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Origin tome 7 sur 10
EAN : 9782811652869
Pika Edition (27/11/2019)
4.11/5   14 notes
Résumé :
L’affaire de l’attaque du Centre de recherche à Kyôto par des robots a été enterrée par la puissante influence politique de l’AEE. Cette dernière ouvre une enquête interne en créant une équipe de chercheurs dédiée à l’analyse des carcasses des robots trouvées sur les lieux. En parallèle,  Origin  se rend compte que Mai  Hirose  est tombée amoureuse de lui et adopte alors une stratégie pour l’éloigner de lui. Mais la jeune fille est plus forte qu’il ne le pense… 
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Boichi bichonne son Pinocchio cyberpunk, ce qui nous offre une série de belle qualité même dans ses tomes de transition !

Côté Pinocchio, Jin a toujours les mêmes problèmes : gagner de l'argent pour assurer sa maintenance donc sa survie, et que personne ne découvre qu'il n'est pas un humain mais un androïde. Boichi se fait plaisir quand Jin en suivant un tuyau se lance dans le manga porno. Car ce dernier ne comprend pas que les 700 séries qu'il a créées artificiellement se vendent pas aussi bien que la série inspirée de sa propre vie qu'il a créée tout naturellement. Oui les éditeurs ont voulu remplacer les auteurs par des Intelligences Artificielles, mais ces dernières ne sont capables que de reproduire ce qui existe déjà, donc les gens se sont lassés très rapidement et il a fallu revenir au système d'avant. Eh ouais messieurs de la start-up nation qui voulez remplacer tous les employés par des machines jusqu'au jour où il n'y aura qu'une poignée super-milliardaires et des milliards de chômeurs, pour traiter avec des humains il faudra toujours des humains !
Mais Jin ne veut surtout pas qu'on le découvre, donc il se rapproche de Laura Fermi pour s'éloigner de Mai Hirose qui est tombée amoureuse de lui. Il croit tout savoir de la psychologie humaine et agit en conséquence, mais il se rend compte qu'on ne peut pas analyser les émotions par la raison en redécouvrant l'intelligence effroyable et les sentiments insondables de la belle scientifique italienne. « Origin » ne sait pas d'où il vient, qui il est, ce qu'il veut et où il va, et il rencontre des gens qui ne font que renforcer ses doutes existentiels :
- « l'un d'eux porte sur ses épaules le drame qui a frappé sa famille »
- « un autre ne peut oublier l'accident qui a coûté la vie à des centaines d'étudiants »
- « le troisième subsiste avec le souvenir d'un désastre national »
- « et le dernier vit pour empêcher une immense catastrophe qui menace l'humanité »
Du berceau au tombeau les êtres humains souffre de la solitude, et « Origin » qui n'appartient ni à un peuple, ni à une civilisation ni même à une espèce en souffre encore plus qu'eux. Une question tourne en boucle dans sa tête : pourquoi son père l'a-t-il créé ?

Côté cyberpunk, on retrouve les autorités qui lèchent le cul des friqués au mépris de la justice et de la vérité, sans parler de la sécurité et de la prospérité d'humanité. L'attaque de Kyôto a été étouffé par la mégacorpo AEE qui mène sa propre enquête, et Jin découvre son histoire et celle de son combat contre ses frères et soeurs vue par les humains (qui le surnomme « le robot justicier »). En utilisant les informations qu'il connaît pour avoir participé aux événements, il joue un jeu dangereux en court-circuitant ses collègues pour monter en grade. Pire encore, il n'est pas très loin d'enquêter sur lui-même comme dans La Grande Horloge / Police Python 357 / Sens Unique, mais les reliques de Gon et de ses clones sont pour lui une manne inespérée… Mais cette enquête n'existe pas pour protéger la population, mais pour s'emparer de technologies qui permettrait à l'AEE de surclasser ses rivaux. Jin et les lecteurs découvrent les immondes magouilles d'un firme multinationale dégueulasse qui n'hésite pas à détruire et à tuer en toute impunité pour faire encore et toujours plus pognon. Quand il découvre qui a tué son père il ne ressent pas de colère, mais qu'en sera-t-il quand les requins en costard-cravates et/ou en talons aiguille vont s'en prendre à ses proches ?

Les robots cherchent juste à vivre voire à survivre, les élites autoproclamées cherchent à conquérir et à s'enrichir pour écraser encore et toujours plus de monde. Là dedans, qui est humain et qui ne l'est pas ? Qui est vivant et qui ne l'est pas ? Encore une fois ce n'est pas un hasard si Jin / Origin et son père viennent d'Hokkaidô : c'est la terre de la République d'Ezzo, du dernier samouraï d'Hijikata Toshizô et d'un flopée de grands mangakas tous plus engagés les uns que les autres dans la lutte des classes !!!
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Les combats violents des épisodes précédents sont terminés. Avec des conséquences pour l'ensemble des personnages. Origin retourne à Tokyo. Il est traumatisé, il doit trouver les moyens financiers pour se réparer car il est littéralement fauché. Mademoiselle Hirose est complétement amoureuse de lui Elle ignore toujours qu'il est un robot. Même si Origin s'est fait la promesse de protéger Maï Hirose, il doit tout faire pour que cette dernière cesse d'être amoureuse de lui. Il essaye de comprendre comment les humains pensent mais malgré son intelligence artificielle, il se rend compte que tous les humains ont des façons différentes de penser et d'agir. le côté rationnel semble leur manquer. Pour éloigner Hirose, il tente de faire croire qu'il est attiré par Madame Fermi. Il le fait si bien en se rendant utile et efficace dans son travail et sa coopération avec sa cheffe qu'il est apprécié par ses supérieurs et est détaché pour aider à la recherche surles éléments qui composaient les robots terroristes. Avant de prendre, à cause de cette attaque, connaissance de l'existence de ces robots humanoïdes d'un niveau de technologie élevé, l'AEE et ses dirigeants pensaient être la société leader dans la création de robots technologiquement avancés et de l'intelligence artificielle. La grande entreprise profite de son influence pour effacer toutes traces de l'attentat et enquête afin de découvrir d'où viennent ces robots qui les dépassent et qui en est le créateur. Tout doucement, ils se rapprochent des traces du père d'Origin. Origin, qui est aussi impliqué, au risque de se dévoiler aux humains, profite des recherches pour comprendre pourquoi son père la créé et ce qu'il voulait dire par : « mêne une vie convenable » qui est la phrase sacrée de notre héros cybernétique …

Le calme après la tempête ? Alors là, alors là, Boichi nous sort un tome de ouf. Ici, plus de violence apparente, si ce n'est l'ambition des uns et des autres qui naviguent tous dans un monde ou l'argent est roi et qu'il faut savoir écraser la concurrence pour survivre et éventuellement toujours plus s'enrichir. Origin tente de se remettre de ses blessures mais se retrouve encore une fois complètement désargenté. Il souffre aussi du drame de la solitude. En grande partie due à la différence. Il n'est pas humain. Déjà que les humains, en fonction de leurs origines, de leurs croyances, de leur couleur de peau, n'arrivent pas à se tolérer, imaginez si vous êtes un robot humanoïde dans ce panier de crabes ? Boichi nous offre là un vrai drame social. le manga glisse vers une orientation plus politique, plus psychologique. Origin tente en se rapprochant des humains, en prenant de plus en plus de risques de se dévoiler, de comprendre comment cette espèce fonctionne. Bien que supérieurement intelligent, il ne ressent pas d'émotion. C'est sans doute la donnée essentielle qui manque à son intelligence artificielle. Mais il pense capter celles des personnes qu'il approche. Mademoiselle Hirose est amoureuse de lui, ces collègues sont plutôt superficiels et peu ambitieux, le professeur Che Chanchong, sous ses airs bourrus, est très humaniste et idéaliste, Laura Fermi est calculatrice et aussi froide qu'une psychopathe, Miyuki Hirosue, la fondatrice de l'AEE est déterminée et malgré qu »elle semble attachée à son personnel, n'a qu'un objectif, rendre dépendant l'humanité des inventions de son entreprise et dominer le monde financièrement. Boichi nous révèle la dangerosité de ce monde ultra-capitaliste qui nous broie sans cesse au profit de quelques privilégiers. On n'a pas inventé pire comme système social depuis la féodalité. Tous les droits pour les dieux du pognon, rien que des vies médiocres et sans importance pour ceux qui sont à la traîne du sytème oligarchique. C'est déjà ce que nous vivons à notre époque. Plus les réseaux sociaux montent en puissance, plus nous sommes surveillés, contrôlés, manipulés et isolés. Tout est arrivé à cause de quelques inventions dont nous ne soupçonnions même qu'elles pourraient un jour exister et dont nous sommes devenu complétement indépendant, tel les smartphones et autres tablettes, qui commence à tirer par abus d'utilisation, l'humanité vers la pente descendante de la crétinisation générale. le scénario est riche, profond, incroyablement émouvant et pleins de bon sens. C'est une oeuvre engagée que nous livre le génial mangaka qu'est Boichi. Sans compter que le graphisme est somptueux, comme à son habitude. L'histoire semble avoir pris une nouvelle direction, plus subtile que la grosse bastonnade. Mais j'espère qu'il y en aura encore un peu, la violence fait malheureusement partie aussi du charme de cette série, sans doute celle dans laquelle Boichi s'exprime avec la plus grande des maturités. Lu en format KINDLE avec une magnifique numérisation.


Personnage :

Origin : le premier robot humanoïde créé par le professeur Karakuri. Il doit s'intégrer parmi les humains dans un Tokyo de 2048 soumis au terrorisme et au crime.

Nihonbashi, siège du groupe AEE

Tetsu Sakamoto : directeur de recherche en robotique de l'AEE

Maï Hirose : jeune femme collègue d'Origin a l'AEE, embauchée le même jour qu'Origine, une geek des robots qui a développé un module de langue spontanée pour intelligence artificielle alors qu'elle n'était que lycéenne.

Kuroda : collègue de l'AEE, embauché le même jour qu'Origin, diplômé d'un master de l'université de Tokyo.

Tommy Katsura : également collègue de l'AEE recruté le même jour qu'Origin, il possède un diplôme d'une université californienne.

Laura Fermi : chef adjointe de la Team Cerveau, superbe femme d'origine italienne. Elle va dirigée les nouveaux du groupe AEE, dont Origin. Cette femme cache ses émotions à un point tel qu'elle pourrait être un robot. Diplômée d'Oxford.

Professeur Che Chanchong : Docteur diplômé d'Harvard et chef de la Team Cerveau.

Yamada de la société Oku Électronique qui vend des composants au groupe AEE. Il semble jouer un double jeu avec l'équipe des robots de maître Ken et est presque toujours accompagné d'une fillette de douze ans.

Ai : c'est la fillette de douze ans qui accompagne Yamada. Elle serait la fille du patron d'Oku Electronics.

Père : le créateur d'Origin et de ses « frères et soeurs ». Décédé. Origin tente de vivre selon sa dernière phrase : « Mène une vie convenable. » Origin n'a peut-être pas compris le sens de cette phrase qui peut avoir plusieurs définitions. Il s'appelait Hishasige Tanaka.

Gonta : deuxième identité d'Origin.

Les ennemis frères et soeurs d'Origin : (ce sont aussi des robots créés par son père).

Masamune alias Maître Ken : il est le chef des robots humanoïdes créés par le « père » d'Origin, pourtant, il ne reste de lui que la tête. Il ignorait l'existence d'Origin jusqu'à ce que ce dernier tue une femme robot. Il aimerait le capturer ou l'éliminer.

Son : robot femelle qui a déjà combattu Origin et soumise à Ken.

Gon : un des frères d'Origin, plutôt genre grosse brute. Il a déjà combattu Origin et est soumis à Ken.

Da : robot femelle détruite par Origin dans le premier épisode.

Nouveaux personnages du tome 4 :

Y : super intelligence artificielle, la plus évoluée jamais créée par l'homme. Son intelligence serait supérieure à celle des humains, c'est pourquoi, en principe, elle est coupée du monde par les communications, pour ne pas que dans son évolution, elle nuise à l'humanité. Mais, c'et sans compter sur son intelligence. Elle rencontre en pensée Origin qu'elle appelle son frère.

Miyuki Hirosue : fondatrice et présidente de l'AEE, le centre de développement d'intelligence artificielle.

Ryû Kastura : directeur de l'Al-stadt, le Centre de recherche en intelligence artificielle de l'AEE, situé à Kyoto.

Nouveaux personnages tome 7 :

Directeur Mori : c'est le directeur juridique de l'AEE. On suppose que c'est lui qui a fait disparaître toutes les traces médiatiques et juridiques des agissements illégaux de l'AEE

Tetsu Sakamoto : c'est le directeur su centre de recherche en robotique de l'Aee. Il voit en le professeur Che Changhong un grand rival au sein e la société.

Misami Morita : elle décroche un doctorat à dix-neuf ans. Elle est la collaboratrice du professeur Tetsu Sakamoto et elle est sélectionnée pour intégrer l'équipe d'investigation de l'attaqué terroriste perpétrée par des robots au centre de recherche sur l'intelligence artificielle de Kyôto.



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Le tome précédent avait permit de conclure l'arc intéressant mais un poil longuet consacré au combat contre les Gon, relançant par la même occasion le récit qui était depuis quelques volumes un peu trop porté sur l'action à mon goût. Ici, au contraire, on n'aura droit à aucun affrontement, mais uniquement des développements de personnages et d'intrigue bien sentis, avec un certain nombre de surprises, qui viennent rendre ce volume encore plus passionnant. Soyons clair, on tient là un tome brillant sur tous les points !

L'affaire de l'attaque du Centre de recherche à Kyôto par des robots a été enterrée par la puissante influence politique de l'AEE. Cette dernière ouvre une enquête interne en créant une équipe de chercheurs dédiée à l'analyse des carcasses des robots trouvées sur les lieux. En parallèle, Origin se rend compte que Mai Hirose est tombée amoureuse de lui et adopte alors une stratégie pour l'éloigner de lui. Mais la jeune fille est plus forte qu'il ne le pense…

Si vous avez lu ne serait-ce que les premiers tomes de Sun-Ken Rock, vous risquez de trouver une certaine similarité dans le ton avec ce volume. Cela est certainement dû au fait d'une parenté entre les deux oeuvres, mais également au fait qu'en tant qu'auteur à part entière, Boichi doit avoir certaines thématiques en particulier qui lui tiennent à coeur. Ici, on retrouve la question du mode de vie capitaliste qui fait qu'à peine le salaire tombé, les personnages sont déjà à sec. Et si ce passage est traité en partie sur le mode comique, j'ai trouvé très intéressant la façon dont l'auteur aborde la question. Il a déjà parlé dans les postfaces de ses oeuvres de ses débuts de mangaka et du fait qu'il n'arrivait pas à joindre les deux bouts, et nul doute que cela l'a marqué au point où cet élément est ici fondamental dans le récit. Car Origin a besoin de fonds pour assurer sa maintenance (sans parler des upgrades) et ses réparations après son combat titanesque.

Ainsi, au fil d'une conversation avec ses collègues sans le sou également, l'un d'eux lui explique qu'il est possible de faire du manga érotique en ligne et de gagner sa vie avec cela. Plus précisément, il explique qu'il est possible de faire des esquisses basiques de planches et de poser quelques idées de scénario, et de laisser une intelligence artificielle faire le reste. Ce point, en plus d'être amusant, est vraiment passionnant car il est traité très consciencieusement par Boichi, qui s'interroge sur l'avenir du manga. Et cette idée est d'autant plus pertinente qu'elle ne semble pas totalement déconnante à l'heure actuelle où on nous annonce qu'une intelligence artificielle va écrire un manga à la manière de Tezuka.

Mais passées ces deux thématiques entremêlées, Boichi ne s'arrête pas en si bon chemin et continue d'étoffer son récit, en développant en particulier Mai Hirose, qui prend conscience du fait qu'elle est tombée amoureuse d'Origin, croyant qu'il s'agit simplement d'un collègue masculin. Or, ce dernier doit jouer serré pour ne pas se rapprocher trop d'elle, au risque de se faire démasquer. J'ai particulièrement aimé cet aspect, d'autant plus que la relation entre ces deux personnages est une des grandes forces du récit selon moi, et qu'elle permet de développer et d'enrichir notre héros.

La deuxième moitié du tome se focalise davantage sur les conséquences de l'attaque de Gon, qui révèle à l'AEE que des robots ultra perfectionnés et capables de se fondre parmi les hommes existent. Origin se retrouve dans l'équipe formée pour travailler sur les carcasses récupérées, et va ainsi apprendre des choses cruciales que je ne vous révélerai pas, évidemment. Sachez simplement qu'une révélation en particulier va remettre en question certaines choses, et que le récit s'en trouve une fois de plus bien densifié. À tel point que je me demande bien comment Boichi va s'en sortir pour clôturer son récit comme il se doit avec le peu de temps qu'il lui reste. Quoi qu'il en soit, je n'ai qu'une hâte, avoir la suite entre les mains afin de voir comment notre héros si passionnant va encore évoluer.

En résumé, ce septième tome d'Origin fait sans soucis parti des plus denses et des plus réussis selon moi. Boichi jongle avec brio entre les ambiances, apportant des touches comiques bienvenues à des séquences pourtant riches en réflexions passionnantes. le fait que l'on ait totalement laissé de côté l'action n'est vraiment pas un mal, et permet de relancer avantageusement le récit après plusieurs volumes explosifs. Je l'ai déjà dit et je le répète, mais je pense qu'il serait vraiment dommage de passer à côté de ce manga qui a vraiment beaucoup à offrir.
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Les rescapés de l'attaque de Kyoto reprennent le cours normal de leur vie, mais les dirigeants de la AEE sont bien décidés à percer le mystère de ses robots ultra-perfectionnés. Une enquête est diligentée pour en savoir plus. Laura Fermi et Che Chanchong intègrent Jin dans l'équipe qui étudiera pendant 6 mois les carcasses des robots, essayant de reconstituer les événements et d'analyser les données récoltées.
Six mois loin de Tokyo, cela arrange notre héros qui est bien en peine : Mai semble de plus en plus amoureuse de lui et dans la crainte de se faire découvrir, il fait tout pour freiner les ardeurs de la jeune fille. Même flirter avec la patronne s'il le faut.

Whaouh ! Ce tome m'a fait un bien fou ! Il relance l'action. Après les trois derniers qui étaient centré sur l'attaque du centre de recherche de Kyoto, cela fait du bien de retrouver Jin dans son environnement de travail.
J'ai trouvé irrésistibles ces premières pages où on recouvre un Jin acculé par le manque d'argent qui se lance dans le manga érotique pour arrondir ses fins de mois ! Excellent !
Boichi nous offre par la même occasion leur point de vue sur l'utilité du manga dans la société japonaise. Joli clin d'oeil ! Il insiste sur la suprématie du cerveau humain, créatif et sensible, sur les scénarios calibrés des mangas crées par des I.A. l'art n’appartient pas aux machines !
On revient aussi aux fondamentaux : trouver le moyen de se réparer, s'up grader, ne pas se faire démasquer ...
Plusieurs personnages se dévoilent et Origin découvre que les hommes ne sont pas si facilement manipulables, imitables. Les sentiments humains sont plus complexes qu'il ne le croyait. Il sera difficile d'éteindre les sentiments de Mai (ce personnage me plaît décidément beaucoup!), tout comme il ne faudra pas sous-estimer l'ambition et le besoin de domination des dirigeants de la AEE.
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Le septième volume marque un petit ventre mou en faisant une grosse pause dans l'action et le retour sur les relations entre membres de l'AEE et l'humour à la Boichi. Origin cherche des moyens de se reconstruire, il est fauché et se lance dans la production de mangas (!!). L'auteur en profite pour creuser le thème de l'amour possible entre une humaine (Mai Hirose) et une IA (Origin)… Comme toujours les réflexions sont assez passionnantes bien que le temps manque pour les creuser. A ce titre on est donc bien à l'opposé du Carbone et Silicium de Bablet qui prends beaucoup de temps pour détailler sa pensée complexe. Chez Boichi, manga grand public oblige, on part à peu près du même point mais en effleurant juste certains concepts. le sujet de cet épisode est l'enquête de l'AEE sur les restes des androïdes de l'attaque après que la multinationale ait étouffé l'affaire sur le plan médiatique. du coup si le scénario reste intéressant, les personnages principaux sont tout à fait mis de côté ce qui crée un petit essoufflement. le plus intéressant, hormis les combats donc, c'est bien les idées d'objets et du quotidien dans un futur proche (on nous parlera plus tard de Fukushima), dans une démarche proche de celle de Spielberg sur Minority Report. L'autre concept que j'aime bien c'est la transposition des codes du super-héro (couverture civile et action superpower clandestine) dans un environnement Hard-SF. Ce principe est une ligne force de la série et trouvera sa conclusion au tome huit.

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
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