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3,47

sur 112 notes
𝓩𝓸𝓸 𝓒𝓲𝓽𝔂 ~ 𝓛𝓪𝓾𝓻𝓮𝓷 𝓑𝓮𝓾𝓴𝓮𝓼

Johannesburg, 2011.
Zinzi December survit tant bien que mal dans un monde en proie à la violence et aux moeurs particulières. Ici, lorsque l'on devient un criminel, on se retrouve avec un animal à charge. S'il meurt, son propriétaire suit le même chemin dans la foulée. Être vu avec son animal est très mal perçu alors les criminels se voient dans l'obligation de survivre grâce à de petits boulots souvent dans la plus complète illégalité.
Zinzi survit donc grâce à un don qu'elle a et qui est celui de pouvoir retrouver les choses perdues. Elle parcourt donc la ville afin de gagner plus ou moins sa vie.
Un jour elle accepte une mission qu'elle déteste pourtant et qui est celle de retrouver
personnes disparues. Malgré son appréhension et son mauvais pressentiment, elle se lance et laisse son don la guider afin de peut-être pouvoir quitter une bonne fois pour toutes Zoo City. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et au lieu de s'en sortir, elle va s'enfoncer dans une affaire bien plus sombre et dangereuse qu'il n'y paraît.

𝓐𝓿𝓲𝓼
Une déception pour moi car je m'attendais à un roman tellement original et hors du commun. Ça aurait pu être le cas si je n'avais pas été « noyée » par tous les termes dans le dialecte africain qui nous renvoient au lexique en fin de roman. Dommage je n'ai pas été emporté et ce sera une lecture que je vais vite oublier malheureusement.
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C'est pas mal cette idée des animalés, ça rappelle les Daemon dans A la croisée des mondes. Bon là on est pas trop dans un roman d'aventure pour enfant.
Là, on donne plus dans le polar, le polar sud africain. Un polar avec un zeste de fantastique, les animaux lié aux repris de justice.
C'était un bon moment de lecture.
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Entre SF et roman noir, Zoo City est un livre hybride. Comment concilier un genre qui fait la part belle au réalisme le plus cru et un autre qui le souligne en utilisant des artifices thématiques et temporels ?

Zoo City c'est un quartier de Johannesburg réservé aux animalés, criminels devant vivre avec un animal dont ils sont responsables. Si l'animal meurt, ils meurent. Zinzi, l'héroïne de ce roman, a donc un paresseux accroché à son dos mais aussi le don de retrouver les choses perdues. A fortiori, les personnes disparues. Elle part donc en quête de Song, jeune popstar qui ne donne plus signe de vie.

Paresseux et don surnaturel seront les seuls incursions du fantastique dans le roman. Pour le reste, c'est un panorama désenchanté de cette ville d'Afrique du Sud où la violence est partout, où la drogue règne règne maître. le ton est très juste, tout sonne vrai, jusqu'à l'héroïne qui n'est pas forcément très aimable de prime abord, mais qui au fil des pages devient très attachante, la mort de son frère planant au-dessus d'elle et sans cesse rappelée par l'animal qui s'accroche inlassablement.

Quelques bémols malgré tout. Encore une fois (et j'ai le sentiment que c'est le cas de bon nombre de mes lectures dernièrement), la construction n'est pas des plus fluides. Les insertions d'articles, les chapitres sous forme de mail, rien n'est fait pour fluidifier la lecture (suis-je une lectrice fainéante en vacances ? Peut-être bien.) Et si je déplore parfois les notes de bas de pages, la traduction des termes d'argots en fin d'ouvrage, n'a pas aidé ma lecture. Au point de ne plus m'y référer (et tant pis pour la compréhension fine du texte !).

En résumé, un roman noir qui était vraiment adapté au challenge #autricesdumonde puisqu'il permet une immersion dans la société sud-africaine que la toile de fond SF ne fait que souligner. Une lecture intéressante et originale.
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Dans un quartier d'une Johannesburg alternative, sobrement appelé Zoo City, vit Zinzi, ancienne journaliste, ex-taularde, qui a cette capacité de retrouver ce et ceux que les gens ont perdu(s). Elle gagne en partie sa vie en ramenant les objets perdus aux personnes respectives et fait des arnaques à la nigériane, ce même type d'arnaque qu'on connaît tous (le coup de la veuve d'un prince africain qui ne sait pas quoi faire des 50 milliards déposés sur le compte de feu son mari et qui vous envoie un mail pour vous demander si ça ne vous intéresse pas). Zinzi est animalée, c'est-à-dire qu'elle a un animal en permanence avec elle, en l'occurrence un paresseux, signe d'une vie pas franchement orthodoxe.
Zinzi va être commanditée par un producteur musical pour enquêter sur la disparition d'une poule aux yeux d'or dans l'une des villes les plus violentes et les plus corrompues qui soient.

Zoo City s'inscrit dans un genre littéraire que je n'ai pas abordé jusqu'à présent, soit la science-fantasy. Il s'agit tout simplement d'un savant dosage entre la SF et la fantasy, genre littéraire que je ne connais absolument pas en dehors du Seigneur des Anneaux et de The Legend of Zelda. Je sais qu'il a ses ramifications complexes, qu'il a ses préjugés et pourtant c'est un genre qui pose aussi beaucoup de questions sur notre réalité. Et quand je dis que je ne connais pas, j'entends par là que je n'en lis pas.
Dans cet univers alternatif, la magie existe sous formes diverses. Zinzi voit des auras lorsqu'elle regarde les gens, ainsi que des fils qui émanent d'eux, fils qui les relient aux objets ou personnes perdues. Et l'apparition d'animaux – symboles de la culpabilité – a quelque chose de déroutant, parce qu'on ne sait pas vraiment comment ça fonctionne, si ce n'est que quelqu'un ou quelque chose sait que vous n'avez pas fait que des bonnes choses. Par le biais de chapitres qui servent d'intermède on en apprend toujours un peu plus sur ce phénomène. Des prisonniers, des criminels, reçoivent en pleine nuit un animal qui s'attache à la personne de telle manière qu'une séparation peut être physiquement douloureuse, et que si l'animal meure, il en va de même pour la personne. Ces animaux semblent donner des pouvoirs à leur symbiote. de ce fait Zoo City pourrait s'inscrire dans le registre du (post)cyberpunk, avec cette idée d'humains « augmentés » non pas par une quelconque technologie mais par un animal.


Ces humains augmentés dont fait partie Zinzi, les « animalés », subissent un racisme non dissimulé de la part des autres individus qui s'estiment trop propres sur eux pour oser se mélanger à eux. Bien sûr, la réalité est bien plus complexe que ça et, si Zinzi n'est effectivement pas l'incarnation de l'innocence à l'état pur, son commanditaire qui l'a chargée de retrouver une ado popstar n'est pas tout net non plus. Je suis assez amusé de voir que Johannesburg est une ville qui revient de temps en temps dans le champ de la science-fiction ; dans le cas de Lauren Beukes, on peut aussi citer le cyberpunk Moxyland, mais on pourrait prendre l'exemple de District 9, réalisé par Neill Blomkamp et co-produit par Peter Jackson et Carolynne Cunningham, ou encore Chappie, du même réalisateur et produit par Simon Kinberg. A chaque fois, la ville paraît comme une dystopie ultra-violente, corrompue et raciste… Un peu comme elle l'est en réalité. le fait est que Lauren Beukes et Neill Blomkamp y vivent ou y ont vécu, et leurs oeuvres, sous couvert de la science-fiction, sont des satires assez marquées et marquantes de la ville.

Zoo City est un roman extraordinairement fabuleux. Zinzi est un personnage très poignant, qui marque les esprits, de part sa grande gueule et son insolence, elle est l'archétype du anti-héros hard-boiled. Tous les personnages semblent issus d'un monde mi-onirique, mi-cauchemardesque (et re-mi-onirique derrière). le plus important d'entre eux, la ville elle-même, est hallucinée, crade, violente, brutale, totalement dystopique. du propre aveu de Lauren Beukes, le personnage principal du roman est bien la ville de Johannesburg, et on sent son horrible haleine et sa respiration entre les lignes, d'un chapitre à l'autre.

Je déplore toutefois un manque de rythme. En effet, le roman va vite, sans jamais vraiment avoir de moments calmes. Et confondre rythme et vitesse n'est jamais une bonne chose. Quoi qu'il en soit, il faut vraiment être attentif à la lecture, ne pas faire comme je fais parfois, lire un peu en diagonale, car certaines ellipses passeront pour être obscures. Cela dit, la ligne directrice du roman est tellement claire que ça reste facile de comprendre le chemin parcouru par Zinzi, même pour qui lit un peu trop vite. Car oui, la structure du récit reste des plus classiques. Ouf.

J'ai lu des chroniques comparant Zoo City à La Croisée des Mondes, pour ce concept de familiers attachés aux humains. La comparaison s'arrête là. D'autres, comme le Coffee's Corner, lui reproche un manque de profondeur, de noirceur, de crasse, concluant que c'est un roman jeunesse (l'un n'empêche pas l'autre… Mais il s'avère que Zoo City ne relève pas de la littérature jeunesse, très loin de là). Non, ce n'est pas de la urban-fantasy brute, en dépit de la magie qui règne dans ces pages et ce monde alternatif. Ce n'est pas de la jeunesse non plus. C'est un roman adulte, science-fantasy, cyberpunk, polar, regard critique d'une ville dont le seul nom est un synonyme de violence.

J'ai l'impression de sortir d'un cauchemar poisseux, une fois le roman terminé, ce genre de cauchemar qui donne de la fièvre et l'envie de rester au lit, avec les pires images qui reviennent en boucle. le fait est que ce cauchemar-là, on en remangerait bien, masos que nous sommes. de la même autrice, tant qu'à faire. Genre… avec Moxyland.

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Je n'avais pas fait attention à la mention « science-fiction » sur le 4 de couv. J'ai donc eu un peu de mal à entrer dans ce que j'avais pris pour un polar. Et puis, après quelques dizaines de pages, la muti a opéré. C'est juste un GRAND roman, et finalement, malgré les animalés qui relèvent de la science-fiction, quand même un polar ! Plein de tensions, de rebondissements, et d'une magistrale originalité. J'ai beaucoup apprécié la référence aux Royaumes du Nord de Pullman, moins goûté la fin, un peu trop Hollywood pour moi, mais ça a été une grande découverte et un réel coup de coeur.
J'ai hâte de retomber sur un Lauren Beukes au hasard de mes déambulations littéraires !
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Une ville marginalisée où vivent des humains qui ont commis des crimes,accompagnés de leurs animaux. Ca pue les déjections animales, les rues sont jonchées de griffes, de poils et de parfum appartenant tant au papillon qu'à l'ours. Chacun marche à la recherche de quoi vivre, survivre. D'autres cherchent un moyen de se barrer de ce bourbier. Mais à Zoo City, ta chance tu ne l'epuises qu'une seule fois. .

Zinzi est une "trouveuse", accompagnée de son paresseux elle trouve les objets perdus grâce à la magie. Son rêve, quitter Zoo City et aller ailleurs en Afrique. Pour cela elle se fait payer à trouver des objets perdus. Ça paie ce qu'il faut mais ce n'est pas assez. Contactée un jour par mail elle se retrouve chez un producteur de musique, le plus connu d'Afrique. Sa prochaine mission, retrouver la pupille du groupe qui emballe le public en ce moment. le ptit hic, elle n'a jamais trouvé d'êtres vivants. Sa magie n'est pas conçue pour ça. .

Zoo City nous fais plonger dans un univers qui mêle, science fiction, cyperpunk, dystopie et rites anciens. Zinzi incarne un personnage fort et débrouillard. Elle n'a pas besoin d'homme pour s'affirmer ou pour prendre des décisions fortes. J'entends par là, qu'elle n'est pas juste une émotion volatile qu'il faut s'approprier, ou dompter (pour rester dans le sujet animal). Elle et son paresseux se suffisent à eux mêmes. .

Une complicité qui apporte une touche de tension lors de certaines passages musclés, car si Paresseux meurt, elle meurt aussi emportée par la brume noire, le Contre Courant. Voilà un duo atypique et très bien jaugé, on reste dans le réel même si l'animal se doit de protéger sa maîtresse, il n'y a pas d'abus quant à la force, l'intelligence ou le comportement de ce dernier. Chaque duo (homme animal) est très intéressant, fort en complicité et lorsque certains se voient séparés, on sent le grand vide qui est laissé à l'un comme pour l'autre. .

Le roman a reçut le prix Arthur C Clarke en 2011, prix qui récompense le meilleur roman de SF de l'année. .
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Zoo-City est un texte assez dur à situer. Un polar uchronique d'urban-fantasy, je dirais. En tous cas, un très bon roman. Je l'ai lu il y a plusieurs années, mais j'ai envie d'en garder une trace dans mes tablettes chronistiques (sic), d'où cette présente bafouille.

Zinzi, ancienne journaliste et ex-junkie, vit à Johannesburg, dans le quartier de Zoo-City. La ville fantasmée d'une société où les criminels se retrouvent liés à un animal symbiote. La nuit suivant leur crime, un animal se présente et se lie, sans que l'on sache comment ni sur quels critères, cet animal en particulier. Il peut être une souris, un tigre, une autruche, un papillon. Une trop grande distance entre l'animal et son humain provoque d'intolérables souffrances, et si l'animal meurt, l' « animalé » mourra également. On parle alors de « contre-courant », avec effroi. Depuis la mort de son frère, dont elle se sent responsable, Zinzi est liée à un paresseux, qui a élu domicile dans son dos. Elle survit tant mal que bien grâce à un business d'arnaques sur Internet, et aussi en monnayant le talent particulier qu'elle a pour retrouver les choses perdues et les personnes disparues. Talent que son paresseux renforce, comme pour chaque animalé, un don latent, peut-être, sublimé. En regardant quelqu'un, Zinzi perçoit comme des fils en faisceaux qui s'en échappent, chacuns reliés aux différents objets perdus. Elle n'a alors plus qu'à suivre ces traces.

Lorsqu'un producteur lui propose, via deux animalés hyper flippants, de l'engager pour retrouver la moitié jumelle de son duo de chanteurs ados en vogue, elle y voit une chance d'enfin sortir la tête hors de l'eau ; et elle soupçonne une sinistre plongée dans les ennuis.

Plus que l'intrigue policière, un peu lente, mais qui monte pourtant chouettement en puissance à mesure, c'est toute cette histoire autour des animalés que j'ai vraiment beaucoup aimé. J'en suis d'ailleurs presque restée sur ma faim, tellement j'aurais voulu tout en savoir. La sud-africaine Lauren Beukes nous convie dans des lieux sombres où les âmes saignent et les corps souffrent, et pourtant on sent comme un espoir qui nous guette au prochain croisement. Son écriture est forte et fluide, émaillée d'expressions locales, qui ajoutent au dépaysement et brouillent un peu les pistes, j'ai beaucoup aimé. Avec habileté, elle étoffe le background de son monde à l'aide d'apartés d'articles de journaux ou de conversations de forum. C'est très bien fichu.

Une super découverte, donc, il faut vraiment que je me procure ses autres romans !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Un univers bien construit et intéressant dans un environnement peuplé de marginaux au sein d'une Johannesburg un peu différente.
Chaque personne ayant commis un délit se voit mystérieusement liée à un animal symbiotique qui la suivra de près jusqu'à sa mort, signe de sa culpabilité aux yeux des autres.
Pour notre "héroïne", Zinzi, il s'agit d'un paresseux.
Parallèlement à l'animal, son "porteur" hérite souvent d'un don. POur elle, c'est celui de retrouver les choses perdues.
DOn qui pourrait la sortir de ZOoCity si elle parvient à retrouver une jeune star.
Une histoire donc très riche et intéressante mais que pour une fois, je verrai encore mieux à l'écran que sur le papier, le style de l'écriture m'ayant par moment parue une peu "fouillis" .
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En m'aventurant dans ce roman, je m'attendais à passer à un très bon moment fantaisiste entouré d'animaux symbiotiques et attachants. Malheureusement, le contenu ne me semble pas à la hauteur de la couverture, ni de la quatrième de couverture. Effectivement, il y a un petit peu de fantasy avec ces animaux qui viennent se greffer à leurs humains, mais l'essentiel de l'intrigue vogue plutôt sur la vague du polars. Ce qui est décevant, parce qu'on ne s'attend pas à une telle ambiance. le résumé laisse à penser à une oeuvre digne d'un Philip Pullman alors qu'il n'en est rien.
Côté personnage, il est difficile de s'attacher à l'héroïne, Zinzi. C'est une femme très égoïste et très intéressée. Si bien qu'elle vit d'arnaques à la pauvreté africaine sans jamais se soucier des gens qu'elle arnaque. Seule sa petite personne compte ! Et, elle le prouve encore lorsqu'elle continue à se soûler et à se droguer alors qu'elle sait pertinemment que Paresseux en ressent les effets. Au-delà de ça, j'ai été incapable de m'imaginer cette femme comme étant une adulte. du début à la fin, elle a été à mes yeux, une adolescente. Pourquoi ? Peut-être parce que ses prises de paroles et ses réactions semblaient plutôt enfantines. Elle agissait souvent comme ces adolescents qui atteignent « l'âge bête ». de plus, c'est un personnage incohérent. Elle est une femme très égoïste, qui ne se soucie de personne … Pourquoi s'intéresse-t-elle tant au sort de ces jumeaux stars, dans ce cas ? Ça ne colle pas ! 
Benoît, quant à lui, est trop gentil. Il est lisse et donc sans grand intérêt. 
Les personnalités des « méchants » n'ont malheureusement pas été assez développées, ce qui nous fait passer complètement à côté. Ni on les aime, ni on les déteste … Ils sont là, donc on les prend comme ça. C'est un dessin qui semble inachevé.
Autre reproche, également, concernant les mots inconnus au dictionnaire français. Ça a souvent été compliqué car le roman est relativement chargé de termes africains qui nous sont inconnus. du coup, on coupe notre lecture pour aller chercher la signification de ces mots. Et, n'étant le roman le plus haletant qu'il existe, il est relativement difficile de s'y remettre d'autant plus qu'il n'existe pas de réelles connexions entre les insertions d'annexes et l'histoire elle-même. On a l'impression, parfois, de lire une succession d'idées juxtaposées. L'oeuvre en ressort un peu élitiste en excluants les lecteurs occidentaux qui ne pratiquent par cette langue.
Malgré une écriture un peu lourde, l'intrigue se lit. À la fin, ça devient intéressant et ça attise notre intérêt. Dommage, que ce ne soit le cas qu'à la fin. On oublie un peu le côté vulgaire de cette oeuvre, qui s'explique par le fait que Zinzi vit dans Zoo city : une sorte de banlieue où se rassemblent les zoos. On remercie l'auteur pour ne pas nous avoir noyé dans une romance à deux francs six sous entre Zinzi et Benoît. Leur relation restait légère et ne prenait pas beaucoup de place dans le cours de l'histoire, ce qui est très bien. Pour résumer, si vous cherchez une oeuvre de la poigne de Philip Pullman, passez votre chemin. Mais si vous voulez lire un petit polar « gentillé » avec une pointe de fantasy, lancez-vous. Mais restez accroché et gardez près de vous un accès Internet afin de faire des recherches à chaque phrase.
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Zoo City est un roman très sombre et violent, sans que cela devienne exagéré. Lauren Beukes malmène son personnage principal pour nous montrer ce que doivent endurer les Animalés de Zoo City. L'enquête que mène Zinzi est pleine de rebondissements, mais je trouve que l'originalité du roman se situe vraiment dans la manière dont il présente son décor et les Animalés.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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