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sur 113 notes
Johannesbourg, Afrique du Sud. Dans un présent qui n'est pas le nôtre, les criminels se retrouvent affublés d'un animal totem dont ils ne peuvent se séparer. Ces "animalés" vivent en marge de la société, dans des quartiers délabrés rebaptisés Zoo City où s'organise une véritable ville parallèle.

Zinzy December a hérité pour son crime d'un Paresseux, et d'un don qui lui permet de retrouver les objets perdus, ce qui lui permet de gagner maigrement sa vie. Mais losque sa dernière cliente en date meurt assassinée, et que la police la suspecte, sa vie va fortement se compliquer. Chargée malgré elle de retrouver une ado-star disparue, elle va plonger dans les bas-fonds de la ville, rongés par le crime et la magie locale, et renouer avec son ancienne vie...



Auteur et journaliste sud-africaine, Lauren Beukes signe ici un ouvrage où le véritable personnage central n'est autre que la ville elle-même, jungle urbaine où les animalés vivent en ghetto, séparés de la population "normale". L'élément fantastique est à la fois discret et omniprésent, et joue un rôle à part entière dans l'intrigue policière qui se noue au fil de spages.

Le texte est entrecoupé d'articles, d'interviews, de coupures de presses - fictives - qui donnent de la profondeur et du sens au récit, en explorant plus avant l'origine des animalés. le langage vif de Zinzi, le style énergique de l'écriture et l'inclusion de termes sud-africains (notamment dans le domaine de la magie), mènent le lecture à grande vitesse dans une intrigue à rebondissement.
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J'ai beaucoup apprécié l'originalité de ce livre, tant d'un point de vue du ressort ésotérique que de par l'exotisme de son cadre. Cette histoire sort clairement des sentiers battus, et c'est rafraîchissant.
Je ne me permettrai pas de juger la langue, car je l'ai lu en anglais, et le niveau de langue n'est pas particulièrement accessible ; je déconseille cette lecture en langue originale à des débutants en anglais.
Je suis bien tenté de me le procurer en français pour pouvoir mieux en apprécier les subtilités !
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Je commence un peu à saturer de me forcer à finir des livres avec lesquels j'ai du mal à avancer. Zoo City est l'un d'eux.

Zinzi vit à Zoo City avec Paresseux, son animal symbiote. Elle a été "animalée" comme tous les criminels de Johannesburg. Désormais, sa vie se partage entre son animal, son amant, ses arnaques et son don pour retrouver les objets.

Je n'ai pu tenir que jusqu'au chapitre 12. Ce n'est pas du tout mon genre d'abandonner un livre comme ça en pleine lecture. En général, je fais des pauses avant de reprendre. Je n'aime pas laisser un livre inachevé. Mais là, il n'y a rien qui me donne envie de poursuivre plus loin. J'ai surtout l'impression de gaspiller mon temps de lecture à ce livre au lieu de le consacrer à un ouvrage qui me plait.

En premier lieu, c'est la couverture qui m'a attirée puis le résumé. Ca me faisait penser à la saga de Philip Pullman : "A la Croisée des Mondes". D'ailleurs, Lauren Beukes y fait allusion à un moment dans son histoire. On retrouve ce concept d'humains liés à un animal qui ne peuvent être séparés sous peine de mort. Mais franchement, autant j'ai adoré les livres de Pullman, autant "Zoo City" m'a ennuyé. J'aurais peut-être dû jeter mon dévolu sur "Les Lumineuses", l'autre roman de l'auteure, mais malheureusement il n'était pas en rayon, lui.

Attention, je ne dis pas que c'est mauvais. Si on oublie le côté parfois vulgaire et la surabondance de noms et surnoms pour chaque personnage au point que l'on se perd, c'est pas mal écrit.

Franchement, en ce qui me concerne, je n'ai rien ressenti durant ma courte lecture. Aucun attachement pour les personnages, même pas pour Zoo City, ce quartier au coeur du roman. Zinzi est trop renfermée, trop distante y compris avec nous, lecteurs. Je l'ai trouvé froide.
Je suis d'autant plus rester en retrait aussi que j'ai eu du mal avec le langage de Zoo City qui nous oblige régulièrement à voir la traduction en fin d'ouvrage (parfois sans rien trouver !). Et je ne parle pas des références inondant le livre ! 95% d'entre elles ne me disaient absolument rien (ou comment se sentir encore plus exclu !).

L'intrigue traine en longueur, il ne se passe pas grand chose. Même la présentation de ce monde particulier est d'une lenteur exaspérante. Peut-être parce qu'elle se fait à travers les yeux de Zinzi, qui est habituée à son univers, son environnement, qui est peut-être aussi un peu blasée et donc beaucoup moins de chose passe, on survole les choses.
Mais l'auteure a tenté d'enrichir le contexte en ajoutant des chapitres fait d'articles de journaux, de témoignages, de fiches de films. le problème c'est qu'en opérant de cette manière, elle donne l'impression d'insérer ces textes un peu au hasard comme si elle ne savait pas trop quoi en faire, comme si elle ne savait pas comment les glisser dans l'histoire. du coup, on a ces textes sortis de nul part qui coupent maladroitement le rythme de l'histoire (qui n'en a pas besoin en plus !).

Bref, ce livre va inaugurer les oubliettes de ma PAL, ce lieu qui accueillera désormais tous les ouvrages en cours qui me donneront l'impression de perdre mon temps. Des ouvrages en sursis que peut-être je reprendrais le jour où ma PAL sera presque vide (autant dire que ce n'est pas prêt d'arriver !).
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voici une histoire singulière : Dans une Afrique du sud imaginaire, les délinquants se voient condamnés à être associés à un animal symbiote, qui dépend d'eux et qui partage une partie de leurs sensations. Nous assistons donc à la vie de Zinzi, une délinquante affublée d'un paresseux. Cette symbiose lui donne des pouvoirs quasi surnaturels, comme celui de retrouver les objets et personnes perdues. Un jour, un groupuscule louche l'appelle pour retrouver une jeune star de la musique. malheureusement, l'intrigue est un peu lente à mon goût, et la fin est assez tirée par les cheveux pour ceux qui ne croient pas aux sciences occultes.
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Une détective hard-boiled dans une Johannesburg aux criminels affublés d'un animal symbiote... Attachant et rusé pendant de "Blade Runner".

Publié en 2010, et paru en français aux intéressantes éditions Éclipse en 2011, le second roman de la Sud-Africaine Lauren Beukes a été plutôt justement acclamé par la critique spécialisée, remportant en 2011 à la fois le Arthur C. Clarke Award, le BSFA Award et le World Fantasy Award.

Dans une Johannesburg réinventée, le quartier en quasi-friche de Zoo City abrite d'ex-criminels, en quête de rédemption ou non, dans une sorte de ghetto ouvert, depuis que les coupables se voient affublés "magiquement" (ou par suite d'un virus inconnu) d'un animal plus ou moins aléatoire, dont ils doivent absolument prendre soin au risque de mourir eux-mêmes s'il arrivait malheur à leur symbiote - en même temps qu'ils reçoivent souvent un "talent" particulier.

Ce cadre posé, Lauren Beukes nous a concocté une très efficace histoire de détective privé et d'enquête embrouillée à souhait, dans une veine hard-boiled (les références directes ou indirectes à Chandler et à Hammett abondent), dont les tenants et les aboutissants se dérobent sans cesse, dans une atmosphère qui rappellera souvent celle de "Blade Runner" (le film de Ridley Scott plutôt que le roman-source de Dick).

L'ensemble manque sans doute encore un peu d'épaisseur, et le recours aux "talents" utilise peut-être un peu trop un cliché sci-fi actuellement omniprésent (sur lequel on pourrait d'ailleurs s'interroger à loisir), mais le total est solide, enlevé, bien écrit et traduit, et ma foi, attachant grâce notamment à une protagoniste principale qui parvient à se démarquer avec grâce des dérives caricaturales du métier. Et la description de la face "industrielle" des arnaques internet nigérianes devrait faire sourire aussi plus d'une lectrice ou d'un lecteur...
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Lorsque j'ai acheté Zoo City je m'attendais vraiment à une claque littéraire étant donné les avis que j'avais pu lire et le fait qu'il ait gagné un prix anglais (Les anglais sont fort en Science Fiction paraît-il). Je me suis donc lancée avec envie dans la lecture de ce roman.

L'histoire se passe en deux parties, la première suivant Zinzi December, une animalé, engagée par un producteur pour retrouver une de ses protégés: Songweza. Notons le fait important que Zinzi possède un sorte de pouvoir magique lui permettant de retrouver les objets perdus. L'enquête m'a semblé bien construite bien que parfois un peu longue. La deuxième partie est dans la continuité de l'histoire mais je ne m'attarderais pas sur son intrigue de peur de spoiler. le roman est centré sur Zinzi qui est aussi narratrice de l'histoire. Ce n'est d'ailleurs pas tant l'intrigue qui semble importante mais réellement la relation entre Zinzi et son quartier de Johannesburg: Zoo City. Car Zinzi est une zoo, elle possède un paresseux avec lequel elle semble partager une partie de son âme et seuls les criminels sont affublés de cette étrange faculté. L'un et l'autre ne peuvent pas se séparer sous peine de souffrances pour les deux parties. Si l'animal meurt, le "porteur" aussi. Zoo City ce n'est d'ailleurs pas un quartier tranquille comme les autres, il est le quartier de ceux qui sont au ban de la société, ceux qui vivent dans la misère et la pauvreté et de la plupart des criminels.

Je ne dirais pas que j'ai été déçue, Lauren Beukes à un style d'écriture plaisant et facile à lire mais parfois un peu vulgaire. Peut être trop. (Je n'aime pas trop les "putain" à chaque phrase ou les "viens on baise" à chaque chapitre je dois le dire.) Paradoxalement au style fluide de l'auteur, je ne me suis pas vraiment attachée au personnage de Zinzi qui est très distante bien que narratrice, et parfois presque désagréable pour le lecteur. Il est très difficile de la cerner et donc par la même occasion de s'intéresser à elle.

Je reproche également à ce livre un autre détail: trop de changements de noms des personnages, parfois Marabout est appelée Marabout, parfois Amira. Et elle n'est pas la seule, dans ce cas. Je me suis vite perdue dans les personnages à cause des surnoms que la narratrice donne à tout bout de champs. Sans compter les mots laissé en Sud Africain dans le texte qui s'avèrent être parfois redondants.

Finalement j'ai apprécié l'histoire mais elle ne m'a pas passionnée, l'idée était intéressante mais j'ai eu l'impression qu'elle était peut être mal exploitée. Certaines choses ne sont pas explicitées (comme le passé de Zinzi, ce qui a pu faire qu'elle est allée en prison et s'est retrouvé avec Paresseux).


Malgré toute ces déceptions, pour l'originalité de ce livre, et pour le fait que je n'ai eu aucune difficultés à le lire, je pense que Zoo City mérite une note correcte. C'est une lecture agréable et sans prétentions.

Lien : http://lespetitsmotsdesaefie..
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En Résumé : Je dois dire que j'ai passé un très bon moment avec ce libre, un roman noir ou l'intrigue ne sert finalement qu'à nous montrer une société et une Johannesburg sombre et pleines de contradictions qui changent les personnages. Mais aussi des personnages hauts en couleur tel que Zinzi au passé marqué qui a fait de ses blessures une carapace. le style de l'auteur est simple, efficace et prenant jonglant avec efficacité entre les moments de légèreté et les réflexions. Mes seuls reproches sont un coup de mou en début de seconde partie et aussi le fait de ne peut être pas obtenir toutes les réponses surtout sur le lien entre les animaux et les criminels.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Dans un Johannesbourg imaginaire, saturé de violence et de pauvreté, il existe un quartier encore plus abandonné que les autres : Zoo City. C'est là que vivent les « animalés » : des criminels condamnés à vivre en symbiose avec un animal dont leur survie dépend. Méprisés du reste de la population, certains ont des pouvoirs intéressants...et monnayables. Comme Zinzi, qui avec son Paresseux a le don de retrouver les objets perdus. Mais sa vie faite de débrouille et de petites arnaques va encore se compliquer lorsqu'elle accepte de retrouver une jeune chanteuse en vogue pour le compte de son producteur véreux.
La ville moite, sale, et mortellement dangereuse, mais particulièrement vivante est le personnage principal de ce roman : le lecteur s'immerge dans les bas-fonds de ce Johannesbourg fantastique et noir avec fascination.
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