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Citations sur Meg Corbyn, tome 4 : Empreintes fauves (28)

_Il vous arrive de regarder des documentaires animaliers ? interrogea Burke. Vous avez déjà vu un fourmilier éventer une fourmilière avec ses griffes ?

_ça me rappelle vaguement quelque chose, répondit O’Sullivan.

Burke hocha la tête.

_Dans ce cas, dites au gouverneur que les tempêtes qui se préparent sont comparables à ces griffes. Elles éventeront nos villes pour en faire sortir la viande.
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Tolya était un Sanguinati dans la fleur de l’âge. En tout cas, il ne se sentait pas vieux. Mais, face aux humains au teint frais qui descendirent du train, il eut un peu l’impression d’être une nourrice de meute. Il semblait logique que les adultes les plus mobiles et les plus enclins à s’installer dans un endroit comme Bennett soient ceux qui n’avaient pas encore trouvé de partenaire, mais devaient-ils tous être aussi jeunes ? Les quatre mâles, des Intuits, à en juger par la façon dont ils examinaient les alentours, gardèrent leurs distances après l’avoir aperçu. Ils savaient que c’était un Sanguinati et qu’il était responsable de cette ville ; s’ils avaient voyagé jusque-là, ils disposaient forcément de cette information. Néanmoins, ils ne devaient pas avoir l’habitude de côtoyer son espèce. Peut-être même n’avaient-ils jamais eu de contact avec un terra indigene auparavant. La femelle, en revanche, s’approcha avec un grand sourire, la main tendue.
— Je suis Barb Debany. Ma famille me surnomme Bee parce que je m’appelle Barbara Ellen, BE si on prend les initiales, ce qui donne Bee, mais ici, comme c’est un endroit nouveau pour moi et tout, je préférerais qu’on m’appelle Barb. Se demandant pourquoi elle lui parlait d’un nom qu’elle ne souhaitait pas employer, Tolya lui serra la main, transformant la sienne en brume juste assez longtemps pour goûter le sang de la jeune fille et déterminer si sa volubilité était naturelle ou le fruit de certaines substances chimiques. Il ne détecta rien d’autre que l’adrénaline due à la nervosité et à l’excitation.
— Vous avez vos papiers, Barb Debany ?
— Oh ! Oui. Elle ouvrit l’un de ces sacs que portaient les humaines, fourragea un moment à l’intérieur, puis, les joues rouges, lui tendit la lettre. Tolya étudia le document signé par Vlad et Simon Wolfgard.
— C’est vous qui allez vous occuper des animaux.
(...)
— Ils vous ont dit que je n’étais pas une vétérinaire diplômée, non ? demanda Barb, l’air légèrement anxieuxe. Je ne suis qu’assistante.
— Vous êtes plus qualifiée que quiconque ici, donc, à partir de maintenant, vous êtes vétérinaire. Elle déglutit et pâlit, ce qui fit ressortir les taches de rousseur qui lui constellaient le nez et les joues.
— Pour commencer, les repas et l’hébergement seront inclus dans votre salaire. Je crois qu’il reste une chambre à la pension, sinon vous pouvez aller à l’hôtel. Vous avez le choix. Voyant les quatre jeunes hommes s’approcher, il ajouta :
— À condition de vous décider rapidement. Barb jeta un coup d’œil par-dessus son épaule.
— Il y a d’autres filles, à la pension ?
— Pas d’humaine comme vous. Les femelles, toutes espèces confondues, ne sont pas encore très nombreuses. Elle déglutit de nouveau. Puis elle esquissa un sourire.
— Ça fait partie de l’aventure, non ? Et ça fera des histoires à raconter à ma famille. Mon frère est policier à Lakeside. Il m’a donné un paquet d’enveloppes portant déjà son adresse ou celle de nos parents, toute une collection de timbres, et m’a dit : « Écris une fois par semaine, sinon… » Je ne pense pas que « sinon » représente une grande menace, vu la distance qui nous sépare. Tolya sourit.
— Je crois avoir rencontré votre frère quand je me suis rendu à Lakeside. Je me souviens d’un lieutenant Montgomery. Votre frère le connaît ?
— Crin de toupet ! le monde est petit, pas vrai ? Il éclata de rire, à la fois parce qu’elle semblait agacée et parce que sa façon de jurer l’amusait. Il espérait que cette humaine resterait un moment.
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Sur la première figurait une représentation aussi belle que terrifiante de ce qu'Henry supposa être l'une des formes des Aînés. La seconde était illustrée d'un visage souriant aux traits naïfs. Entre les deux se trouvait un biscuit pour Loup à moitié mangé.
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"Posséder un territoire, prendre soin de sa meute, pouvoir se procurer de l'eau, de quoi manger et tout ce qui est nécessaire à la survie de ses proches et de ses petits, voilà ce à quoi tout le monde aspire, terra indigene comme humains. Quand une espèce animale, par la pression qu'elle exerce que le milieu, expose les autres à un risque de famine, c'est aux prédateurs qu'ils revient de réguler les populations avant que la situation devienne critique. Il s'agit d'une loi naturelle qui s'applique autant au gibier qu'aux humains."
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- Sais-tu comment les Sharkgard appellent les humains qui sont sur un bateau ?
- Non, quoi ?
- De la viande en boîte.
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En tout cas, ce n’était pas juste de la part d’Espoir de lui avoir grondé après. Comment était-il censé savoir qu’elle chantait ? Ça ne ressemblait à rien de ce qu’il avait entendu jusque-là. En fait, ses braillements lui avaient davantage évoqué un jeune Lynx qui se serait coincé la patte entre deux rochers. Raison pour laquelle il avait pensé qu’Espoir avait des ennuis
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— C’est chez moi. C’est là que je conserve les trésors que m’apportent les vagues, les Requins et les Orques. J’y détiens de nombreuses richesses. Des antiquités. De vieilles cartes. J’aime voir comment vous, les humains, pensez que j’ai changé. Pourtant, ce n’est pas moi qui ai changé. (Son sourire, sauvage et primaire, terrifia Monty.) Avant, vous écriviez sur vos cartes « ici sont les monstres »
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Utilisée trop souvent, la réplique perdrait de son efficacité, bien sûr, mais, dès qu’on parlait à un Loup mâle de « trucs de filles », il s’enfuyait en courant. Pour eux, les « trucs de filles » s’apparentaient aux porcs-épics : quand on s’en approchait de trop près, on risquait de se faire mal au museau.
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— J’ai envie d’aller me baigner, ce soir, annonça-t-elle, sans savoir elle-même s’il s’agissait d’une suggestion ou d’un défi.
— Avec la meute de femelles ? Elle comprenait sa question. Les autres filles avaient besoin d’une permission pour se rendre dans le quartier corbin.
— Non, avec toi. Rien que nous deux. Même pas Sam. Simon pencha la tête sur le côté.
— Pas Sam ? Pourquoi ? Elle déglutit.
— J’aimerais essayer de me baigner toute nue.
Il demeura immobile, au point qu’elle se demanda s’il respirait encore.
— Sans vêtements.
— Oui.
— Tous les deux tout nus. Sous forme humaine ?
— Oui. Mais… je ne veux pas aller plus loin.
— Après la tombée de la nuit ? Elle n’imaginait même pas tenter l’expérience en plein jour.
— Oui. Simon se gratta derrière l’oreille.
— D’accord. On rentre à la maison ?
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Si les humains méritaient bien le qualificatif de « viande intelligente » attribué par les Autres, ils étaient aussi des prédateurs prompts à envahir des territoires qui ne leur appartenaient pas. Et, en dépit de ce qu’affirmaient leurs représentants officiels, ils ne se souciaient pas vraiment du bien-être de leurs semblables. Les membres du mouvement Les Humains Avant Tout avaient hurlé à la mort, accusant les terra indigene d’avoir causé une pénurie alimentaire à Thaisia, alors qu’en réalité c’étaient eux qui avaient vendu les stocks à l’Alliance des Nations Cel-Romano. Ces mensonges avaient provoqué à Lakeside un affrontement qui avait entraîné la mort de Crystal Crowgard et de l’agent de police Lawrence MacDonald. Ces événements avaient fini par attirer l’attention des terra indigene, qui ne s’approchaient que très rarement des endroits peuplés par les humains, et jamais avec des intentions bienveillantes.
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