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sur 2157 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Chère Adeline et cher Pierre-Marie,

Avant toute chose, ayant passé quelques heures en votre compagnie, je me permets de vous appeler par vos prénoms.
Vos correspondances trainaient depuis quelque temps sur mon étagère. Pas vraiment curieuse de les lire jusqu'ici. Allez savoir pourquoi... Curiosité mal placée ? Intrusion dans votre vie privée ? Finalement, la tentation était trop forte et je ne le regrette pas aujourd'hui. Je suis contente d'avoir fait votre connaissance et de m'être penchée sur ces quelques mails échangés (correspondance d'un nouveau temps... mon p'tit facteur ne vous dit pas merci !). J'aurai quelques mots pour vous deux, chacun n'aura qu'à lire la partie qui le concerne.

Pour Adeline: envoyer une enveloppe mystérieuse et volumineuse accompagnée d'une photo puis demander finalement de ne pas l'ouvrir, faut tout de même oser !
Pour Pierre-Marie: recevoir ainsi une grande enveloppe volumineuse et ne pas être tenté de l'ouvrir, chapeau bas ! Soit vous êtes blasé de toutes ces fans qui vous collent, vous réclament un autographe ou vous supplient de lire leur manuscrit, soit vous manquez d'une touche de curiosité, soit vous êtes simplement mal disposé. Dans tous les cas, on ne pourra pas vous reprocher votre indiscrétion.

Pour Adeline: vous qui vous décrivez grande, brune et grosse, n'oubliez pas d'ajouter à votre portrait: drôle, vivante, attachante mais aussi mal dans votre peau, adepte des tisanes et du chant choral et écrivaine en herbe !
Pour Pierre-Marie: grand écrivain (1m92) en mal d'inspiration (temporairement, vos fans l'espèrent), marié 3 fois, séparé 3 fois et une ribambelle de gamins qui gravite autour de vous, vous êtes pourtant un brin misanthrope et pas vraiment avenant. Malgré tout, au fil de la lecture, l'on ne peut que s'attacher à vous.

Pour tous les deux: votre histoire est touchante, tendre et émouvante. Sans être moralisateur, vous m'avez donné une belle leçon de vie, de belles réflexions sur l'amitié, l'amour, le deuil, la perte, la solitude, le couple, l'écriture ou encore les désillusions.

Amicalement,
Marina

PS: passez le bonjour à Josy et Max !

Merci à Cécile/canel pour cette LC et à Cécile/latina pour son enthousiasme contagieux !
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Au départ je pensais avoir affaire à un roman classique lorsque je m'aperçois qu'il est agencé sous forme d'échanges d'emails. Un chouïa désarçonnée, j'ai très vite trouvé un côté très original et surtout très intimiste à ce sympathique roman.

L'écrivain et l'admiratrice en plein débats littéraires. Quel régal ! Surtout quand ces deux-là ont plus que de la sympathie l'un envers l'autre, ils ont aussi une douleur en eux portée par le même secret. Pierre-Marie, l'écrivain, pédale sur son prochain opus. Il n'a d'inspiration que dans ses écrits avec Adeline, l'admiratrice qui, a force de persévérance pour tisser un lien avec l'écrivain, parviendra à créer plaisir, curiosité et addiction dans ces échanges.
Et des broutilles, ils en ont des tas à se raconter ces deux là. Entre les fuites d'eau, la visite chez le dentiste, la couleur du ciel, il y a une fraîche poésie dans tous ces mots.

Le plus cocasse c'est peut-être ce côté très réaliste des rencontres virtuelles avec la méfiance, la peur des illusions perdues, tout cela revêt un aspect vivant et vécu.

Un roman à quatre mains où j'ai facilement imaginé le rôle de Pierre-Marie pour Jean-Claude Mourlevat et d'Adeline pour sa coéquipière Anne-Laure Bondoux.
Un roman qui au-delà de son aspect intimiste, frais, poétique, est aussi très intéressant pour ces multiples facettes où la réalité s'obstine à frapper à la porte du virtuel. Très bon moment qui donne envie de sourire et ... de danser bien sûr.
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Lecteur, je te préviens : Et je danse, aussi est un roman épistolaire. Et au vingt-et-unième siècle, un roman épistolaire, c'est sous forme d'échanges de mails que cela se présente. Rien que des mails !

Je te l'annonce aussi d'entrée : la lecture de ce roman m'a emballé... Mais pas jusqu'au bout ! J'ai trouvé la fin un peu convenue et gentillette...

Je pense à quelques romans épistolaires réussis. Les liaisons dangereuses, de Choderlos de Laclos, au dix-huitième siècle. Récemment, le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, parmi d'autres… Mais en passant désormais de la lettre papier au mail, tout change. L'échelle de temps n'est plus la même. le rythme bondit.

Un homme, Pierre-Marie, et une femme, disons... Adeline. Ils ne se connaissent pas, ne se rencontrent pas. Ils échangeront des mails pendant quelques semaines. Leur vie en sera bouleversée.

Pierre-Marie est un écrivain célèbre. Il a soixante ans. Sa vie s'affiche dans la presse, sur Internet. Lui-même est plutôt disert sur sa vie privée, ses mariages, ses divorces, sa progéniture et celle de ses ex. Mis en confiance, il dévoile facilement ses joies et ses peines. Avec le temps, toutefois, on découvre qu'il tait, comme s'il la refoulait, une souffrance sur laquelle il ne s'exprimera que peu à peu.

D'Adeline, on ne sait pas grand chose. Grande, grosse, brune, déclare-t-elle... Et beaucoup plus jeune que Pierre-Marie... Elle pratique la méditation, chante dans une chorale, ... et elle danse aussi ! le ton de ses mails est enjoué, mais comme estompé par un voile d'humour triste. Sa vie semble sombre... Quelle est la part de vérité dans ce qu'elle raconte ?

Comment tout cela commence-t-il ?

Pierre-Marie a reçu une enveloppe volumineuse mentionnant le nom et l'adresse mail d'Adeline, sans autre indication. Supposant qu'il s'agit d'un manuscrit qu'on lui soumet, il avertit par mail Adeline qu'il n'ouvre jamais ce type d'enveloppe et propose de la lui retourner pour peu qu'elle lui indique son adresse postale.

Echange de mails secs. Adeline se montre insistante, Pierre-Marie agacé. Puis le ton des propos s'adoucit, devient cordial, bienveillant. Les mails s'allongent. Ceux d'Adeline sont amusants, joliment tournés. Cela aiguise la curiosité de Pierre-Marie qui se prend au jeu et se lâche à son tour. Il annonce qu'il conserve l'enveloppe mais qu'il l'ouvrira plus tard... Volte-face d'Adeline qui lui demande désormais de lui retourner l'enveloppe, en tout cas de ne pas l'ouvrir.

Ce que contient cette enveloppe, c'est de la dynamite !...

Mine de rien, Adeline fera en sorte que Pierre-Marie se prépare doucement à prendre connaissance du contenu sans être pulvérisé par la déflagration. Lecteur, tu ne peux pas t'en rendre compte à première lecture. Il faudra que tu reprennes certains passages après avoir lu le livre en entier, comme je l'ai fait, pour apprécier la délicatesse avec laquelle Adeline s'efforce de désamorcer la bombe. Cela prendra deux mois, au cours desquels les mails se succèderont sans cesse.

La tension monte progressivement. Elle m'a happé, je n'ai pas pu lâcher le livre. C'était comme un thriller sauf que je ne m'y attendais pas. Puis, au fur et à mesure que tout s'éclaire, la tension retombe...

Une courte seconde partie, quelques mois plus tard, toujours des mails... Était-elle utile ?

Pierre-Marie et Adeline s'y interrogent : est-il possible de devenir le héros de son histoire personnelle quand on en a été longtemps le second rôle ?

Ils le mériteraient bien tous les deux.

L'écriture de Et je danse, aussi est très agréable : vocabulaire limpide, syntaxe très simple, proches du langage parlé. Une allure tonique, fluide et mélodieuse comme certaines oeuvres pour piano à quatre mains. Il se trouve justement que le livre a été écrit conjointement par deux écrivains, Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Bondoux. Ils expliquent que l'idée du roman leur est apparue au cours d'un échange impromptu de mails improvisés...

Belle aventure ! Pourront-ils la renouveler ?

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Pierre-Marie Sotto, la soixantaine, est en mal d'inspiration depuis qu'il a obtenu le prix Goncourt : il « ne croit plus en ses personnages, qui l'emmerdent une fois esquissés. »
Peut-être est-il particulièrement difficile de se remettre à l'écriture après une telle consécration, mais ce n'est pas l'unique raison de la panne pour cet auteur, encore en plein chagrin d'amour - ou questionnement.
Lorsqu'il reçoit une grosse enveloppe d'une certaine Adeline, Pierre-Marie lui répond froidement par mail. Non, il ne lit pas les manuscrits de ses fans, autre chose à f*****. La jeune femme ne se laisse pas intimider et bientôt, chacun devient accro à ces échanges virtuels - on comprend si on a soi-même vécu une telle expérience (amicale ou amoureuse) et qu'on s'est trouvé des affinités avec son interlocuteur.

Oui mais voilà, dans la vraie vie, on s'en tient souvent à des échanges 'spirituels', alors que dans les romans, ça finit très souvent par une histoire sucrée, voire épicée. Cette quasi-certitude agaçante de connaître la fin avant de commencer m'a longtemps fait différer cette lecture et en a gâché le début. Mais le style (simple) est agréable et la forme épistolaire tellement entraînante que j'ai fini par passer outre. Quelques mièvreries peut-être lorsque nos deux correspondants commencent à mieux se connaître, des conseils 'feed-good' neuneus, au tiers du livre, et puis j'ai été harponnée par le suspense, il devenait urgent de savoir qui ? quoi ? pourquoi ? comment ? etc. Urgent au point de lire jusqu'au petit matin alors que le lendemain, lundi, on est attendu de pied ferme par ses collègues...

Même si je ronchonne ici ou là dans ce billet, j'ai dévoré ce livre drôle et tendre avec gourmandise, me suis amusée à me demander comment les deux auteurs avaient travaillé, si chacun avait rédigé les mails de quelques personnages en particulier.
Et je remercie :
- Cécile/Latina, dont le billet enthousiaste et appétissant m'a donné envie de sortir ce livre de ma PAL
- et Marina, dont le projet de lire ce roman à très court terme m'a collé le petit coup de pied nécessaire pour m'y mettre vite.
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Pierre-Marie Sotto , écrivain connu , en panne d'inspiration, reçoit une grosse enveloppe et un courrier électronique de la lectrice qui lui a envoyé. Elle le prie de ne pas ouvrir cette enveloppe.
C'est ce qu'il fait et commence entre la lectrice, Adeline Parmelan et lui-même un échange d'e-mails.
Le ton du courrier est très amical, semble très sincère.
Il lui confie sa vie tumultueuse avec ses femmes et ses nombreux enfants, ses états d'âme aussi. Elle lui confie la sienne , morne, triste mais avec un certain détachement qui lui permet de tenir. Soulignons quelques mensonges de part et d'autre.
Viennent ensuite se glisser des amis de l'écrivain qui a des doutes sur l'identité d'Adeline et ce pour obtenir des renseignements sur Adeline. Ne serait-elle pas l'une de ses anciennes compagnes ?
Ma scène préférée , c'est quand il lui raconte les conditions dans lesquelles il a écrit son roman qui a remporté le prix Goncourt.
Les e-mails présentent une plume de qualité. J'ignore comment les écrivains se sont organisés pour l'écrire.
En tant que lectrice, j'ai eu l'impression du jeu entre le chat et la souris entre Pierre-Marie et Adeline et surtout, cette mystérieuse enveloppe, elle a tardé à révéler son contenu.
Le roman ne manque pas d'humour. Aucun des deux protagonistes ne se prend au sérieux.
Je ne dirais pas comme François Busnel sur la couverture : que le livre m'a enchantée. Je dirais plutôt qu'il est inhabituel et que l'écriture à quatre mains l'est aussi même si je connais en Belgique, Francis Danemark et Véronique Biefnot ; en France, Nathalie Hug et Jérôme Camut et plus anciennement Colette et Willy et certainement d'autres que je ne connais pas.
Une lecture agréable.
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Un petit livre malin et facile à lire qui surfe sur la vague des réseaux sociaux. Contre toute attente, ces échanges d'e-mails débouchent pour nos deux protagonistes sur un sentiment qui progressivement se transforme en beaucoup plus que de l'amitié. Issue qui semblait au départ bien improbable pour ces deux handicapés du coeur.

C'est sympathique et bien tourné, empli de bienveillance et d'humour. Idéal pour passer une petite soirée tranquille sans se poser trop de questions.
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le jour où l'écrivain Pierre-Marie Sotto reçoit un courriel bizarre d'une de ses lectrices, celui-ci décide instinctivement de ne pas y donner suite. C'est sans compter avec l'opiniâtreté d'Adeline, la mystérieuse correspondante, qui finira par envahir l'esprit de Pierre-Marie et le révèlera à lui-même.

Les écrivains, comme le héros du livre, reçoivent probablement un courrier abondant de la part de leurs lecteurs. Des mots d'admiration, de déception mais aussi des mots d'amour. Telle est la rançon de la célébrité ou peut-être de la proximité que la lecture d'un livre induit entre le lecteur et l'auteur. Touché ou insensible, celui-ci devra répondre, en évitant les correspondances trop envahissantes mais en ne refusant pas dans certains cas de s'en inspirer.

Les auteurs, rencontrés grâce à Babelio et aux Editions Fleuve que je remercie, ont d'ailleurs confirmé la réalité de ce fait. Mais ici, même s'ils y ont mis des éléments personnels, il s'agit d'un roman né d'un échange de mails entre les deux auteurs, en temps réel, où chacun a découvert avec impatience la suite que l'autre donnait au récit. Il n'y avait donc pas de trame préétablie, seulement à posteriori, quelques réajustements de loin en loin pour la cohérence de l'histoire.

Beaucoup de choses justes dans cette version moderne du roman épistolaire. Sur la famille et sur la vie d'écrivain, ses doutes, son ego, son rapport à ses lecteurs. Sur le désamour et les sentiments qui agitent ceux qui se quittent, mais aussi sur le début d'une relation et son formidable pouvoir dynamisant. Un roman distrayant et original.



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Ce roman, basé sur une correspondance virtuelle d'un style agréable, est assez original et attractif. Un va-et-vient continuel d'e-mails entre un écrivain célèbre en mal d'inspiration et d'une admiratrice férue de ses oeuvres.

Tout commence comme une énigme. L'objet du premier e-mail : obtenir l'adresse de cette importune qui a eu l'audace de lui faire parvenir une grosse enveloppe qui ne peut contenir qu'un manuscrit.
Le fil continu de ces échanges assidus - courts ou longs, distants puis passionnés, drôles ou tristes, tendres et émouvants – nous laissent percevoir deux êtres imparfaits marqués par les aléas de la vie.

Petit à petit un lien se tisse entre eux. Adeline et Pierre-Marie vont doucement s'apprivoiser, se dévoiler intimement et apprendre à se connaître ; tout en se sauvant mutuellement de leur propre solitude. Pierre devant trouver dix raisons prouvant à Adeline que la vie est belle : Parler, Chanter, Danser….

Deux plumes prodigieuses qui se croisent, s'entremêlent et se complètent merveilleusement.

Disons-le, à la lecture des premiers chapitres, pas très enthousiaste par ce scénario ! Ensuite au fil des pages, les mystères s'épaississent et laissent planer le doute des hésitations : ouvrir l'enveloppe ou la garder fermer afin de maintenir le lien qui s'est créé. Mais des hypothèses se profilent dans notre esprit jusqu'aux ultimes révélations.

Des personnages secondaires viennent se greffer dans ce flot innombrable de messages ; ce qui pigmentera agréablement ces imperturbables échanges.

Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat ont réalisé une performance remarquable avec ce roman lumineux d'un style fluide, généreux et attachant…..

PS – Pour les points de suspension, et comme tout bon élève, j'ai bien retenu la leçon de Pierre-Marie Sotto
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Soyons clair d'entrée de jeu, je ne sais absolument pas danser.

Et pourtant, j'ai tourné, virevolté et vibrionné dans les bras des deux auteurs, tout au long de ce roman.

Une écriture à quatre mains, composée exclusivement d'échanges de mails, version moderne des échanges épistolaires. Une idée de départ intéressante, même si on se demande vraiment s'il y a de quoi tenir tout un roman ou si le tout ne va pas retomber comme un soufflé.

Je tire vraiment mon chapeau à Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat pour avoir su maintenir jusqu'au bout l'intérêt du récit, sans jamais perdre pied, ni trébucher.

En tant qu'auteurs, lorsque l'on a deux prénoms composés, on est sans doute prédestinés à goûter à ce genre d'échanges.

Un dialogue d'une belle humanité, qui donne la pêche et l'envie de se trémousser. Oui, on sautille à travers les jolies trouvailles stylistiques et les bons mots des deux auteurs. On s'amuse avec eux à travers cette histoire qui fait du bien. On sourit de voir ces deux personnages enjoliver les choses en écrivant, avant de réellement se dévoiler l'un à l'autre.

Ne croyez pas que les deux écrivains soient tombés dans la facilité pour autant. Leurs joutes verbales (ou plutôt numériques) se déploient tout au long d'une histoire qui tient la route, grâce à une (deux) écriture(s) travaillées. On est loin des échanges rapides de mails tel que cela est devenu la norme dans la société actuelle. Au contraire, le vecteur moderne n'est que le matériau qui permet un échange « à l'ancienne », où l'on prend le temps d'exprimer ses sentiments usant de phrases profondes et recherchées.

Et il y a véritablement une histoire qui se développe tout au long de ces pages, une aura mystérieuse y plane par le biais d'un énigmatique paquet. Sans s'en rendre vraiment compte, le récit monte crescendo jusqu'à la belle et touchante révélation finale.

Une discussion sur la vie, les échecs sentimentaux, à travers le passé (voire les secrets) des deux personnages principaux. Une vie d'expériences, d'amours perdus et d'enfants qui grandissent. Un tête-à-tête où s'intercalent avec intelligence quelques personnages secondaires.

Et je danse, aussi est donc un roman plein d'humour et d'humanité, qui se moque parfois gentiment les relations humaines actuelles. Un roman « feel good », comme on dit actuellement quand on veut absolument étiqueter les écrits. Mais je déteste les étiquettes, et je retiens plutôt cette belle manière de se dévoiler par écran interposé, avec la distance, qui fait tomber la réserve naturelle.

Oui un drôle et très touchant roman sur la vie et sur la revanche qu'on peut en prendre. Tout compte-fait, moi aussi j'aime danser, enlacé par ce genre de jolis mots.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Terminons la mémorable année 2020 en légèreté, avec ce roman épistolaire sympathique et addictif, parfait pour se changer les idées pendant les vacances. J'ai englouti cette correspondance entre un célèbre écrivain et une lectrice très particulière presque d'un trait, curieuse d'en savoir plus sur l'identité et les motivations de cette mystérieuse correspondante, sur le contenu de la fameuse enveloppe qu'elle a fait à son auteur fétiche et, bien sûr, de découvrir où cette joute littéraire pourrait bien les mener…

Je retiens surtout le plaisir de céder à cette curiosité et l'humanité des protagonistes. Les anecdotes et réflexions échangées (sur la vie, les doutes, la famille ou l'écriture) sont divertissantes, j'ai aimé leur autodérision. Je n'ai certes pas été jusqu'à me mettre à danser aussi, mais ce roman léger transmet de bonnes ondes… et donne sérieusement envie d'écrire des lettres !
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