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La bédé est grande, belle. Un album de belles factures pour rendre hommage aux derniers dessins du célèbre Bilal. Que nous raconte ce BUG, dont les lettres, immenses, viennent frapper d'alarme le lecteur sur la première de couverture ? Un récit simple : un jour le monde se réveille et Internet a disparu. Pas seulement le fait de pouvoir se connecter, mais toutes les données qu'il liait. Une gigantesque disparition au goût de catastrophe qui provoque des remous sur le globe. Mais, bientôt, on s'aperçoit qu'un homme, un seul, semble porter en lui tout ce qui a disparu...

Une trame simple, beaucoup de personnages au départ, puis doucement l'histoire qui se concentre sur ce "survivant" aussi étrange que savant. J'ai bien aimé ce premier tome. Autant pour la qualité des dessins, la beauté des visages, que ce début d'intrigue intriguant sans que Bilal ressente le besoin d'en faire des tonnes.

Le numérique a pris une place énorme dans nos vies, des communications aux voitures, des technologies médicales aux puissants des GAFA, c'est plein de facettes liées à la disparition du Net que Bilal explore sans être moralisateur. Un début qui, sans être exceptionnel, annonce une chouette série.
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Enki Bilal est un auteur de BD et réalisateur, né à Belgrade. Il a été naturalisé français avec toute sa famille en 1967.
« Bug » est une bande dessinée qui doit se composer de 5 tomes. le premier volume a été publié en 2017 et le suivant en 2019. le troisième sortira en novembre 2021 et j'ai vraiment hâte de le découvrir.
En 2041, sur Terre, un énorme problème informatique fait disparaître toutes les connexions internet. le monde cesse de fonctionner… et la population doit se tourner vers les personnes âgées qui ont connu la vie non connectée. Au même moment dans l'espace, une expédition de retour de Mars voit tous ses astronautes mourir sauf un : Kameron Odd. Kameron a récupéré toutes les connaissances mondiales dans son cerveau et devient une encyclopédie humaine. Kameron est convoité par toutes les puissances du monde. Un insecte a aussi investi son corps et se promène en lui. Comment va-t-il s'en sortir ?
Enki Bilal joue sur les deux significations :
- Bug en français qui « se dit d'un défaut affectant un programme informatique »,
- Bug en anglais qui « se dit d'un insecte, d'une bestiole, d'un virus ».
Ce livre nous fait prendre conscience que l'informatique se substitue au travail de mémoire dans nos vies. Enki Bilal critique l'évolution du monde.
Les dessins dans les bleus et gris donnent une atmosphère pesante à cette histoire.
Vivement que je puisse lire la suite !
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Cette BD marche assez bien en librairie et il me tentait bien sans que je prenne le temps de la découvrir. Jusqu'à ce que j'en entende parler sur France Inter un matin, le midi, je l'achetais à la Librairie Maruani.

Dans cette BD, nous sommes en 2041, un futur où notre addiction pour le digital est partout. Nous ne pouvons plus rien faire sans. Jusqu'au jour où un bug mondial apparaît. Les différents personnages doivent alors comprendre ce qui se passe.

Nous sommes directement plongé dans l'histoire, sans beaucoup d'explications surtout sur les personnages. On est tout de suite happé dans ce BUG mondial !

Cette BD est vraiment bien et nous fait prendre conscience de notre addiction au numérique déjà bien présente. L'histoire passe trop vite, à mon goût, la BD ne fait que 88 pages, c'est court et j'aurais aimé en savoir un peu plus sur les personnages et sur comment ils en sont arrivés là. Et le dessin ne m'a pas séduite, c'est l'une des choses qui me freine avec les BD's, je ne suis pas assez touché par les dessins, j'ai du mal à m'y faire.
Lien : https://mathildelitteraire.b..
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J'ai toujours apprécié les dessins d'Enki Bilal sans toujours accrocher à ses albums. Avec "Bug", il réinvente le monde en ne le bousculant qu'un tout petit peu, d'une poussée de bousier. C'est une vision dystopique de l'omniscience, pas celle d'un bouddha, plutôt de l'ordre de l'encombrant et de la souffrance. L'homme se prépare un drôle de samsara en liant son esprit aux écrans... illusion toujours, l'épanouissement n'est pas pour demain. Une infime tentative de sourire clôt la dernière page - le fait est rare dans l'univers d'Enki Bilal. Une bonne histoire, un bon rythme, une bonne musique... Dark side of the moon...
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Fascinante bande dessinée où l'humanité, ayant sauvegardé tout son savoir sur des serveurs, s'en est entièrement remis à l'informatique, se voit privée de toutes ses connaissances lors d'une "panne". Tous les moyens de transport, désormais autoguidés et automatiques, sont inutilisables, des personnalités demeurent bloquées dans les airs, tandis que les gouvernement peinent à faire face à la pagaille qui s'instaure. La seule personne semblant avoir échappé à cette perte collective de mémoire est le cosmonaute Kameron Obb, qui devient bientôt le centre de toutes les attentions...

Premier tome extrêmement prometteur, j'attends la suite avec impatience !
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Une fois passée la mise en place de l'intrigue et des personnages, on plonge littéralement dans l'univers de l'auteur, si particulier. C'est graphiquement maîtrisé, unique. Il me tarde de lire la suite.
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La Claque ! Une découverte magnifique de cet auteur que je ne connaissais pas ! J'ai littéralement adoré l'univers de Bilal, ses personnages, son histoire sur la sur numérisation, sur les dérives de la technologie. Une mise en garde sur Big Brother, sur les réseaux sociaux et autres sites numériques qui nous entourent. Un coup de crayon magistral, un scénario au top bref je suis conquise.
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Comment parler du maître? Bilal est pour moi l'un des plus grand dessinateurs que la terre ai porté. trop élogieux? Je suis victime de mon admiration mais quand vous voyiez le travail, comment peut-il en être autrement? Depuis la préado déjà, j'allais à la bibliothèque adulte (dans ma ville d'origine, celle des enfants et des jeunes ne se troue pas dans le même bâtiments) et passais des heures à lire ses BD car ma carte m'interdisait de les emprunter. A 16 ans, je pus enfin les emmener chez moi mais là, j'avais enfin tout lu. Même mon adresse mail contient son nom...c'est pour dire!

Quand "Bug:premier livre" est sorti, je l'ai reçu en cadeau et bizarrement, je l'ai exposé sur une étagère sans le lire. Étrange! J'avais une dizaine de livres en attente (pour ne pas changer) et je me suis dit, je me le réserve pour plus tard comme la cerise sur le gâteau. Puis l'autre soir, je regarde La Grande Librairie (LGB) https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-11/985899-enki-bilal-le-bug-de-l-an-2041.html et Bilal était parmi les invités pour présenter le livre 2 de BUG (il s'agit d'une trilogie). Après l'émission, j'ai filé sur mon exemplaire pour me régaler et l'apprécier d'autant plus. Je ne regrette pas l'attente.

Le livre à proprement parler, nous sommes en 2041, la Terre est confrontée à un Bug généralisé (celui qu'on nous avait promis en l'an 2000) qui plonge la planète dans une panique totale. Au même moment, dans l'espace, un homme, se retrouve doté de toutes les connaissances humaines et informatiques qui ont disparu. Il devient recherché par tous et l'objet de toutes les convoitises. Lui, n'a qu'une idée, retrouver sa famille.

Les illustrations sont magnifiques, soignées. Il décrit un univers sombre dans l'ensemble mais la couleur reste tout de même présente notamment le bleu. Son travail sur les visages est le plus impressionnant. d'ailleurs, c'est la partie qu'il préfère. Je vous invite à regarder l'émission "Influences, Histoire de l'art au présent>Enki Bilal, souvenirs du futur"sur son travail: http://www.tv-replay.fr/04-05-19/influences-une-histoire-de-france5-pluzz-13467649.html. C'est juste fascinant. On y rencontre l'artiste dans son atelier. Il nous livre ses techniques et sa façon de procéder (texte puis image). Chaque image est esquissée, croquée, dessinée puis peinte. Techniques mixtes: acrylique, pastels, un peu de gouache, crayons. Il effectue le montage final par ordinateur et retouche si besoin mais précise qu'aucun dessin n'est fait par outil informatique, seules les bulles sont insérées via l'ordinateur. N'hésitez pas à découvrir par vous-même ne serait-ce que pour le plaisir des images!

Le récit. J'ai posé le sujet sans trop en dire. Je n'aime pas spoiler. Bilal explore le temps. C'est sa marque de fabrique. Sans passé pas de futur. Mais sans mémoire, pas de vie ni de futur possible possible également. Dans "BUG"il pose la question de la dangerosité de nos sociétés hyperconnectées où on se passe de moins en moins de l'informatique et des technologies. En 2014 justement, personne ne connaît plus rien par coeur ou presque. Quand le bug a lieu, c'est la panique et les suicides des jeunes en masse. Ils ne savent pas comment faire sans leur smartphone et autres accessoires. Ils ignorent comment se regarder dans les yeux. Ils n'ont pas appris à le faire. Et si on y réfléchit, on va vers ça, tout doucement mais surement. Asseyez-vous à une terrasse et observez les autres tables, même des couples sont les 3/4 du temps plongés sur l'écran de leur smartphones. Les enfants, c'est encore pire! Si on leur en donne l'opportunité, ils resteront rivés à l'écran 100% de temps du repas. Et même des amis attablés vont regarder leur précieux plus d'une fois au cours du repas, même sans appel, pour envoyer des textos, pour poster un message ou des photos sur leur profil facebook (du repas..qui ne l'a jamais fait?) ou twitter ou ne sais-je encore! Nous sommes esclaves de la technologie chronophage et n'existons plus pour nous-même.

Être a cédé sa place au paraître.

Bilal nous propose une trilogie d'anticipation sur notre monde hyperconnecté, un monde à la Matrix (rappelez-vous Néo) avec des supercapacités mises à mal par un bug généralisé, des humains perdus privés de ces technologies et plongeant le monde dans un chaos où celui semblant détenir la solution devient l'homme le plus traqué de la planète lui-même habité par un autre mal... Un bug d'un autre genre... évoluant en lui et faisant apparaître une tâche bleue sur son visage l'empêchant de passer inaperçu. Détail (la tâche indélébile) non sans rappeler celle que la femme piège portait au bras pour les Bilaladdict.
En somme, une bande dessinée à découvrir si vous êtes amateur de SF ou amateur de belles illustrations dignes d'oeuvres d'Art tout simplement. On en compte plus le nombre d'expositions du travail de l'artiste qu'il s'agisse de ses toiles ou de ses croquis. Il a aussi réalisé et collaboré dans des oeuvres cinématographiques tel que (ad vitam), Bunker palace Hotel ou Tykho Moon. J'appartiens plus à la seconde catégorie et je ne suis jamais déçue.
Lien : https://blogapostrophe.wordp..
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Nouvelle lecture le 2 mars 2022, à l'occasion de la sortie du livre 3

Bon, voilà le second opus et je n'ai rien rien dit du premier. J'en profite d'ailleurs pour le relire. Me volià donc transporté en 2041. Un lointain futur ? Non, 20 ans.
La 4e de couverture dit ceci :
Un bug, en français, est un défaut affectant un programme informatique ; en anglais c'est une bestiole, un insecte, un virus.
A ce moment de l'histoire les deux affectent le Monde terreste et spatial et aussi maritime.
Mais un homme, Kameron Obb, se retrouve au centre de toute cette catastrophe mondiale. Oui, catastrophe car, le Monde, devenu tout numérique s'est arrêté. Plus rien ne fonctionne, sauf les vieilleries du début XXIe, vous savez, par exemple, le voitures qui se conduisent, les avions qui se pilotent.....
Ainsi ce Obb semble être devenu le porteur de virus mais aussi celui chez qui toutes les données stockées sur tous les réseaux moniaux ont rouvé refuge. Il sait tout sur tout le monde, connait tous les codes......
Mais, au fait, et si tout se perdait rien qu'en France ? Réfléchissons-y. Un peu comme l'écologie, pour l'instant, on s'en fout !

Ce Bilal, quel talent !!!!!
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Une nouvelle bande dessinée signée Enki Bilal est toujours un événement dans le milieu du Neuvième art. Au fil des années, l'auteur a su s'imposer comme un grand de la BD grâce à une patte graphique unique, des histoires souvent torturés prenant place dans un futur sombre.


On retrouve tout cela dans « Bug ». Les fans d'Enki Bilal seront assurément aux anges. Personnellement, j'ai toujours eut du mal à rentrer dans ses histoires et ses dessins, aussi originaux et travaillés soient-ils, ne m'ont jamais emballé. Cependant, ce qui m'a le plus dérangé dans cette BD c'est davantage son discours convenu sur notre dépendance aux nouvelles technologies. Caricaturer et amplifier certains des aspects de notre société actuelle, qu'ils soient positifs ou négatifs, a toujours été le propre de la SF. Enki Bilal pousse l'exagération un peu trop loin pour être crédible. Les comportements des personnages faisant suite au grand bug mondial (exemple : les vagues de suicide chez les ados) sont à peine croyables. Pourtant, on se laisse prendre par le rythme de l'intrigue et on a envie de savoir ce qui arrivera à Kameron Obb. Réussira-t-il à retrouver et sauver sa fille ? Quelles transformations va-t-il subir ? Et surtout quelle est l'origine de tout cela ?
Pas mal mais pas assez percutant ni assez subtil.
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