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sur 282 notes
Jean-Philippe Blondel enseigne l'anglais dans un lycée de ville depuis le tout début de sa carrière. Un concours de circonstance. Tout comme le CAPES. Pourtant ce poste ne devait être qu'un tremplin pour un ailleurs plus exotique. Mais, voilà, des dizaines d'années plus tard, il est toujours là, enseignant dans la salle G229. Il a vu défiler, au fil des années scolaires, des centaines d'élèves. Des timides, des bavards, des forts en gueule, des grands, des maigres, des blonds, des roux, des punks, des riches, des pauvres, des blancs, des noirs, des blasés, des rieurs, des pleurnicheurs, des fils/filles de... Des centaines d'adolescents qui se seront installés au coeur de cet ensemble en U et qui l'auront marqué peu ou prou...

G229 ou la copie d'un professeur passionné... Dans ce roman, Jean-Philippe Blondel revient avec humour, émotion, gravité ou nostalgie parfois, sur son métier d'enseignant. Il dépeint aussi bien le début de sa carrière, sa relation avec les élèves ou les autres enseignants, les réunions parents-profs, les pauses clopes, la visite de l'inspectrice, l'évolution des moeurs ou des technologies, sa fille qui rentrera bientôt au lycée et les enfants d'anciens élèves qui, à leur tour, franchissent le portail du lycée... En somme, du temps qui passe, qui file à toute allure sans qu'il s'en aperçoive. Des tendres moments de partage que l'auteur décrit avec une profonde sincérité. Un témoignage touchant et émouvant ...
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Voici un ouvrage passionnant et passionné! lLe portrait pétri d'émotions ,à la fois simple et profondément humain ,d'un professeur amoureux de son métier, heureux malgré un quotidien à la fois plat et exceptionnel à la fois, oú l'enseignement de l'anglais nourrit la litterature et oú la litterature nourrit pleinement l'enseignement , loin des discours officiels sur l'école et l'enseignement.... " On s'enfonce dans les oeuvres, on a des heures pour ça ....."
L'auteur parle de son métier avec passion, exercé dans la même salle et le même lycée depuis plus de vingt ans....
Il en brosse un portrait optimiste, sans mièvrerie , avec naturel , un peu nostalgique tout de même.....il lance des clins d'oeil à l'administration, aux collégues, aux éléves et aux parents d'élèves ....
Le lecteur retrouve les thèmes chers à Jean Philippe Blondel: rapports entre les générations, le temps qui passe , relations entre profs, liens tissés, oubliés ou renoués sur un long temps, rencontres marquantes,,éducation, enseignement., culture , amour de la belle litterature .
Un message optimiste que l'auteur "de Baby Sitter "et D'un hiver à Paris " transmet à tous ceux qui doutent de l'école aujourd'hui!
Un ouvrage à lire d'une traite pendant les vacances !
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Unité de lieu - la salle G229, unité d'action - l'enseignement de l'anglais , mais certainement pas unité de temps..et c'est l'intérêt de ce court récit
En alternant les époques, époque récente et celle de ses débuts dans l'enseignement, Jean-Philippe Blondel évoque sa vie d'enseignant dans un lycée. L'occasion pour lui de peindre à petites touches son quotidien et également d'avoir un regard sur lui-même, ce qu'il a fait de ses rêves d'adolescents, de ses aspirations ce qu'il est devenu, un regard entre tendresse et amertume, philosophie et désenchantement. C'est un texte assez universel pour peu que l'on ait un vécu suffisant. c'est bien écrit mais cela peu paraître quelque fois un peu amer, ce qui ne m'empêchera pas de continuer ma découverte de cet auteur.
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Je ne suis pas enseignant et mes années lycée remontent à Mathusalem. A l'époque, pas de classe en U, et très peu de mixité. Aussi, malgré l'indéniable côté "vécu" de ce livre, ses anecdotes si évocatrices de souvenirs ne m'ont pas rappelé grand chose. J'ai cependant découvert avec intérêt l'univers de ce prof d'anglais nostalgique et un peu blasé, mais on le serait à moins. J'ai notament réalisé, un peu déconcerté, qu'on pouvait passer une carrière entière à enseigner dans le même lycée la même matière. Heureusement, avec des élèves toujours différents, même quand on a successivement la mère puis la fille. Une vue du métier par quelqu'un qui sait manifestement de quoi il parle.
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Dans un style simple, l'auteur pour qui j'ai un faible, je l'avoue humblement, nous raconte ses années de prof d'anglais dans la salle G229. Ses passions, l'attachement pour ses élèves, son expérience. Mais c'est aussi une sacrée remise en question, en faisant le parcours à l'envers et repensant aux rêves qu'il n'a pu réaliser. Ses absences en classe, les voyages pédagogiques qui tournent à la farce, les devoirs qu'il demande à ses élèves, les mêmes devoirs qu'il devait rendre lui aussi. Bref une jolie histoire, toute simple de la vie d'un homme, pardon d'un prof qui manie très bien le on et le je.




Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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G229 est un roman qui m'a beaucoup plu, sur le temps qui passe, et le fait qu'il passe vraiment vite !
Le narrateur est professeur d'anglais dans un lycée, dans la salle G229.
Il devait y faire un remplacement.... et ça fait des années maintenant qu'il y ai !
C'est un roman pas si romancer que ça, l'auteur étant lui-même professeur. On sent que c'est un ouvrage très personnel.
j'ai beaucoup aimé, aussi bien le narrateur que l'histoire. C'est simple, rien d'original dans ce livre, mais ça prend bien :)
Je mets quatre étoiles avec plaisir.
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Après ma petite série de romans jeunesse, j'ai voulu sortir de ma PAL deux titres « adultes » qui se passent à l'école ou mettent un prf en scène. Voici le premier.

Derrière cette couverture assez sobre, se cache le récit de l'expérience de prof d'anglais de Jean-Philippe Blondel, par ailleurs auteur de nombreux romans pour ados et pour adultes. Je crois que tout prof rêve d'avoir sa propre salle de cours, ce n'est pas toujours facile à organiser (il n'y a pas autant de locaux que de profs), ça dépend souvent de la matière enseignée. Les profs de langues, de sciences et… de sport sont, semble-t-il, privilégiés. Et j'imagine qu'à force de travailler dans la même salle de classe, les murs nous façonnent, font pleinement partie de notre carrière d'enseignant. Jean-Philippe Blondel – qui ne voyait pas du tout rester aussi longtemps à l'Education nationale – raconte ce qui se passe dans cette classe disposée en U (il y tient), les cours, l'ouverture à la culture anglo-saxonne à travers des supports parfois rebattus, toujours recherchés avec soin, les inspections, les réunions de parents, les rires et l'ennui et surtout, le lien, les liens entre le prof et ses élèves. Il convoque aussi ce qui tourne autour de la G 229 : la salle des profs et les collègues, les grèves, les manifs, le coin fumeurs où profs et grands ados se côtoient, le départ à la retraite d'un collègue et aussi le monde extérieur, l'actualité qui s'invite sans frapper. Jusqu'à la vie de famille parfois touchée par la vie de prof, même si on veut les compartimenter avec soin.

Etant, comme vous le savez, prof moi-même, ce récit m'a forcément intéressée, accrochée, touchée. Il balaie toute une année scolaire, toute une carrière de prof. Il m'a fait sourire souvent, il m'a rappelé des expériences similaires, légères, sérieuses ou dramatiques comme la mort brutale d'une étudiante (j'en ai connu plusieurs dans ma carrière et même quand ce n'est pas directement un de vos élèves, cela bouleverse toute une école). Il a parfois mis des mots bien concrets et pudiques sur cette relation prof-élèves si particulière. Parce qu'être prof, c'est travailler avec de jeunes vivants. C'est être vivant.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Avec G229, on passe de l'autre côté du miroir et on découvre le quotidien d'un professeur d'anglais.
Mal jugé, parfois déconsidéré, le prof est dans notre conscience collective (que celui qui n'y a jamais pensé, me jette la 1ère pierre) "un fonctionnaire qui profite des vacances scolaires". En réalité, le prof est un Homme comme les autres à la différence près qu'il vit par et pour ses classes. Vulnérable et sensible, il est bon et parfois moins bon, il a haït ces élèves un jour pour finalement être heureux de leur progrès l'autre.
Malgré les années qui défilent et qui se ressemblent, l'auteur nous montre qu'au delà de cette permanence usante, le bon prof n'est pas celui qu'on croit être. Ce n'est pas forcément ce monstre de rigueur et d'exigence, ce pédagogue ordonné et méthodique. Non, c'est celui qui prend son métier à bras le "coeur", celui qui saura guider ses élèves dans leur existence d'adulte, à sa manière, avec ces tripes. Et lorsqu'il se réalise, il déteint sur ces élèves. Tel un "qui m'aime me suive" enthousiaste, ils s'épanouissent en coeur avec lui. Voilà l'équation magique.

Loin des discours démagogiques, Jean-Philippe Blondel, lui même prof d'anglais dans un lycée de province, nous fait entrer dans son univers. Dans son plus simple appareil, avec ses failles et sa spontanéité, on découvre un personnage attachant, sujet aux questions existentielles et parfois, aux mauvais jours : il a été excédé par l'attitude désinvolte et détachée de ses élèves. Parfois le privé empiétant sur le public, il en a passé des nerfs injustement, il en a même poussé certain à bout jusqu'à les faire pleurer.
Mais au delà de ces vicissitudes, la vie d'un prof offre son lot de petites réussites, ces instantanés fugaces de bonheur, ces moments où la satisfaction est à son comble, où la communion avec ses classes est évidente. Incontestablement, on trouve dans ce récit quelque chose de profondément humain, une authenticité rafraîchissante.

Terriblement attachant, ce livre nous renvoie à nos plus belles années collège et lycée, où notre Moi était encore en chantier, lorsque nos émotions et nos valeurs étaient à fleur de peau. Ces années où tout nous semblait possible, que rien ne pourrait nous arrêter. On était naïvement invincible, on emmerdait joyeusement le monde. Une époque où la société et le quotidien n'avaient pas encore finis par user nos vies.
Mais ce livre nous rappelle avant tout, nos meilleurs profs, ceux qu'on définissait d'un air niais de "cool", ceux qu'on a adoré écouter, ceux qui nous ont offerts d'autres champs de vision, ceux avec qui on a rigolé, ceux qu'on a retrouvé à la fin d'un cours pour discuter 5 minutes...Ces images tutélaires dont le souvenir nous reste tatoué.
On retiendra de ce livre que la plus grande réussite d'un prof reste encore de nous avoir personnellement apporté quelque chose, même un rien.
A lire et à aimer.
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Ce roman pas fictionnel du tout a eu le don de réveiller en moi des souvenirs pas si lointains. J'ai eu mon bac il y a 4 ans et j'ai l'impression que c'était hier. Lire ce petit "journal" de prof de lycée m'a fait faire un bond de 4-5 ans en arrière et m'a fait revivre mes chères années lycée. Ce que j'ai trouvé intéressant dans G229, c'est qu'on passe de l'autre côté du miroir, du côté des profs. Les profs, ceux qui ne sont souvent pour nous pas tout a fait des êtres humains comme les autres, ceux à qui on aime donner des surnoms plus ou moins méchants, ceux qu'on déteste et à qui on aime mener la vie dure, ceux au contraire qu'on adore et avec qui on fait copain-copine, ceux surtout qui auront laissé une marque indélébile en nous pour n'importe quelle raison... Jean-Philippe Blondel rapporte ici à la fois ses impressions d'homme et de professeur et nous offre un regard parfois las mais toujours tendre et passionné du monde de l'éducation. Tout passe à l'analyse : les relations entre profs, entre élèves, entre élèves et profs, les inspections, les voyages pédagogiques, les réunions obligatoires, les examens, les surveillances... Ce roman m'a arraché beaucoup de sourires, pour la plupart nostalgique de mes années lycée, car on s'y reconnaît tous quelque part.
Je ne m'attendais pas à ça lorsque j'ai ouvert le livre, mais j'ai été très agréablement surprise ! le style est particulier et je dois avouer qu'il m'a fallu un petit moment avant de m'y adapter. Les phrases sont très courtes et s'enchaînent à grande vitesse, ce qui donne parfois l'impression de lire en accéléré. de nombreux noms et adejctifs se suivent, souvent sans ponctuation : l'auteur se sert de cette forme lorsqu'il donne des exemples. Mais c'est un style qui finalement s'est avéré agréable et qui a rendu le récit plus vivant. de plus, tout est impersonnel : les "on" et les "je" alternent de façon à ce que l'histoire touche tout le monde qui puisse s'y reconnaître. En fin de compte, ce fut une lecture très agréable que je recommande à tous les nostalgiques du lycée ;)
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Avec sincérité, humour et pudeur, Jean-Philippe Blondel nous offre sa vision de l'enseignement. Un lieu d'échange, de partage, de convivialité et d'apprentissage. Un lieu de construction aussi pour les futurs adultes qui les peuplent comme pour ceux qui en resteront à jamais les piliers.
Une vision intéressante, qui aborde de nombreux aspects de cette profession (les voyages linguistiques, les rapports professionnels, parents-professeurs)
Un univers fait de petits détails, de grands moments, de beaux échanges et de tendres souvenirs. Une belle réflexion pour une jolie lecture...
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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