Je n'ai pas lu les cent nouvelles du Décaméron, ma lecture s'est plutôt faite "à sauts et à gambades" j'ai retrouvé des histoires lues il y a longtemps et de toutes nouvelles (pour moi)
Rappelez vous car vous avez certainement lu certains de ces
contes, dix jeunes gens enfermés pour se protéger de la peste qui sévit, pour passer le temps chaque jour chacun va prendre la parole. Si l'amour tient le haut du pavé, on trouve aussi le mal et les vices, le hasard et la chance, la vertu et bien entendu la sensualité qui a longtemps assuré le succès du livre.
Les histoires sont courtes et mettent en scène tous les personnages de la société, les pauvres et les riches, les nobles et les paysans, les courageux et les lâches, les bons et les méchants.
Boccace peint très habilement la société de son temps et il le fait en italien ce qui était pour l'époque une entreprise risquée.
En fait le succès fut immédiat et c'est ce qui explique la très riche iconographie autour du livre.
Boccace " disciple de
Dante et grand ami de
Pétrarque " connu la gloire littéraire avec son livre.
En fait il faut que j'avoue, ce n'est pas pour le texte que j'ai ouvert ce livre mais bien plutôt pour les quelques cinq cent oeuvres, dessins, aquarelles, fresques, tableaux, qui sont là pour illustrer le texte.
C'est absolument fascinant, extraordinaire, on va du texte aux peintures et retour d'une façon qui tient un peu de l'envoûtement.
Certains des dessins sont de Boccace, d'autres sont des oeuvres qui ont été inspirées par
le Décaméron et qui se cachent dans les tréfonds du Vatican, de la BNF. Toute l'Italie de la Renaissance est là, Giotto, Botticelli, Fra Angelico pour accompagner les récits de Boccace.
Les reproductions sont superbes, certains agrandissements permettent de contempler les détails invisibles normalement ou très difficiles à remarquer. Ce livre publié dans ce que Diane de Selliers appelle " La petite collection " est tout simplement magnifique
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http://asautsetagambades.hau..