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EAN : 9782823873764
90 pages
12-21 (24/10/2019)
4.04/5   25 notes
Résumé :
Le 26 juin 2005, le corps sans vie de Mathilde Croguennec, 18 ans, est retrouvé dans un bois au milieu du teknival de Carnoët, dans les Côtes-d'Armor. La jeune fille a été poignardée à 28 reprises. Les enquêteurs savent qu'ils n'ont pas une minute à perdre car le meurtrier se cache certainement parmi les 43 000 "teufeurs" qui assistent à la rave géante. Le commissaire Jean-Marc Bloch raconte cette affaire hors du commun où la réalité dépasse la fiction.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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TEKNIVAL SANGLANT, L’affaire Mathilde Croguennec de Jean-Marc Bloch et Rémi Champseix.
A la lecture d’un deuxième volume de la collection Pocket sur les crimes non élucidés, le lecteur constate que les auteurs ont l’expérience et du métier pour raconter les conditions dans lesquelles se déroulent une enquête criminelle en se renouvellant à chaque fois.
Ils reviennent sur une constante que l’on va retrouver dans toutes les enquêtes : «Enfin, gyrophare sur le gâteau, voici une de ces enquêtes qui sont fascinantes parce que, malgré tous les efforts entrepris, la vérité n’aurait jamais pu éclater sans l’étincelle offerte par la meilleure amie du flic : la chance.»
Ils reviennent également sur la démesure des moyens engagés par la gendarmerie pour résoudre l’affaire du Teknival de Carnoët et le meurtre de Mathilde Groennec.
Une scène de crime en pleine forêt ouverte à tous vents, piétinée par des centaines de teufeurs..
Des recherches d’ADN en nombre : «Tu sais combien de scellés tu nous as envoyés pour en sortir l’ADN ? Là, ce sera le 516 e ! On n’a jamais vu ça !».
Des vérifications d’identités à l’avenant : «Nous avons procédé à plus de 20 000 contrôles d’identité et relevé toutes les plaques minéralogiques de tous les véhicules quittant la zone, dont les coffres ont également été inspectés».
La recherche de tickets de cartes bancaires : «la seule solution serait de chercher tous les tickets de 52 euros. Mais pour ça, il faudrait en éplucher des centaines… C’est bien ce que nous comptons faire !»
L’examen de messages SMS : “— 500 000, mon général.
— Waouh ! Et vous voulez éplucher un demi-million d’appels téléphoniques et de SMS ? Vous avez aussi estimé le temps que ça allait vous prendre ? En mois, voire en années ?
— Non, pas nous. On va demander à Anacrim de faire le tri.”
Dans cette affaire, les auteurs mettent en avant la dimension psychologique du travail des enquêteurs : «Annoncer à des parents que leur enfant a été tué est l’une des pires choses que j’aie eu à faire au cours de ma carrière. Quand c’est possible, on préfère se rendre directement chez eux, surtout si le père ou la mère vit seule. Car la réaction peut être très violente, à la hauteur du choc reçu : malaise, crise de panique… Ce genre de mission ne s’apprend dans aucune école, chacun improvise ça à sa manière et chacun fait comme il peut pour ne pas fondre en larmes. C’est toujours un véritable calvaire : comment pourrait-il en être autrement ?».
Autre écueil dans l’affaire en cause, les difficultés liées à la consommation de drogues par les suspects intérrogés :
«Le colonel Delpierre intervint.
— Jeune homme, êtes-vous sous l’effet de drogue, en ce moment ?
— Euh… un peu, oui. J’ai pris deux trois trucs en me réveillant et euh… je…
Il posa ses coudes sur la table et appuya son front dans ses mains.
— Putain… j’y crois pas… Mathilde est morte et moi, je… j’y comprends rien…
— Monsieur Christin… Cédric !… Cédric, regardez-moi ! cria le colonel Delpierre.
Les conclusions tirées remettent en perspective le travail de fourmi des enquêteurs : «— 99 % de boulot et 1 % de chance ! commenta l’adjudant Henry;» Par ailleurs, les enquêteurs et les agents de la police scientifique ne comptent jamais leur temps.
Les auteurs insistent sur le paradoxe qui conduit notre société à jouer au pompier pyromane en autorisant la tenue du Teknival tout en déclarant : «— Non, rien de spécial. On a encore saisi des kilos de dope : cachets d’ecstasy, buvards de LSD, sachets de coke, amphétamines, shit et herbe…Le fourgon des saisies est devenu un véritable labo de chimie ! Apparemment, on a dépassé les 10 000 ecstas !
Ce qui pousse «La mère et le beau-père de la jeune fille ont créé une association, SOS Mathilde, destinée à alerter les parents sur les risques qu’encourent leurs enfants en assistant à des raves, dénoncées comme des « zones de non-droit ».»
Un récit court, bien écrit, bien documenté, réaliste, qui devrait être apprécié par les amateurs du genre.
Lien : https://camalonga.wordpress...
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Si vous cherchez quelque chose de court à lire de simple et d'efficace que vous êtes amateurs ou amatrices de faits divers à glacer le sang (coucou les fans de Pierre Bellemare ou lectures ou lectrices du nouveau détective )…

Ne cherchez plus j'ai trouvé une collection bien sympathique chez Pocket !

Il s'agit des enquêtes du commissaire Jean-Marc Bloch et de Rémi Champseix .

Cette collection propose plusieurs ouvrages qui retracent les enquêtes de faits-divers qui se sont déroulés dans notre douce France!

J'ai lu pour débuter « Teknival sanglant « l'affaire Mathilde Croguennec (je dois vous avouer sincèrement n'avoir jamais entendu parler de cette histoire )

Et ce fut une sacré découverte ici les auteurs nous exposent les faits tout simplement , la réalité du début à la fin du réel du concret ….

On suit l'enquête qui n'est pas un long fleuve tranquille car comment trouver un meurtrier qui se planque certainement parmi 43 000 festivaliers ?

C'est un peu chercher une aiguille dans une botte de foin un long travail minutieux qui va durer une année pour démasquer le coupable ..

Une enquête complexe qui a bien fait galérer tout ce beau monde mais qui va finalement aboutir …

J'ai vraiment passé un excellent moment en lisant cet ouvrage et je n'hésiterai pas une seule seconde à découvrir d'autres enquêtes!!!!

J'ai d'ailleurs dans ma pile à lire quelques autres munitions similaires !
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J'ai tout simplement adoré ce true crime
J'ai aimé le style de l'auteur, simple, sans fioritures et sans chichi...ici pas d'anecdotes inutiles, pas de descriptions à n'en plus finir, on rentre dans le sujet de suite
L'auteur explique de A à Z le déroulé de l'enquête et on est en totale immersion, au coeur de l'enquête, on a l'impression d'en faire partie et j'ai également aimé les nombreuses explications qui jalonnent le récit , explications claires et intéressantes, sans prétention
L'histoire est assez horrible , on admire les moyens mis en place et la pugnacité des gendarmes pour la résoudre
J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre court, facile à lire, lu en une journée, un vrai page turner
Hâte de lire d'autres livres de ces auteurs !!
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Pocket se lance dans le récit de faits-divers avec deux conteurs hors-pair, et ce livre est un des 3 premiers de cette nouvelle collection! Tout est vrai, le mystère est...
toujours résolu à la fin : pour ce tome-ci, il s'agit de L'Affaire Mathilde Croguennec.

Le matin du 23 juin 2005, le corps de Mathilde Croguennec, 18 ans, est découvert à proximité des installations de la première fête techno organisée à Carnoët, dans les Côtes-d'Armor. La jeune fille a été poignardée de nombreux coups de couteau.
La police établit un barrage filtrant pour relever les identités des 43.000 personnes qui ont participé à la rave.
Après un an d'enquête, Alain Kernoa, un jeune militaire de la Marine nationale, est interpellé à Marseille.
Sa piste a été retrouvée grâce à "un coup de chance". Cet homme, qui a quitté depuis la Marine nationale, aurait été reconnu sur une photographie par un ancien collègue, interpellé à Rennes pour une autre affaire.
Lors de son procès, le jeune homme, passionné de jeux vidéo, invoque pour justifier son crime une "perte de contrôle".
L'affaire a été confier à la gendarmerie.
Le colonel Jean-Michel Delpierre avait été désigné pour diriger cette enquête criminelle. Il était le patron de la section de recherches de la gendarmerie de Rennes à qui le procureur de la République avait confié cette affaire. Aussi ici nous allons suivre avec minutie les investigations de l'équipe de gendarmes en charge de cette affaire Mathilde Croguennec.
On va s'apercevoir une nouvelle fois que pour résoudre un homicide parfois il faut un peu de chance. Et comme le dit l'auteur et là je le cite : "gyrophare sur le gâteau, voici une de ces enquêtes qui sont fascinantes parce que, malgré tous les efforts entrepris, la vérité n'aurait jamais pu éclater sans l'étincelle offerte par la meilleure amie du flic : la chance."

Lien : https://collectifpolar.com/
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Tout récemment j'ai lu La clé de l'énigme, une enquête racontée par le commissaire Jean-Marc Bloch à l'auteur Rémi Champseix. Un vrai fait divers et pas une fiction. Comme la précédente et le Mystère du Pâtisser exécuté, ces faits divers ont été racontés à la télévision sur RMC Story dans l'émission « Indices ». Après 40 ans de travail dans la police française, Jean-Marc Bloch présente aujourd'hui une émission avec Arnaud Poivre d'Arvor sur des faits non élucidés.

Dans cette enquête, le commissaire se concentre sur la recherche ADN et explique en détail la manière dont cela fonctionne aujourd'hui en France. En plus, on a le travail de fourmis fourni par les forces de l'ordre pour mettre la main sur le coupable. Achat de l'arme du crime, géolocalisation de téléphone portable, rien n'est mis de côté et sa narration, retranscrite par Rémi Champseix nous fait oublier la réalité de l'horrible meurtre. 43 000 teufeurs réunis pour la première rave party autorisée en France et un meurtrier à trouver parmi tous les participants pas toujours clairs dans les déposition le jour de la découverte du corps de la victime.

Tout est encore 100% du côté de l'enquête, pour la victime et son coupable. L'enquête dure des mois mais les recherches n'ont pas été vaines ! le livre est court mais limpide et on ne se perd pas dans des procédures ou des faits scientifiques trop pointus. Je recommande aux fans du genre !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Effectivement, l’information ravit les enquêteurs. Car cet ADN, en attendant de confondre le coupable, allait d’abord leur servir de référence pour disculper tous les innocents dont le code génétique ne matchait pas avec celui du tueur.
Avant tout, il fut envoyé dare-dare au FNAEG, le fameux Fichier national automatisé des empreintes génétiques qui répertorie les ADN de toutes les personnes placées un jour en garde à vue pour un crime ou un délit. Malheureusement, celui du meurtrier de Mathilde Croguennec n’y était pas fiché.

Dans les jours qui suivirent, l’IGNA mit en place une organisation exceptionnelle pour comparer l’empreinte génétique du tueur à celle de tous les hommes qui avaient été interrogés depuis la découverte du corps. Le petit ami de Mathilde, Cédric, fut le premier à être mis hors de cause. Ce fut ensuite le cas du Polonais retrouvé couvert de sang en train de se faire un fix et du type qui avait avoué le viol d’une autre jeune fille pendant le teknival.

Puis furent examinés les ADN prélevés sur tous les teufeurs contrôlés par les gendarmes à la sortie du teknival et qui avaient un passé judiciaire pour agression sexuelle, violences ou trafic de stupéfiants. Malheureusement, ces centaines de comparaisons ne débouchèrent sur rien : aucun profil génétique ne matchait avec celui du meurtrier.
L’enquête avait beau avancer, elle ne donnait rien.
— Qu’est-ce que vous comptez faire ? demanda le général Albanda au colonel Delpierre.

C’était l’heure du débrief quotidien. Quelques jours après le meurtre, le PC d’enquête avait quitté la cantine de l’école de Carnoët pour se replier sur les bureaux de la section de recherches de Rennes. Là, le colonel avait créé une cellule d’enquête, baptisée « Homicide 22 », qui regroupait douze enquêteurs uniquement consacrés à cette affaire. Douze, c’est beaucoup dans une section de recherches d’une cinquantaine d’hommes, et ça prouve à quel point les gendarmes étaient déterminés à mettre le paquet. Et vu la tête de certains le matin, le colonel Delpierre savait que, comme lui, ils dormaient mal, ressassant l’enquête à longueur de nuit.

— Mon général, on a besoin de savoir ce que Mathilde a fait avant sa mort, et notamment qui elle a rencontré. J’en ai parlé avec le juge d’instruction et il valide mon idée, même si elle paraît… démesurée.
— Ah ! Et de quoi s’agit-il ?
— Il s’agit d’envoyer des réquisitions à tous les opérateurs téléphoniques, en leur demandant de nous transmettre la liste de toutes les communications – appels ou SMS – qui ont borné sur le secteur pendant le teknival. Ensuite, on épluche toutes celles qui, de près ou de loin, ont concerné Mathilde ou ses proches.
— Vous avez une idée du nombre de communications que ça peut représenter ?
— D’après nos estimations…
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— Sur ce coup, on n’a pas de chance, mon général ! Je n’ai jamais connu de conditions aussi mauvaises pour retrouver des indices intéressants autour d’un corps ! Non seulement on est en extérieur, dans une forêt de quatre hectares très humide, mais en plus ça fait trois jours que cette zone sert de toilettes improvisées pour les teufeurs ! Résultat : l’endroit est jonché d’excréments, de papier hygiénique, de préservatifs et j’en passe. Et pour l’enquête, on est obligé de tout ramasser ! Autrement dit, ça fait des centaines de prélèvements… les experts en ADN vont vite saturer ! Et puis relever des empreintes de pas dans un tel endroit n’aurait aucun sens !

— Et malgré tout ça, vous avez trouvé des choses intéressantes ?

— Oui, heureusement ! Le pantalon de la jeune fille était à côté d’elle avec la culotte à l’intérieur. Il était couvert de sang, donc il a été retiré après les coups de couteau. Et il était complètement retroussé, comme s’il avait été retiré violemment par le ou les agresseurs. Le crime sexuel semble fort probable, mais il faudra attendre l’autopsie pour le confirmer. On a aussi un trousseau de clés, qui était accroché à un passant du pantalon, et un emballage de préservatif taché de sang, ...
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La majeure partie des victimes sont donc découvertes chez elles ou dans la rue, mais il y a, bien sûr, des exceptions. Je me rappelle, par exemple, ce cadavre d’un homme noir, sans papiers, qui avait été découvert au pied d’un arbre, dans une forêt de la région parisienne. Son corps disloqué et les branches cassées au-dessus de lui prouvaient qu’il était tombé de l’arbre, mais que faisait-il là-haut ? En fouillant sur place, y compris dans l’arbre, nous ne trouvions rien d’éclairant. Mais quand un avion est passé très bas au-dessus de nos têtes, en sortant son train d’atterrissage pour aller se poser sur le tarmac de Roissy tout proche, nous avons compris : le pauvre hère avait voyagé clandestinement, depuis son pays d’Afrique, en se planquant dans le logement des roues d’un avion. Et quand l’avion avait sorti son train d’atterrissage, le malheureux était tombé.
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Une heure plus tard, le petit bois était entouré par des centaines de mètres de rubalise de plastique jaune marquée « GENDARMERIE NATIONALE – ZONE INTERDITE ».

Au centre de ce périmètre gisait le cadavre d’une jeune fille assez grande, brune aux cheveux bouclés, apparemment âgée d’une vingtaine d’années. Elle était couchée sur le dos, les jambes écartées, et le bas de son corps, entièrement nu, laissait apparaître son sexe. Son T-shirt était relevé et, outre sa poitrine nue, on voyait clairement qu’elle avait été lardée de coups de couteau dans le thorax. Elle avait aussi la gorge profondément tranchée.
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Deux TIC1 et un médecin légiste s’affairaient autour du corps, habillés d’une combinaison blanche à capuche, la bouche couverte d’un masque, les mains gantées de bleu et les chaussures enveloppées dans des housses de protection.
Un peu plus loin, une vingtaine d’autres silhouettes blanches, penchées en avant, scrutaient le sol en avançant lentement. Parfois, l’un ou l’autre TIC s’arrêtait, photographiait le sol devant ses pieds et ramassait délicatement quelque chose qu’il plaçait dans un sac de plastique transparent avant d’y inscrire l’emplacement exact de sa découverte ainsi qu’un numéro de scellé.
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Videos de Jean-Marc Bloch (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Marc Bloch
Qui mieux qu?un commissaire pour nous parler d?enquêtes criminelles ? de la découverte d?un corps à la résolution d?une affaire, des premières pistes aux dernières preuves ? Jean-Marc Bloch, qui a dirigé la BRI, la BRB, l?état-major de la police judiciaire et le SRPJ de Versailles, et Rémi Champseix, conseiller éditorial des émissions « Non élucidé » et « Indices », se livrent à cet exercice haletant. Ils nous font pénétrer dans les coulisses de la police et de la gendarmerie, recouper les indices, remonter des filières criminelles ou encore recueillir des témoignages, jusqu?à l?arrestation d?un coupable et sa condamnation. Ici, rien n?est inventé. Tout est vrai. Ces noms devenus tristement célèbres étaient d?abord ceux d?anonymes, de personnes comme nous, à la vie ordinaire. Nous sommes en plein fait-divers.
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