Un type vit reclus chez lui, rivé à son petit écran. La mort de son chien, son unique compagnon, agit comme une sorte d'électrochoc : Il se décide à sortir, à se confronter au monde, à aller voir comment les gens vivent. Noble projet. Il part donc sur les routes, celles du Mexique pour commencer, avant de poursuivre son vagabondage dans d'autres pays (Etats-Unis, Cuba,...).
L'idée de partir cheminer dans les pas de ce routard nonchalant, en partageant ses rencontres avec d'autres personnes un peu à l'écart des sentiers battus (pas à proprement parler des marginaux, plutôt des idéalistes…), m'a semblé initialement séduisante. Toutefois, la personnalité du routard en question, son cynisme, son attitude blasée et parfois méprisante, tout cela m'a progressivement gonflé, et sérieusement même. Si certaines de ses réflexions (sur la société de consommation ou le tourisme de masse, par exemple) peuvent sembler pertinentes, les autres élucubrations de ce glandeur n'apportent vraiment rien, et sont même franchement exaspérantes à la longue. Quel est le sens de tout cela ? Je n'ai pas compris. Malgré le voyage, les rencontres, le type semble revenir à son point de départ. Sans avoir avancé, évolué. Plutôt antipathique au final comme gars, je n'aimerais pas tailler la route avec lui…
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