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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Un endroit pour vivre » est un tout petit roman de Jean-Philippe Blondel, réédité il y a peu dans la collection « d'une seule voix » d'Actes Sud. Ce texte minuscule est un condensé d'émotions et de vie. Vibrant et poétique. Une tranche de vie comme seul Jean-Philippe Blondel réussit à les écrire. Pleine de cynisme, et pourtant empreinte d'espoir… Une ode à la vie, à l'amour et à la liberté. Attendrissante et juste.

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Ici il s'agit d'évoquer par le biais du narrateur les notions de vie, d'autorité et d'amour dans le cadre du lycée. Mais je présente mal le récit... ça n'a rien de didactique ! C'est simplement l'histoire d'un adolescent qui s'insurge contre les décisions autoritaires du nouveau proviseur de son établissement scolaire, qui, sous couvert de "correction" cherche à gommer toute trace de vie dans l'enceinte du lycée. le narrateur va donc monter un petit clip dans lequel il a filmé la tendresse et l'amour chez ses camarades, des adolescents qui s'embrassent, se regardent ou se tiennent par la main...
Je vous laisse découvrir le reste de ce texte au ton juste que j'ai trouvé très beau.
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Ce très court roman évoque la vie dans un lycée. le narrateur, en classe de première, est un peu en marge de la communauté des lycéens. Il est choqué par les directives du nouveau proviseur qui veulent imposer une discipline et un comportement plus stricts dans l'établissement. Pour lui, les jeunes gens ne sont ici que pour travailler; tout laisser-aller au lycée devient inadmissible. le jeune héros va réagir à sa manière. Utilisant ses compétences personnelles, il va filmer ses petits camarades dans leur vie quotidienne, y compris quand ils transgressent les directives.
Manifestement l'auteur, J.-P. Blondel, qui est professeur, connait bien le milieu scolaire. Son message - tout simple - est parfaitement suggéré dans le titre de son livre. Sympa.
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L'adolescent qui prête sa voix à ce récit se fond dans la masse des élèves de son lycée. Ses seules grandes passions : les livres, qu'il dévore, et le cinéma, qui l'inspire. Et sa bête noire : le principal, qui a osé décréter avec cynisme que le lycée n'était pas un lieu de vie, mais un lieu de travail. Alors l'adolescent s'empare de son caméscope, et filme l'amour, la colère, l'amitié, les éclats de vie de ce lieu dans lequel tant d'heures s'écoulent.

L'avis de Marion, 14 ans : Ce petit livre court et facile à lire est réellement bien écrit. Nous sommes plongés du début à la fin dans le corps du héros, et imaginons aisément ce qu'il voit et ressent.

L'avis de la rédaction : le style de ce livre, juste et émouvant, colle parfaitement à l'ambition de la collection D'une seule voix : celle de proposer “des textes d'un seul souffle”, faits pour être lus à voix haute ou murmurés, car c'est à la parole, ici, que l'émotion est confiée. Pari réussi.
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Le narrateur est un élève de 1ère, âgé de 16 ans.
Il vient d'arriver dans un nouveau lycée, il est différent, il est dans l'observation, des personnes surtout.
Le proviseur est autoritaire, exigeant, il tient à ce que le lycée redevienne un lieu dédié exclusivement au travail. Il condamne toute autre forme de vie dans son établissement.
Le personnage principal se met alors à filmer, filmer des couples qui s'embrassent. Il est touché, bouleversé par cet amour, par la passion.
Le narrateur a "eu quelques histoires, bien sûr. Des trucs pas sérieux". Il se faisait toujours plaquer, en douceur, car "absent de la relation" "Comme si je restais dans ma coquille et que j'observais au lieu de prendre des décisions" (p.46-47).
Il s'anime avec sa caméra, son projet devient connu dans l'établissement, il reçoit soutien et encouragements de ses camarades mais aussi de certains professeurs, on lui suggère de filmer aussi la "haine".
Il monte le tout, le rend vivant, fait battre son projet, à peine plus de 5 min de vie, et au final du film comme du roman c'est lui qui renait, qui respire, qui ressent.
A la fin il comprend pourquoi il n'a été que l'observateur de ses précédentes relations, des couples autour de lui.
Ce livre est bien construit, il touche et émeut, le fait que le narrateur n'est pas de prénom permet aussi de l'associer à quelqu'un de notre vie, de l'imaginer.
J'ai aussi aimé la description de sa maman, cette secrétaire qui voudrait être secrétaire de direction, en prenant la caméra c'est son fils qui le devient
"Je ne suis qu'un enregistreur-un graveur de mémoire-un secrétaire. C'est ça. Un secrétaire de directions".
L'auteur décrit avec pudeur et justesse les adolescents, la vie avec ses doutes et ses fantasmes.
Un roman qui m'a donné envie d'en lire d'autres.
Lien : http://appelezmoimadame.blog..
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Une fable pleine de poésie sur ce qu'il y a de plus beau à l'adolescence, cette soif de liberté et de justice qui n'interdit aucun rêve, aucun combat surtout quand on souhaite assécher un lieu de vie qu'est un lycée. Ici pas de lutte violente, simplement celle d'une caméra, d'un art face à l'absurde. J'ai tout simplement adoré.
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Beau livre qui donne une leçon de vie car il parle d'un adolescent timide, réservé, effacé qui filme et raconte son lycée. Son lycée est donc un lieu de vie, d'amitié, d'amour mais aussi de violence et de haine. DL
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