Le diable de Glasgow

Le diable de Glasgow.. ou le bouquin pile pas cher Emmaüs toussah…

Bon alors j'avais bien pris le tome un des aventures de Hackney… Bon, ça devient pathologique de pas lire les tomes dans l'ordre, même quand je les ai… Bref.
Un ti coup de pitch :
Hackney, flic Londonien est envoyé par son chef en Ecosse pour enquêter sur le meurtre d'un pharmacien. Parce que les flics Ecossais pédalent dans la semoule.

Alors non !
Heureusement que je ne l'ai pas lu avant l'autre (le Mystère Millow). Oui heureusement que je n'ai pas commencé par le premier, je n'aurais jamais lu la suite des aventures de Hackney. Jamais… du tout.

Y a comme tromperie sur la marchandise.. une sorte de mix qui n'a pas sa place. Et sert surtout à une pirouette scénaristique pour permettre à l'auteur de s'en sortir. Une sorte de truc sans queue ni tête. Et qui ne fonctionne pas... du tout.

Si encore l'auteur avait parsemé son récit d'indices permettant non pas à l'enquêteur Hackney, mais au lecteur d'entrevoir, de le faire réfléchir à cette possibilité. Voire faire son monde possible à un truc pareil. Il n'en est rien.

Un final qui détruit complètement le récit, le travail, le roman.
Parce que du travail il y en a, rien que pour la reconstitution historique qui est chouette. En plus plusieurs idées niveau polar, fils se recoupant étaient bien trouvées. Y avait bien d'autres possibilités.

Et paf final ! Que non même pas en rêve je l'avale celui-là, vu comment c'est amené !

La grande arnaque éditoriale ; fantasy et non polar

Suite à un échange avec un éditeur ayant repris la diffusion de cet ouvrage, il me semble de rappeler, comme je le fais souvent (pas assez ?) que ce propos ne reflète que mon ressenti, et n'est nullement une vérité absolue.
Je précise que ma réaction se fait par rapport à la couverture d'illustration, à savoir la série 10/18. le nouvel éditeur a opté pour un choix "policier- historique" dont je vous laisse juge de la pertinence ou pas.
Enfin, mon propos dur ne s'exprime pas par rapport au contenu mais par rapport à sa classification où rien n'avertit un lecture potentiel de son évolution vers le fantasy.
Si vous lisez d'autres de mes critiques, vous verrez que je suis très généralement modéré et trouve souvent des points positifs mais je supporte pas que l'on me trompe.
Si j'avais su que cet ouvrage naviguait dans le fantasy, je n'en aurais jamais entamé la lecture. le seul point de discorde se situe là.

Je vous engage vivement à lire le propos des éditions Gaelis pour pouvoir vous forger votre opinion.

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Une ambiance écossaise et une époque plutôt bien suggérées dans le récit.
Une enquête difficile peinant à évoluer en raison du manque de ressources techniques pour les recherches. L'évolution dans les bas fonds rend les choses encore plus obscures.

Tout cela augure d'un roman dense nous emmenant tant dans les coins reculés de l'Ecosse que dans les divers milieux de cette époque, le tout dans les décors et sous le climat si particulier de cette région.
Les personnages, dans l'ensemble sont correctement campés mais cela se gâte avec le détective Joe Hackney.
Il apparaît, au choix, soit comme un personnage pour lequel l'auteur n'aurait pas su opter sur la personnalité, soit comme un personnage profondément antipathique, dénué de tout savoir vivre, méprisant à l'égard d'autrui, prétentieux, imbu de sa personne, colérique voire caractériel mais avec des "crises" d'écoute des autres, de réflexions posées. Quelque chose ne colle pas dans le fonctionnement de ce personnage.
L'écriture quant à elle est plaisante, parfois amusante, de temps à autre surprenante rendant la lecture agréable et divertissante.

Arrive alors le dénouement... et là, c'est l'arnaque la plus complète. le lecteur est vraiment pris pour un demeuré.
Je ne jette pas la pierre à son auteur mais au responsable de la collection. Oser placer cet ouvrage dans la série "Grands détectives" que j'apprécie beaucoup de par la diversité et la richesse de ses propositions, est une attaque profonde et violente à son esprit (et à celui des lecteurs).
Certes on trouve une intrigue mais en aucun cas, le dénouement ne le fait appartenir au genre de la série. Il s'agit là d'un roman fantasy qui, pour lesquels j'éprouve une profonde et intense répulsion.

En aucun cas je ne recommanderai cet ouvrage à un amateur de roman policier. Je vais tenter un second titre de cet auteur par contre car j'ai aimé la construction de son récit ainsi que son écriture, en espérant que cette fois, je ne serai pas de nouveau trompé par l'éditeur et que la personnalité de Joe Hackney sera mieux définie et stabilisée.

Ma note ne reflète pas la qualité d'écriture qui mérite bien plus que ça (3.5 ou 4), ni la construction, ni même la personnalité du détective qui a besoin de mûrir mais bien l'immense déception sur le dénouement, qui fait que ce roman n'a rien à faire dans la série "romans policiers". C'est une note "plaisir de lecture"

Pendant des années, des meurtres sont commis dans les bas-fonds de Glasgow. Ils semblent tous être liés, malgré leur étalement dans le temps.
Un détective, ancien malfrat, va enquêter. Il sera aidé par sa connaissance du milieu fréquenté pendant ses années noires.
L'histoire se révèle assez confuse, avec des retours en arrière suivis de sauts en avant, et des lieux multiples.
J'aurais presque pu accrocher si, à la fin, la solution ne m'avait pas semblé une escroquerie envers le lecteur.
Cela donne un mélange des genres qui n'apporte pas grand-chose, à part ce malaise de s'être fait avoir sans espoir de deviner ce qui s'était passé.

Août 1887, Lord Harchibald Hard et son domestique sont massacrés éventrés. Les policiers de Glasgow, Innes et Buchanan, font appel au Yard. Joe Hackney est envoyé là-bas. Son chef Doffey indique que c'est son affaire. Que va-t-il découvrir ? D'autres meurtres ayant le même modus operandi depuis 100 ans…
Ce polar est écrit à la première personne. le rythme est très, très lent. L'ambiance de l'époque semble bien décrite mais je ne me suis pas attachée aux différents personnages qui manquent de profondeur. Je n'ai pas trouvé de grand intérêt à cette histoire. C'est sûrement la raison pour laquelle je ne me souvenais plus du récit, 13 ans après ma première lecture.