Que faut-il retenir d'un tel roman ?
Je dis ça, mais en fait, je sais ce qu'il faut garder de ce genre de lecture.
C'est... le plaisir.
Parce que sur 540 pages, l'explication finale, trop longue à mon goût (mais on ne peut quand même pas reprocher à un romancier de faire le job, de ne pas bâcler, de ne pas aller à l'essentiel sans justifier)est venu ralentir un récit jusque-là époustouflant.
Complot c'est LE thriller par excellence.
L'action, le suspense, la tension, la violence, tout y est.
Sarah Geringen l'héroïne de
Nicolas Beuglet découverte dans son précédent roman "
Le cri", à peine remise de son enquête précédente, est appelée, ou plutôt sommée (en fait, elle est presque emmenée de force) de se rendre sur un archipel isolé au nord de la Norvège, là où vient d'être découvert le corps mutilé d'une personnalité importante du pays.
Une enquête périlleuse qui entraînera Sarah et son compagnon Christopher dans différents pays afin d'identifier deux femmes qu'un
complot vise à faire taire.
Le duo devra faire face à un tueur, particulièrement sadique, prêt à tout pour arriver à ses fins.
Non, franchement, pour moi,
Nicolas Beuglet et un top auteur dans le genre et croyez-moi, il y a de la concurrence, il est aisé de se planter ou de tomber dans la facilité. Lui, en deux romans il m'a convaincu.
Croyez-moi, au niveau de l'angoisse et de la montée d'adrénaline, il gère.
Et sinon, vous connaissez le bungarus ?
Un truc à vous faire passer des nuits blanches... moi qui suis particulièrement phobique de ce côté là, j'ai été servi, même plus envie de faire la sieste...
A part ça Beuglet se prend pour
Dan Brown, il est prêt à remettre toutes nos croyances en questions... et il fait sien l'adage : "L'habit ne fait pas le moine"...
Un deuxième opus avec une héroïne que son auteur ne ménage pas, pas plus que son lecteur d'ailleurs, mais lui, c'est pour son plaisir...