AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,43

sur 61 notes
5
7 avis
4
5 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Christophe Colomb a non seulement découvert l'Amérique, il a également rapporté de son voyage le tabac, qui va, en moins de 150 ans, être cultivé sur la terre entière. Dès lors, il va connaître un essor phénoménal. Mr Nico nous explique, en long, en large et en travers, l'histoire effarante de cette industrie qui aura, au fil des décennies, réussi à s'implanter, à faire des bénéfices pharaoniques et à s'adapter aux changements sociaux. Il pointe du doigt notamment les quatre grands fabricants américains, toujours prêts à s'enrichir au détriment de la santé.

Cette enquête de Pierre Boisserie est édifiante et fait froid dans le dos, révélant l'ampleur d'une machinerie diablement rôdée et maîtrisée. Rien ne nous est épargné (effet de masse, argent, publicité, lobying politique, santé...) et cela en devient vertigineux...
Une enquête saisissante, très dense et instructive, portée par un personnage cynique à souhait et un graphisme remarquable...


Quelques chiffres : 1 milliard d'êtres humains fument actuellement, 100 millions de morts au XXème siècle, 7 millions de morts par an, 1 fumeur sur 2 mourra à cause du tabac...
Commenter  J’apprécie          7210
Mon collègue s'est fait une joie de me mettre entre les mains ce roman graphique documentaire. Énormes recherches du scénariste qui nous démontre bien que la cigarette est surtout financière et politique. Un enfumage psychologique que l'on subit avec les gros financiers qui savent nous entuber. Un fourmillement d'infos que Monsieur Nico nous distille le long des pages. Passionnant et révoltant. Bravo pour la qualité et la prouesse d'avoir glisser de l'humour et aucune leçon de moral, ce qui n'était pas évident. Envie de finir sur ce qui m'amuse de dire : « - Moi, ce qui me dérange, c'est les gens qui ne fument pas. »
Commenter  J’apprécie          340
« Cigarettes, le dossier sans filtre » est un roman graphique minutieusement documenté qui nous explique de façon cynique et distrayante comment l'industrie de tabac manipule l'opinion publique depuis son apparition pour nous faire consommer toujours plus de leur produit et ainsi augmenter exponentiellement leurs bénéfices.

En effet, comment expliquer qu'une pandémie mondiale de tabagisme se soit abattue sur la planète toute entière en à peine plus d'un siècle ? Comment comprendre que les proportions de populations fumeuses soient encore aujourd'hui toujours aussi importantes alors que nous savons pertinemment que cette addiction est terriblement meurtrière ? Comment expliquer cette image de liberté et d'indépendance lié à un produit qui vous enchaine à lui bien plus surement que certaines drogues dures ?

C'est à toutes ces questions, et bien bien d'autres encore, que vient répondre « Cigarettes, le dossier sans filtre ». La lecture des 136 pages de cette bande dessinée est assez longue, mais on ne s'ennuie jamais. Bien entendu, on apprend beaucoup de choses qui nous étaient jusqu'alors inconnues. On découvre même des choses qui paraitraient presque grotesques si les auteurs n'avaient pas de solides sources à nous soumettre pour étayer leurs propos.

Mais on s'amuse aussi. On souri beaucoup à la lecture des pages de cet ouvrage, mais il s'agit surtout d'un rire jaune. Il est affolant de voir tout le génie des lobbyistes de la cigarette et la facilité avec laquelle l'humanité s'est fait (mais s'est parfois aussi volontairement) laissé manipulé.

Qu'on soit fumeur, non-fumeur, ex-fumeur ou même peut-être futur fumeur, il est bon de découvrir ce genre de roman graphique qui, sous couvert de divertissement, nous donne toutes les informations dont nous avons besoin pour faire un choix éclairé et réellement libre.

J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture de « Cigarettes, le dossier sans filtre » qui est une oeuvre instructive, intéressante, drôle et pas du tout moralisatrice comme c'est malheureusement souvent le cas sur des sujets de ce genre. Je recommande vraiment cette lecture à tous ceux qui voudraient obtenir une meilleure connaissance d'un sujet qui nous touche tous de très près. Plutôt que de se fier aux « on dit » ou à toutes ces informations habilement manipulées par une industrie tentaculaire, richissime et terriblement puissante, pourquoi ne pas aller chercher ses informations auprès d'une source beaucoup moins partie prenante puisqu'elle ne possède pas d'intérêt financier à dispenser tel ou tel message ?
Commenter  J’apprécie          240
Cette BD est à la fois un documentaire on ne peut plus sérieux et une illustration dynamique d'une industrie et de ses méfaits. Évidemment les fumeurs n'y poseront pas un oeil. À tort... Ils devraient pourtant le faire, car sous une forme amusante, ils découvriraient plein de choses, pas uniquement liées à leur santé. Par exemple, comment d'habiles publicitaires ont réussi à leur faire croire au moment de leur adolescence que fumer était un interdit facile à franchir …

La masse d'informations contenue dans ce livre pourrait le rendre aride ; ce n'est pas du tout le cas. Les auteurs ont choisi de présenter chaque partie grâce à un personnage plein d'humour et au cynisme sans limite : Mr Nico. Avec ses petites lunettes et son crâne chauve, il ne semble pas bien méchant, mais ce qu'il va conter est édifiant – et totalement prouvé, une biographie détaillée figure même en annexe.

Tout commence évidemment en Amérique, où Christophe Colomb croise une plante traditionnellement utilisée dans les cérémonies amérindiennes : le tabac. Une plante bientôt ramenée en Europe, consommée en prises ou en fumées. Mais ce qui va permettre sa diffusion à grande échelle, c'est l'invention de la cigarette. Et des paquets colorés qui font avec. Et des logos soigneusement étudiés, chameaux ou cowboy nonchalant.

La diffusion à grande échelle en dehors des USA de la cigarette va être facilitée par l'arrivée des GI lors des deux guerres mondiales. Dans leur paquetage, un petit goût maison, bien toxique pour leurs poumons (d'un autre côté à la guerre, le risque de mort prématuré est maximal).

Les premiers fabricants ont dopé leurs ventes grâce au design de leurs paquets et une publicité tous azimuts. Ils réussissent, moyennant finances, à imposer la présence de leurs produits au cinéma. Hollywood fait ainsi la promotion d'un mode de vie, fumée incluse.

La réussite était assurée car le produit en lui même contient un excitant de la dopamine : la nicotine. En plus, l'effet diminue rapidement, générant au niveau du cerveau une nouvelle demande d'apport. le cycle est lancé.

Bon, le petit problème là-dedans, ce sont les effets à long terme sur les bronches et le système ORL. Qu'importe, rien n'est prouvé soutiendront pendant des dizaines d'années les propagandistes de l'industrie cigarettière. Quitte à colporter des rumeurs sur les scientifiques auteurs des études ou à noyer le pois(s)on en commandant des études bidons à des instituts crées de toute pièce. Tout cela a longtemps marché, garantissant ventes et retour sur investissement. Les maîtres du marketing engagés par l'industrie du tabac ont même quelque part lancé l'agnotologie : créer du doute, de l'ignorance, perdre le grand public dans des propos et contre-vérités. Et continuer à vendre.

Au bout d'un moment, les premiers procès aux États-Unis débouchant sur des condamnations significatives, il a fallu rendre les armes : oui le tabac est dangereux, d'ailleurs jeunes gens évitez de commencer à fumer, ce n'est pas pour vous, c'est pour des adultes, conscients de ce qu'ils font. C'est votre liberté de choix. liberté, un mot qui parle aux jeunes...

La lutte anti-tabac n' a jamais eu les mêmes moyens. le tabac est certes taxé. Mais le coût des dégâts qu'il occasionne est sans comparaison.

Un peu bloqué dans les pays riches, l'industrie du tabac s'est lancée à la conquête du monde. Vive les marchés émergents et les pays pauvres ! Pas de réglementation contraignante et un business plan qui a fait ses preuves : recommencer ce qui a si bien marché aux États-Unis et en Europe. Mêmes publicités, même embrigadement de la jeunesse. Les revenus des leaders de ce marché ne sont pas prés de baisser. D'autant qu'ils ont investit une part de leurs plantureux bénéfices dans d'autres secteurs d'activité.

Merci Mr. Nicot pour ces explications. Votre présentation est d'une grande clarté. Lecteurs faites circuler ce livre qui devrait être déclaré d'intérêt public.
Commenter  J’apprécie          140
J'ai abordé cette lecture de manière objective bien que je ne sois pas fumeur. Quand je suis ressorti de ce dossier sans filtre, je dois bien avouer que cela m'a conforté dans ma position prise depuis le plus jeune âge. Il est vrai que tout est fait pour qu'on tombe dedans et qu'on n'en ressorte plus aussi facilement. Cette enquête très poussée nous explique tous les mécanismes de la dépendance au tabac.

Pourtant, fumer était présenté comme un acte viril et d'une forme de liberté et d'indépendance. On devient impuissant et esclave. Il faut dire que la puissante industrie du tabac a véritablement tout fait pour influencer les masses, les médias, le cinéma et les hommes politiques. Cela va très loin. Je suis sidéré par le résultat. On attend en effet un milliard de morts au XXIème siècle dans le monde.

La bd en elle-même est bien construite bien que très longue. Cependant, il fallait une démonstration détaillée pour étayer les arguments et nous convaincre. C'était une bonne idée également que de se servir d'un monsieur Nico qui représente cette industrie qui répand cette épidémie à travers le monde. Son cynisme fait froid dans le dos.

Au final, un très bon reportage que tout le monde devrait lire tant le phénomène peut tous nous toucher de manière directe ou indirecte.
Commenter  J’apprécie          60
Une enquête très documentée. On y aborde les aspects historiques, politiques, économiques, sociétaux de l'industrie du tabac. La forme est humoristique, mais le contenu est très pédagogique et nous fait prendre conscience de l'ampleur de la manipulation des lobbies.
Commenter  J’apprécie          60
Etant fumeur moi-même, j'avoue avoir repoussé la lecture de cet ouvrage pendant plusieurs semaines (d'ailleurs je vais m'en allumer une petite en écrivant cette chronique). Bien que friand de romans graphiques (comme on dit dans la jargon éditorial), ces longues BD qui prennent bien le temps de développer leur sujet, je ne savais pas trop à quoi m'attendre ici tout en préjugeant une atmosphère lourde et culpabilisante pour ma santé. Car évidemment nous savons tous que cette cigarette est un véritable poison. Finalement, cette lecture est d'un certain point de vue soulageante (en criminalisant les industriels davantage qu'en culpabilisant les fumeurs) et encourageante (il est toujours possible d'arrêter de fumer une fois que l'on a trouvé le ressort psychologique) même si bien entendu elle poussera le fumeur à se questionner de nouveau sur son addiction. Mais cet ouvrage n'est pas réservé aux seuls fumeurs, loin s'en faut. L'angle choisi est plutôt historique et économique et nous démontre que ce petit "bien" de consommation d'apparence anodine dans sa conception a bénéficié de recherches industrielles et de nouvelles techniques marketing sans précédent pour inonder le marché sur la durée, le tout soutenu par de puissants lobbies n'hésitant pas à se servir du "trésor de guerre" des cigarettiers (leur trésorerie sans limite accumulée grâce à de substantiels bénéfices) pour pérenniser leur business en période de crise et malgré les attaques répétées de l'OMS et d'associations de la société civile. Dans notre société ultra-informée d'aujourd'hui, nous ne sommes plus surpris de découvrir sans cesse de nouvelles preuves et confirmations du cynisme dont les industriels sont capables dans leur recherche effrénée de profits, quand bien même leur marché serait directement en rapport avec la santé de leurs consommateurs. Mais cela va toujours mieux en le disant et en l'étayant. Ce qui reste effrayant, ce sont les exercices de contorsions politiques dont sont capables nos gouvernants pour freiner l'essor d'une industrie nocive, d'autant qu'avec les taxes dont la cigarette fait l'objet, cette manne financière en période de crise durable est heureusement bienvenue pour équilibrer le budget de l'Etat dans un contexte de marchés financiers ne vivant qu'à très court terme. On a aussi tendance à croire que les pertes économiques à long terme induites par les coûts de santé liés aux traitement des maladies et des cancers de fumeurs (actifs ou passifs) constituent un argument économique imparable, mais l'auteur rappelle fort justement que ces morts précoces engendrent aussi des gains en termes de reversements de pensions de retraite... sujet également très sensible à l'heure actuelle. Les politiques n'ont donc qu'une obligation morale (et non économique) de résoudre ce problème de santé publique, et de ce côté-là on ne peut espérer trop de courage de leur part. Sur la forme, si l'ouvrage utilise un second degré prononcé très contemporain (et très en vogue sur les réseaux) qui permet de donner de la légèreté pour traiter habilement un sujet si lourd, son usage un peu trop systématique peut parfois décrédibiliser le propos en laissant croire que le fond n'est pas abordé sérieusement. le dossier sans filtre en fin d'ouvrage est également très symptomatique de la façon dont nous sommes parfois infantilisés en tant que public ou consommateur puisqu'il enfonce un certain nombre de portes déjà ouvertes... Malgré tout, cet exercice de vulgarisation tient tout de même bien la route dans son ensemble et se destine à un large public qui ne se limiterait pas aux mordus de l'enquête ou aux crypto-gauchistes complotistes. Personnellement, j'aurai préféré un traitement un peu moins focalisé sur la forme et davantage sur le fond en fournissant davantage de détails techniques et de résultats économiques, ceci afin de donner aux lecteurs des arguments pratiques l'aidant dans sa propre analyse et des éléments de langage concrets pour la transmission de son nouveau savoir. Ce ne sont là que des défauts mineurs de l'ouvrage qui a le mérite d'exister.
Commenter  J’apprécie          51
Wou.

Putain ...

Wouah !

Voila le ressenti final de ma lecture (comptez cinq-dix secondes entre chaque mot pour ressentir l'intensité du truc). Et nom d'un chien, c'est fou comme BD ! Dans le genre, je dirais même que j'ai rarement lu une BD documentaire aussi bien faite. Tout est bon, tout est net, tout est précis ! A tel point que j'ai brisé ma règle habituelle de n'écrire mes avis qu'après un temps de réflexion, tant j'avais besoin de sortir l'avis à chaud.

J'ai lu cette BD en deux voyages en train, me plongeant dedans et regrettant de devoir l'interrompre. Quelle lecture fluide, quelle lecture prenante. Je ne fume pas et ne suis pas entouré de fumeurs, je n'ai pas été exposé à la publicité des cigarettes étant enfant (merci l'absence de télé) et personne n'a fumé près de moi étant enfant. Je pensais que c'était de la chance, je constate aujourd'hui que c'est une bénédiction.

La clope tue. C'est un fait, mais tout comme le risque de cancer ou la mauvaise odeur, tout ça ne concerne que la partie émergée de l'iceberg du tabac. Cette BD vient violemment remettre les points sur les I en nous rappelant que la partie immergée est dantesque. Et surtout pire, bien pire. Je ne pourrais dire en mot ce que cette BD retranscrit. Les chiffres, les faits, les phrases, les conséquences, tout parait fou à la lecture des pages. Je ressors de là convaincu qu'il faut réussir à faire arrêter la cigarette au monde entier, parce que rien de bon ne peut en sortir.
Mais surtout, quelle démonstration documentaire ! le dessin est parfait : alliant les graphismes, les textes explicatives, les métaphores, les caricatures, les détournements ou les reprises, il joue de tout les codes narratifs ou visuels pour nous pondre une BD digeste jusqu'au bout alors qu'elle étale une quantité d'informations remarquable. Rarement j'ai été aussi investi dans une BD documentaire et surtout, quelle prestance visuelle ! le personnage de présentateur (qui m'a fait penser à Spider Jerusalem de Transmetropolitan) explique non sans un humour noir toute l'origine du tabac et de la cigarette, pour ensuite étaler la grandeur de cette industrie. Tout est clair et lisible, sans pavés explicatifs monstrueux à lire. Et de plus, plein de clins d'oeils amusants parsèment l'ouvrage (j'ai reconnu l'hommage à Gotlib). C'est clair, drôle et instructif, parsemé de détails qui font mouche (les chiffres au niveau des numéros de page, par exemple).

Honnêtement, je me sens obligé de lui accorder un cinq étoiles. Cette BD n'a pas fait un seul faux pas dans son déroulé. On peut pinailler, bien sur : plus de détails sur les autres pays du monde, sur l'écologie, l'environnement, ou des précisions sur tel ou tel problématique. Mais force est de reconnaitre que la BD est avant tout une oeuvre introductive : elle se veut la plus exhaustive possible sur le sujet. Et lorsque j'ai refermé la BD, j'ai eu un étrange sentiment. Parce qu'au delà du "simple" documentaire travaillé, les auteurs font ce tour de force du dernier chapitre : une considération qui dépasse le simple cadre de la cigarette. Et cette considération va bien au-delà du simple cadre documentaire : elle est politique. C'est frappant de voir que tout semble lié, jusqu'à ce constat implacable. La cigarette est un poison, mais l'empoisonneur reste avant tout le capitalisme. Quelle conclusion magistrale et quelle fin en apothéose. Ce dessin, cette expression, ce message. Il est d'une justesse et d'une violence qui remuent.

Ce genre de BD est à mettre entre toutes les mains pour se rendre compte de la portée et de l'impact de ces "simples" cigarettes. C'est une question qui a bientôt deux siècles que celle de l'industrie du tabac, et ce qu'elle soulève dépasse les simples fumeurs. C'est un cancer sociétale, une tumeur politique et un désastre environnemental. C'est un gouffre qui se finit dans les mêmes poches depuis des années, c'est un poison quotidien. Je pense qu'il sera difficile désormais de ne pas voir en chaque fumeur une victime d'un système atroce que nos états, nos politiques et nos entreprises permettent.
Rappelons que 200 personnes meurent en France chaque jour des conséquences du tabac. Il ne faut pas rester impassible face à cela.
Commenter  J’apprécie          40
Au point de vue bande dessinée, la lecture reste un peu rebutante. Coté information, par contre, les données sont complètes et explosives. Si vraies. le lobby du tabac s'infiltre partout. (mauvais jeu de mot). Je conseille la lecture de cet ouvrage et aussi de le compléter avec l'excellent "Les princesses aussi vont au petit coin" de Chabouté.
Le chiffre qui tue : En France 73000 morts par an sont dues au tabac. A coté le Covid 19 est un petit joueur.
Commenter  J’apprécie          40
« Cigarettes, le dossier sans filtre », est une enquête fouillée, basée sur des faits avérés, qui met en lumière le business du tabac sous tous ces aspects : historique, économique, marketing, médical, politique, environnemental, etc. Ce document concerne chacun d'entre nous, fumeux ou non fumeurs qui souhaitent s'informer de façon complète sur ce qui est devenu un enjeu majeur notamment en matière de santé sachant que 78.000 personnes meurent chaque année en France à cause du tabagisme. Un pamphlet pourtant non dénué d'humour sur un sujet qui n'a étonnamment jamais été abordé en bande dessinée.
« L'histoire de la cigarette nous est racontée par MR Nico, dont le seul intérêt de de vendre : grâce à la psychologie inversée, il parle de fruit défendu aux jeunes qui courent vite se prendre une bouffée de nicotine. Dans un sarcasme incroyable, le narrateur parle de tous les pièges dans lesquels chaque fumeur tombe : se croire rebelle et libre. Mais ce n'est pas sa faute, tout est parfaitement mis en place pour qu'un jour, on fume une première clope. Avec une nicotine qui part dans le cerveau à une vitesse inégalée par aucune autre drogue (7 secondes), la clope fait des adeptes en un temps record.

L'industrie du cinéma, mais aussi les pays qui récupèrent les taxes ont tous poussé à la consommation du tabac, malgré la certitude que fumer tue.

A la fin de la lecture de ce livre, on se dit alors que les vrais rebelles, les conscientisés, les écolos, les pas dupes demeurent les non-fumeurs. Car résister à l'industrie du tabac et ses appels sans fin avec des stratégies dignes des plus grands polars, c'est être sacrément balèze. »
Lien : https://blogentresoi.wordpre..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (129) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5244 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}