Au nom de Catherine (BD)

On retrouve l'héroïne (Catherine/Rachel) après la guerre avec toujours la soif de liberté et de réaliser ses projets. Plusieurs sujets sont traités passant des relations avec le peuple allemand, la volonté de s'affranchir de son passé douloureux à l'émancipation en tant que jeune femme dans un monde où tout redevient possible avec des inégalités toujours existantes.
Et le cheminement graphique est toujours aussi photographique avec une force donnée à l'émotion retranscrite sur les visages.

Une lecture magnifique et bienveillante.

Comme pour le tome précédent, j'ai beaucoup apprécié le dessin de cette bande dessinée.
Il est bien fait, réaliste et aéré, c'est très agréable à regarder.

Par contre, j'ai un peu moins accroché à l'histoire, je trouve que cela va un peu dans tous les sens mais comme c'est une histoire vraie, c'est logique que tout ne soit pas structuré et linéraire comme si c'était une fiction.

Dans ce tome-ci, j'ai encore eu de l'admiration pour le courage de l'héroïne qui ose s'affirmer en tant que femme indépendante et en plus juive !

Si tu aimes les récits mettant en lumière des femmes d'exception, cette bande dessinée est une véritable pépite !

Basée sur des personnages réels, cette BD s'en inspire librement pour nous partager le parcours de Rachel Cohen ou Catherine Colin. Cette jeune fille juive a dû changer son nom pendant la guerre et passer en zone libre. Elle est marquée par ce qu'elle a vécu, mais cette BD s'intéresse plus particulièrement à l'après-guerre, à son entrée dans la vie active à une époque où les femmes nécessitent l'autorisation d'un homme, que ce soit leur père ou leur mari, pour travailler.

En dépit des étiquettes oppressantes de "femme" et "juive" qui lui sont imposées, Catherine s'affirme en tant que photographe. Elle refuse même de se marier pour garder sa liberté. Elle s'intéresse à des sujets forts comme la ségrégation aux états unis.

J'ai adoré La guerre de Catherine que j'avais fait étudié à mes élèves il y a cing ans. J'étais donc très contente de voir qu'il y avait une suite !
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L'histoire suit le parcours de Catherine qui décide de se consacrer à sa passion pour la photographie et de devenir indépendante dans une société marquée par les traumatismes de la guerre et la domination masculine.
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L'un des aspects les plus remarquables de cette bande dessinée est la manière dont elle explore les profondeurs de l'identité de Catherine. Cela amène les autrices à aborder des thèmes importants tels que l'émancipation féminine et les défis auxquels les femmes artistes étaient confrontées à l'époque. Catherine lutte contre les normes sociales restrictives et les préjugés de genre qui cherchent à la maintenir dans un rôle subordonné. Sa décision de devenir photographe professionnelle et de se frayer un chemin dans le monde de l'art est un acte de courage et d'affirmation de soi. Cette exploration de la condition féminine dans une société en transition apporte une profondeur supplémentaire à l'histoire.
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En plus les dessins sont magnifiques !
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Une BD très inspirante !
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Pour la suite de la bande dessinée La guerre de Catherine adaptée du roman de Julia Billet, on se retrouve en 1953 après la seconde guerre mondiale.

Catherine a gardé ce prénom car elle est toujours inquiète et la disparition de sa copine Sarah durant la guerre l'affecte beaucoup.

Ayant gardé une trace de sa fuite des nazis par la photo, elle va devenir photographe et exposer son talent.

Elle enchaîne les petits contrats pour des magazines populaires quand son plus vieil ami lui propose un concept inédit : renouer avec le passé en organisant une sortie entre jeunes mélangeant français et allemands.

Très belle expérience avec un beau message, on ressent que l'initiative apaise Catherine après tous les tourments qu'elle a vécu.

J'ai préféré cette suite au premier volume de la bande dessinée. Je l'ai trouvé plus marquante.

Suite des aventures de Catherine, après La Guerre de Catherine, romans de Julia Billet, librement inspirées par la vie de sa mère.
Dans une société d'après-guerre qui laisse peu de marge aux femmes en dehors du mariage, Catherine décide de s'émanciper par son travail de photographe. Son regard sur la condition des femmes et des minorités va lui permettre de grandir et de tenter de surmonter ses douleurs passées.
Après Claire Fauvel, Mayalen Goust reprend le dessin et les aventures de ce personnage avec brio. La mise en scène et le choix des couleurs fonctionnent merveilleusement bien, le tout ponctué par les reproductions dessinées des photos de Catherine.

Suite de la guerre de Catherine qui reprend une année après.
Catherine vit depuis un an avec Etienne, le jeune photographe de Limoges, quand celui ci la demande en mariage; Elle l'aime mais se sent enfermé. le jeune homme ne veut pas quitter sa ville tandis que Catherine veut découvrir le monde et exercer la photographie. Alors elle retourne à la Maison de Sevres où elle décide de devenir journaliste photo. Son premier job : un reportage sur la fete de l'humanité pour le journal.
Une fois encore on va suivre la jeune femme qui a adopté définitivement le nom de Catherine mais qui tremble quand elle donne son passeport avec son véritable nom.
Un parcours à la fois féministe et pour les droits civiques, puisqu'elle rencontrera Simone de Beauvoir et enquêtera à Topkapi sur le procès du révérend Brown contre les autorités qui refusent que sa fille aille dans une école de blanc.
Une belle histoire alliée à un graphisme épatant alliant élégance et recherches de couleur. A lire!

Superbe BD qui permet de traverser l'histoire et découvrir la place des femmes après la seconde guerre mondiale.
Elle se lit très rapidement tant elle est passionnante.
Plusieurs thèmes sont abordés comme la seconde guerre mondiale, les juifs, l'après guerre, la place des femmes, la liberté mais aussi les ségrégations dans les états américains. La photographie est toujours le fil de ce récit avec Catherine qui fait de sa passion un métier et capte des instants rares. Cette adaptation du roman de Julia Billet est excellente tant dans la description du parcours de cette femme combattante que dans les dessins émouvants aux couleurs vives. le scénario est aussi bon que le graphisme. Une lecture que je conseille pour aborder notamment différents pans de l'histoire.