""une femme aux cheveux d'or quémanda une clope. On la lui accorda après l'avoir nommée Pétasse et lui avoir rappelé que le tabac était formellement interdit dans les lieux publics. On y ajouta des paroles de mépris qui, en définitive, n'avilissaient que ceux qui les prononçaient."
Ils ne s'étaient pas réunis pour améliorer le sort de leurs peuples, mais pour maintenir l'ordre du monde tel qu'ils le définissaient, tel qu'il les arrangeait.
La nuit ensevelissait la ville. Les grappes d'étoiles serrées autour d'un halo blême et rond, seules sources de clarté, baisaient les murs et les toits des bâtiments de leurs lèvres pâles.
Les enfants ne jouissaient vraiment d'aucune considération dans le pays des hommes : non seulement ils n'étaient pas invités à réfléchir et à chercher des solutions avec les chefs de l'humanité, mais ils n'étaient pas censés aborder des sujets aussi simples et fondamentaux que l'être et la pensée.
Vous n'avez ni l'un ni l'autre le désir réel de mourir. Vous vous appliquez à jouer à la guerre parce qu'on vous l'a ordonné, mais je sais que vous préféreriez jouer à d'autres jeux. Si vous le souhaitez, je prie nos amies les balles d'accomplir à nouveau la besogne pour laquelle elles ont été conçues...
On vous a commandé de vous haïr, intervins-je afin de dissiper son embarras. Mais vous n'avez aucune raison de vous entretuer. Vous ne vous connaissez même pas. Tout ce à quoi vous aspirez, l'un et l'autre, c'est de retourner auprès de vos compagnes, de vos enfants, de les serrer dans vos bras et de vivre en paix.
Je m'abstins de leur dire que le miracle n'était pas un événement exceptionnel, que le miracle était la norme, que leurs vies étaient elles-mêmes des miracles, que l'univers entier était un miracle.
Seule la mort donne du prix à la vie.
Les enfants ne jouissaient vraiment d'aucune considération dans le pays des hommes : non seulement ils n'étaient pas invités à réfléchir et à chercher des solutions avec les chef de l'humanité, mais ils n'étaient pas censés aborder des sujets aussi simples et fondamentaux que l'être et la pensée.
Pourquoi combattre la souffrance ?... Accepte-la, accompagne -la et, un jour,tu pourras la quitter comme on quitte une amie avec laquelle on a parcouru un long chemin.
Les hommes...ne savaient-ils pas que leurs pensées, une fois émises, poursuivaient leur chemin dans l'univers et modifiaient en permanence les règles de leur propre jeu ?
...je désire comprendre pourquoi les chefs humains obligent leurs semblables à s'entre-tuer.
Chaque homme a le pouvoir de se guérir soi-même et de guérir ses frères humains... Docteur rejetait catégoriquement cette pensée: dans le royaume de la maladie, il s'était proclamé souverain tout puissant.
Père et Docteur....se ressemblaient même s'ils se chamaillaient...[.ils] avaient étouffé la subtile musique de leurs âmes pour permettre au lourd fracas des dogmes de résonner par leurs bouches.