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Bug – Enki Bilal

2041. Un énorme bug informatique met le monde au bord du chaos. En même temps une mission spatiale revient de Mars – Y a t il un lien entre les deux

Comme toujours les dessins de Bilal sont superbes. J'aime beaucoup ces mondes étranges et un peu fou, mais avec toujours en toile de fond une pointe de réalisme. Et si cela arrivait réellement ?

Comme toujours superbe BD.
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Bug un seul bug et soudain: nous sommes devant un phénomène de rupture brutale avec nous-même, avec ce que nous sommes devenus...des êtres arrogants, détériorés par trop de dépendances que nous nous sommes nous-mêmes infligées au nom d'une idée dévoyée du progrès et d'un libre-echangisme porté par des médias à la complaisance criminelle. nous sommes, je dirais,enfin face à notre propre connerie...
à suivre....
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Enki Bilal Bug 1 et Bug 2
Rien qu'en regardant ce nom Bilal on en a froid dans le dos. Écrit en grandes lettres noires dessus BUG lettres qui interpellent car très crues on est déjà dans la BD et on transpire d'effroi par anticipation
Si de plus on pense Serbie, Tito, Ottoman des mots à consonance mystérieuse et funeste, sans parler de «bug» cafard en anglais, on referme le livre immédiatement.
Ne faisant pas partie des couards et prenant mon courage à deux mains j'aborde avec une relative angoisse l'univers graphique de Bilal… et ses textes bien sur
Une «anomalie» et c'est notre monde virtuel qui disparaît et ensuite le monde réel, physique. En fait c'est notre savoir confié imprudemment à des machines qui s'efface sans qu'on sache pourquoi mais la totalité de ce savoir se voir concentré chez Obb un astronaute en mission dans l'espace. Il devient un enjeu important pour la planète dont les populations se désagrègent et tous essayent de mettre la mains sur lui de toutes les manières possibles.
Des personnages toujours très graves voire angoissés avec des yeux de poissons morts, le regard toujours baissé ou dans le vide, jamais de regard franc, cheveux filasses, qui feraient le bonheur de F. Provost ou de J. Dessange, plutôt, pour le coiffé-décoiffé, garde-robe effrayante punky dégénéré, un avion ressemblant à une grosse larve d'insecte.
Des couleurs de grisaille avec d'autres par dessus très agressives un rouge vermillon pour le sang, vert gazon pour l'arbre.
Ville de Paris, style steampunk, avec les toit en zinc verdâtres
Tout respire le marasme et surtout la violence et la mort!
Des textes assez banals du moins qui n'attirent pas de réflexions particulières et un traitement du scénario assez convenu
Une réflexion sur l'après internet et l'interactivité ainsi que sur les mouvements survivalistes ou retour à la terre et par conséquent sur l'importance de la mémoire dans les sociétés, orale voire écrite.
Ou il est important de ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier

Il paraît que «Bug» veut dire aussi dire «alien» mais punaise qu'est-ce que c'est bon! On ne se lasse pas de ces dessins même à la relecture. Vivement le troisième tome.
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Je n'étais pas sûre d'apprécier ni l'histoire ni le dessin. Et pourtant.
Le dessin est particulier, mais il a un patte tellement personnelle que cela ne m'a pas dérangée.
Quant à l'histoire, si le point de départ n'est pas tout à fait original (la planète entière se retrouve tout à coup privée d'Internet et de données numériques), la façon de raconter (et c'est bien là le plus important) est attachante et mystérieuse.
Enki Bilal imagine une société future où les pays ne sont plus tout à fait les mêmes, où la technologie a encore plus envahi nos vies. Il fait vraiment l'effort de créer un monde concret et plausible.
Une bande-dessinée intéressante dont je lirai la suite avec plaisir.
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Super premier tome! le sujet est d'actualité en tout cas pourrait l'être à l'heure où l'informatique est au coeur de nos vies. Que se passerait il si un Bug comme celui ci arrivait? Enki Bilal nous donne un bon aperçu de ce que cela pourrait donner! Les planches sont juste magnifiques comme à son habitude, un plaisir pour les yeux.
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Est-il encore nécessaire de signaler la beauté des dessins et des couleurs de Enki Bilal ? Je ne crois pas.

Par contre, ce que raconte cette BD (et le tome 2) est important. Sous couvert d'une oeuvre de SF, genre anticipation, l'auteur met le doigt sur les dangereuses dérives liées à la numérisation de nos sociétés.

Une belle et riche BD dont j'ai dévoré l'intrigue, puis savouré lentement le fond et l'oeuvre graphique en seconde lecture.
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Un premier tome prometteur
Cette nouvelle série semble moins onirique et fantastique que les précédentes. Mais il est encore trop tôt pour juger de la suite.
Ce monde est proche du nôtre (bien trop proche par certains aspects)

Nous avons déjà une bonne prémisse.
Le monde est posé.
Les personnages intéressants.
Le concept qui tout au début me laissait perplexe, mais qui devient très rapidement crédible et cohérent

C'est comme d'habitude très bien dessiné.
Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Dans le futur proche de l'an 2041, à l'heure où le tout-digital décuple les possibilités de l'humanité, une catastrophe aussi soudaine qu'incompréhensible s'abat sur Terre : la disparition de toute donnée numérique, due à un "bug généralisé", d'origine inconnue.

Du pilotage des véhicules aux soins médicaux, en passant bien sûr par les contacts les plus élémentaires, tout est paralysé : plus personne ne connaît les codes d'accès, les procédures manuelles ou même le numéro de ses parents les plus proches... Dans cette situation qui plonge toutes les nations dans un chaos généralisé, un homme, de retour d'une mystérieuse mission sur Mars, concentre toutes les attentions : contaminé par un étrange parasite bleu, un "bug" ( qui signifie "bestiole" en anglais), il semble avoir accès à toutes les données perdues du web, en permanence, et bien malgré lui... le "bug" aurait-il donc une forme, une texture, et même... une couleur ?

Complots, enquêtes, manipulations... Enki Bilal nous plonge ici dans un univers en pleine désolation au graphisme sombre, vaporeux, et comme... dématérialisé.
Si l'on retrouve des thèmes chers à l'auteur, comme les conflits civilisationnels, le rapport de l'homme à la machine et les forces incontrôlables d'un monde sauvage, on découvre ici un univers où le mysticisme se mêle à la technologie dans une dystopie glaciale. L'allégorie devient un jeu, la métaphore un scénario dans cette bande-dessinée troublante, où tout est subitement brouillé, et où se révèlent, comme toujours, des peurs obscures et des passions souterraines...

Un premier titre très prometteur, que nous suivrons avec intérêt !
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Je crois que c'est la première chronique de BD que je fais : mais bon, c'est Enki Bilal, hein, alors ça vaut le détour ! Il se trouve que j'ai lu Bug très peu de temps après avoir fini Homo Deus, de Harari, et comme par hasard la BD met en exergue une phrase de cet auteur au début du récit... Je ne crois pas au hasard, donc ces deux lectures consécutives mettent bien en évidence des préoccupations que j'ai en tête et qui me semblent passionnantes. La BD de Bilal envisage une situation qu'il place en 2041, mais qui pourrait tout à fait se produire plus tôt, et avec des conséquences identiques, si ce n'est qu'il reste encore aujourd'hui pas mal de gens qui se passent très bien de l'informatique... même si je n'en suis pas si certaine que ça ! Bref, le pitch est très simple : un grand bug et le monde s'arrête, va à vau-l'eau, c'est la panique générale... Un homme semble avoir la possibilité de "sauver le monde", mais il va être l'enjeu des puissants qui essaient de tirer leur épingle du jeu. Les dessins de Bilal sont sombres à souhait, précis et plein de détails succulents, ils nous font entrer dans son univers avec force et subtilité, et on en redemande. Vivement la suite !
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J'ai beaucoup aimé cet album, j'attendais sa sortie avec impatience ! On peut parler de dystopie. En 2041, un bug informatique efface toutes les données numériques. Plus rien ne fonctionné la société est perdue... seuls pourraient s'en sortir les personnes d'un certain âge, ceux dont la mémoire n'est pas qu'informatique. À suivre !
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