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sur 799 notes
Il est de ces livres merveilleux qui sont comme un joyau, un bijou, un cadeau.
J'ai lu ce livre à Noël, je l'avais acheté des semaines auparavant, et quel livre.

D'abord, l'objet livre en lui-même, il est magnifique, cette couverture en noir et blanc frappe l'oeil mais est riche en détails, si on la regarde de près. On comprendra certains détails uniquement après avoir lu le livre, bien sûr.
Ce noir et blanc me rappelle les découpages suisses, de la dentelle noire, un théâtre d'ombres (très justement lié à certains sujets du livre donc) ...

Je garde un très bon souvenir de ce livre. Ecrit avec des mots simples, mais l'écriture est fluide. Les personnages attachants poursuivent une grande et longue quête. Amoureux, ils incarnent l'espoir et la jeunesse dans un monde désenchanté, désabusé. Un monde futuriste ? je ne sais pas. Un monde actuel ou intemporel ... La guerre, la grisaille, la crise, les fermetures d'usines ...
C'est pour cela que je les ai aimés tout de suite, ces deux personnages, Bo et Hama, malgré leurs défauts, malgré et pour leurs révoltes, leur espoir.
J'ai aimé aussi d'autres personnages croisés dans ce livre, la Tsarine, Tsell ...

Quand une catastrophe survient, Bo est absent, l'usine flambe, doit fermer ... et les langues se délient, la rumeur court ... Tout le monde cherche un bouc-émissaire, et si Bo était responsable de leurs malheurs ? Bo et Hama qui ont l'audace d'être heureux, heureux à deux, heureux ensemble, malgré leur vie quotidienne à l'usine où ils se croisent à peine, heureux de se voir le dimanche.

Plus tard, Bo et Hama incarneront aussi l'espoir d'une nouvelle vie, avec un bébé, l'audace des voyageurs, des nomades, de ceux qui osent changer de vie, partir, repartir ... Ils pourront incarner aussi le rêve, l'intuition, l'Art ... dans ce beau livre qui prend des allures de conte, de fable.

J'ai parlé de l'écriture fluide, fluide et moderne oui, mais qui n'hésite pas à faire appel à notre imagination. L'écriture n'est pas celle de certains romans ou certaines dystopies, cinématographique dès le début. On nous parle parfois de cirque, de magie, de danse, de poésie et de grâce ... de la beauté de la vie.
Oui, l'écriture est belle. Belle et poétique. Poétique, pleine de symboles, de souvenirs, de réminiscences, de rêves et d'espoirs.
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Au village, tout tourne autour de l'Usine. C'est elle qui fournit le travail quotidien et permet de remplir les ventres vides. C'est aussi là qu'Hama, qui travaille de nuit, va faire la connaissance de Bo, fraîchement arrivé du Nord. Un regard suffit pour que ces deux âmes, anesthésiées par la grisaille quotidienne, se reconnaissent et s'éveillent. le coup de foudre est immédiat, violent, incontrôlable. Hama et Bo deviennent le nouveau couple du village. Ils rayonnent et colorent un paysage devenu terne par manque d'espoir. Les gens parlent, jalousent ce bonheur si pur. Jusqu'au jour où la prophétie du vieux Melkior se réalise : « D'abord le bruit. Ensuite, le silence. L'un révèle l'autre… Vous verrez ! ». Une terrible catastrophe survient, détruisant dans son sillage le peu d'espoir qu'avaient encore les gens. Les deux amants sont obligés de fuir vers des contrées inconnues, abandonnant tout derrière eux. Hama réalise alors qu' « il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue ». Ce n'est qu'au bout du monde qu'ils pourront tenter de reconstruire leur bonheur perdu. Mais la vie est faite de sacrifices et les épreuves qui les attendent seront nombreuses…


C'est avec une vive émotion que je referme ce roman magnifique, bouleversant… Ses personnages m'ont habitée tout au long de ma lecture et ce n'est qu'avec regrets que je m'en sépare. J'ai aimé ces rencontres riches et belles, ce voyage vers l'inconnu et l'excitation mêlée de peur qu'il m'a procurée. Sans m'en rendre compte, je me suis attachée à Hama et Bo, mais aussi à Titine-Grosses-Pattes, à la fratrie menée par Douze et à la douce Tsell. Des personnages hauts en couleurs, marqués par les coups du sort mais habités par une force de caractère telle qu'elle les pousse à se relever et à avancer, sans jamais renoncer, car renoncer c'est mourir.


L'écriture d'Anne-Laure Bondoux est belle, musicale et parfaitement ciselée. Ses mots touchent par leur justesse et laissent une empreinte qui tarde à s'estomper. « Tant que nous sommes vivants » est une fable à la fois superbe et terriblement cruelle sur l'homme, son ambivalence, sa force et sa faiblesse, son amour et sa haine, sa capacité à créer et à détruire. Un roman sur la nature humaine donc, mais aussi sur le sens de la mémoire et sur l'importance des racines. Un texte profondément marquant, qui nous ramène à l'essentiel. A lire au risque de passer à côté d'un petit bijou de littérature !


Je tiens à remercier vivement les éditions Gallimard Jeunesse et Babelio pour ce partenariat et cette magnifique découverte !
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Je suis entrée de plain-pied immédiatement dans ce magnifique roman d'aventure écrit comme un conte, quelle belle écriture qui coule comme une source que celle d'Anne-Laure Bondoux, elle nous entraîne dans le monde ouvrier. Tout commence dans une usine, on ne sait pas où. Hama et Bo se voient pour la première fois et tombent éperdument amoureux l'un de l'autre.
Une terrible catastrophe survient, Hama ne s'en sort pas indemne, Bo lui fait une promesse. Ils sont obligés de quitter le village et s'ensuit un long voyage à pied , ils rencontrent une famille étrange, Une petite fille naît de leur union, Tsell. Cette histoire forme une boucle, elle commence avec les parents de Tsell dans le village, et se termine dans ce même village avec Tsell. Je ne vous en dis pas plus, sauf que c'est beau, vraiment beau, Ceux et celles qui ont du temps devant eux ne le lâcheront pas avant la fin.
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Cette semaine, j'ai eu la joie de trouver dans ma boite aux lettres un nouveau livre des éditions Gallimard Jeunesse et je les en remercie.
Premier contact avec le livre : et premier coup de coeur avec cette très belle couverture. J'ai ensuite lu le résumé au dos et la je ne savais pas a quoi m'attendre. Je me suis donc lancée dans la lecture et en deux jours a peine le livre était lu tant il m'a plu.

[attention la suite peut révéler quelques passages de l'intrigue]
Le roman se divise en 4 parties :
- Dans la première on fait la connaissance de Hama et Bo. Ou vivent-ils, a quelle époque, on ne le sait pas. Mais la vie est plutôt triste et ne compte que peu de plaisir. Ils travaillent tous deux dans une usine, lui le jour, elle la nuit mais malgré tout ça, ils sont heureux. Et puis Bo se met peu a peu a sortir tard, a boire plus que de raison et malheureusement un accident survient a l'usine et Hama est gravement blessée (elle perd ses deux mains). S'ensuit des longs mois de souffrance mais le couple surmonte cette épreuve. Seulement la population de la ville se met en tête que Bo porte malheur et qu'il a provoqué cet accident. Ils sont donc contraint de partir.
La narration est intéressante, elle est faite par la population de la ville qui est témoin de l'amour du couple.

- Dans la seconde partie, ils sont sur la route, le voyage est très dur d'autant qu'Hama est enceinte. le froid, la faim, la solitude.... Mais la encore ils vont s'en sortir grâce a une communauté qu'ils vont rencontrer. On découvre leur vie a ensemble.
A partir de cette deuxième partie, gros changement dans la narration puisque c'est Tsell qui nous décrit le quotidien de ses parents.

- Dans la troisième partie, gros changement, Tsell, la fille d'Hama et de Bo, a bien grandit puisqu'elle a 12 ans. Tous les trois vivent maintenant dans une presqu'île préservé. Mais le calme n'est pas long puisqu'un énorme cargo rempli de militaire arrivent pour annoncer que la guerre est partout. Bo étouffe et se dispute sans cesse avec Hama. Il veut s'engager, servir a quelque chose. le couple qui avait tant souffert ensemble n'en survit pas.... Tsell, elle, rencontre un jeune garçon d'un an plus vieux qui décide de déserter et de s'enfuir avec Tsell. Après des mois d'errance ils retrouvent finalement la communauté qui l'a vue naître et y passe 5 années. 5 années d'apprentissage ou les deux adolescents finissent de grandir.
J'ai été un peu surprise par le fait que Tsell se retrouve seule si jeune, son père s'engage et sa mère on ne le sait pas vraiment.... Suicide ou fuite ? On ne le sait pas mais en tout cas, c'est plutôt choquant. J'ai trouvé ça dur, d'autant que Bo et Hama n'avait eux même vécut des situations difficiles avec leur parents, j'aurai cru qu'ils ferra tout pour préserver leur fille.

- Dans la quatrième et dernière partie, ils retournent dans la ville ou Hama et Bo se sont rencontrés et décident de reprendre le spectacle que leurs parents avaient voulu monté. Une belle revanche et leçon de vie.

C'est un roman magnifique et habilement construit. L'écriture d'Anne-Laure Bondoux est vraiment très belle et poétique.
Il y a une petite pointe de fantastique qui est juste assez présente pour faire rêver, une petite touche de magie qui embellie cette très belle histoire d'amour.
Un gros coup de coeur qui sort le 25 septembre et que je vous invite a découvrir.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Bo et Hama se rencontrent sur leur lieu de travail, une usine qui fabrique des armes. Elle travaille de jour et Bo, lui est forgeron de nuit. Dès leur premier regard, ils tombent amoureux.
Ils attendent impatiemment le moment de la relève où ils peuvent s'apercevoir brièvement et le dimanche où ils peuvent enfin partager leur quotidien.
Jusqu'à ce qu'une catastrophe se produise un matin à l'usine.
Peu de temps après, ils décident de fuir la ville en proie aux émeutes et aux affrontements. Ils entament un long trajet qui les mènera tout d'abord dans une forêt où ils feront la connaissance de petits personnages qui vont les accueillir dans leur terrier.

Ce roman, écrit habilement par Anne-Laure Bondoux, où se mêle un univers fantastique est envoutant. J'ai apprécié suivre le parcours des personnages. Excellente découverte dont je vous conseille vivement la lecture.
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Hama et Bo travaillent dans une usine, l'un de nuit, l'autre de jour. Elle rythme leur vie, leur destin. Ils s'aiment même si Bo est un étranger récemment arrivé. Un incident va provoquer leur départ, leur fuite. C'est aussi l'occasion pour chacun de regarder ses racines et ses ombres.

Un livre en forme de parcours. Il y a le monde de la fin de l'ère industrielle avec des hommes qui n'arrivent plus à se parler et à espérer d'un avenir meilleur. Puis l'auteur nous entraîne dans une contrée proche du merveilleux avec une aventure sous terre proche de la gestation. Enfin, l'île semble représenter une certaine élévation même si elle ne peut se faire sans passage par les enfers.

Anne- Laure Bondoux dépeint une société sombre où subsiste des éclairs d'humanité. La question de la mort et du deuil irisent l'histoire avec le fil constitué par les ombres. L'auteur inclut le lecteur dans le temps du récit par l'emploi du Nous. Il forme un conte intemporel en distillant des repères plus symboliques que réels.

Un conte moderne en forme de cri qui propose le retour vers notre propre identité. Intéressant.


Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Je viens de refermer ce conte pour adolescents et je laisse se déposer en moi les sédiments merveilleux qu'il y a laissés.
Un conte d'amour et de violence inouïe, un conte de guerre. Guerre contre les éléments extérieurs, les éternels faiseurs de conflits, mais aussi contre ses propres ombres.
Oui, chacun porte en soi ses ombres, ses conflits mal digérés, ses absences, sa propre histoire incomprise. Et chacun, pour avancer, doit lutter. Mais pour lutter contre les démons de la vie, il faut d'abord les accepter. Donc il faut apprendre. Apprendre des autres, apprendre par l'expérience. Tant que nous sommes vivants, nous nous transformons sans cesse, et nous luttons sans cesse, car les ombres reviennent toujours.

Mais je me tais et vous laisse découvrir, si vous le désirez, la belle histoire de Bo, Hama, Tsell ainsi que tous ceux qui leur ont été en aide lors de leur passage difficile vers l'acceptation de la vie et de ses embûches.

Il était une fois, dans un pays lointain, Bo et Hama qui s'aimaient d'amour tendre. Tous deux ouvriers à l'Usine, ils ne savaient pas que celle-ci allait les projeter dans une aventure terrible et merveilleuse, d'où surgirait une belle enfant, Tsell, aux ombres capricieuses...
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«Dans une accélération imprévue, la fortune que nous pensions acquise nous échappa… plus de désir, plus de rêves: le feu qui nous avait habités s'était éteint, et notre communauté se replia sur elle-même.»
Dans cet univers âpre pourtant Bo, qui travaille de jour à l'Usine - la dernière en activité à des milliers de kilomètres à la ronde - et Hama, qui fait partie de l'équipe de nuit, vont avoir l'audace de tomber amoureux. Leur rencontre est un de ces moments de grâce qu'Anne-Laure Bondoux sait introduire dans le monde plutôt sombre de son roman.
«Cela ne dura qu'un instant, quelques secondes fragiles, volées à l'entêtante nécessité de l'Usine. Mais cela suffit à nous rappeler une chose essentielle : le feu qui brûlait dans le ventre de nos fourneaux brûlait encore dans nos veines. Contrairement à ce que nous croyions, nous n'étions pas morts.»
Mais Bo est étranger, et quand l'Usine explose, il devient suspect. Les deux amoureux doivent prendre la fuite.

Un roman ados sensible et assez profond, avec une belle écriture.
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Il était une fois, dans un Village sans nom et un dans une époque indéfinie, une société qui tourne qu'autour d'un seul point : l'Usine. Elle apporte du travail, organise la vie des habitants, la régit, même... Elle nourrie, ponctue, oblige et fait suer. Elle s'articule au rythme des équipes de jour et de soir qui se succèdent sans fin... Bref, sans elle, que reste-t-il de ce Village ?

Mais l'Usine a fait naître aussi de belles amitiés entre les travailleurs, une fraternité installée qui rend moins grises toutes les heures passées a s'éreinter.. Et c'est surtout le décor, au détour d'un changement de quart, de la rencontre entre deux êtres qui s'aimeront jusqu'a se déchirer. Il aura suffit d'un regard, un seul, pour faire naître une passion, une certitude, un amour infiniment grand et beau... Bo et Hama, deux âmes soeurs qui se trouvent et qui ne vivent que pour l'espoir de se (re)trouver ensemble après le boulot.

Bondoux écrit a merveille cette histoire d'amour, la sublime par sa plume. Mais elle raconte aussi l'horreur d'une tragédie, de cette fraction de seconde qu'il faut a l'Usine pour exploser et décimer une partie de la population, fractionner l'équilibre précaire d'un village et rendre hargneux les villageoise qui se sont tout prendre par les flammes. Bo en sera le souffre douleur, lui qui vient du Nord, l'étranger, symbole de malheur... Chassés, pris en grippe et forcés de quitter la désolation, lui et Hama partiront, marcheront, erreront jusqu'a trop soif, épuisés, fatigués... le corps et l'âme qui font mal.

J'ai adoré ce bouquin de Bondoux qui parle d'errance, de peur de l'étranger, de brisures, de cassures... Mais également qui parle d'amitié, de tous ces gens qui changent le cour d'une vie par leur rencontre, des enseignements qu'on en tire... Il parle d'amour, autant fusionnel que parental... Il parle aussi de fraternité, de débrouillardise, de rêves, de quête de soi... Des mots simples, des phrases parfaites, qui font du sens et nous apprennent plein de choses... Riche en enseignements ce bouquin... Vraiment, je ne peux que vous le conseiller...
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Rangé dans ma bibliothèque depuis quelques années déjà, dressé de toute sa hauteur, Tant que nous sommes vivants me narguait avec sa belle couverture monochrome aux détails hypnotisant. Trois années plus tard, je succombe enfin à la tentation pour y découvrir un roman jeunesse à la beauté renversante. Mais pourquoi ais-je attendu si longtemps ? Stupide Lili ! D'une poésie et d'une maturité impressionnante, le livre d'Anne-Laure Bondoux m'a emporté dans une folle histoire d'amour et d'humanité, le tout porté par une plume toute aussi douce que délicate. Et il en fallait pour raconter la terrible histoire De Bo et Hama, deux amoureux au tragique destin, mais vivants une vie ô combien merveilleuse ! Rejetés par les habitants de la ville suite à un accident décimant l'Usine, unique source d'emplois, le couple débute un étonnant périple où l'ordinaire côtoie le fabuleux. Leur amour résistera-t-il à ces aventures ? Rentreront-ils un jour dans la ville qui a vu naître leur idylle ? A la manière d'un conte, l'auteure arrive à faire passer des messages forts en usant d'une finesse lyrique. A faire lire aux ados, comme aux adultes !

Dans un univers austère où la joie de vivre des hommes a disparue face à la morosité ambiante, une lumière inattendue éclabousse l'Usine. L'amour. En sommeil depuis bien trop longtemps, Bo, l'étranger, et Hama, le réveille et ramène avec lui la vie. de cette histoire d'amour intense et fulgurante, le destin s'en mêle et provoque la déchéance du couple aux yeux des habitants de la ville. Comment se peut-il que la peur puisse éveiller le rejet de l'autre ? Totalement intégré jusque-là, comment un seul incident peut-il remettre en question la présence De Bo ? Métaphore de notre société, les thèmes actuels repris et détournés par la romancière, révèlent alors les douleurs qu'elles provoquent. Quittant la ville dans une pauvreté totale, mais avec la richesse dans le coeur, les deux amoureux vont être amenés à faire des rencontres fortuites, apparaissant comme une richesse insoupçonnée. 

De cette quête de liberté à deux, naît Tsell, fruit de leur amour. Ainsi, malgré les difficultés, l'endurance des corps et des esprits, la douceur, la beauté et la vie, sont autant de symphonies face à l'âpreté de ce monde. de ce long et fastidieux périple, les personnages s'endurcissent, deviennent plus complexes et laissent place à la génération suivante. Alors, de façon un peu brutale, Tsell reprend le fil de la narration, elle, la jeune-fille insouciante. A son tour sur les routes, pourquoi ne pas faire le chemin inverse de ses parents ? Comme un retour aux racines, la mémoire en bandoulière, elle aussi s'aventure vers le lit de l'existence, jusqu'à retrouver la ville que ses parents ont fuis ? 

De cette écriture fluide et ensorcelante, laissez-vous embarquer dans ce conte moderne ou la puissance cinématographique est révélée. 

Comme vous le savez, les livres m'inspirent des gourmandises à leurs lectures... Et ce roman ne fait pas exception ! Rendez-vous sur le blog pour savoir de quelle douceur il s'agit...
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