Noireclaire

Bobin est l'écrivain où je suis le plus inégale. Soit j'adore, soit je n'accroche pas. Cela doit dépendre de mon état d'esprit du moment. Eh bien Je n'ai pas adhéré à Noireclaire. Ce sont des petites phrases de ci de là où l'auteur parle à sa compagne décédée depuis longtemps et qui lui manque tant. Trop poétique pour moi qui suis plutôt terre à terre.

Un tout petit livre de Christian Bobin (60 pages) sur le thème du deuil et de la perte d'un être cher. Son écriture est toujours aussi belle et poétique, mais, peut-être trop épurée pour réussir à véritablement entrer dans le livre.
Il ne peut concurrencer, pour moi, "Une petite robe de fête".

c'est de la poésie, je n'accroche pas

Et si les images semblent faire résis­tance, beau­coup peuvent leur résis­ter. Car il existe du kitsch dans ce qui n'impressionne pas vrai­ment. Sans doute par manque de « séren­di­pité » : à savoir la décou­verte d'un impré­vi­sible par acci­dent en lieu est place d'un attendu. Bobin à l'inverse sait trop bien ce qu'il veut. Mais « le manque de lumière est donné à tous » écrit l'auteur. Dès lors, dans et de l'ombre, il ne découvre rien. Et les lec­teurs pas plus.
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