Mémoire de soie

Alors qu'il commence son service militaire, Emile découvre que son père n'est pas son père. le lecteur remonte le fil des non-dits et découvre l'histoire de sa naissance, à la fin de la Première guerre mondiale.
Difficile d'en dire plus sans dévoiler l'intrigue de ce roman à la structure étonnante : Emile, bien que prétexte à l'histoire, n'y est finalement que peu présent et n'a pas connaissance de ce que le lecteur apprend sur ses parents. le thème du roman est intéressant, l'histoire avait de quoi me plaire, mais je suis passée un peu à côté de ma lecture. Une langue belle mais parfois un peu pesante, des personnages féminins au centre mais ont on comprend mal la psychologie, beaucoup de noirceur et de désillusions.

Je vous le dis d'emblée : je n'ai pas adhéré au style de l'auteur qui est journaliste, mais ne vous fiez pas à mon avis, ce livre a reçu plusieurs prix.

C'est le titre et la couverture qui m'ont attiré. Je pensais lire un roman du terroir, mais ce n'est pas vraiment ça.

Comme souvent maintenant, les chapitres ne se suivent pas chronologiquement et ça m'ennuie. Quelqu'un qui est mort dans un chapitre et qui vit dans le suivant, je n'aime pas trop !

L'histoire commence en 1936, mais se poursuit en 1918 puis en 1940... Emile a 20 ans et part pour son service militaire. Jusque là, il s'est occupé de la magnanerie familiale.

Au moment de partir, sa mère lui donne le livret de famille. Là, il découvre deux prénoms : celui de sa mère, Suzanne, et un autre : Baptistin alors que son père s'appelle Auguste.

Il faudra attendre une permission pour qu'Emile revienne au domaine et demande des explications à sa mère.

A partir de là, l'auteur nous raconte l'histoire de la famille d'Emile et ses secrets gardés jusque là...

L'histoire n'est pas inintéressante, mais je n'ai pas aimé la façon dont elle est racontée. A chacun de se faire sa propre opinion...
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Récit ^qui débute lors de la 2eme guerre et qui rapidement nous entraine par un retour en arrière à la période 1914/1918 .Mais ce n'est pas la vie dans les tranchés mais celle de la magnanerie et du fils ainé qui doit sauver celle-ci .Mais le silence relie cette famille. Les sentiments n'ont pas leurs place ici. le récit est est dur et poignant. Aucune chaleur humaine.

Ça commence comme un roman du terroir, avec des belles grosses phrases comme on en fait plus trop, avec des adjectifs qui font joli et tout et tout… Ça continue aussi un peu comme ça, finalement, même si ça devient vite assez méchant.

Une sale histoire avec deux frères héritiers d'une magnanerie et une salope de mère. Et Suzanne qui se marie avec un des deux qui meurt a se démobilisation de la grippe espagnole.

Une vache d'époque, où la vie ne compte pas bien plus que ce qu'il faut pour la nourrir. Un époque où on s'arrange, parce qu'il faut bien.

Un roman du terroir bien noir, empêtré dans les ressentiments, les inavouables non-dits… les secrets de famille
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Emile découvre un autre père que celui qu'il a toujours connu sur son livret de famille. L'histoire nous remonte fragmentée, d'un amour naissant fauché par la guerre, et de la vie d'après à recomposer. Il y a du cubisme dans ce livre des mémoires qui s'affrontent.

Malgré une 4ème de couverture qui m'avait interpellée, j'avoue avoir failli stopper ma lecture à la fin du premier chapitre.
Et comme je ne renonce pas facilement, j'ai repris le roman le lendemain pour quelques pages… pour voir.
Et je me suis laissé embarquée en quelques heures.
L'histoire est celle de destins tragiques, de secrets de famille, de caractères rudes et acariâtres qui cachent certainement une forme de pudeur et une volonté d'avancer malgré tout.
Un bon moment, même si j'ai eu du mal à aborder la forme d'écriture d'Adrien Borne.

"Mémoire de soie" est une histoire de famille située entre la première guerre mondiale et 1936, une histoire intimiste parfaitement écrite, une histoire finalement assez triste ; car parfois on dirait que le destin - les dieux ? - s'amuse(nt) à tout embrouiller... Alors que peuvent faire les humains face à des drames qui les dépassent ?

Au départ il y a une maison, la Magnanerie : un élevage de vers à soie, dans une grande pièce du premier étage, donne son nom à la demeure qui sert de décor aux événements racontés ici.
Au départ il y a aussi un père violent, une mère qui observe en silence, des enfants qui poussent comme ils peuvent : deux frères qui s'aiment, se soutiennent, mais parfois cela ne suffit pas. Un des deux meurt à la guerre, mais c'est celui qui vient de se marier et d'avoir un bébé...
Au début du livre, il y a un jeune homme de vingt ans, Émile, qui occupe la grande chambre où se trouvaient les cocons ; nous sommes en 1936 et il va bientôt partir faire son service militaire. Sa mère s'appelle Suzanne, son père Auguste. Sauf que sur le livret de famille que sa mère lui remet avant son départ, à la place du nom du père, il est écrit Baptistin et non pas Auguste...

Une histoire bien construite, un roman fort et émouvant avec des personnages aux caractères fouillés, un récit très humain : car on y reconnaît les qualités mais aussi les défauts de gens simples, peu instruits, appartenant à leur époque, et capables du meilleur comme du pire.

Premières phrases : " La lumière suinte et dessine autour du volet un liseré clair. Elle reste le plus sûr repère. Celui de la course du soleil. Émile souligne des yeux la marque blanche, tirant sur un jaune léger, elle court jusqu'à sa table de chevet, ne l'atteint pas encore, semble vouloir l'épargner. Il a vingt ans ce 9 juin 1936."
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Émile découvre au moment de son service militaire que l'homme qu'il pensait être son père ne l'est pas. Petit à petit, on tire le fil du passé. On y découvre les ravages de la guerre et de la grippe espagnole. C'est dommage que l'on ne retrouve Émile qu'à la fin du roman. L'écriture de l'auteur est impactante, avec souvent des phrases courtes. J'ai apprécié découvrir tous les personnages et les retours dans le passé que l'on assemble pour reconstituer l'histoire de cette famille au sein d'une magnanerie.

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A l'arrivée d'Émile, appelé pour effectuer son service militaire en juin 1936, le livret de famille qu'il tend indique le nom de sa mère et un autre qu'il ignore, Baptistin, alors qu'il a toujours connu Auguste comme père. Commence pour lui, un long cheminement pour comprendre les événements qui ont pu survenir et enfin connaître son histoire.

Un roman court sur une quête d'identité mais surtout sur des êtres taiseux, cohabitant ensemble sans affect dans une grande bâtisse, la magnanerie dont la pièce principale a été condamnée après un incendie.
Un récit sur plusieurs périodes pour comprendre l'emprise de la mère d'Auguste et Baptistin, du temps de la première guerre, qui voit d'un mauvais oeil l'arrivée de Suzanne, qui ne connaît rien à la culture de la soie et à la magnanerie que son fiancé Baptistin, s'apprête à reprendre. La guerre va changer le destin de la jeune femme, devenue veuve et qui va se tourner vers Auguste pour survivre et élever son fils.
Un roman court, un style très froid et sans sentiment, qui n'a pas grand chose à voir avec l'histoire de la soie, sauf les titres des chapitres qui reprennent le processus de fabrication, illustrant la recherche du jeune Émile. Les personnages restent distants et froids, peu empathiques, mais ce récit évoque un procédé peu connu, celui du mariage par procuration, mis en place par une loi d'urgence de 1915 pendant la première guerre mondiale.
Un roman trop distancié pour permettre un attachement pour les protagonistes.

J'ai trouvé le texte lourd et compliqué à lire. Je m'attendais à ce qu'Emile cherche lui-même à résoudre ce mystère mais l'auteur nous raconte juste la vie de Baptistin, Auguste et Suzanne. Cette dernière racontera brièvement à son fils ce qu'il s'est passé en quelques phrases. le lecteur en sait alors largement plus qu'Emile. Je me suis forcée à finir ce roman, attendant un retournement de situation, mais rien ne m'a pris les sentiments et j'avais hâte de le terminer.