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3,77

sur 769 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Florence 1557, Un peintre est assassiné alors qu'il était en train d'effectuer une fresque dans la chapelle « San Lorenzo ». Des échanges épistolaires entre artistes, mécènes, personnages célèbres se succèdent, avec, de près ou de loin l'évocation du crime et une grande richesses de détails historiques permettant de satisfaire une curiosité naturelle de lecteur. Mais, trop c'est trop et l'attente du fait générateur pouvant faire enfin démarrer le roman est trop longue pour persister au-delà du raisonnable (en ce qui me concerne). C'est avec regret que j'ai lâché l'affaire, étant fan d'autres ouvrages de cet auteur.
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Passionnée par les peintres de la Renaissance italienne, lectrice assidue de romans historiques mêlant héros de fiction au destin de personnages réels, attachée à l'oeuvre de Laurent Binet depuis plus de 13 ans … je ne pouvais que me réjouir du thème choisi pour son dernier roman.

Eh bien, cette fois, non.

Le cadre – Florence en 1557 – les protagonistes – la Cour de Cosme Ier Médicis et celle de sa cousine la reine Catherine, épouse d'Henri II – une intrigue policière à plusieurs tiroirs sous la forme d'un roman épistolaire … tout m'est apparu artificiel.

Un exercice de style, certes bien mené et bien écrit, qui pourrait servir d'introduction à une visite de la capitale bénie de la Toscane, ou offrir la trame d'un scenario de film d'aventures – mais Dan Brown l'a déjà réalisé - une revue des maîtres du maniérisme : Giorgio Vasari, Pontormo, Bronzino, Benvenuto Cellini, Michel-Ange … des spadassins, des condottieres, des prieures illuminées des relents d'hérésie prêchés par Juan de Valdès proche de Luther, les armées françaises à la peine pour conserver le milanais …

Tout le monde cherche à retrouver un tableau subversif de Jacopo da Pontormo représentant, en une posture indécente, la fille ainée du duc de Florence, lui qui veut se faire attribuer par le pape le titre de roi de Toscane, et surtout la marier au fils du duc de Ferrare … une image qui ne saurait en effet que lui nuire.

On a retrouvé l'auteur poignardé auprès de sa dernière fresque de la basilique San Lorenzo dont il décorait le choeur depuis plus de dix ans. La thèse officielle est le suicide …

Mais c'est sans compter l'habileté, la ruse, les dénonciations, les coups bas, les luttes entre puissants et les révoltes du populo minuto contre l'oppression patronale … L'investigateur est Giorgio Vasari, qui va devoir interrompre la rédaction de son célèbre ouvrage sur les vies des artistes les plus illustres de son temps.

Bref, malgré ce foisonnement d'images et de situations parfois rocambolesques, je n'ai pas totalement accroché cette fois … Dommage !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Lignes de fuite
Je fais partie des voix dissonantes qui n'ont pas apprécié cette enquête policière et épistolaire dans la Renaissance florentine des Médicis. le genre épistolaire m'a rapidement perdue et agacée en même temps : la "multiplicité de voix et de points de vue" perdent le lecteur dans un labyrinthe littéraire.
La mort mystérieuse du vieux peintre, solitaire, susceptible et mélancolique, Jacopo Carucci, dit le Pontormo, est le point de départ d'errances.
J'ai bien perçu l'ambition de Laurent Binet de documenter en vrac un contexte politico-religieux, évoquant le pouvoir économique, politique et artistique des banquiers Médicis, le savonarolisme et sa dictature moralisatrice, l'Inquisition, la naissance de la perspective, jusqu'à la condition féminine …
Mais à vouloir multiplier les épistoliers, les tableaux, les lieux, les conspirations, les luttes politiques, on s'enlise dans une enquête ratée et ennuyeuse.
"Qui trop embrasse, mal étreint".
Pour finir sur une note souriante : " Un roman qui comprend 20 épistoliers, ce n'est plus un roman épistolaire, c'est un groupe WhatsApp !", dixit Arnaud Viviant, journaliste, critique et chroniqueur TV et radio.
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Ce Laurent Binet est toujours plus frustrant. Depuis HHhH, que j'avais trouvé passionnant, il m'emmène de déception en déception. J'ai mauvaise conscience à le critiquer. Des idées d'intrigue originales, des accroches prometteuses, puis trop de facilités et de verbiage. Un auteur brillant mais aussi qui se regarde écrire comme d'autres s'écoutent parler… Ces Perspectives n'y font pas exception. Un roman épistolaire remis en vogue par Virginie Despentes dans lequel je me suis perdu, submergé par l'érudition et certains égarements… et la multitude de noms et personnages !
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Lecture difficile (l'auteur m'avait prévenue!), tant j'ai mélangé les auteurs des lettres. J'ai fini par ne plus en tenir compte et rassembler simplement les indices disséminés dans les lettres. Alors j'ai pu finir les histoires.
Il me restera quelques clichés sur la Renaissance, période que je connais mal, peut-être une fin de période dont certains excès commenceraient à être dénoncés ? Mais c'est une autre histoire ...
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Je ne suis pas très roman historique, mais replonger dans l'Italie de la Renaissance et l'histoire de l'art m'a convaincue de lire cet ouvrage. Toutefois, je n'ai pas réussi à accrocher du tout. L'enquête est proposée dans un format qui change de mes lectures habituelles (format épistolaire) ce qui aurait pu être intéressant, mais il y a à mon sens trop de personnages qui interagissent. Cela m'a fait perdre le fil de l'histoire plus d'une fois, d'autant que plusieurs sujets sont abordés. le sujet de l'enquête initiale aurait suffit amplement. Un roman que j'ai eu beaucoup de mal à terminer...
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Il ne suffit pas d'étaler son érudition encyclopédique sur la vie à Florence au XVIème siècle par le biais d'un polar épistolaire pour faire un bon roman. Giorgio Vasari, dont on sait qu'il fut un précurseur de l'histoire de l'Art, est ici désigné par Cosimo de Médicis, duc de Florence, pour élucider la mort du peintre Pontormo. Celui-ci a commis, juste avant son décès, un crime de lèse-majesté en modifiant un tableau déshonorant la fille du duc. A vouloir embrasser trop de sujets (Influence de Savonarole, intrigues de la cour de France avec Catherine de Médicis, etc.) Laurent Binet a fini par produire une oeuvre romanesque ennuyeuse. C'est en partie raté. Deux étoiles néanmoins car ce livre nous fait néanmoins revisiter une période fascinante de l'histoire de l'art.
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