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EAN : 9782211307680
358 pages
Ecole des loisirs (03/06/2020)
4.03/5   36 notes
Résumé :
De retour à la Maison des enfants de Sèvres, Catherine se lance dans le monde. Poussée par Goéland et Pingouin, elle commence une carrière de photographe-reporter. Mais, au début des années 50, il ne fait pas bon être une femme dans ce milieu exclusivement masculin. Et si la guerre est finie, les combats, eux, ne manquent pas. À commencer par le féminisme, que Catherine découvre avec Simone de Beauvoir. Sa rencontre avec Mavis, chanteuse noire américaine qui a fui l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Aylin K.
Catherine est une Juive ayant survécu à la Seconde Guerre mondiale. Mais malgré la fin de la guerre, elle refuse de reprendre son nom d'origine. Alors que le monde commence à se reconstruire, elle tente elle-même de trouver sa place en tant que photographe pour les journaux. Ses amis, qui forment en réalité sa famille, l'aident comme ils le peuvent, et la pousse à avancer. Elle et un groupe d'autre enfant plus ou moins traumatisé par la guerre se rendent en Allemagne. Malgré leur peur. Ils y rencontrent de nombreuses personnes et deviendront amis, malgré toutes les choses qui ont été dressées entre eux. Son voyage et l'article ainsi que les photos qu'elle avait pris durant ce voyage son publié dans le journal. Mais les retours ne sont pas forcément bons...
Malgré cela, elle continue sa carrière de photographe. Mais Catherine vit encore à une époque misogyne où les femmes n'ont pas une très grande place dans la société : on ne lui propose que de faire des photos pour les magazines de mode. du moins, au début. Elle fait la rencontre de nombreuses personnes, plus ou moins connue, et découvre le racisme. Et décide de lutter contre. On l'envoie alors en tant que journaliste aux Etats-Unis, ou elle découvrira de nombreuses choses et de nombreuses personnes...

Une histoire intrigante et touchante, qui nous apprend de nombreuses choses non seulement sur la Seconde Guerre mondiale, mais surtout sur tout ce qu'il s'est passé ensuite. Les choses qui y étaient toujours bien présente, comme le racisme, mais dont on ne parle pas beaucoup. Catherine est une personne courageuse ayant pourtant de nombreuses peurs qu'elle essaye d'affronter petit à petit, tout en réalisant ses rêves.


Mme le Gallais : Au nom de Catherine de Julia Billet est une bande dessinée que j'ai particulièrement apprécié. Elle raconte l'histoire vraie d'une jeune fille juive pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant tout le récit, on suit Catherine dans son aventure et dans sa quête de retrouver ses parents. À travers, ses photographies Catherine espère faire face à l'oppression et au stéréotype de l'allemand méchant. Même si le thème est difficile, la lecture reste fluide et c'est une histoire qui devrait plaire aux plus jeunes comme aux grands !
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Au nom de Catherine de Julia Billet raconte la suite de l'histoire de Catherine, une jeune juive qui rentre à la Maison des enfants de Sèvres, l'endroit qui l'a vu grandir après la seconde guerre mondiale.

Arrivée sur place, les deux gérants lui conseillent de se trouver un travail en rapport avec sa passion, la photographie. Catherine commence alors un emploi de photographe-reporter. le problème, c'est qu'être une femme est un frein à cet emploi et de nombreuses portes se ferment sur son passage. Catherine se rend très rapidement compte qu'il y a de nombreux préjugés qui existent toujours et que la guerre n'a pas servie à les arrêter.

Qu'à cela ne tienne, Catherine se lance dans une entreprise afin de dénoncer les combats qui ne manquent pas de lui tenir à coeur. La voilà donc à se rendre en Allemagne dans l'espoir de prouver que les allemands ne sont pas tous des monstres. En plus de ça, sa rencontre avec Mavis, une chanteuse noire va bouleverser sa vie à jamais et Catherine n'aura alors de prouver que peut importe notre couleur de peau, nous sommes tous égaux.

Bien qu'il s'agisse d'un roman, il n'est pas difficile d'imaginer les scènes écrites par l'autrice se dérouler dans la réalité. En effet, même au jour d'aujourd'hui, le racisme tient toujours une part importante alors il n'est pas difficile de croire que dans les années 1950, il était plus que présent.
Les lecteurs suivent avec plaisir les aventures de Catherine qui n'hésite pas à se rendre aux États-Unis pour prouver à quel point le racisme peut être désastreux pour le développement des enfants.
Un récit plaisant à lire malgré les thèmes difficiles que l'autrice aborde dans son roman (lutte pour le féminisme, racisme, homophobie...). Un pan de l'histoire qui doit avoir sa place dans la littérature de jeunesse.

Ce qui est intéressant avec le personnage de Catherine, c'est qu'elle est passionnée par la photographie et c'est la raison pour laquelle elle prend le parti de dénoncer les combats qui lui tiennent à coeur par le biais de sa passion. Catherine est une jeune femme qui se donne à fond pour ce qui compte pour elle.

En résumé, Au nom de Catherine est un roman qui vaut le coup d'oeil et qui plaira aux lecteurs.
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Le livre « Au Nom de Catherine » est un livre datant de 2020 , c'est un roman écrit par Julia Billet , oeuvre aimé par le public. L'éditeur est l'école des loisirs.

le livre est un roman parlant principalement de féminisme , d'après-guerre , de photographie ainsi que de l'évolution franco-allemande. C'est un livre rempli d'action et de moment émouvant.

Dans ce roman, nous retrouvons Catherine Rachel , une jeune femme juive, ayant grandi à la maison des enfants de Sèvres avec un couple de résistant du nom de Goéland et Pingouin qui l'ont cachés durant la seconde guerre mondiale. Catherine va essayer de vivre avec Etienne dans la province, mais elle va revenir à Paris pour réaliser sa passion , son rêve : la photographie.

Quand elle va revenir , elle va de nouveau se lier d'amitié à Jeannot , tout deux à la recherche de Sarah. Catherine Rachel va déménager à la Ruche dans le 15 ème. Elle va y rencontrer Max Ernst.

Elle va réaliser des reportages pour l'Humanité , après ses quelques reportages , elle va devoir travailler à la presse féminine et va partir aux Etats-Unis pour les mouvements du droit civique.

Durant son voyage, elle va vivre beaucoup d'aventure et va rencontrer beaucoup de personnes tels que Mavis, une chanteuse noire américaine qui a fuit les USA pour la France. Elle va découvrir le féminisme avec Simone de Beauvoir. Catherine va se rendre en Allemagne pour montrer que les Allemands ne sont pas tous mauvais.

Ce livre est livre qui peut intéresser n'importe quel public.

Voici quelques citations qui m'ont plu, « La paix ne peut venir que de si nous la faisons avec nous même et avec ceux que nous voyons comme ennemis » et enfin « Vous avez été victime de la folie des adultes et la seule façon d'en finir est de se côtoyer , se connaître se rencontrer de s'aimer »
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A l'intérieur de cette couverture assez enfantine se niche un roman fictif d'une profonde justesse. L'héroïne de l'histoire, Catherine-Rachel, juive(orpheline suite à la Seconde Guerre mondiale) va nous embarquer dans sa vie. Et pas n'importe quelle vie, en effet cette jeune fille pleine d'ambition rêve juste de pouvoir vivre à travers la photographie. Dans ce roman on comprend la difficulté d'être une femme dans un milieu exclusivement masculin...L'auteure, à la fin dit s'être inspirée de la vie de sa propre mère ce qui le rend d'autant plus concret et révélateur. J'ai vraiment apprécié me plonger dans ce livre qui m'a fait rire, réfléchir, hausser les sourcils, choquer par les atrocités évoquées car il relate des faits historiques : loi sur la ségrégation par exemple. Des éléments dit-elle étaient bien réels d'autres sont de «pure fiction». le livre se lit d'une manière agréable, les éléments s'enchaînent tout en nous tenant en haleine, comme si l'ont participé activement aux scènes évoquées ce qui provoque nombre de sentiments. Une multitudes de thèmes sont traités en lien avec cette société des années cinquante (homosexualité, racisme, communisme, capitalisme…). de plus, nous pouvons tirer une réelle leçon de ce livre : malgré les éléments des années cinquante environ, certaines luttes doivent être poursuivies et cela nous rappelle que nous n'en avons pas terminé…
-em-
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La jeune Catherine a grandi dans la Maison des enfants de Sèvres où Goéland et Pingouin, un couple de résistants, l'ont cachée durant la seconde guerre mondiale. En grandissant elle a tenté de vivre avec Étienne mais est revenue à Paris pour exercer sa passion: la photographie. Grâce à ce métier, elle va vivre d'inoubliables aventures.

J'ai bien aimé ce livre car l'histoire était intéressante. Il montre les injustices et l'après guerre. Les personnages sont vraiment bien et la construction du récit également. Les personnages voyagent ce qui nous permet de découvrir les pays d'après-guerre, ainsi que des injustices qui existent toujours.

Emilie R.



Catherine et ces aventures !
Catherine, une jeune femme photographe va essayer de faire changer les choses durant l'après guerre. grâce a ses rencontres Catherine va vivre pleins d'aventures au près de par exemple : Simone DE BEAUVOIR.

J'ai aimé cette lecture, elle était très intéressante.
au cour de cette lecture, grâce à Catherine j'ai appris pleins de choses sur des personnes historiquement connues.
c'est pour cela que j'ai aimé lire ce livre.
Au début de l'histoire j'ai eu du mal à me retrouver avec tout les personnages, mais au fils de l'histoire j'ai sus savoir qui était qui.
Je vous conseil cette lecture car dès le début du livre on est dans le vif de l'action
CharlotteS
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critiques presse (5)
Sur fond d’identité et de résilience, la finesse du trait de Mayalen Goust épouse celle du propos. Une dessinatrice à suivre, dont on avait déjà apprécié le trait sur «Alicia prima ballerina assoluta», de la scénariste genevoise Eileen Hofer.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
LigneClaire
16 mai 2023
Rachel petite fille juive se passionne pendant la guerre pour la photo. Elle change de nom et devient Catherine. Un ouvrage d’une rare humanité adaptée du roman de Julia Billet paru à l’École des Loisirs et qui signe le scénario de cet album au dessin chaleureux de Claire Fauvel.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
12 avril 2023
Julia Billet aborde aussi la question du pardon lors d’une séquence en Allemagne peut être un brin stéréotypée, mais touchante et pleine de promesses pour l’avenir.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
11 avril 2023
Fiction qui emprunte à la réalité historique, Au nom de Catherine illustre l’espoir d’une génération qui voulait tourner le dos à la guerre et qui croyait en un futur forcément radieux. Une belle histoire délicatement racontée.
Lire la critique sur le site : BDGest
Ricochet
16 septembre 2020
L’écriture est simple, l’histoire linéaire enchaîne les événements sans les faire se chevaucher. La petite histoire rencontre très régulièrement la grande, nous offrant un condensé de l’atmosphère pleine de vitalité qui bouillait à la Libération.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"Tu sais, je ne dois pas seulement être sérieuse, je dois être deux fois plus sérieuse que les autres. Je dois travailler deux fois mieux que les autres. Quand on est noir, on doit toujours faire ses preuves, sinon on nous prend pour des idiots. Et, pour moi, c'est pire, parce qu'avec le procès tout le monde va regarder si je suis aussi intelligente qu'un enfant blanc de mon âge. C'est l'avocat qui m'a expliqué tout ça. Alors tu comprends, les grimaces, je n'ai pas trop le droit d'en faire. Et je dois être la meilleure. Papa m'a dit que c'était ma mission à moi."

À 9 ans cette enfant a une maturité qui me rappelle Alice en pleine guerre, si petite et déjà tellement consciente du monde, de la vie et de la mort aussi.

C'est Linda qui m'a fait comprendre qu'ici c'est la guerre depuis des siècles et qu'elle bat encore son plein. Elle est un petit soldat qui doit marcher au pas, en première ligne.

Page 321
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"Ils sont surpris qu'on envoie une femme au bout du monde, qui plus est une jeune femme, pour couvrir un évènement qui prend de l'ampleur dans la ville et même dans l’État depuis une année."

Selon moi cette citation est puissante. Elle illustre parfaitement la place de la femme à la fin de la seconde guerre mondiale. Dans cette partie de l'histoire, Catherine par aux États-Unis pour couvrir un évènement de grande ampleur, mais aussi au nom d'un de ses proches amis. A son arrivée, la population locale l'accueille mal, pour la simple raison qu'elle est une jeune femme photographe, envoyée pour couvrir un évènement qui, selon eux, aurait dû être couvert par un homme.
Cet extrait explique, à l'époque, être une femme dans le milieu du travail peut-être synonyme de honte. Surtout pour accomplir une tâche qu'un homme "devrait" faire.
Jasmeen
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"La guerre est finie et aujourd'hui, je suis obligée d'avoir à nouveau de vrais papiers : je n'ai plus de raison ni le droit de me cacher et je dois vivre dans la légalité, pour de bon. Pourtant, là, à la frontière allemande, j'aurais voulu montrer ma carte d'identité, celle où Cohen n'apparait pas, celle où l'on peut lire "Catherine Colin", mon nom de guerre, l'identité que je me suis forgée et que j'ai finie par adopter."

J'ai choisi cet extrait car je pense qu'il illustre bien la peur que la plupart des juifs ont dû ressentir à la fin de la guerre. Dans cette scène malgré le fait que Catherine n'ait plus rien à craindre face aux allemands, elle prend tout de même peur, preuve que la guerre a dû la traumatiser profondément.
Jasmeen
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Imaginer des Juifs comme moi partir en vacances en Allemagne à me donne une soudaine envie de vomir. L'idée que des Juifs comme moi pourraient côtoyer de jeunes Allemands qui, il y a peu, portaient des uniformes de la jeunesse nazie me terrifie.
- La paix ne peut venir que si nous la faisons avec nous-mêmes et avec ceux que nous voyons encore comme des ennemis. Or Hans Peter a raison, vous avez été victimes de la folie des adultes, et la seule façon d'en finir est de se côtoyer, de se connaître, de se rencontrer, de s'aimer.

Page 84 et 85 : Goéland, directrice de la maison d'enfants de Sèvres, propose un séjour de vacances en Bavière à Catherine et Jeannot.
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"A mon sens le mariage est une obscénité, alors oui, je te comprends et je t'admire, jeune fille. Il en faut du courage pour s'opposer au diktat ambiant."

Je trouve cet extrait très puissant. Il offre une nouvelle vision sur le mariage. Encore aujourd'hui, une majorité de femmes est "destinée" à être mariée. Dans notre société actuelle, et passée, les femmes doivent se marier, sans condition. Une femme qui ne se marie pas peut être parfois considérée comme anormale. Selon moi, cette phrase est puissante et prouve qu'une femme peut avoir une vie normale sans être mariée.
Jasmeen
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Vidéo de Julia Billet
A l'occasion de leurs 10 ans, les éditions du Pourquoi Pas ? reviennent sur leurs origines et leur travail. Julia Billet, autrice de romans, nouvelles, scénarios de bande dessinée et de poésie, présente son travail au sein de cette maison d'édition. Une prise de parole éditeurs-autrice riche pour les bénévoles et les coordinateurs de Lire et faire lire.
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