On suit Yan Faucher, qui se fait... Faucher par un camion à la fin de l'année scolaire (comment ça c'est un mauvais jeu de mots ? Sachez qu'il y en a plein des comme ça dans le roman). A 14 ans, il se retrouve dans son cercueil à se demander ce que devient sa famille après sa mort, il leur imagine une vie... Mais attendez ! Il est conscient ? Oui ! Qui plus est, il peut même bouger ! Et lorsqu'on lui offre l'opportunité de se dégourdir les jambes, il va partir voir sa famille, qui malheureusement, a explosé suite à son décès. Il va donc tout faire pour que sa famille redevienne comme avant.
Yan est un personnage bourré d'humour (parfois trop, c'est même à l'excès) et plein de vie (vous me direz, c'est bien dommage qu'il soit mort). J'ai trouvé dommage qu'il ne puisse pas parler, mais cela se tient. J'ai beaucoup aimé son meilleur ami Nick, qui a des idées (et des mensonges) à revendre pour se tirer des diverses situations rocambolesques dans lesquelles ils vont se retrouver. Et puis, il accepte facilement que son meilleur ami revienne d'outre-tombe malgré son odeur quelque peu... Dérangeante ! Néanmoins, comme Yan passe énormément de temps seul, j'ai eu du mal à m'attacher aux autres personnages.
Le rythme du roman est assez saccadé : le début est affreusement long, pour lancer l'histoire sur les chapeaux de roue (avec son lot d'aventures rocambolesques et autres événements capillotractés) avant de freiner des quatre fers sur la fin... J'ai eu énormément de mal, mais le dénouement nous permet néanmoins de découvrir si le plan de Yan a fonctionné ou non.
L'écriture est assez simple et très riche en phases introspectives. de même on a énormément de dialogues rapportés (chose que je n'apprécie pas forcément, surtout quand le principal concerné assiste aux discussions) et l'humour est archi-présent (parfois même c'est trop, en tout cas pour moi).
Mais alors j'ai détesté ? Pas vraiment, mais je n'ai pas adoré non plus. Il y a de beaux messages, l'amitié notamment, la famille... C'était une lecture sans prise de tête et c'est ce don j'avais besoin, mais je doute d'en être la cible idéale (trop d'humour tue l'humour). Mais ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé plus que cela, que vous n'allez pas adorer !
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