AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,38

sur 260 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le job de Corentin consiste à filmer les mariages. Caméra au poing du lever au coucher (souvent la mariée) tandis que son oncle filme l'homme. Presque trentenaire, les femmes finissent , en général, par le larguer. Pas facile de fréquenter un mec qui travaille tous les samedis soir d'été. Roman sur l'intimité. L'idée lui vient de filmer ses proches. Pour lui, ça sera une prise de conscience. Agréable à lire mais je n'ai pas été tant que ça à la noce.
Commenter  J’apprécie          394
Tout dernier roman paru en cette rentrée de janvier 2015, Mariages de saison chez son éditeur habituel, Buchet Castel mais qui hélas ne suffit pas pour renouveler la réussite de l'hiver à Paris...

L'intrigue nous plonge comme le titre l'indique dans une saison de mariages, leurs éventuelles remises en question, au gré de confessions face caméra...le roman déroule une série de saynètes qui dévoile peu à peu Corentin, vingt-sept ans et une tonne de désillusions, bref des ingrédients qui pourraient fonctionner, mais jamais la sauce ne prend jamais, hélas.

La faute sans doute à son personnage Central, ce Corentin, ex étudiant un peu glandeur qui il aide son parrain à filmer des mariages, qui ne possède pas la même épaisseur que Victor. la faute sans doute au sujet central - les cérémonies de mariage un thème qui ne m'a jamais passionné... la faute aussi à un récit choral - chaque chapitre est composé d'un mariage et de personnages différent- pas très maitrisé... et la faute certainement à un récit finalement bien trop léger, dépourvu de la même intensité dramatique de ses meilleurs romans.

Moins d'empathie pour les personnages, un intéret limité, et au final un coté un peu trop artificiel : ce Blondel cru 2016 est décidement un peu trop fade, hélas, mais on peut se rabattre encore sur le cru 2015 et pas mal d'autres de ces précédents pour explorer l'oeuvre de ce brillant écrivain, qui parvient la plupart du temps à faire écho à ce que chacun d'entre nous rencontre un jour ou l'autre dans sa propre vie.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          300
Mariages de saison Jean-Philippe Blondel Buchet .Chastel
(14€ / 191 pages)

« Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus » nous serine-t-on.
Ce n'est pas le roman de Jean-Philippe Blondel qui va démentir cette assertion.

Ce ne sont plus les coulisses du métier de professeur qu'il nous dévoile, mais celles de vidéaste de mariage en compagnie du tandem Yvan, professionnel reconnu et Corentin, 27 ans, « joli garçon, grand, frêle », qui assiste son parrain en extra les week-ends pour arrondir ses fins de mois et par passion de filmer.

On suit donc le tandem Yvan, Corentin dans ces journées festives interminables.
A force de côtoyer tant de couples, Corentin, en plein désert sentimental, ne peut que s'interroger sur ce qui fait le ciment d'un couple et pourquoi certains renoncent à s'engager, au point de s'évanouir : «  le beau gâchis ».

Quant à ces mariages dispendieux, ils ne font pas l'unanimité. Comment supporter ce
«  cirque », « ce cinéma » ? La belle-mère envahissante, une « furie » ?
Ceux qui convolent ne sont pas uniquement des trentenaires, ainsi le mariage d' Anne et Luc, la cinquantaine, est initié par leurs enfants.
Certains repas sont plus pimentés que d'autres surtout quand la drogue circule.
Le champagne permet à Corentin de dissoudre « le nuage de déprime », lui qui trouve que «  son existence ressemble à un marécage ou à des sables mouvants» au point d'avoir des pulsions suicidaires. Et on pense à Un hiver à Paris.

Des surprises en cascades :Yvan retrouve ses amis de lycée, dont Annabelle, celle qui connaît son « dos par coeur ». Il repasse un DVD où il a immortalisé ces boums estudiantines et ces flirts d'un soir. Voici Corentin qui « découvre la passé de son parrain » par ce film, puis croise une ex, enceinte, qui fait appel à lui «  qui compte toujours dans sa vie » pour une idée de prénom. Touchante cette demande.

Des couacs, alimentent le roman. Ainsi un curé refuse qu'on filme dans son église.
Un orage violent, la foudre s'invite au repas : black out et panique. «  une vengeance divine » ? Une coiffure s'effondre, « des auréoles sous les bras » !

Après les rires,la joie,l'ivresse, les mots tendres, c'est un concert de pleurs, de cris, de désillusions, d'injures. Des liens se tissent, « ils se hument. Il se désirent ». D'autres se détissent et l'avenir sera le divorce. Et peut-être l'espoir d'une famille recomposée.
Un maire refuse d 'unir Fanny et Lise, scandale dont les médias sont friands.
Un moment de suspense quand Corentin remarque qu'Yvan a disparu. Se serait-il éclipsé avec une convive ? Y aurait-il anguille sous roche ?

Jean-Philippe Blondel sait happer son lecteur en choisissant de soutirer les confessions des personnages devant la caméra de Corentin. Tel Fogiel, Corentin sait se faire oublier derrière sa caméra et joue au psychanalyste. Il recueille plus spontanément les états d'âme. Les masques tombent, les secrets se délivrent. Quelles confidences vont lui faire Yvan et ses parents ? Cela aura-t-il une incidence sur leurs relations futures ? On se surprend à attendre les prochaines révélations, les scoops.
Comment Corentin, passé « expert en mensonges » et « en nature humaine », dont la solitude devient invivable , pesante et cause sa déprime, va-t-il réagir se retrouvant à son tour, face à Alexandre, son meilleur ami? Ne va-t-il pas devoir accepter ses propres vérités assénées par ses proches ? N'est-ce pas un moyen d'avancer ? de lui faire prendre conscience de la raison du départ de ses petites amies,de «  La faille. » ?

On devine parfois l'auteur, dans ses références au Connemara, à l'Ecosse, à une date d'anniversaire. Les musiques ( Coldplay, David Bowie) sont-elles dans sa playlist ?

Jean-Philippe Blondel ausculte le couple : « il y a des hauts et des bas, et même carrément des Everest et des fosses océaniques... ». Il élargit la vision du mariage sans tabou : couple mixte, lesbien ou gay. Il enregistre la palette d'émotions lors de cérémonies, par le prisme de ses personnages.Il oppose ceux qui s'engagent et ceux trop attachés à leur liberté. le narrateur fait écho à la vague homophobe qui a secoué l'année 2013 et a généré le refus de certains maires à célébrer un mariage «  de pédés ou de gouines ».Sujet repris par Charles Dantzig dans Histoire de l'amour et de la haine où il dénonce l'homophobie et défend « le mariage pour tous ».


Il ne lâche pas sa plume caustique dans son panorama de la société et dénonce l' hypocrisie, les faux semblants. En phase avec le monde technologique en constante évolution, l'auteur sait épouser l'air du temps ( bientôt les drones), montre combien ses contemporains sont hantés par le monde de l'argent, des réseaux sociaux, de l' image omniprésente ( selfies). Ce roman interroge sur la fuite du temps et la pérennité de l'amour, le désir, soulignant que « l'amour est fragile et friable ».
Toutes ces unions vont-elles durer plus de trois ans ? Qu'en est-il de la fidélité ?

Les protagonistes soupirent souvent dans ce roman, alors le lecteur, à son tour, pousse un soupir de soulagement au vu de l'épilogue. On se détache de l'un pour s'attacher à l'autre. «  La vie comme un grand huit ».
Jean-Philippe, ayant opté pour la légèreté, concocte des coups de théâtre et offre à ses deux personnages principaux une happy end. Il signe un roman polyphonique pour lequel Gérard Collard, libraire à ST Maur, ne tarit pas d'éloges : « C'est à la fois gentil, cruel, lucide, mélodieux, élégant,plein de tendresse et de surprises, comme on aime. On s'y retrouve». Et Valérie Expert d'ajouter : «  Jean- Philippe Blondel est un incroyable portraitiste ». Universel comme 6 h 41.
Commenter  J’apprécie          70
Un petit roman sans relief et néanmoins bien écrit. Je n'ai pas été transportée cette fois-ci par l'univers de l'écrivain, déception.
Commenter  J’apprécie          40
Une saison de mariages, fêtes réussies ou prévisions d'échecs amoureux, remises en question, valse-hésitation, confessions face caméra...le roman déroule une série de saynètes qui dévoile peu à peu Corentin, vingt-sept ans et une tonne de désillusions.
La narration, servie par la plume nostalgique de Blondel, est agréable comme toujours, elle donne à l'ensemble une langueur, une douceur bercée de désenchantement mais, cette fois, la magie n'a pas opéré : j'ai lu ce roman sans entrain, presque sans envie, je n'ai pas trouvé d'intérêt à cette histoire ni ressenti d'empathie pour les personnages qui se succèdent et nous donnent leurs points de vue sur le mariage, la vie à deux.
Il m'a manqué une étincelle et je n'ai pas retrouvé le même plaisir que pour Un hiver à Paris lu en janvier 2015...
Dommage !
Commenter  J’apprécie          30
Mon opinion est mitigée; ce livre m'a semblé trop léger, trop facile à la lecture et une fois refermé on l'oublie rapidement : roman doux-amer, en apparence léger mais qui présente des personnages dans un contexte de » vraie vie ». Il est vrai que le romancier distille empathie et tendresse pour des personnages qu'il observe a travers la focale d'une camera comme si elle était tenue par un entomologiste.

C'est l'histoire de Corentin, un trentenaire qui travaille avec son parrain Yvan comme vidéaste pour des cérémonies de mariage, rôle tenu autre fois par un photographe. Il existe une très belle relation entre le parrain et son filleul qui ont 25 ans d'écart, même s'ils n'ont aucun point en commun.

A travers cinq reportages de mariages, le lecteur se rendra compte de la diversité des milieux évoqués et des différences vécues par les gens le jour des noces, avec un état de stress qui découle des préparatifs qui durent depuis des mois. Cette atmosphère survoltée révèle les gens sous leur vraie nature et l'ambiance est très propice aux confidences en tout genre. Les constats sont sans complaisance mais sans amertume ni agressivité.

Le roman s'étire sur un an et l'épilogue va surprendre plus d'un lecteur, endormi jusque la par un récit plutôt gentillet. Il semblerait que la préoccupation de Blondel est de parler du temps qui passe autour de personnages qui évoluent dans des univers clos.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
Commenter  J’apprécie          20
Ouh là, qu'est-ce que c'est, ce truc? Un roman? Non, un vain bavardage, terriblement ennuyeux. Une histoire vide, rien de solide. On oubliera vite. Ce livre a tout de même une qualité: il est court. En plus de ses 130 pages, pour donner un peu d'épaisseur à l'ouvrage, l'éditeur annonce fièrement: "découvrez une nouvelle inédite de J.P.Blondel". Je n'ai rien cherché à découvrir. J'etais rassasié.
Commenter  J’apprécie          10
e roman est court et il se lit vite. La lecture est plutôt agréable et l'on n'a pas le temps de se lasser des personnages mais on n'a pas vraiment le temps de s'y attacher non plus.

Je suis restée insensible aux états d'âme de Corentin et si certains monologues m'ont touchée, l'ensemble m'a laissée plutôt froide et je n'ai pas ressenti l'intensité que j'ai pu trouver à certains de ses livres.
Commenter  J’apprécie          10
Autant j'avais aimé son précédent roman « Un hiver à Paris » autant je n'ai pas du tout accroché à celui-ci. Ce n'est pas une question d'écriture car c'est fluide et bien écrit mais plutôt une question de sujet qui ne doit pas trop m'interpeller.
Commenter  J’apprécie          10
Thème du mariage et du couple un peu trop survolé, Personnages attachants mais un peu trop clichés,
Une lecture sympa et très bien écrite, mais sans plus...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (449) Voir plus



Quiz Voir plus

Jean-Philippe Blondel (assez facile pour les fans)

Année de naissance ?

1964
1970
1976
1982

12 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : Jean-Philippe BlondelCréer un quiz sur ce livre

{* *}