Le cri

Le roman débute plutôt bien : intrigue mystérieuse et ambiance oppressante, inquiétante même, d'un établissement psychiatrique isolé où sont internés de dangereux patients. Hélas, ça se gâte très vite. La surenchère d'actions et de rebondissements, l'usage de toutes les grosses ficelles éculées du genre, beaucoup d'incohérences, d'invraisemblances, et un dénouement tiré par les cheveux desservent cette ambiance particulière qu'avait proposée l'auteur. Tout ceci enrobé dans un salmigondis de fond de cours d'école de journaliZme, dans lequel aucun des psittacismes du moment n'est oublié ...
Tout est caricatural, mais accrocheur. Oui, c'est cela, "accrocheur" est le meilleur qualificatif pour ce roman, comme le titre qui en est la facette la plus réussie !

Totale déception :pas de style, intrigue remplie d'invraisemblances, personnages caricaturaux et à la limite du plagiat. Il ne suffit pas de se prendre pour Indridason et Lehane pour le devenir.
Peut plaire à ceux qui pensent que Da Vinci code est un bon livre.

bonjour à tous
je rejoins les lecteurs/lectrices qui ont mis 1 ou 2 étoiles et leurs avis
ça commence bien mais au fil des pages, ça devient du grand n'importe quoi
une enquête qui démarre en Norvège dans un hôpital psychiatrique
Puis en France, on a Christopher, qui se trouve mêlé malgré lui, à cette histoire
ça traîne en longueur, des invraisemblances, ça part dans tous les sens
à la fin, on se dit "tout ça pour ça"

Ce qui suit relève de mon opinion personnelle, et ça spoile. Inutile de venir me dire que j'ai tord et que mon opinion n'est pas légitime parce que vous avez aimé ce livre ou parce que vous aimez les livres de cet auteur.Je me suis forcée à lire tout le livre pour voir jusqu'au ça a allait dans le n'importe quoi, je n'ai pas été déçue du voyage (sarcasme). C'est le 2ieme livre de l'auteur que je lis, et le dernier. Ce type de livre n'est pas pour moi: en plus d'être dans les tropes thrillers insupportables habituels, il tombe dans la sphère complotiste. J'expliquerai après en quoi c'est problématique selon moi. Les tropes thriller cochés :- L'hopital psychiatrique : un grand classique, c'est sensationnel- le patient au nom inconnu- Les expériences secrètes menées par des psys dans un hp- L'enquêtrice qui enquête seule- L'enquêtrice qui refuse de dire à son boss ce qu'elle fait, parce que c'est comme ça- L'enquêtrice qui fait le tour du monde en 2 jours- L'enquêtrice qui refuse de dormir parce que sinon il n'y aurait pas de livre- L'enquêtrice au passé sombre, traumatique et mystérieux - L'enquêtrice qui croise un témoin mâle et ils copulent vers les 2/3 du livre- Je t'aime moi non plus: on baise, puis apres l'un des deux dit à l'autre « oh non on ne peut être ensemble car je te rendrai malheureux », sinon il n'y aurait pas de T2Kamoulox- MK Ultra- le complot gouvernemental qui mène des expériences secrète dans le but de manipuler la psychologie et créer des armes psychologique- Cerveau reptilien- le cri originel de l'univers- Les théories freudiennes et de Jung de l'inconscient (citées comme scientifiques alors que c'est de la pseudoscience)- La théorie de la mémoire génétique de l'homme à travers les gênes, on retiendrait toute l'histoire de l'univers et on aurait tous un inconscient commun qui contiendrait ces informations- La phylogénétique des mythes est présentée comme une preuve que y a un truc commun réel derrière tout ça (dieu ou un truc du genre)- L'âme, l'immortalité, le tout lié à l'origine du cosmos - La religion : prouver son existence par la science, discours pro religion- La matière noire dont on ne connait pas le contenu et l'origine, serait en fait toutes les âmes des gens morts et qui vivrontPourquoi, selon moi, ce type de livre est problématique ? Je vous arrête tout de suite, ceux qui vont me dire « c'est de la fiction, c'est un loisir pour se distraite ». Non. Même un livre de fiction est porteur d'informations, de messages et a une portée politique. Utiliser des données et en faire une fiction, dans la meme veine que les complotistes dans la vraie vie, ça ne peut que légitimer, qu'on le veuille ou non, ce type de penser. Utiliser des données réelles, les déformer, donc faire de la désinformation sous prétexte de distraction, c'est problématique. Quitte à utiliser des vraies données, autant les délivrer de maniere juste ? Véhiculer les théories freudiennes et jungienne, comme des vérités, alors qu'il s'agit de pseudo science avérées : ça me pose probleme. Faire du sensationnalisme sur la phylogénétique des mythes (discipline étudier en sciences historiques) et faire un raccourci: il y a des mythes communs à travers le monde, donc c'est qu'on a une mémoire inconscience commune véhiculée par les gênes > c'est un discours politique, en plus d'être une erreur de raisonnement enfantine, couplé à l'idée de chercher une explication à ce phénomène, qui a déjà par ailleurs trouver beaucoup d'explications par les historiens. Simplement un meme phénomène génère les mêmes pensées et mythes parce que les humains ont le meme fonctionnement d'une contrée à l'autre. Tout ça est problématique car ça implante des fausses informations et des fausses pensées dans le cerveau des lecteurs. Certains font la part des choses, d'autres ne le feront pas et penseront que c'est vrai, probable ou plausible. Cette littérature doit beaucoup plaire aux complotistes de la vraie vie.

La révélation de ce thriller est originale, mais mal exploitée. Il m'a manqué beaucoup de précisions et surtout de logique. J'ai eu le sentiment que les péripéties des personnages se résolvaient beaucoup trop facilement et les explications sur le dénouement ne m'ont semblé trop tirés pas les cheveux. Je suis passé à côté de ce roman.

Chronique entière sur le blog.
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Très tôt, ce roman m'a prévenu qu'il allait m'ennuyer ou, au mieux, m'énerver.
Malgré une idée intéressante, je n'ai pas du tout accroché. Une histoire écrite comme un film d'action (mais sans le montage nerveux et la musique qui va bien), des personnages vides artificiellement abîmés, des facilités de scénarios visibles, des descriptions inutiles, des explications qui semblaient être des justifications de l'auteur, ou peut-être un étalage de culture générale à moitié maîtrisée... et cette histoire d'amour, prévisible, était-elle vraiment nécessaire ?
J'ai même hésité à l'abandonner, tant l'enjeu était devenu insignifiant pour moi comparé à la frustration que ce roman m'apportait.

Je n'ai pas accroché.
Pourtant il est très bien noté, mais vraiment : les personnages ne passent pas, je les ai trouvé un peu trop caricaturaux pour croire en eux, et pas très convainquants dans leur choix.
ça m'a fait drécrocher du récit, au thème pourtant très intéressant, trop de fois pour prendre plaisir à ma lecture.

J'ai découvert ce livre et cet auteur tout à fait par hasard en cherchant des nouveautés. Etant habitué aux oeuvres et à l'écriture de Jo Nesbo, d'Hervé LeCorre , de Caryl Férey ou encore de Pierre Lemaitre , je suis tombé de très très haut... Tellement creux et invraisemblable , j'ai vite décroché, en ne tombant pas dans le biais cognitif des couts irrécupérables... Ce bouquin fade dénué de saveur et de style n'est qu'un mélange d'ingrédients mis les uns avec les autres rendant l'ensemble indigeste. Aucun interêt.

Ce polar avait à priori tout pour me plaire : une ambiance glauque dans un asile psychiatrique, une enquêtrice renfermée, énergique, et le paysage norvégien pour toile de fond. Ces éléments laissaient présumer un bon thriller, mais on se retrouve somme toute avec un roman d'aventures tiré par les cheveux et peu crédible, qui mêle meurtres, complots, secrets de famille, religion, en passant par la CIA, la guerre froide, et un soupçon de romance. Trop de péripéties et de coups de théâtre pour une histoire sans grand intérêt, et des personnages sans saveur. Les deux cents premières pages sont assez accrocheuses, mais ensuite tout devient rapidement rasoir. C'est trop détaillé, ça traîne en longueur. J'ai fini par lire en diagonale ce roman policier qui ne me restera pas longtemps en mémoire.

Un livre alambiqué et compliqué, sur ce qui se passe dans un hôpital psychiatrique où se mènent des expériences illégales depuis vingt ans en cachette, avec pour objectif de rechercher dans le cerveau humain les origines de l'humanité en remontant dans l'inconscient collectif tel que défini par E. Jung. La conclusion aussi m'a parue peu convaincante.