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EAN : 9791091157254
360 pages
FIAT LUX (10/05/2019)
3.5/5   2 notes
Résumé :
Paul-Éric Blanrue aime ouvrir les dossiers brûlants. Historien spécialisé dans les mystifications passées et présentes, il est l’auteur de nombreux livres et articles qui remettent en cause les préjugés ambiants. Il a longtemps collaboré à la revue Historia. Spécialiste de la détection des mystifications, Paul-Éric Blanrue a pour objectif de participer à la formation d’une capacité d’appropriation critique du savoir humain. Auteur d’une vingtaine de livres et de plu... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Surtout pour découvrir les défenseurs de la liberté. Peu connus des Français, il est vrai !

Le livre commence mal avec une présentation caricaturale des idées d'Ayn Rand. Sans doute survolée par l'auteur.
Il faudra patienter jusqu'au dernier chapitre pour être dans le vif du sujet. Et sans surprise, il n'y a rien de nouveau, pas d'idée originale.
Près d'un quart du livre est totalement hors sujet, consacré à des règlements de compte de l'auteur.

Le reste de l'ouvrage est une bonne présentation de nombre d'auteurs défendant la liberté.
Avec une réserve sur le passage décrivant l'analyse économique de Marx, pas toujours très clair. L'auteur se présentant, il est vrai, comme historien. La partie économique de l'oeuvre de Marx est effectivement entièrement fausse, car prenant ses fondements sur la notion totalement erronée de Ricardo de « valeur-travail ».

Ceux qui ne font pas partie des fanatiques de la religion marxiste (toujours très nombreux en France, l'enseignement sous contrôle d'Etat veille au formatage) pourront se reporter à ce sujet, avec profit, aux excellents et brefs (env. 6 min.) exposés de Serge Schweitzer (Maître de conf. droit et économie) :
_ David Ricardo : cherchez l'erreur - Histoire des idées économiques - 05 - EDL - YouTube
_ Quand Marx croit découvrir les lois qui gouverneraient l'économie - Histoire des idées éco - 14 - YouTube
_ Quand Marx croit découvrir les lois de l'économie (suite) - Histoire des idées éco - 15 - YouTube
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
C’est avec la Révolution française que l’Etat s’est répandu dans tous les secteurs de la vie, cherchant à discipliner l’individu jusque dans son foyer au nom des grandes idées aussi creuses que des bulles de savon.
[…]
Tout le monde doit s’intégrer de force dans la France nouvelle. On y confond la légitime égalité des droits avec l’uniformité générale. En coupant la tête des géants, on a dans l’idée (candide et criminelle) que les nains grandiront.

« L’envie, principe de la Révolution française, a pris le masque d’une égalité dérisoire ; elle promène son insultant niveau sur toutes les têtes, pour détruire ces innocentes supériorités que les distinctions sociales établissent », écrira Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (« Mémoires ou opinion sur les affaires de mon temps », 1891).

(Ch. 3, CONTRE LE CULTE DE L’ETAT-DIEU, p. 81-82)
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Comme le souligne Pascal Salin, l’un de nos meilleurs économistes, « la règle majoritaire n’a aucun statut moral ou scientifique » (« Libéralisme », Odile Jacob, 2000).

Le prix Nobel d’économie 1974, Friedrich Hayek, dans « La Constitution de la liberté » (1960), l’explique en peu de mots : « Nous ne considérons incontestablement pas qu’il soit légitime que les citoyens d’un grand pays dominent ceux d’un petit pays voisin, sous prétexte qu’ils sont plus nombreux que ces derniers. Il n’y a pas davantage de raison pour que la majorité des gens qui se sont assemblés pour un certain objectif, que ce soit une nation ou quelque organisation supra-nationale, ait le droit d’étendre son autorité à sa guise. »

(Ch. 2, La France est morte, c’est l’Etat qui l’a tuée, p. 64-65)
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La démocratie c’est le plein pouvoir donné à la propagande pour laver le cerveau des électeurs par l’utilisation à grands jets de promesses illusoires mais chatoyantes, de mensonges à répétition qui plongent le peuple surexcité et déçu dans un état d’insatisfaction endémique.

C’est le contrôle des cerveaux jusque dans l’éducation des tout-petits, puisqu’il faut faire entrer l’individu, dès son jeune âge dans le moule de la citoyenneté.

Ce sont les hautes places de responsabilité offertes aux énergumènes les plus vicelards, aux rastaquouères les plus corrompus et à leurs larbins.

C’est l’instabilité chronique à cause de la sempiternelle course au pouvoir.

C’est la liberté tenue en bride au nom de « grands principes », parce que la clientèle des élus fait pression sur ceux-ci pour obtenir des privilèges et couper la parole à ses adversaires.

C’est le peuple souverain – qui ne gouverne jamais que par délégation !

C’est l’hypocrisie totale sur tous les sujets précédents.

C’est une administration aussi despotique que politiquement irresponsable.

(Ch. 2, La France est morte, c’est l’Etat qui l’a tuée, p. 65)
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[…] toutes les activités étatiques reposent sur le vol, car l’impôt n’est rien d’autre qu’une fauche pure et simple sur les revenus, une spoliation que l’Etat nous contraint sans scrupule d’accepter, sans quoi nous sommes jetés au cachot.
L’Etat est une mafia légale et nous sommes les commerçants rackettés.

Ecoutons Henry-David Thoreau, le spécialiste américain de l’exception individuelle :
« L’Etat ne s’adresse jamais intentionnellement à la raison de l’homme, intellectuelle ou morale, mais seulement à son corps, à ses sens.
Il n’est pas armé d’un esprit ou d’une honnêteté supérieure, mais d’une force physique supérieure »
(« La désobéissance civile », 1879).
L’essentiel est dit.

(Ch. 2, La France est morte, c’est l’Etat qui l’a tuée, p. 53-54)
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L’Etat est une association d’intérêts divers, tantôt convergents, tantôt divergents, mais, quoi qu’il arrive, c’est une assemblée de faux jetons qui fonctionne en distribuant faveurs, grâces, avantages, prébendes et rentes de situation à des groupes privés et publics afin d’acheter une paix sociale qui durera ce qu’elle durera – le long terme, ils s’en moquent comme d’une guigne, les prochaines élections d’abord ! – et assurer avant tout autre considération la réélection des mêmes partis au pouvoir – des mêmes sous un nom différent, s’entend -, en arrosant leurs protégés comme Big Pharma offre des vacances aux Antilles aux médecins qu’il veut circonvenir.

(Ch. 2, La France est morte, c’est l’Etat qui l’a tuée, p. 52-53)
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Video de Paul-Eric Blanrue (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paul-Eric Blanrue
Peut-on critiquer Israël en France sans être qualifié d'antisémite ? D'après l'historien Paul-Eric Blanrue, collaborateur au magazine "Historia", une dictature de la pensée unique a été instaurée sur ce sujet. Voici un extrait de l'entretien exclusif qu'il a consacré à l'affaire suscitée par son dernier livre : "Sarkozy, Israël et les juifs" (Ed. Oser Dire, mai 2009, à commander directement sur le site : oserdire.com). Un ouvrage qui a dû être édité en Belgique et que le diffuseur a refusé de distribuer en France ! La suite de l'entretien (1h30) se trouve sur le site : radiovraimentlibre.com.
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