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C'est l'histoire d'un mec… euh… déjà vu il me semble.
Il était une fois… bah non, c'est pas un conte de fée… un compte de faits peut être.

Donc, il était une fois un Valentin (sans Valentine) accompagné dans la vie par Charlotte. Leur unique activité, la télé. Toute la télé consommée sans modération. Lobotomisation à volonté.
Après avoir abusé de substances illicites, Charlotte meurt "pendant que Jacqueline gagne une cuisine Mondial Kit" . La disparition de sa chienne (ah, je vous avais pas dit?) réveille Valentin.

Tout plaquer et partir de l'autre coté de l'horizon (et là on est pas arrivé parce que plus on avance et plus il recule, bref…) qui n'en a pas rêvé ? Valentin l'a fait.
Il vend tout et s'embarque pour… donner un sens à sa vie ? Un voyage en Amérique centrale entre Mexique Guatemala Belize et Cuba dans un premier temps. Un vrai road movie tant le film passe dans la tête au fil des mots et des maux. Rencontres avec des routards, avec des stars , des bandits, des hippies des putes des musiciens des … des Hommes dans tout ce qu'ils ont de bon et (surtout ?) de moins bon.

Il fait bon dans ces pages, il fait chaud, il fait au moins… deuxième degré presque en permanence. En même temps c'est frais et ça fait un bien fou.

Suite du voyage... les Etats Unis … retour à la… civilisation?
Bon, les américains sont… américains, ils ne se rendent pas compte (oui un peu cliché et féroce à souhait) on ne peut pas leur en vouloir complètement (euh…si si on peut). Retour à l'artifice au superficiel au superflu dernier cri (cliché ? pas sur pas sur). Les fêlés en tout genre de la première partie du voyage manquent déjà au lecteur ( enfin à moi).

Valentin fait partie des abusés désabusés faisant le triste constat qu'on tourne en rond autour du destin, quoi qu'on fasse, où que l'on soit. Donner un sens à sa vie, un sens unique, un sens interdit, un sens dessus dessous, quand on commence à se poser des questions ça devient vite le bordel.

C'est acide et c'est doux, c'est sucré salé, c'est dur et tendre à la fois, drôle et triste voir tristement drôle . Une (grosse) pincée d'ironie, un zeste d'amour et un nuage de laid ou de beau (selon les saisons), le tout mijoté en 230 trop courtes pages.

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Après des mois à végéter devant la télé, notre narrateur se donne un coup de pied aux fesses pour décoller de son canapé parisien. Sac à dos et guitare, direction l'Amérique du Sud, dans un premier temps, puis la Californie*, Cuba...
Dépaysement complet au Mexique, un univers bruyant et coloré en ville où la misère côtoie l'opulence ; rencontres et affinités avec des autochtones et d'autres voyageurs ; découverte des vestiges pré-colombiens et du désert ; et bien sûr dégustation des spécialités locales avec modération - pulque, mescal y tequila, comme dirait Hubert**.

Premier ouvrage publié de Julien Blanc-Gras, 'Gringoland' est sans doute le carnet de voyage du routard qu'il fut lorsqu'il avait une vingtaine d'années. Après avoir lu 'Touriste' et les excellents 'Paradis avant liquidation' et 'In utero', je craignais que l'auteur, faisant ses premières armes, soit timoré, poseur et/ou arrogant.
Finalement, je me suis régalée. Il faut dire que Blanc-Gras, journaliste, sait observer et écrire avec intelligence, finesse et humour. Son regard sur le monde, la société et les individus qui l'entourent est acéré, sans complaisance - aussi bien pour lui que pour les autres.
En le suivant dans ce voyage, le lecteur découvre les lieux visités, les populations locales, mais aussi les différents types de voyageurs : du vrai routard au philanthrope en mission humanitaire, en passant par le beauf américain et le désabusé occidental venu chercher du sens auprès de chamanes plus ou moins honnêtes.
Depuis ma lecture de 'In utero', j'éprouve beaucoup de sympathie pour cet auteur. Je le trouve cool, honnête et drôle. Je me régale de ses propos à la fois mignons et percutants, pleins d'autodérision, souvent mesurés, parfois plus incisifs (sur la religion, les Etats-Unis, Bush et les Américains, par exemple).

Presque un coup de coeur - les considérations sur le sens de la vie et les projets d'avenir de l'auteur à la fin ont un peu fait retomber le rythme et mon enthousiasme...

Ce témoignage devrait toucher plus de lecteurs que 'In utero', qui parle davantage aux (futurs) parents.

* Californication, Red Hot Chili Peppers - https://www.youtube.com/watch?v=YlUKcNNmywk
** Pulque Mescal y Tequila, Hubert-Félix Thiéfaine - https://www.youtube.com/watch?v=Uz4mN7rRA_Y
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Un voyage inouï et babacool dans un Mexique coloré et flamboyant, auprès des gringos, tour à tour généreux, désabusés ou seuls avec leurs problèmes.

Le soleil éblouit, la fiesta bat son plein, tous les mexicains que croise notre anti héros au charme indéfinissable, fraîchement sorti d'une déprime, sont des personnages rigolos à la peau veloutée.

Au début du livre, Valentin traverse une période un peu difficile ou il use le parquet de son appartement. Mais au bout d'un moment, il décide de quitter Charlotte sa chienne, pour aller à la conquête du Mexique. C'est une immersion, une vraie rencontre avec les autochtones. L'écriture est humoristique, avec une bonne dose de tendresse.

Au travers de toutes les rencontres décrites, on voit à la fois les aspects négatifs du pays, tels que les passages clandestins vers les Etats-­Unis, la drogue, le chômage, mais aussi les côtés plus réjouissants, tels que les filles, le surréalisme, la musique des Mariachi, les Mayas...

Réflexions sur la politique, le tourisme... on sent souvent le profil de journaliste de Julien Blanc-­Gras qui exprime un avis bien précis sur tout ce qu'il voit. Mais surtout une personne très attachante que j'ai trouvée extrêmement sympathique.

Bref, une lecture qui donne le sourire.
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J'étais tombée sur pas mal de citations de "Gringoland" sur Babelio et ça m'avait interpellé car elles me plaisaient... toutes! Logiquement, je me suis procuré le livre et je ne regrette pas mon achat! Déjà la couverture. Celle de mon livre est différente de celle présentée ici, je l'ai ajoutée mais elle n'apparaît que dans ma bibliothèque. C'est une page au motif "papier craft froissé" avec un dessin de cactus et des dollars éparpillés dessus. Je la trouve beaucoup + en rapport avec le livre que l'autre. Elle retranscrit bien la sensation de voyage et même l'aspect "baroudeur". Adepte des voyages un peu "roots", avec un sac à dos pour tout bagage, ça m'a tout de suite parlé.

Et dès les premières pages, ma bonne impression s'est confirmée. J'ai tout de suite adhéré au style à la fois cru, drôle, réaliste et cynique de l'auteur. de +, sa prose respire la culture, ce qui décuple le plaisir de lecture. J'aurais juste aimé savoir s'il s'agissait à 100% d'une autobiographie ou pas, et je n'ai pas trouvé cette information sur internet. Cela paraît "probable", sans toutefois aucune certitude. du coup j'ai parfois eu du mal à me laisser émerveiller, comme si je me demandais "c'est du lard ou du cochon ton histoire?!" Reste que je me suis reconnue dans son ras-le-bol et sa vision "étouffante" de la société. La seule différence, c'est que lui est passé à l'acte et moi pas: il a tout plaqué et s'est payé un aller simple vers le Mexique. Il faut oser... Pour quelqu'un de plutôt asocial tel qu'il se décrit au début, je trouve qu'il a le contact facile, très facile même! Ca m'a paru un peu louche. Comme par hasard il rencontre également toujours quelqu'un au bon moment, des opportunités s'offrent à lui sur un plateau d'argent et font de son voyage un rêve éveillé plutôt que l'enfer de solitude qu'il aurait pu (dû?) redouter. A trop se poser de questions on finit par passer à côté de sa vie et Julien Blanc-Gras a pris le taureau par les cornes, apparemment bien décidé à VIVRE. Alors, romancé ou pas? Parce que dans ces conditions, dans un monde ou "tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-gentil" moi aussi je veux bien partir demain, toute seule et sans rien dans les poches!

Enfin je dis ça mais son périple m'a vraiment captivé. Je me demande s'il ne s'agirait pas... d'une pointe de jalousie (ouhhhh la vilaine! :$) Dans tous les cas, le coup de tête de Julien Blanc-Gras aura eu le mérite de porter mon attention vers le Mexique, terre mystérieuse s'il en est mais pourtant pas l'endroit que j'aurais choisi de visiter de moi-même. Je m'enrichis donc au fil des pages de précieuses connaissances sur le Mexique, ses us et coutumes. Pour tout vous dire, je ne soupçonnais même pas l'existence d'une jungle au Mexique. C'est dire si j'avais besoin d'un cours de rattrapage!

Le fil du récit suit son cour, au rythme des déplacements du narrateur; nous voilà maintenant aux USA, bien loin de sa face la + reluisante. L'auteur pousse d'ailleurs la réflexion assez loin et nous dresse un constat tristement cohérent: isolationnisme, autodestruction, ignorance tacite... Les USA sont au bord de l'implosion. + qu'un road-trip, j'ai trouvé dans ce "journal de bord" de véritables pensées philosophiques.

Mais voilà; + on avance dans le récit et dans le temps, + on voit le narrateur changer. Il n'est plus le jeune homme épris de liberté du début. Au contraire, il cogite, il théorise et semble parfois même à 2 doigts de virer mégalo, tout rempli de son expérience américaine. A t-il tout simplement déchanté à mesure qu'il a confronté ses rêves à la réalité? Je n'ai pas vraiment aimé celui qu'il semble être devenu. Au début du livre je ressentais de l'admiration pour ce "héros" (réel ou fictif), mais je trouve qu'au moment du bilan, il ne fait pas bon usage de la masse de connaissances et d'expériences qu'il a vécu.

Au début il était dans l'instant, dans l'émotion, le présent, la vie. Il disait lui-même qu'il fallait moins réfléchir et agir +. Et le livre se termine sur (trop) de considérations existentielles, le style a complètement changé ainsi que le fonctionnement psychique du narrateur. Il contredit lui-même ses propos du début; ce voyage semble l'avoir changé d'une drôle de manière et j'avoue que j'ai tourné la dernière page un peu déboussolée. Envolés la fraîcheur et l'enthousiasme, l'énergie phénoménale du début de son voyage. J'ai eu l'impression de tourner sur une boucle temporelle où quoi qu'on fasse, quoi qu'on vive, on finit toujours par revenir à cet état frustrant de questionnements existentiels, au final jamais résolus. Je pense lire d'autres ouvrages du même auteur pour me faire une idée + globale de sa personnalité, car ici il m'a ouvert les yeux sur les merveilles du monde pour ensuite me faire retomber comme un soufflé. Genre: "Viens, suis-moi, le monde est grand, le monde est beau, l'avenir est à nous! (...) ah ben en fait non, le monde est moche et ma petite vie étriquée aussi, et on peut visiblement rien y faire. Au temps pour moi"... Frustrant...
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Fuyant la compagnie des Cons, Valentin s'enferme chez lui et regarde la télé avec son chien. le jour où celui-ci meurt, lassé de sa propre lassitude, il jette tout par la fenêtre et part loin. J'ai vendu mon sofa et j'ai acheté un billet d'avion. Nous le suivons au Mexique, à la rencontre de gens totalement improbables…. Ce voyage a le goût des années post-soixantuitardes. Valentin se promène, effleure la vie des autochtones comme tout bon Gringo qu'il et qu'il restera, le tout bien arrosé d'alcool, de fumettes et autres substances illégales !!!
Il parcourt l'Amérique du Sud, fais une incursion à Sans Francisco et Los Angeles, mais toujours en compagnie de ses « amis » plus vrais que nature. Est-ce un roman sur les clichés ? car ce bouquin en est plein. Cela agace un peu beaucoup lorsque l'on quitte le second degré. Tous les personnages sont trop fils de bonne famille, hippie, écolo, trop gringos….

Les rencontres selon les points cardinaux, sur le Zocal, étaient de bon augure, mais la suite m'a déçue. Avec ses élucubrations sur le mondialisme, les méfaits du tourisme et du capital réunis, de la corruption…. Valentin nous assène des vérités archi-éculées.

Je dois reconnaître un style enlevé, vivant et alerte. Quelques belles pépites qui m'ont permis de ne pas terminer ce livre comme un pensum. Comme c'est son premier livre, je lui donne le bénéfice de la première fois et je relirai un autre bouquin de Julien Blanc-Gras


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Un type vit reclus chez lui, rivé à son petit écran. La mort de son chien, son unique compagnon, agit comme une sorte d'électrochoc : Il se décide à sortir, à se confronter au monde, à aller voir comment les gens vivent. Noble projet. Il part donc sur les routes, celles du Mexique pour commencer, avant de poursuivre son vagabondage dans d'autres pays (Etats-Unis, Cuba,...).

L'idée de partir cheminer dans les pas de ce routard nonchalant, en partageant ses rencontres avec d'autres personnes un peu à l'écart des sentiers battus (pas à proprement parler des marginaux, plutôt des idéalistes…), m'a semblé initialement séduisante. Toutefois, la personnalité du routard en question, son cynisme, son attitude blasée et parfois méprisante, tout cela m'a progressivement gonflé, et sérieusement même. Si certaines de ses réflexions (sur la société de consommation ou le tourisme de masse, par exemple) peuvent sembler pertinentes, les autres élucubrations de ce glandeur n'apportent vraiment rien, et sont même franchement exaspérantes à la longue. Quel est le sens de tout cela ? Je n'ai pas compris. Malgré le voyage, les rencontres, le type semble revenir à son point de départ. Sans avoir avancé, évolué. Plutôt antipathique au final comme gars, je n'aimerais pas tailler la route avec lui…
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Avec l'humour et le sens critique qui caractérisent ses autres ouvrages, Julien Blanc-Gras nous raconte ici un voyage à travers une partie du Mexique et des Etats-Unis.
Ses rencontres sont diverses, avec des autochtones et d'autres voyageurs (touristes, néo-hippies…). Le regard porté par l'auteur sur ces personnages est à la fois tendre et critique. Malgré la sévérité de certains de ses propos, Julien Blanc-Gras ne semble pas se positionner en juge, mais plutôt en observateur attentif des personnes, y compris de lui-même. A travers ces portraits, c'est en partie celui des sociétés qui engendrent ces comportements que dresse l'auteur.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, même si 'Touriste' et 'Paradis avant liquidation' m'ont laissé un meilleur souvenir dans son registre 'voyage' (peut-être parce que je découvrais alors le style de Julien Blanc-Gras ?). Dans son registre 'futur papa', je recommande vivement 'In utero', drôle et tendre.
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🎶 Mexicooo, Mexi-iiii-iicoooo… sous ton soleil qui chanteuiiiii 🎶

Quand la jeunesse dorée occidentale s'ennuie, ou les tribulations d'un parisien en goguette sous le soleil de plomb de Mexico.

« J'ai vendu mon sofa et acheté un billet d'avion », direction l'Amérique latine, sa faune colorée, ses nuits enfumées, ses amitiés enfiévrées et quelques détours par des endroits moins «carte postale », panne de bus et mauvais trip compris.
C'est le récit de voyage rigolo d'un jeune étudiant désoeuvré, à la cervelle bien faite (quand il n'est pas sous champi) vous savez ce road trip en Pataugas qu'on a tous fait (ou rêvé de faire), entre 18 et 25 ans.
Au fil des rencontres que fait le narrateur, son lecteur découvre un Mexique bigarré, tour à tour industrieux, fervent, fortuné ou très pauvre, poussiéreux, gauchiste, joyeux, artistique, alcoolisé, envahit de touristes.
«Les touristes prennent des photos. Au zoom de loin, par pudeur. Mais ils en veulent des tronches de pauvres sur leurs bobines. »
Le problème c'est que Blanc Gras raconte tout cela avec l'ironie et la fougue un peu anar de la jeunesse alors que lui aussi participe à cette grande mascarade. Pas de pauvres sur ses pellicules ? pas grave il les mettra dans un livre…
(Notez que je n'ai rien contre la fougue un peu anar de la jeunesse, c'est juste que ça fait bien longtemps que je n'ai pas refait le monde vautrée dans clic-clac Ikea, entre deux parties de bière-pong. Je suis un peu rouillée)
Au final s'il y a bien quelques réflexions intelligentes sur la jeunesse occidentale, la mondialisation, les voyages écolos, la politique zapatiste, etc. et quelques passages amusants, cela reste un peu léger selon moi pour faire de cet étudiant baroudeur un écrivain encensé par la critique.
Le gars est sympathique certes, mais si vous avez 25 ans, un solide sac à dos, un teeshirt du Che et une bonne réserve de beuh, il vaudrait peut-être mieux faire le trajet vous-même.

Bon voilà, j'en attendais un peu plus, ce n'est pas bien grave.
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Fini la télé. La mort du chien a sonné le glas de la vie cathodique de notre héros. On vend tout et on part en Amérique latine voir du pays.
Sur place , le héros se redécouvre à travers rencontres hétéroclites , paysages chargés d'histoire et culture exotiques.
Petit roman intéressant qui, au delà de nous narrer le trip d'un backpacker de Mexico à San Francisco en passant par le Chiapas , dresse un portrait non complaisant des sociétés rencontrées.
L'amérique latine , sa bonne humeur, sa pauvreté et ses indigènes habités par des substances illicites.les USA froid, imbu de leur personne et egocentrique .
Un peu cliché sans doute mais intéressant. le ton est en plus drôle avec des répliques qui clashent bien.
L'auteur voyage beaucoup et écrit sur ses voyages. On le ressent bien dans l'ouvrage. Les guides touristiques en prennent d'ailleurs pour leur grade !
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Enfin un roman générationnel dans le bon sens du terme. Vraiment à lire. Enfin une vision réelle et sans conneries du monde et des gens. ça fait du bien...
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