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Citations sur Les larmes de l'assassin (113)

C'est fini, et pourtant il avait l'impression de n'avoir même pas commencé.
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Ici, personne n'arrivait jamais par hasard, car ici, c'était le bout du monde.
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Sur cette terre perdue, seuls les morts connaissaient le repos. Les vivants, eux, n'avaient qu'à serrer les dents pour supporter l'existence. C'était là le cadeau qu'Angel venait de faire à Paolo : une vie. Mais quelle vie ?  (p.14)
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Dans ce monde, sur cette terre perdue, seuls les morts connaissaient le repos. Les vivants, eux, n'avaient qu'à serrer les dents pour supporter l'existence. C'était là le cadeau qu'Angel venait de faire à Paolo : une vie. Mais quelle vie?
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Derrière la fenêtre, la nuit s'avança, comme une mer noire suspendue en l'air, menaçant de se déverser sur la maison et de noyer le monde.
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Submergé par le chagrin, l'enfant se noyait à côté d'eux, et ils ne s'en apercevaient pas, persuadés qu'ils étaient de faire le bien et d'être les chevaliers de l'ordre luttant contre le désordre, dans ce monde où les choses pourtant ne sont pas si simples.
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Peu à peu, à force d'observer les vagues, l'écume, les oiseaux qui volent contre le vent, il oublia son corps. C'était comme s'il s'était libéré de l'attraction terrestre. Il croyait voler ou flotter entre le ciel et la terre, pas plus lourd qu'un flocon de neige. Il sentait presque les ondulations des masses d'eau, des courants, et lorsqu'il baissait la tête il avait l'impression de venir se fracasser contre les rochers ; il devenait une vague. Ses mains, posées à plat dans la mousse, le gardaient en contact avec la planète. Sans jamais avoir étudié ni la géographie, ni la géologie, ni l'astronomie, il se représentait clairement sa situation dans l'univers. Il avait l'impression de comprendre tout, comme si le voile était tombé et que la vérité éclatait enfin au grand jour.
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Il faisait bien la différence : dans ce monde, sur cette terre perdue, seuls les morts connaissent le repos. Les vivants, eux, n'avaient qu'a serrer les dents pour supporter l'existence.
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Les poètes aussi, ajouta Ricardo Murga, savent transformer les choses.
Ils posent leurs yeux sur le monde, puis ils l'absorbent comme un breuvage.
Quand ils se mettent à parler, alors, plus rien n'est pareil.
C'est une forme d'enchantement.
Je m'applique chaque jour à regarder le monde avec ces yeux là.
C'est ce qui me sauve.
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C'était un vieil homme à la peau ridée et tannée.
Les poils de sa barbe dessinaient un lac gelé autour de sa bouche, et ses yeux d'un bleu de myosotis fleurissaient le haut de son visage.
Il était à lui seul un résumé des saisons d'ici, l'hiver et l'été entremêlés.

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