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3,77

sur 789 notes
Florence 1557. Dans la chapelle où il réalisait dans le plus grand secret depuis plus de dix ans des fresques controversées, le peintre Pontormo est retrouvé mort au petit matin.
Il ne fait aucun doute qu'il s'agit du assassinat. Aussi Vasari est mandaté par Cosimo de Médicis pour mener l'enquête. Vasari qui n'est autre que le premier rédacteur d'une histoire de l'art. le premier également à avoir parlé de renaissance italienne doit tenter d'élucider ce crime.
Dans le même temps, circule un tableau du même Pontormo qui représente un nu féminin au visage de Maria de Médicis. Il est indispensable de le trouver et de le détruire avant qu'il ne puisse nuire non pas tant à la jeune femme mais aux projets de son père qui souhaite la marier promptement.

Sous forme de roman épistolaire, le narrateur fait entrer en scène une douzaine de personnages, acteur ou témoin, délateur ou complice, artiste ou artisan, prince ou religieux, fille ou femme, chacun à un rôle à jouer.
Catherine de Médicis reine de France rêve de déstabiliser Florence et s'attaque au pouvoir de son royal cousin. Alliée à Piero de Strosi, elle va tout tenter pour causer la chute de la famille Médicis.
Pendant ce temps, les rivalités entre les grands maîtres de la renaissance vont s'exacerber. Dans les couvents, les soeurs sont nostalgiques de l'époque pourtant sans pitié du moine Savonarole et le pape Paul IV rêve de cacher les oeuvres trop osées des grands artistes tels Michel-Ange et les fabuleuses fresques de sa chapelle Sixtine.

Une enquête rondement menée même si le style épistolaire lui impulse un rythme très particulier auquel le lecteur de polar n'est pas forcément habitué. Cela donne quelques lourdeurs et il m'a semblé quelques redondances.
Mais cela aplani les inégalités entre les personnages. Car quelle que soit sa position sociale, de l'artisan broyeur de couleurs à la reine, la première personne imposée par les lettres les place à un même niveau d'égalité.
Sans que cela ne se sente trop tout au long du roman, j'ai aimé la façon dont l'auteur a travaillé le sujet, histoire, art, politique, société, tout est abordé avec intelligence et justesse.
Dans cette lecture audio j'ai aimé le fait que le livre soit lu à quatre voix. Cela donne vie, du rythme, éveille l'intérêt et incarne particulièrement chaque série de personnage. J'ai aimé en particulier les différentes voix féminines qui retranscrivent bien les nuances entre les femmes fortes, reine et fille de Cosimo, et les religieuses. le fil conducteur, les différents personnages sans distinction de classe sociale, tous ont leur poids et leur rôle à jouer et une voix pour les porter.

https://domiclire.wordpress.com/2024/03/03/perspectives-laurent-binet/
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Florence, Italie, XVIe siècle.
Alors que la France est gouvernée par Catherine de Médicis, la ville florentine de ses origines est en proie à une grande émotion. Un de ses grands maîtres, comprenez un peintre, a été assassiné.
À travers des échanges épistolaires, l'auteur met en scène des personnages truculents et surtout l'atmosphère complotiste de l'époque où tout était bon pour étendre son pouvoir et étirer ses frontières.
Je n'ai pas beaucoup de connaissances dans l'histoire de la peinture et encore moins sur les détails historiques de cette année 1557 qui est le cadre de ce roman. Cependant, l'auteur a pris soin de ses lecteurs et lui donne des repères incontournables.
Si le style se veut d'époque avec des concordances de temps qui prêtent aujourd'hui à sourire, le texte est tout à fait digeste, son charme étant ancré dans cette « reconstitution ».
Ce qui m'amène à évoquer Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. La manipulation de la jeune Maria par Catherine de Médicis m'a tout de suite fait penser à celle de Cécile par Madame de Merteuil. Pour autant le sujet est radicalement différent.
L'auteur utilise le genre du thriller teinté de l'esprit Cluedo pour tenir son lecteur en haleine dans un contexte politique et religieux à la fois complexe et sans merci. Il mêle aussi quelques éléments de la Commedia d'ell arte, mettant en scène un page sympathique bien que fourbe à souhait.
Bref, voici un objet littéraire digne d'intérêt, dont la construction et le fil narratif viennent agréablement bousculer la monotonie littéraire ambiante.

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A Florence, en 1557, le peintre Pontarolo est retrouvé mort alors qu'il peignait les fresques d'une chapelle. L'hypothèse du suicide peut d'emblée être écartée, mais entre les querelles artistiques, les rivalités politiques et la Contre-Réforme catholique, les pistes et mobiles sont nombreux.
Ce roman épistolaire donne vie aux personnalités de l'époque et nous les montre sous des jours divers. Et bien sûr, tout y est question de perspective(s). Celle tout d'abord, selon laquelle considérer la mort de Pontarolo et les indices laissés dans son oeuvre, mais aussi celle de la peinture, qui organise un tableau et guide l'oeil du spectateur, orientant ainsi sa vision. Car à Florence, en 1557, tout le monde ou presque, est lié à la peinture, riche mécène, simple ouvrier broyeur de couleurs, jusqu'aux soeurs dans leur couvent. Et chaque oeuvre, quel qu'en soit l'auteur, peut cacher ou révéler des secrets bien gardés, selon la manière dont on les considère.
Entre les lettres se dessinent les caractères, les enjeux et les buts, rarement avouables, poursuivis par chacun et progressivement révélés au lecteur lorsqu'il parvient à obtenir une vue d'ensemble des différents indices et à les remettre en perspective, pour son plus grand plaisir.
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Florence 1557, Un peintre est assassiné alors qu'il était en train d'effectuer une fresque dans la chapelle « San Lorenzo ». Des échanges épistolaires entre artistes, mécènes, personnages célèbres se succèdent, avec, de près ou de loin l'évocation du crime et une grande richesses de détails historiques permettant de satisfaire une curiosité naturelle de lecteur. Mais, trop c'est trop et l'attente du fait générateur pouvant faire enfin démarrer le roman est trop longue pour persister au-delà du raisonnable (en ce qui me concerne). C'est avec regret que j'ai lâché l'affaire, étant fan d'autres ouvrages de cet auteur.
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Voici donc un roman policier historique et épistolaire ! ou un roman épistolaire historico-policier ? ou … enfin bref vous pouvez mélanger ces trois ingrédients à votre guise (comme le Duc). Dans mes notes de lecture, j'ai écrit « pas de naïveté quant à ces grosses ficelles » ; je vous laisse interpréter cette note, j'ai parfois moi-même du mal à retranscrire autrement mes propres sentiments. Mais j'ai bien aimé ce roman, je l'ai trouvé à la fois divertissant, érudit (donc enrichissant) et intelligent dans le fond et la forme ; trois genres littéraires, trois qualificatifs.
L'action se déroule à Florence en 1557 ; Cosimo de Médicis règne sur son duché, Catherine de Médicis est reine de France, Michel-Ange travaille encore sur la Chapelle Sixtine à Rome et Jacopo da Pontormo, autre grand maitre florentin, meurt assassiné sur le chantier de sa fresque de la Basilique San Lorenzo. Il s'en suit un échange de courriers entre les différents protagonistes (une petite vingtaine), pour découvrir qui ? et pourquoi ?
L'écriture est précieuse comme il se doit, teinté parfois de vulgarité bien sentie lorsqu'il est question de haine entre instigateurs. Dans la forme nous sommes au 16ème siècle, mais en filigrane cela ressemble beaucoup à certaines actualités politiques, religieuses et sociétales : Manigances et soif du pouvoir, rivalités artistiques, compromission et inconséquence des « grands de ce monde » … comme toujours (j'aurais aimé écrire comme souvent). On peut aussi s'interroger sur les limites de la liberté des artistes subventionnés (on parlait avant de mécénat).
Citation p.63 « Je sais bien que les temps changent, mais vous n'êtes pas obligé de changer avec eux » … mais p.134, le broyeur de couleurs Marco Moro (celui-là m'est bien sympathique) : « Mais pour quoi faire, la République, si le pouvoir est aux mains de quelques-uns, au détriment de tous les autres ? (…) Peu nous chaut d'être gouverné par un ou par plusieurs. Ce que nous voulons n'est pas la République mais la justice, qui est l'autre nom de la République pour tous ». Vous vous doutez bien que celui-là va être soupçonné !
Après La septième fonction du langage [ https://www.babelio.com/livres/Binet-La-septieme-fonction-du-langage/722165/critiques/1039183 ] , encore une belle réussite de Laurent Binet, chapeau !
Allez, salut.
P.S. : Ah ! si, quand même une petite pinaillerie ; Page 128, le 22 février 1557, Maria de Médicis, de Florence, envoie une missive à sa tante Catherine de Médicis qui lui répond de Fontainebleau … le 25 février !?! Ce serait un peu lent aujourd'hui par mail ou SMS, mais à l'époque combien de chevaux de relais seraient morts sous la cravache ? 😉.
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Quelle merveille de roman, quelle agréable découverte !
Un roman policier épistolaire se déroulant à l'époque de la renaissance, le moins que l'on puisse dire c'est que c'est un genre original, et que Laurent Binet réussit parfaitement son pari.
Partant de personnages et d'événements réels, il imagine une enquête autour de la mort du peintre Pontormo, chargé des fresques d'une chapelle de Florence. L'enquête est confiee au peintre Vasari, et éclairée par les lettres échangées entre les célèbres protagonistes de cette histoire, entre autres Catherine de Medicis, Cosimo de Medicis duc de Florence, Benvenuto Cellini, et les peintres Michel-Ange, Naldini, Vasari et Bronzino.
Ce casting trois étoiles dévoile une intrigue incroyable de rebondissements de laquelle il est difficile de décrocher, porté par la succession des missives.
En contrepoint de "l'enquête" se dévoilent les moeurs de l'époque, à commencer par les complots politiques. L'Italie de cette époque était un agglomérat de républiques plus ou moins puissantes et soumises à diverses influences, ce qui laissait libre court à de nombreuses conspirations. La reine de France Catherine de Medicis, originaire de Florence, se révèle des plus machiavéliques !
On perçoit aussi ce que pouvait être la condition de la femme, même (surtout?) noble, avec peu de place pour le libre-arbitre, dans parler de l'amour ou de la passion.
Enfin, on découvre l'art pictural dans le foisonnement de la renaissance italienne, mais aussi malheureusement la censure, portée par le pape et certains extrémismes religieux. Dans ce contexte, certains nus, pourtant ô combien artistiques, choquent et doivent être "rhabillés". Les échanges entre les peintres de cette histoire, tous si talentueux, s'avèrent passionnants et émouvants, même pour la néophyte que je suis.

Brillant.
En résumé, et comme diraient mes enfants : "c'est trop bien".
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Roman policier historique original puisque épistolaire. Si le nombre de personnages (pas moins de vingt) m'a demandé une certaine "gymnastique" d'esprit, ou du moins de la concentration, et des retours réguliers vers la liste des correspondants, une fois le rythme trouvé et tous les protagonistes repérés, j'ai pu me régaler de la plume, incontestablement érudite, de Laurent Binet.

Perspectives, c'est un Cluedo géant, où chacun des épistoliers peut être le criminel ou du moins le commanditaire du meurtre du peintre Portomo retrouvé au pied des fresques de la chapelle San Lorenzo, son oeuvre, un ciseau fiché dans le coeur. Cosimo de Médicis, duc de Florence, charge Giorgo Vasari, son homme de confiance, de mener l'enquête à laquelle se rajoute une énigme gênante : qui est l'auteur d'un tableau scandaleux mettant en scène sa fille, Maria de Médicis, en fille perdue ?

De lettre en lettre, pas moins de 176, l'écheveau se démêle. Des puissants parmi ces correspondants, le duc et la Duchesse de Florence, la reine de France, Catherine de Médicis, le Pape IV, des artistes dont le maître Michel-Ange, désormais vieillard retiré, des ouvriers contestataires, des traîtres, tel l'amant fourbe de la jeune Maria de Médicis, des revanches, des secrets, de la censure surtout et partout en ce temps où, suite au Concile de Trente, l'Italie contrôlait les moeurs, cachait ces seins qu'on ne saurait voir, ces mots qu'on ne saurait dire.

Original et réjouissant.
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Passionnée par les peintres de la Renaissance italienne, lectrice assidue de romans historiques mêlant héros de fiction au destin de personnages réels, attachée à l'oeuvre de Laurent Binet depuis plus de 13 ans … je ne pouvais que me réjouir du thème choisi pour son dernier roman.

Eh bien, cette fois, non.

Le cadre – Florence en 1557 – les protagonistes – la Cour de Cosme Ier Médicis et celle de sa cousine la reine Catherine, épouse d'Henri II – une intrigue policière à plusieurs tiroirs sous la forme d'un roman épistolaire … tout m'est apparu artificiel.

Un exercice de style, certes bien mené et bien écrit, qui pourrait servir d'introduction à une visite de la capitale bénie de la Toscane, ou offrir la trame d'un scenario de film d'aventures – mais Dan Brown l'a déjà réalisé - une revue des maîtres du maniérisme : Giorgio Vasari, Pontormo, Bronzino, Benvenuto Cellini, Michel-Ange … des spadassins, des condottieres, des prieures illuminées des relents d'hérésie prêchés par Juan de Valdès proche de Luther, les armées françaises à la peine pour conserver le milanais …

Tout le monde cherche à retrouver un tableau subversif de Jacopo da Pontormo représentant, en une posture indécente, la fille ainée du duc de Florence, lui qui veut se faire attribuer par le pape le titre de roi de Toscane, et surtout la marier au fils du duc de Ferrare … une image qui ne saurait en effet que lui nuire.

On a retrouvé l'auteur poignardé auprès de sa dernière fresque de la basilique San Lorenzo dont il décorait le choeur depuis plus de dix ans. La thèse officielle est le suicide …

Mais c'est sans compter l'habileté, la ruse, les dénonciations, les coups bas, les luttes entre puissants et les révoltes du populo minuto contre l'oppression patronale … L'investigateur est Giorgio Vasari, qui va devoir interrompre la rédaction de son célèbre ouvrage sur les vies des artistes les plus illustres de son temps.

Bref, malgré ce foisonnement d'images et de situations parfois rocambolesques, je n'ai pas totalement accroché cette fois … Dommage !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Florence 1557 : le peintre Jacopo da Pontormo est retrouvé mort dans la chapelle San Lorenzo, au pied des fresques sur lesquelles il travaillait depuis 11 ans. Même si bien vite la rumeur court d'un suicide, fondée sur l'insatisfaction du peintre pour son travail, le ciseau planté en plein coeur ne laisse nulle place au doute. Et puis, il y a ce tableau compromettant retrouvé dans l'atelier du défunt.

C'est Vasari qui est chargé de l'enquête par Cosimo de Médicis, Duc de Florence.

Perspective(s) est un roman épistolaire.

Nous retrouvons notamment parmi les auteurs des correspondances Vasari bien sûr, Borghini, Bronzino, Michel-Ange, Cellini, Naldini, Allori, la reine de France Catherine de Médicis, Pietro Strozzi, le Duc de Florence, son épouse Eléonore de Tolède, sa fille Maria de Médicis, les soeurs Savonarole, …

Ce sont ces échanges qui petit à petit vont diriger l'enquête vers les suspects. En même temps, certains conspirent pour en tirer des avantages politiques, d'autres en profitent pour dénigrer les qualités artistiques de leurs confrères.

Un polar extrêmement addictif qui m'a tenue éveillée jusque tard dans la nuit. Pour l'enquête d'abord mais également pour les nombreux détails historiques et influences artistiques qui m'ont fascinée. Et puis le style ancien des échanges est truculent et non dépourvu d'humour.

Perspective(s) est un roman passionnant et qui m'a donné de surcroît l'envie de voyager et d'approfondir mes connaissances dans l'art de la renaissance italienne.
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Dès la préface, Laurent Binet cueille la curiosité de son lecteur, hameçonné à son histoire de traductions d'un lot de lettres anciennes racontant Florence au mitan du XVIè siècle. En 141 lettres, Perspective(s) relate l'enquête établie pour retrouver le meurtrier du peintre Pontormo (1494 – 1557), représentant “de la manière” à Florence, après le retour des Médicis (1512) et l'élection papale de Paul IV.

Giorgio Vasari, père de l'histoire de l'art et peintre lui-même, est l'enquêteur nommé par Cosimo de Médicis, Duc de Florence, pour résoudre l'énigme de la disparition du peintre réputé, Jacomo Pontormo, tué d'un coup de ciseaux dans le coeur dans son atelier de la chapelle majeure de San Lorenzo.

Depuis onze ans, le peintre composait ses fresques qui pouvaient par leur modernité rivalisaient avec le travail de la Sixtine de Michel-Ange Buonarrotti, Maître de tous, bien que vieillissant. Parallèlement à cet assassinat, les fresques de la chapelle ont été dégradées et un tableau de Pontormo fut volé.

Encore, un autre tableau doit être aussi retrouvé car il fait scandale : Imaginez, il représente la fille du Duc, Maria, dans une pose très embarrassante, pouvant atteindre à sa réputation, avant son mariage, avec un triste sire. Dans cette famille de pouvoir, les affaires politiques prennent le pas sur l'amour d'un père !

Le format choisit par Laurent Binet se prête à mélanger les différents milieux décrits, les aspirations spécifiques et évidemment les rivalités, nombreuses, dans cette ville de Florence en ce début de l'année 1557. La variété de Perpective(s) est une des composantes de sa réussite.

Ainsi, le monde des artistes, y côtoie celui des religieux intégristes ainsi que le pouvoir politique qui déborde au-delà de la ville. La fresque que Laurent Binet dresse au fil de ses correspondances est dense, documentée et vivante.

Mais, en mettant au coeur de ces échanges la recherche d'un meurtrier, Laurent Binet y instille du suspense, des fausses pistes et, à la fin, la révélation d'une vérité que jusque-là, rien ne laisser soupçonner.

Prenant autant de plaisir, semble-t-il, à balader son lecteur que celui-ci en a à la découverte de Perspective(s), Laurent Binet prouve, s'il le fallait encore, son talent véritable et aussi sa capacité à renouveler son art avec énormément de brio ! Un grand plaisir de lecture !
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