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3,9

sur 5072 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Elle n'est pas bien en forme, Sarah Geringën, lorsque l'auteur nous la présente : elle vient de se faire larguer mochement par son compagnon, ce qui fait resurgir sa tendance pathologique à somatiser. Deux solutions : ou l'on devient inapte à toute activité, au risque de sombrer dans la folie, ou bien le travail est utilisé comme une médication, un paravent pour ne pas entrevoir la triste réalité. C'est la deuxième option qui permet au roman de voir le jour dans la rubrique polar, et quel polar! Sarah se retrouve dans hôpital psychiatrique, (pour y mener l'enquête , bien entendu), à la suite de l'appel de l'un des employés qui signale le décès d'un patient. Sur place, un état des lieux superficiel pourrait faire conclure à un suicide. Cependant, outre le fait que tout indique que le corps a été déplacé après la mort, et que la victime porte sur le front une cicatrice énigmatique « 488 », les conclusions du légiste sont formelles : l'homme est mort de peur.

A partir de ce moment, prendre une grande inspiration, avant de les lancer dans l'aventure, car il n'y aura plus de répit. Sarah Geringën a mis le doigt dans un engrenage qui la conduira en France aux côtés d'un journaliste tonique et peu timoré, pour vivre ensemble une investigation tonitruante et cauchemardesque (Indiana Jones , c'est de la roupie de sansonnet en comparaison.) Sarah et Cjristopher ont quelque chose de surhumain dans leur obstination. Ils font partie de ces héros qui ne mangent ni ne dorment (ou très peu et le réveil est toujours intempestif). Et si ce n'était l'épaisseur sous vos doigts des pages à venir, il est bien des chapitres où l'on ne donne pas cher de leur peau.

Leur curiosité et leur opiniâtreté les mènent sur un terrain jalousement tenu secret par les plus hautes autorités, qui ne souhaitent pas voir exposer en place publique les sinistres expériences pseudo-scientifiques destinées à savoir si , oui ou non, il y a quelque chose après la mort.

Un enquête menée tambour battant, destinée aux amateurs d'action intensive, et qui ne crachent pas sur un peu d'ésotérisme pour pimenter la trame.

De quoi donner envie de découvrir le premier roman de l'auteur, signé du nom de Nicolas Sker, et qui explore le domaine de l'anthropologie, qui a remettre en cause les principes fondamentaux de cette science. On aimerait le lire en poche.
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Un gros coup de coeur pour ce thriller, ce qui ne m'était pas arrivé depuis Lontano et Congo requiem, il y a exactement un an.

Ce lien que j'établis entre ces trois romans n'est pas un hasard, parce que je pense à présent que c'est avec ce type de récit que je m'éclate : en résumé une enquête avec rien au départ pour permettre de résoudre la ou les énigmes de départ, puis un début de résolution qui amène à d'autres énigmes, de sorte que le roman entier devient une quête avec de grosses épreuves dont l'issue apporte… le droit de poursuivre, ce qui oblige les protagoniste à de nombreux déplacements, de nombreux contacts.

Dès le début, L'auteur fournit de quoi s'attacher durablement à Sarah notre héroïne, policier de choc de par sa formation militaire et plus tard à Christopher qui, innocent, s'introduit dans un milieu qui n'est pas exactement celui des bisounours.
Certaines scènes m'ont arraché quelques petits cris d'effroi et m'ont laissée admirative quant au courage de nos héros. On apprend plus sur Sarah et ce passé qui fait d'elle un personnage tourmenté, Sarah dont on fera certainement plus ample connaissance dans les prochains volets...


Le thème du roman est passionnant, l'histoire démarre rapidement sur un suicide impossible, se poursuit dans l'univers de l'hôpital psychiatrique et l'action devient boule de neige qui grossit en France, puis dans une île lointaine, pour continuer aux USA… une action à base d'expérience sur humains. Tout cela en un temps record, c'est d'ailleurs ce qui fera le suspens : devoir trouver des réponses en un temps plus limité, avec des handicaps bien-sûr !
Les méchants ? He bien de vrais méchants qui terrorisent autant les personnages que le lecteur.


Ce roman m'a happée, je garde les deux autres volets pour plus tard, je me régale à l'avance !
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Nicolas Beuglet est scénariste et cela se ressent d'emblée dans "Le Cri", son second roman, véritable phénomène de librairie vendu à près de 200 000 exemplaires. L'inspectrice Sarah Geringën se rend à l'hôpital Gaustad à Oslo en Norvège. Un patient se serait suicidé.. le patient 488, appelé ainsi parce qu'il avait gravé sur son front ces chiffres énigmatiques et dont on ignorait tout. Sarah se rend très vite compte qu'on cherche à lui cacher quelque chose. En réalité, l'autopsie révèlera que le patient 488 est mort de peur.. d'une peur qui l'a saisi, transpercé, glacé au point de le faire succomber. C'est ansi que se met en place un récit aux mécanismes redoutables et métronomique. L'auteur a, en effet, distillé dans son histoire des ingrédients imparables, fruit d'un long processus d'écriture et de recherche qui lui aura pris, en tout, près de cinq ans. Un récit qui débute comme une enquête classique mais qui très vite nous embarque, pour ne plus nous lâcher, vers des versants scientifiques et complotistes passionnants. Il est ainsi question du fameux projet secret paralégal "MK Ultra" mené par la CIA dans les années 1950 jusqu'aux années 70, où il fût mit un terme officiel à ces expériences "scientifiques" visant à développer les capacités de contrôler l'esprit humain en usant de drogues telles que le LSD (entre autres substances hallucinogènes..). le plus effrayant dans "Le Cri" est de se dire que ces faits ont vraiment existés. Nicolas Beuglet a construit son histoire sur une trame historique, solide et mystérieuse, propice à libérer notre imagination en nous embarquant dans des aventures aux rebondissements savoureux. Impossible de lâcher ce véritable page-turner. On y croise ce que la science peut produire de pire quand elle est entre les mains d'hommes mauvais et sans scrupule. On y croise aussi les écrits du psychiatre Carl Gustav Jung. Sous des dehors de thriller, Nicolas Beuglet nous livre un point de vue fort intéressant sur la question du mal, sur notre peur de la mort, sur la religion. Impossible de ne pas penser non plus, au célèbre précurseur de la peinture expressionniste Edvard Munch (1863 – 1944) et à son tableau "Le Cri" ayant pour thématique son obsession pour la peur viscérale de l'homme face à la mort, sa volonté de symboliser les émotions humaines notamment l'angoisse et la douleur. Edvard Munch qui était Norvégien comme l'enquêtrice de choc Sarah Geringën. Un personnage attachant avec ses blessures, ses failles. Nicolas Beuglet nous livre une partition de thriller parfaite avec juste ce qu'il faut d'action mais aussi d'émotion. On est soufflé par la maîtrise et l'implacabilité du déroulement du récit. "Le Cri" de Nicolas Beuglet m'a emporté et enthousiasmé. Si vous ne l'avez pas encore lu, jetez-vous sur ce thriller de toute beauté !

Lien : https://thedude524.com/2019/..
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En un mot: excellent roman difficile à classer dans un seul genre ou type de littérature tels que roman policier, science-fiction, astrophysique, psychothérapie, espionnage, sciences médicales. L'essentiel que l'on retrouve dans les différents passages ou volets du roman est le caractère de suspense intenable qui nous pousse à toujours connaître la suite. Un page-turner nous menant jusqu'à une finalité hypothétique sur "l'immortalité de l'âme qui est une garantie de l'humain, qu'il soit croyant ou incroyant", en passant par des digressions sur les trous noirs, les neutrinos. L'histoire est menée par deux personnages avec lesquels nous sympathisons et espérons les retrouver dans une suite. L'action, les horreurs ne manquent pas, ni l'émotion attendrissante à bon escient contrairement aux excès retrouvés chez d'autres auteurs à fort tirage.
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Un livre fascinant, qui démarre comme un polar classique mais qui nous emmène ensuite sur le terrain des sciences et de la religion, en quête de l'existence de l'âme.
Sarah Göringen est une jeune inspectrice de la police norvégienne. Elle doit enquêter sur le meurtre d'un patient d'un hôpital psychiatrique à Oslo. Très vite ce meurtre va l'emmener sur la piste de la CIA. La cicatrice formant le nombre 488 sur le front de la victime, les dessins indéchiffrables sur les murs de la cellule, une mystérieuse visite faite au patient peu avant sa mort; tout cela va mener Sarah très loin, vers un laboratoire français dans un premier temps et ensuite au coeur d'un grand projet de la CIA qui a travaillé sur le cerveau humain dans les années 70 en utilisant des cobayes humains.
Sarah va être épaulée dans son enquête par un Français, dont le frère faisait des recherches sur cette fameuse drogue utilisée par la CIA: le LS34.
L'enquête va les mener à Londres, en France, sur l'île de l'Ascension en plein coeur de l'océan Atlantique et enfin dans le Minnesota.
A la fin de cette quête, peut-être le secret de la vie après la mort...
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Mais qu'elle incroyable lecture ! Il était grand temps que je me plonge dans cette trilogie et je suis ravie d'avoir enfin sorti le premier tome !

Proche d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad se dresse parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent que rien ne concorde. le patient 488, appelé ainsi à cause de se chiffre inscrit dans la chaire de son front, est mort, un cri muet aux lèvres - un cri de peur primale. Pressée par le temps, Sarah va faire des découvertes vertigineuse sur l'une des questions existentielles que nous nous posons tous : la vie après la mort...

Après avoir lu et adoré "Le dernier message" mais été moins convaincu par "Le passager sans visage", il me tardait de re-découvrir la plume de l'auteur. Dès les premiers chapitres, j'ai senti l'énorme potentiel de ce thriller. Nous rentrons tout de suite dans un véritable roman d'ambiance qui m'a fait frissonné, poussé au questionnement et totalement fait halluciné ! Un thriller addictif, bourré d'action et qui m'a happé d'un bout à l'autre ! Ça faisait un moment que je ne m'étais pas autant attaché à un flic. Sarah Geringën est une femme torturée, une excellente inspectrice mais aussi et surtout une personne persévérante et forte.

Je félicite l'auteur pour son incroyable travail de recherche qui a rendu cette lecture très qualitative grâce à des thématiques complexes mais fascinantes ! Comme l'indique le résumé, nous allons parler de la vie après la mort mais pas seulement... Nous allons rentrer dans l'esprit humain comme jamais et avec des méthodes d'une barbarie sans nom. L'homme est prêt à tout pour révéler au monde sa découverte inimaginable. D'autres sujets vont également être mis en avant durant cette lecture. Des sujets qui peuvent semblés tirés par les cheveux mais qui a bien y réfléchir, ne sont pas si loin de là réalité...

Un excellent thriller qui vous tiendra en haleine, vous mènera en bateau et vous emmènera là où votre esprit ne l'aurait jamais imaginé...
Les deux tomes suivants m'attendent dans ma PAL mais n'y resteront pas longtemps je pense !
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Voilà un livre que j'ai lu d'une traite.... il tient en haleine, véritablement. Alors oui, il est vrai que parfois, on peut penser à un scénario de film tant les actions s'enchaînent à vitesse grand V. Mais c'est justement ça qui fait aussi qu'on ne lâche pas ce livre. Tout comme l'intrigue, qui fait froid dans le dos quand on pense que ce genre d'expériences sur des hommes ont eu cours à certaines époques sombres.... qu'en est-il aujourd'hui ?
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Un thriller pour changer de lecture.
Basé sur des découvertes et des évènements réels.
C'est cela qui est terrible mais en même temps très intéressant.
Où l'homme est capable de tout, et surtout du pire, pour faire avancer des recherches scientifiques insensées sur cette question que chacun d'entre nous se pose, s'est posé, où se posera à un moment donné de sa vie (ou pas) : la vie après la mort ....
Passionnant de bout en bout.

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Une histoire fascinante...

J'ai littéralement dévoré ce livre en 3 petits soirs. Une lecture addictive, qui ne nous laisse aucun repit...

C'est vrai que y'a un peu d'accumulation, et qu'à la moitié j'avais l'impression que l'histoire allait bientôt se résoudre, mais ça ne m'a pas dérangé. Je ne me suis ennuyée à aucun moment et les rebondissements sont amenés naturellement pour moi.

On suit Sarah, une inspectrice, dans sa quête de la vérité.

Les sujets de fond sont historiques et très intéressants. Ils nous permettent de se poser des questions au delà de l'histoire en elle même 😉


Une histoire d'autant plus fascinante qu'elle est tirée en grande partie de faits réels ! Ca donne encore plus la chair de poule 😱
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L'inspectrice Sarah Geringen est appelée pour se rendre à l'hôpital psychiatrique de Gaustad situé à quelques kilomètres d'Oslo.
Sa présence sur place est requise pour établir le constat du suicide d'un patient. Sur les lieux, après avoir recueilli les premiers éléments, Sarah conclut très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide.

Dès le début du livre le décor est planté, les premiers éléments que l'auteur nous livre nous capture directement et nous scotche à son histoire.

Tout d'abord il y a la victime, le patient 488, un homme sans identité, interné à Gaustad depuis 36 ans pour une amnésie rétrograde totale associée à des délires paranoïaques. La police l'a amené après l'avoir arrêté pour violence sur la voie publique. On l'a appelé le patient 488 en raison des chiffres cicatrisés sur son front.

On assiste aussi d'emblée à des scènes d'actions, Sarah n'hésite pas à braver le feu pour au péril de sa vie, sauver le directeur de l'hôpital qui détient des éléments capitaux pour débuter l'enquête.

Pour entamer son enquête, Sarah se rend en France où elle veut rencontrer Adam Clarence qui est la seule personne à avoir rendu visite au patient 488 durant toutes ses années d'internement. Malheureusement Adam est décédé dans un accident de voiture, et c'est son frère Christopher que Sarah va rencontrer afin d'essayer de savoir ce qui liait son frère au patient 488.

Le mystère s'épaissit, le danger et les menacent se font de plus en plus pressantes autour de Sarah et Christopher qui vont être amenés à collaborer afin de découvrir une vérité absolument incroyable et inconcevable pour Monsieur et Madame tout le monde.
Une course contre la montre effrénée est lancée…

J'ai été absorbée par cette histoire dès les premières pages et j'y suis restée accrochée jusqu'à la fin.
Le suspense est maintenu tout au long du livre, les éléments son savamment dévoilés pour maintenir le lecteur en haleine et le garder attentif à sa lecture. Impossible de décrocher.

Un thriller très efficace.

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