Je ne suis pas une grande lectrice de roman policier, mais lorsque j'en ai un en main, j'aime beaucoup car la lecture est en générale très addictive. C'est bien le cas de
l'ïle du diable, lu en une journée. Mais grosse déception.
Je n'ai pas lu les deux premiers opus mais heureusement, un petit résumé nous met au parfum et nous découvrons donc cette super flic, Sarah Geringën qui sort de prison pour des faits que je ne connais pas bien.
Dès sa sortie elle est confrontée à l'assassinat de son père. Son chef lui donne l'autorisation de procéder à l'enquêter (ce qui soit dit en passant doit être compliqué dans les faits, lorsque vous venez de perdre un membre de votre famille...), mais pas d'étonnement, nous avons affaire à une super Nana, et qui plus est, elle est épaulée par une jeune recrue beau comme un Dieu.
Franchement dès le départ, j'ai eu du mal, j'ai trouvé que les ficelles étaient trop grosses. Mais j'ai continué ma lecture quand même intéressée, car certains passages relatent comment reconnaître des voix, parlent de la médecine légale...
Mais la seconde partie... je me suis bien ennuyée et je l'ai même trouvé risible, si ce n'est que j'ai appris une page de l'histoire russe peu glorieuse.
Je me suis aussi demandée pourquoi l'auteur a choisi une flic norvégienne pour son (ses) histoires. Il est vrai que les auteurs nordiques ont le vent en poupe, mais ils le méritent.
Désolée pour notre petit français, il a encore beaucoup de progrès à faire pour leur arriver à la cheville !