Le mange-doudous

Goûte que je goûte, mange que je te mange !
Aucun doudou n'échappera à l'appétit de loup du Mange-doudous !
Dans le coffre à jouets, sur les étagères, dans les placards, tout y passera.
Le Mange-Doudous a décidément une faim d'ogre. Sans aucune forme de cérémonie, ni fourchette ni cuillère, dans le bedon le doudou- lion, en une bouchée les Titigre et Requinquin !
Après la sieste, le Mange-doudous a toujours faim.
Ah tiens ? Il en est un, le plus délicieux d'entre tous, un consommé de petites larmes de fatigue pour s'endormir, un délice à mâchouiller devant la télé, un bon copain pour les jours « Atchoum ! » et se moucher.
Bref, Beurk était le plus désigné pour délivrer les autres doudous !
Les Mange-doudous ne digère pas bien les tendresses de bout de chou.
Blurp !


Un album simple et amusant sur ce qui fait la particularité du doudou, son appropriation bien marquée de divers témoignages d'amour des petits, les divers endroits fréquentés y ont laissé leur douce poussière et même les petits jours de contrariété y ont logé leurs gouttes.
Ces doudous !!!
Tout une histoire à sentir, à cajoler pour les dodos diurnes et nocturnes.
Julien Béziat reprend en image le fort attachement des petits aux doudous qui « puent », les plus rassurant. L'auteur y ajoute une sorte de petite histoire de monstre caoutchouc qui fait son loup.
A chaque doudou avalé, le Mange-doudous se met à se transformer mais au doudou propre manque le petit ingrédient magique qui fera reculer les petits monstres des dodos.
« Quand je suis malade, je le serre fort contre moi, et quand je m'endors, je suçote un coin de son bonnet. Je ne m'en sépare jamais, mes parents ne peuvent même pas le laver... ».
L'auteur démontre aussi, que à l'identique d'un Zekeye plus petit que le singe de Cocodi et de de sa soeur Ititi, le doudou Beurk se montre malgré sa petite taille très valeureux et sauve tous les doudous de la maisonnée. Telle la petite souris qui est fait la différence dans le conte de « la Mouffle », le Mange-doudou recrachera tous les doudous engloutis. de quoi donner une petite dose de courage supplémentaire aux petits propriétaires.
Allez à la machine, les doudous dégoûtants ! Tous, sauf un, bien sûr.

La littérature jeunesse est vaste et on ne peut tout acheter, alors bibliothèques et petits amis lecteurs sont les bienvenus pour faire des emprunts. Et là on dit un énorme merci à Tahice.

Cette histoire de "patate molle" qui mange les doudous et prend la forme du doudou qu'elle avale est certes un peu effrayante, mais comme à la fin les doudous l'emportent sur le méchant, tout le monde, enfants et parents, est rassuré et on peut lire cette histoire encore et encore. 

Cet album est drôle, coloré, malicieux, inventif, et avec un chouilla de suspens. de plus, les garçons ont adoré rechercher qui le mange-doudous, allait bien manger page après page. 

Je n'oublie pas les illustrations, qui sont tout simplement parfaites, variées et extrêmement précises, donnent presque forme à ces personnages. Elles complètent très bien le récit et y apportent même un plus, une petite malice qui fait échos à l'humour des situations. 

Que dire de la fin, qui donne le beau rôle à Berk, ce doudou si sale, le préfère de notre narrateur.

Un vrai régal que ce mange-doudous! Un album à lire à tous les enfants à partir de 3 ans et qu'ils peuvent lire seul par la suite. 

Berk et ses copains ont un gros problème, un monstre est venu pour les dévorer, tous...jusqu'au dernier.

C'est toujours un vrai plaisir de ce plonger dans un album de Julien Béziat, c'est toujours très drôle avec un grand suspens qui fonctionne très bien chez nous et une chute toujours très bien trouvé. Je le conseille vivement !

L'arrivée d'un être étrange au sein des doudous va semer la panique. Car celui-ci mange les doudous avec délectation. Mais Berk a peut-être la solution pour sauver tous le monde…
Ce n'est pas la première histoire de Berk que je lis à mes enfants. Ces histoires sont toujours un peu bizarre, ici par exemple, on part d'une étrange forme qui mange les doudous. Bon, pourquoi pas, cela permet de voir plein de doudous différents, de faire un récit avec de l'action mais cela reste une histoire un peu facile, sans grand intérêt.
Mais comme l'histoire tourne autour des doudous, le regard de mes enfants et donc bien différent du mien et l'histoire leur a forcément plus.
Je coupe la poire en deux donc pour la note.

Un énorme coup de coeur !
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Quoi de plus passionnant pour un enfant que de connaitre la vie de ses doudous quand il part à l'école. Quelle horrible aventure nous ai raconté là : avec ce mange doudou qui prend les caractéristiques de chacun, et les mange un par un.
Sur un doux fond bleu, les illustrations tantôt pleine page tantôt façon vignette donnent du ryhtme. Les personnages sont expressifs et drôles.Le texte est vivant et riche.
Que de moments de bonheur autour de cette lecture avec mon fils de bientôt 6 ans !
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..

Un livre très mignon à lire juste avant d'aller au lit. Les enfants qui ont encore leur doudou vont tout faire pour le protéger.
Et jusqu'à la fin, cette histoire les tiendront en haleine.

Il y a deux choses essentielles dans ma vie de maman que j'aime faire avec mes enfants > passer du temps avec eux et lire la dernière histoire du soir en voyant leurs yeux émerveillés écouter attentivement ce qui se passe et regarder les images. Alors quelle joie et quel régal de recevoir « le mange doudou » je vous le dis soyez en sur, ce livre est génial. Deux point essentiels - le livre en lui-même est magnifique : les images sont belles et travaillés et évocatrices de l'histoire. - Et l'histoire justement est marrante. Un mange doudou qui s'occupe de manger tous les doudous sauf « super doudou ». Que dire que mes enfants ont aimés c'est certains, mais surtout que depuis mon fils de 4 ans ne laisse plus trainer ses doudous : au cas où ce fameux « mange doudou » passerait par la… pourvu que ça dure !

Ah, un livre sur les doudous ! Que du bonheur pour les jeunes enfants qui vont se régaler les yeux avec les illustrations très colorées, très réalistes et se régaler les oreilles avec un texte si proche de leur univers. le "vrai" doudou a logiquement la part belle dans cette histoire car c'est celui qui éponge toutes les émotions de l'enfant, quelles qu'elles soient : il ne ressemble plus à grand chose esthétiquement ce bon vieux doudou, mais il est costaud ! Éducatrice de jeunes enfants, j'ai hâte de l'emmener sur mon lieu de travail.
Merci à Babelio et aux éditions Pastel.

On a pas idée des phénomènes qui peuvent se produire dans une chambre d'enfant une fois que les humains ont quitté les lieux, laissant les jouets seuls. Ici, une créature informe s'est introduite dans la pièce et se met à avaler l'un après l'autre les doudous paisiblement installés sur le lit. Loin d'être des victimes passives, les peluches courent se cacher dans chaque recoin de la chambre et élaborent diverses tactiques pour terrasser le monstre. Peine perdue, la contre-attaque échoue. En dernier recours, Berk le canard, le doudou préféré, le plus sale et le plus usé, se jette dans la gueule du glouton, lui infligeant une salutaire indigestion qui l'oblige à régurgiter ses proies. La terrible aventure se termine de manière heureuse par une grande lessive. L'album est raconté à la première personne par un enfant, fille ou garçon anonyme et invisible auquel chaque jeune lecteur pourra s'identifier, qui rapporte les faits que lui a révélé son doudou favori. le trait vif et le code des couleurs - une teinte dominante par personnage - permettent une immersion immédiate dans le huis clos de la chambre. Narration et dessin regorgent de trouvailles et d'humour permettant une lecture ludique dédramatisant cette mise en scène du fantasme de dévoration. Débusquer les cachettes maladroites des peluches ou décrire les métamorphoses du Mange-doudous qui, de page en page, acquiert les caractéristiques de ses proies, un peu à la manière du spectre sans visage du film d'animation de Miyazaki le voyage de Chihiro. Il en résulte un excellent album que je conseille dès la maternelle à tous les petits lecteurs et leurs parents.
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