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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est certain, lorsqu'on ouvre L'homme qui aimait les plantes, on a l'impression de feuilleter un herbier. Les aquarelles de Benoit Blary semblent tout droit sorties d'un traité de botanique elles sont magnifiques de couleur et de précision. S'y rajoutent les anecdotes concernant la découverte et l'usage de chaque plante.
Toutes ces plantes ne sont pas là par hasard, elles ont un lien direct avec ce pharmacien et ethno pharmacologue né en Moselle dans les années 50 et au patronyme prédestiné : Jacques Fleurentin.
Loin d'une didactique pesante, cette biographie nous permet de rencontrer l'homme passionné et pétrit d'humanisme et de le suivre à travers ses voyages dans le monde. Sur ses pas, nous traversons l'Afrique, la Perse, l'Arabie, l'Asie, les Galapagos… Chaque voyage est l'occasion de rencontres avec les autochtones et un partage de leurs connaissances de la flore. Les médecines traditionnelles, qui ont fait leurs preuves depuis des millénaires, savent utiliser les propriétés médicinales des plantes que nous offre la nature. Et c'est cette richesse qu'il est important de connaitre pour fabriquer nos médicaments de demain.
Dans de nombreux pays, l'utilisation des ressources naturelles est importante pour fabriquer des médicaments à base de plantes, une alternative aux molécules chimiques.
« La demande est forte aussi dans les pays du Sud qui n'ont pas accès facilement aux médicaments, importés et couteux. Selon l'OMS, 80% des habitants de la planète n'ont accès qu'aux médecines traditionnelles. »
L'auteur nous apprend également que l'exploitation de ces plantes médicinales génère un revenu aux pays et aux peuples qui les ont fait connaitre, ceci ratifié par une convention de l'ONU. Il y a donc une éthique dans la commercialisation de ces savoirs ancestraux, et c'est rassurant.
« Mais il n'est pas question de nous approprier ces savoirs qui appartiennent aux ethnies qui les ont découverts. Ils ne sauraient être exploités par de grands laboratoires pharmaceutiques qui se rendraient coupables de biopiraterie. »
Les illustrations nous font voyager et nous éblouissent tout en nous apprenant un tas de choses passionnantes.
Au-delà de la biographie d'un ethno pharmacologue, c'est un roman humaniste qui parle du partage des savoirs et des propriétés médicinales immenses et encore peu connues des plantes du monde entier. On ne peut qu'espérer que cette vision idéaliste, éthique et humaine soit la réalité et que la nature soit toujours respectée.

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Je ne connaissais cette discipline que représente l'ethnopharmacologie créée en 1986 par Jacques Fleurentin.
Ce scientifique avide de savoirs étudie auprès du professeur de botanique Jean -Claude Hayon et devient une aide bénévole auprès de Jean- Marie Pelt.
Il quitte sa ville de Metz pour parcourir avec son équipe le désert du Sahara en 1973. C'est dans ce milieu hostile pour l'homme qu'il s'aperçoit que les acacias signalent aux arbres voisins la présence de prédateurs à l'aide d'un gaz.
Suit le Yémen où la nomination des plantes est un véritable problème pour le monde scientifique. D'où l'emploi d'un système binaire ( genre et espèce) convenu dans le monde entier. Dans ce pays aride, Fleurentin identifie 169 plantes avec l'aide de la médecine traditionnelle. Il côtoie les guérisseurs pas toujours coopératifs.
Les malades des pays du sud n'ayant pas l'accès à la médecine des molécules chimiques se tournent vers des soins plus naturels.
Il reprend la pharmacie paternel et ouvre une herboristerie par souci d'écologie.
Quelques années plus tard il échange avec Jean-Marie Pelt sur la théorie de Darwin. Ils s'aperçoivent que "la raison du plus fort n'est pas le seul facteur déterminant de l'évolution: la raison du plus faible intervient" aussi avec des notions de coopération.

Stéphane Piatzszek narre avec précision, documents à l'appui, la vie d'un scientifique passionné au service de l'homme et de la nature.
Grâce aux aquarelles de Benoît Blary, on entre dans une douce atmosphère comme un novice en quête d'éclairage.

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Voici mon retour de lecture sur le roman graphique L'homme qui aimait les plantes de Benoît Blary.
Jacques Fleurentin, ethnophamacologue, a consacré son existence aux plantes qui nous soignent, une vie d'aventure et de rencontres aux quatre coins de la planète, pour découvrir les secrets des végétaux guérisseurs.
Guidés par un expert au gré de ses choix scientifiques et de ses appétits de voyages, plongez dans les connaissances actuelles, les pratiques ancestrales et les enjeux de la botanique de demain.
L'homme qui aimait les plantes est un roman graphique qui est un mélange de documentaire et biographie.
J'ai trouvé cet ouvrage très intéressant, et très instructif. Il m'a permis de découvrir Jacques Fleurentin et le métier d'ethnophamacologue. On découvre comment il a réussi à acquérir autant de connaissances sur la botanique, c'est fascinant.
Par contre, il y a beaucoup d'informations, j'ai trouvé ça un peu compliqué par moment. Je suis parfois un peu perdue.
Heureusement, les illustrations sont magnifiques, de même que la colorisation. Cela compense les passages qui m'ont un peu captivés.
L'homme qui aimant les plantes est un roman graphique qui m'a plu dans l'ensemble, je vous le recommande et note quatre étoiles.


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Avec ce bel album, nous partons à la rencontre de Jacques Fleurentin, ethnopharmacologue et passionné de plantes. Et cette passion l'a amené, assez jeune, à parcourir le monde à la recherche de plantes inconnues, de traditions orales, de remèdes venant d'autres pays. Parce que le soin par les plantes, c'est ce en quoi Jacques Fleurentin croit. D'ailleurs, saviez-vous que 80% des molécules qui nous soignent sont issues des plantes ?

Pour certains, le soin par les plantes peut s'apparenter à un placebo, à une aide vaporeuse soignant plutôt l'esprit que le corps et pourtant, le pouvoir des plantes est extraordinaire. Au fil des pages, nous suivons Jacques dans son aventure à travers le monde et ses découvertes. Il a vraiment à coeur de discuter avec les populations locales afin que les remèdes qui se transmettent oralement depuis des siècles ne se perdent pas. Il fait également de nombreuses recherches quant à la toxicité de certaines plantes, en fait il ne laisse rien au hasard.

Et ces illustrations, elles sont aussi jolies qu'instructives. Cet album est beau car à la lecture, je suis partagée entre l'émotion de voir un homme si passionné et qui se donne corps et âme dans son projet et toutes ces illustrations et définitions qui m'en apprennent tant. Pour tout vous dire, pendant cette lecture, j'entendais les oiseaux tout près de la maison et j'ai donc téléchargé deux applications, une pour reconnaître le chant des oiseaux et l'autre pour apprendre à découvrir chaque plante que je trouverais sur mon chemin. Parce que cet album m'a aussi donné ça, le goût de découvrir moi-même tout ce que la nature a à offrir.

Merci aux éditions Quadrants et à Netgalley pour cette découverte aussi jolie qu'instructive.
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Jacques Fleurentin vient d'une famille herboriste et rêve de devenir plus que cela. Alors que son père rêve qu'il reprenne la pharmacie familiale, il va devenir ethnophamacologue. Il va se lancer dans un road trip dans divers pays pour apprendre plus sur la façon dont sont utilisées les plantes pour soigner. C'est une bande dessinée très intéressante. Les dessins sont très jolis et m'ont beaucoup plu. J'ai trouvé que la lecture n'est pas facile car assez technique. C'est très documenté sur les plantes, certains termes sont techniques. C'est un graphique doux qui retrace le parcours de ce scientifique. Elle amène des pistes de réflexion sur l'utilisation de la nature. le fait que si l'on est attentif et respectueux, la nature nous fournit ce qu'il faut pour nous soigner. C'est un joli graphique qui ravira les passionnés de plantes.
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Passionnée par la nature, et les plantes, j'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur l'ethnopharmacologie.

Nous suivons les voyages de Jacques Fleurentin, pharmacien de formation, qui part à la découverte des plantes médicinales et des usages traditionnels. Un savoir qui se transmet oralement, et qui malheureusement pourrait tomber dans les oubliettes si personne ne cherchait à le retranscrire.
Il est évident que la médecine allopathique, et les médicaments chimiques, sont une avancée réelle pour certaines maladies, mais cette bande dessinée nous fait une piqûre de rappel : ces traitements chimiques ne sont pas forcément miraculeux et peuvent avoir des effets secondaires importants (sans parler de tout le côté capitaliste de l'industrie pharmaceutique et de son lobbying) . Parfois il peut être bon de s'en remettre à des choses plus naturelles.

J'ai donc trouvé cette bande dessinée fort instructive. Elle permet d'avoir un autre regard sur la phytothérapie, jugée bien souvent inefficace, parfois à tort. de plus, les illustrations sont vraiment réussies, surtout celles des plantes.

A noter que certains mots employés sont des termes botaniques, qui ne sont pas forcément connus de tout le monde.
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Une belle découverte BD, sur un thème que je n'aurai pas forcément porté mon intérêt en général.
La BD nous fait suivre la vie de Jacques Fleurentin (pharmacien et ethnopharmacologue, métier dont j'apprends le concept grâce à ce livre) et toutes ces découvertes au cours de ses voyages de travail. Il me fait prendre conscience de l'importance des plantes dans les soins pour toutes les maladies mais surtout de l'importance de la transmission des savoirs. Car c'est là que le livre se centre : beaucoup de savoirs se transmettent par la tradition orale dans beaucoup de pays et il devient important dans notre monde actuel de les connaitre et les utiliser, afin qu'il ne sombre pas dans l'oubli.
Les dessins sont sympathiques, pas trop fan de la police d'écriture choisie dans les bulles.
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Jolie découverte cette bande dessinée ! On y suit le parcours de Jacques Fleurentin, Pharmacien et ethnopharmacologue passionné par les plantes médicinales et la botanique. Connaissant déjà ce spécialiste de renom pour avoir lu certains de ses ouvrages je dois dire que cette bande dessinée est très rafraîchissante. Loin du côté parfois austère de certains ouvrages de recherches sur le sujet ! Les dessins sont magnifiques mentions spéciale pour les planches botanique qui sont d'une remarquable précision. le trait est proche de planches d'aquarelle et rend le récit très doux et agréable à découvrir. J'ai énormément aimé cette bande dessinée qui en plus d'être bien portée graphiquement est également très instructive. Un grand merci aux éditions delcourt pour ce partage via Netgalley !
#Lhommequiaimaitlesplantes #NetGalleyFrance
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Jacques Fleurentin, pharmacien français né en 1950 a consacré sa vie à la découverte des plantes et de leurs effets sur notre santé. Ses voyages sont nombreux, il apprend auprès de guérisseurs locaux et ramène ses connaissances en France.
Cette bande dessinée nous emmène avec lui dans quelques-uns de ses voyages à La Réunion, aux Galapagos, au Yémen, etc.
Il s'agit d'une BD très riche en informations, j'ai été parfois un peu noyée dans la face au flux d'explications mais elle n'en reste pas moins très bien documentée et puis... Il est tellement bon mettre à l'honneur ces scientifiques qui s'intéressent aux médecines alternatives.

Merci à NetGalleyFrance et au Groupe Delcourt de m'avoir permis de le lire.
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Fils de pharmacien, Jacques Fleurentin (né en 1950), avant de reprendre tardivement l'officine de son père, où il mit en pratique ses connaissances en matière d'utilisation des plantes, s'est pendant de nombreuses années intéressé directement à celles-ci. Il a effectué ses recherches sous l'égide du professeur Jean-Marie Pelt, voyageant ou séjournant de par le monde, au Yémen initialement (dans le cadre de son doctorat), toujours en quête des plantes locales et de leur utilisation traditionnelle par les guérisseurs, dans un cadre préventif ou thérapeutique.
Le recueil de ce savoir a donné naissance à l'ethnopharmacologie : les connaissances empiriques sont vérifiées de manière scientifique ; si elles sont validées, les plantes qui en ont fait l'objet sont intégrées au sein de la pharmacopée officielle, ce qui permet la conservation et la transmission d'un savoir ancestral. Cette démarche, effectuée entre autres en liaison avec des anthropologues, veille à être mise en oeuvre en respectant les intérêts des peuples concernés, pour que le recours à des plantes locales ne vienne pas perturber l'équilibre économique de leurs régions.

C'est la superbe couverture de cet album qui m'a attirée et, comme le thème piquait ma curiosité, je suis partie à sa découverte.
Si je connaissais Jean-Marie Pelt, qui fut son mentor, je n'avais jamais entendu parler de Jacques Fleurentin. Natif de Metz, il y a fondé en 1986, avec un groupe d'amis, la Société Française d'Ethnopharmacologie : elle est située au cloître des Récollets, où un laboratoire de recherche dont il était le directeur avait auparavant été implanté pour lui. C'est là qu'il procédait aux expériences visant à tester les plantes récoltées dans différents pays du globe, pour confirmer (dans 80 % des cas) ou pas les propriétés que leur prêtaient les guérisseurs.
La BD nous permet de faire connaissance de l'homme et de sa passion pour les plantes. On suit une partie de son parcours : il illustre grâce à de nombreux exemples l'importance que revêt le pouvoir des plantes sur notre santé, par rapport à celui des médicaments conçus à partir des seules molécules chimiques de synthèse, comme cela se pratiquait jusqu'aux années quatre-vingt-dix. (« Une autre voie de recherche est apparue depuis, qui redonne sa place au global, avec l'utilisation de mélanges de molécules, d'extraits de plantes ou de mélanges d'extraits de plantes »).
« La demande est forte dans nos pays développés qui souhaitent un retour à une phytothérapie naturelle, efficace, contrôlée et dispensée par un pharmacien », explique Jacques Fleurentin.
Le graphisme est de qualité et le choix de la colorisation autant que le détail du trait conviennent parfaitement au propos, mettant aussi en valeur les plantes évoquées dans des planches qui évoquent celles des botanistes du passé.

Une BD biographique et documentaire qui mérite le détour !

N.B. : lue en numérique via NetGalley, je n'ai pas vu sa version papier


Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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