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3,9

sur 5069 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tout ça pour ça....!
L'histoire me faisait saliver d'envie, ça commence avec un mystérieux patient d'un hôpital psychiatrique d'Oslo qui meurt dans des circonstances étranges.
A partir de là, une enquête a lieu mais elle prend presque immédiatement une vitesse et une ampleur qui m'ont très rapidement fatiguée.
Oui, j'aime l'action, mais là, il y a clairement surenchère de courses poursuites, de tentatives de meurtres de toutes les façons possibles, des révélations en pagaille, et encore des courses poursuites, des secrets de famille, et encore des secrets fracassants et à nouveau des courses poursuites dans le monde entier, en voiture, en train, en avion...
Et que je te rajoute deux personnages tout cabossés par la vie, un enfant à sauver et tout ça à cent à l'heure encore une fois.
Et une révélation finale qui n'a finalement rien de fracassant du tout, car déjà lu ailleurs.
Ca ferait sûrement un film d'action très prisé du grand public mais moi, ça m'a très vite lassé, d'autant que rien n'est inédit dans cette histoire et que le style est assez quelconque.
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Le cri... celui de la rage, de la déception, de la frustration, d'un bâillement qui s'éternise. Ou celui de la peur comme il est question dans ce thriller.

Une histoire rocambolesque qui démarre par le suicide d'un patient à l'hôpital psychiatrique d'Oslo. Figé dans une grimace terrifiante, une cicatrice barrant son front. C'est le début de l'enquête pour l'inspectrice Sarah. Ça démarrait plutôt bien avec une atmosphère mystique comme je les aime.

Arrivent les courses contre la montre au coeur de la machine cérébrale et scientifique, menaces, secrets, tueries macabres, rien n'est épargné ici. Ah si, l'humanité qui semble avoir déserté nos personnages.
Entre les courses effrénées, les informations à caractère scientifique, médicale, spirituelle, l'éthique est mise à mal. On n'en parle pas. C'est un livre qui ressemble à un film d'action où le metteur en scène n'aurait eu nul temps à accorder à la psychologie et l'émotion. Faut que ça bouge. À un moment, ça m'a lassée, impression de tourner les pages en rond.
Même pas certaine que l'action soit de bon ton ou de bon goût au vu de toutes ces barbaries.
Plus d'ennui que d'entrain à lire ce premier Nicolas Beuglet.

Je crois vraiment que les thrillers policiers ne sont pas pour moi. Je préfère les thrillers psychologiques avec des personnages travaillés au poil et une ambiance découpée au scalpel.
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Je reconnais c'est efficace : chaque page donne envie de lire la suivante immédiatement.... mais ça ne suffit pas à mon goût. En fait j'ai trouvé le livre "too much"....
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Norvège. France.
La mort d'un interné dans un hôpital psychiatrique norvégien. A peine cette mort constatée, l'hôpital va s'autodétruire. Par un incendie. Si si. Là je ne spoile rien, on doit être à même pas 20 pages du début. Un hôpital qui s'autodétruit !
L'enquête mène la policière norvégienne à continuer ses investigations en France. Oui c'est connu un flic d'une autre nationalité peut venir enquêter chez nous.... Bon franchement là j'ai commencé à tiquer.... et malheureusement ça a continué durant tout le roman. Exemple : la flic norvégienne, donc loin de sa zone de compétence juridique (mais manifestement elle doit avoir une compétence mondiale), se présente dans une grande entreprise française pour chercher un des salariés. Evidemment on l'accueille bras ouverts, on lui donne toutes les infos utiles en 30 secondes.... Euh franchement ? Vous voulez mon avis ?
J'aime qu'un polar ou un thriller soir rationnel, établi sur la réalité. Je ne lis pas un livre d'anticipation ou de SF.
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Franchement je n'ai pas abandonné le livre, il est addictif. Mais finalement je pense que je l'aurai vite oublié.... y compris ses hypothèses mystiques......
Un raté, je passe.... Je ne devais pas être le public visé !
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Le cri d'horreur d'un torturé...du lecteur aussi...mêlé à de l'agacement.

Le livre démarre sur les chapeaux de roue, avec l'enquête de l'inspectrice Sarah Geringën dans un hôpital psychiatrique près d'Oslo, où se sont produits des faits étranges, des expériences traumatisantes sur le cerveau d'un patient...

Elle se retrouve ensuite en France, pour la suite de ses investigations qui creusent la piste de l'espionnage durant la guerre froide. Elle y rencontre Christopher, le frère d'Adam, qui , lié à l'enquête, est mort de façon suspecte .Jusqu'à ce moment, j'étais ferrée. La trame de l'intrigue semblait passionnante.

Mais c'est à partir de là que je n'ai plus adhéré au livre! En plus de l'histoire d'amour si prévisible, on subit alors une salve d'invraisemblances, de violence , je n'en dis pas plus, mais le sanguinolant, les personnages sans état d'âme, prêts à a tout sacrifier pour préserver leurs secrets,ou les soutirer à d'autres ,les révélations abracadabrantes, non, ça frise le ridicule!

Grosse déception, donc, pour un livre qui était pourtant plein de promesses...

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L'histoire n'a malheureusement pas pris avec moi et pourtant le début m'a vraiment plût, le milieu aussi et après j'ai commencé à déchanté me forçant même à finir les dernières pages....

Je n'ai déjà pas du tout accrocher aux personnages principaux que sont Sarah et Christopher et j'ai l'impression que l'auteur a voulu un peu mélangé tous les styles de romans scientifiques à roman ésotériques en passant par le roman d'espionnage.

Effectivement la partie qui traite des expériences menées pendant la seconde guerre mondiale est intéressante mais trop de voyages/poursuites/ bagarres etc ont du coup pour moi complétement cassé le rythme et je n'ai plus adhérer au récit.

Une déception surtout vu les avis plus que positifs pour ce livre.

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« le Cri » est le premier roman de Nicolas Beuglet, scénariste français.
L'auteur tisse son histoire autour d'un fait historique : le projet MK Ultra, conduit par la CIA dans les années 50-70, afin d'essayer de prendre le contrôle de l'esprit humain.
Il dévoile les recherches clandestines pour étudier la peur originelle, exploiter ces connaissances pour tenter de programmer l'être humain.

Nicolas Beuglet nous invite à suivre les pérégrinations de Sarah Geringën, enquêtrice d'une froideur tout en contrôle, dans une enquête qui la mène d'Oslo à Paris puis Londres, puis l'île de L'Ascension, en passant par les mines du Minnesota pour revenir à Nice.
Initialement, appelée sur une affaire de suicide à l'hôpital psychiatrique de Gaustad à Oslo, en Norvège, Sarah se retrouve confrontée à de multiples interrogations sur le patient 488, patient anonyme, sans passé, sans famille, soigné dans cet hôpital depuis 30 ans, sans que personne ne sache vraiment qui il est ni la raison de sa présence.
Christopher Clarence, journaliste d'investigation, va se retrouver sur son chemin, lui dont le frère est mort après avoir fait des découvertes sur cet hôpital psychiatrique.

Le Cri parle de scientifiques ayant dépassé toutes les limites admissibles dans leur quête métaphysique. La palette est large : on va du Big Bang aux bactéries via la survie de l'esprit après la mort et des conséquences sur les diverses religions qu'auraient certaines découvertes ou révélations.… Malgré les recherches très approfondies de l'auteur, certaines explications sont restées vagues et j'ai fini par me lasser.

Attention, la plume de l'auteur est entraînante, il y a un rythme soutenu, sans temps mort ni pause. Mais c'est un texte axé dans le visuel, ancré dans l'action, une vraie superproduction ! C'est une aventure frénétique qui baigne dans une atmosphère métaphysique-psychanalytique abstraite. Je crois surtout que l'auteur a voulu trop en faire : trop de lieux, trop d'éléments. Et les deux héros sont quasi immortels, de vrais robots.

Décevant, capillotracté.
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Intention louable, travail certain. Mais malgré tout, on ne s'intéresse vraiment qu'au début, on se moque de savoir la fin tellement ça devient un film à grand spectacle auquel on ne croit plus du tout.
Le début en hôpital psy, avec les conversations menées auprès du légiste, pourquoi pas. C'est classique et ça fonctionne. mais petit à petit, mon impression de lecteur a été que ça ne fonctionnait plus. Je me suis demandé pourquoi, et je n'ai trouvé qu'une explication : l'auteur semble vouloir nous convaincre que c'est crédible, que c'est possible, et, comme ça ne prend pas, c'est cela qui est agaçant, voire qui devient involontairement risible. Mais bon, une société de production américaine en ferait sans doute un film commercial.
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Quand la CIA s'occupe de nos âmes et de leur survie après le grand passage, nous sommes promis à l'exploration des trous noirs de l'univers, au plongeon dans l'ésotérique frigorifiant. Les croyants sont prévenus, ils vont y perdre leur latin et s'entendre dire des choses propres à ébranler leurs convictions.

Un bon départ pourtant pour ce thriller sous les frimas de la Norvège lorsque le patient d'un hôpital psychiatrique meure dans des circonstances qui retiennent l'attention de l'enquêtrice dépêchée sur place. Surtout lorsque le directeur de l'établissement, acculé par ses questions, met le feu à ses locaux pour faire disparaître des indices compromettants. Mais dès le transport de l'action en notre hexagone national le rythme devient effréné, sous la dictature d'un compte à rebours fatal pour la vie d'un enfant pris en otage par des tortionnaires insensibles.

Notre enquêtrice s'adjoint alors les services d'un reporter, tuteur de l'enfant dont les parents ont été éliminés par des hommes de main sans état d'âme, à l'accent slave guerre froide oblige. Tous deux deviennent les pantins du dernier survivant d'un programme de recherche de la CIA laquelle lui a fait endurer le calvaire d'un traitement chimique destiné à …

… à quoi d'ailleurs ? C'est ce qu'il veut savoir avant de quitter ce monde. Ses jours sont comptés. Qu'est-ce qui a bien pu faire pousser par les malheureux cobayes de la CIA ce cri d'outre-tombe qui donne son titre à l'ouvrage et fait trembler d'effroi ? le dernier survivant veut connaître les tenants et aboutissants de ce programme de recherche diabolique. C'est la raison pour laquelle, sous la menace d'exécuter l'enfant, il lance notre couple d'enquêteurs de circonstance au travers de la planète entière pour connaître et la justification de son supplice et le nom de celui qui en a tiré les ficelles.

Cet ouvrage tire son intrigue d'un fait historique : en période de guerre froide l'opération secrète de la CIA baptisée MK-Ultra avait pour but de prendre le contrôle d'individus en altérant leurs capacités mentales afin de les manipuler, pénétrer les secrets de leur cerveau et en faire les marionnettes utilisables en tous lieux et circonstances, à toutes les vilénies imaginables.

La distance de l'ouvrage avec la réalité est, pour le fond, la connotation religieuse que prend l'intrigue. Pour la forme, c'est l'accumulation d'invraisemblances qui donne à nos enquêteurs des super pouvoirs pour reconstituer les preuves de l'opération que la CIA s'est pourtant attachée à faire disparaître en 1973. Dans le genre, je n'ose évoquer le dictaphone retrouvé dans le bunker délaissé par la CIA lequel retrouve la voix après quarante années de silence humide.

Ce genre d'ouvrage qui flatte la soif de sensations fortes au détriment de la crédibilité n'est pas de ma prédilection. Je suis trop attaché à la faisabilité par l'homme des choses humaines, en dehors de ce qui se revendique du genre fantastique bien entendu. le toujours plus dans les sollicitations physiques rehaussé d'effets spéciaux version série américaine est à l'origine de trop d'invraisemblances et sombre dans la contrefaçon des émotions. Elles sont artificiellement suscitées pour répondre au stéréotype de scénario en vogue : un crime, un secret de famille, des méchants qui manipulent dans l'ombre, des enquêteurs qui se vouent indifférence voire hostilité au début et finissent par tomber dans les bras de l'un et de l'autre. Et pour couronner le tout une dose de pathétique avec l'enfant pris en otage dont la survie est suspendue au compte à rebours, lequel est supposé donner son rythme à l'intrigue. La ficelle est trop grosse pour émouvoir. On connaît la fin dès le drame engagé.

Mais à la décharge de ce sacrifice à la modernité il faut dire que j'exècre la raison d'état lorsqu'elle broie l'individu au motif de protection de la sécurité nationale. le combat était perdu d'avance par l'ouvrage pour me faire frissonner d'aise. Je salue quand même l'intention de faire savoir que cela a existé et que notre avenir n'en est pas préservé des malfaisances de cette sacro-sainte raison d'état. Mieux vaut ne pas se trouver sur son chemin.
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Très prenant au début, l'histoire, qui n'est tout de même pas dénuée d'intérêts, m'a très vite lassé et je me suis forcé à finir. de plus, je n'ai ressenti que peu d'empathie envers les protagonistes, ce qui n'a pas aidé. J'espère que le second tome sera plus divertissant. À voir !

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Pas vraiment convaincue par ce polar / thriller qui enchaîne les événements les plus invraisemblables...
L'histoire commençait pourtant bien avec ce meurtre à l'hôpital psychiatrique de Gaustad, l'univers glacial de l'enquête très bien décrit, ce livre promettait beaucoup.
Et malheureusement le récit s'est embourbé en alignant des péripéties improbables, des courses poursuites effrénées, des allers-retours express au bout du monde, et une romance dont on ne saisit pas bien l'intérêt...
Le thème était intéressant mais je n'ai pas été conquise par ma lecture, qui je le reconnais fut malgré tout aisée et rapide.
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