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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dévoré ce tome 4 qui revêt un parfum particulier qui n'est pourtant pas celui du soufre mais un subtil parfum de malheureux hasard et aussi d'éternité, puisqu'il a été terminé par Pierre BOTTERO, comme précisé en postface par Erik L'HOMME, deux jours avant sa mort accidentelle.
C'est là que la fin de ce roman recèle une allure prémonitoire funeste en même temps qu'une foi profonde en la vie ainsi qu'un bel optimisme.
Après cet aparté émotif à la fermeture de ce livre, j'en reviens à l'histoire.
Dans l'alternance installée par les tomes précédents, c'est en toute logique que l'on retrouve Ombe pour sa "version". Là où Jasper découvrait les trolls et leurs coutumes, Ombe, elle, se frotte aux moeurs garous qui ne sont pas des plus tendres, quoique...
Un tome plein d'humour, comme toujours, et d'action, comme on pouvait l'espérer avec notre héroïne punchy. Ce tome enclenche également pas mal de ressorts dramatiques, notamment sur les relations personnelles de nos deux héros, sur la personnalité de Mademoiselle Rose. Ajouté à cela quelques ingérences inexpliquées dans la vie privée et cette affaire de trafics de drogue vampirique qui sent de moins en moins bon. Mais comme les règles de l'Association le stipulent : un subtil parfum de soufre annule-t-il la mission ? Je crois bien que comme les héros, je vais faire une entorse au règlement et poursuivre ma très agréable lecture, là où les mots n'existent pas.
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S'il est clair que ce tome fait office de charnière dans la série (puisqu'il rassemble, en quelque sorte, tous les fils narratifs tissés jusque-là), on lit une véritable enquête de l'Association : comme dans les précédents opus, naturel et surnaturel se mélangent avec harmonie. le juste équilibre est trouvé entre action, réflexion, et découverte des personnages et ce tome 4 répond en tous points au tome 3, ce qui est très agréable. Même s'il s'agit du dernier ouvrage de Pierre Bottero, on a là un récit plein de charme, palpitant et, avouons-le, très émouvant. Notez d'ailleurs que le texte est présenté "en l'état", l'auteur n'ayant pas eu l'occasion de le retravailler (et, soyons clair, il n'y a rien à retravailler...). Voilà donc un quatrième tome qui semble clore une sorte de "premier cycle", tout en ouvrant d'intéressantes perspectives du point de vue de l'intrigue ou des personnages. À ne pas laisser de côté, pour les lecteurs déjà conquis ; à noter sur vos listes à lire, pour les autres !
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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Tout d'abord, j'aimerai remercier Erik L'Homme qui après la disparition de Pierre Bottero a eu le courage et l'envie de nous faire partager cette série originale et passionnante. Comme il le précise en fin de livre, les co-auteurs n'ont jamais eu l'occasion d'échanger sur ce qu'ils avaient écrit, et pourtant, quand on lit les tomes 3 et 4, on ne peut que sentir la complicité qui s'était installée entre-eux. J'ai été bouleversée par la fin de ce 4ème tome, tellement proche mais aussi tellement loin de ce qui est arrivé à cet auteur de génie qui a et qui continue d'enchanter ma vie avec son imagination. Cela nous rappelle surtout que la vie ne peut tenir qu'à un fil et sa mort tragique nous montre combien il faut savoir profiter de la vie !

Parlons du livre à présent. Livre oh combien génial ! On y retrouve action, humour, amour et amitié, tout cela condensé en moins de 200 pages ! L'action est en effet omniprésente. On voit que Ombe s'éclate, dans tous les sens du terme, dans les bagarres qui parsème ce livre. Les pages défilent bien trop vie à mon goût car prise dans l'histoire, je me suis retrouvée tout au bout sans même m'en rendre compte.
Je ne peux pas parler de l'humour sans parler d'Ombe, car je les devine indissociables. J'aime beaucoup le parler de cette demoiselle qui loin d'être en détresse se retrouve toujours en position inconfortable. Comme elle le dit si bien, peut-être devrait-elle réfléchir avant d'agir :)

Il me semble que l'auteur a pris beaucoup de plaisir en écrivant les aventures d'Ombe, on ne peut que le remarquer lorsqu'on lit le livre. Tout comme il a si bien décrit Ellana et ses sentiments dans la trilogie des MarchOmbres, on ne peut que retrouver sa pâte dans le personnage d'Ombe qui ne peut qu'encore plus lui coller à la peau, car Ombe, comme lui aime la moto ! Pour le reste je ne connaissais pas Pierre mais j'ai cette impression que si Pierre Bottero était né fille, il aurait pu ressembler à Ombe. ^^
Le fait que cette série de livres soient écrits à la première personne du singulier personnalise encore plus les aventures qui y sont écrites. le lecteur n'a aucun mal à s'identifier aux personnages, que ce soit Jasper ou Ombe !

J'ai beaucoup aimé la fin de ce livre avec les retrouvailles entre Jasper et Ombe. Je ne sais pas comment les tomes 5 et 6 seront écrits, si les deux personnages vont continuer à se croiser d'un livre à l'autre ou si Erik L'Homme va les réunir. Je pense attendre la sortie du 6ème tome pour lire le 5ème et voir comment cette série va évoluer.

En tous les cas, c'est une belle histoire que ces deux auteurs ont écrite, que ce soit au niveau du défi littéraire qu'au niveau exceptionnel des ouvrages ! Merci à eux et longue vie à Jasper et à Ombe !

Lien : http://lefso.blogspot.com/20..
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Bon. Par où commencer cette chronique ? Je me sens triste, mélancolique, même. Avec cette furieuse envie de poursuivre mon avancement dans la saga. J'ai passé un moment fabuleux ; ces 180 pages, je ne les ai vues défiler à AUCUN moment. le dernier roman de ce cher Pierre Bottero était… magnifique !

Si vous me suivez depuis quelques mois, vous devez savoir que le tome 2 est celui que j'ai le moins aimé jusqu'à présent. Je l'ai adoré, bien sûr, mais il était en dessous des autres, car j'ai un petit faible pour Jasper depuis le tout début. Ici, il y a eu un subtil changement. Car l'Ombe que l'on découvre dans le tome 2 – hautaine et lointaine – n'est plus qu'un souvenir. Elle devient un peu plus vulnérable, sa carapace se fissure et s'ouvre à… l'amour ?

Oups, je n'ai même pas pris le temps d'expliquer un peu le contenu de ce 4eme opus que j'en viens déjà à bavasser sur son héroïne. Reprenons ! Dans Un Subtil Parfum de Soufre, nous retrouvons Ombe au moment où les aventures de Jasper nous sont relatées dans le tome 3. En fait, ces deux romans partagent deux scènes d'un point de vue différent : la première et la dernière. Ça peut paraître étrange, mais je trouve ça assez brillant, car de ce fait, on fait des connexions stupéfiantes.

Ombe est donc à la recherche d'informations concernant le trafic de drogue auxquels les vampires semblent mêlés. Après un tête-à-tête avec Erglug, elle finit par tomber sur… des loups-garou. Elle en sauve un de justesse et là, c'est le coup de foudre ! Mais de nombreux dangers continuent de la poursuivre, et la jeune femme, bien qu'incassable, risque d'en faire sérieusement les frais.

Comme toujours, je me suis refusée à lire le résumé. Bien que court, il donne déjà trop d'informations (vous me direz, je viens d'en donner un bon paquet, moi aussi), et du coup l'effet de surprise est un peu amoindri. Mais ça n'enlève rien du tout à l'explosion de ressentis qui nous balayent durant toute la lecture. La romance tient une place plus importante que d'habitude et je dois dire que j'ai beaucoup aimé ça (fleur bleue, moi?). Ombe devient plus… tangible. Elle laisse peu à peu tomber le masque renfrogné qui la caractérise pour se laisser aller. Et puis il y a toujours son franc-parler, son don pour aller droit à l'essentiel sans essayer de raisonner. Je me suis particulièrement régalée lors du combat contre le loup-garou. Elle a une façon de nous surprendre avec ses répliques, c'est juste exquis ! Elle est beaucoup plus attachante que dans le tome 2. Sa fragilité rend le lecteur plus enclin à se retrouver en elle.

Concernant les péripéties, tout s'enchaîne à merveille et les liens commencent à se faire entre les différents tomes. Les missions qu'Ombe et Jasper ont dû remplir n'étaient pas des missions indépendantes, et même si les connexions ne se font pas de façon claire, on se doute que ça cache quelque chose de très très gros ! Pierre Bottero a su entretenir un mystère de tous les instants.

La note de fin nous apprend qu'il est décédé quelques jours après avoir terminé le premier jet de ce roman. Il a succombé à sa passion pour la moto dans un accident de la route. Deux réflexions s'imposent alors à moi : 1. C'est salement ironique sachant que la toute dernière scène de ce tome nous montre Ombe et Jasper sur une moto ; 2. Ce premier jet, ce roman brut, n'a aucunement l'air d'une histoire inachevée, tâtonnante. Pierre Bottero avait un talent énorme et même sans avoir travaillé et retravaillé son texte, celui-ci est de loin le plus touchant que j'ai lu de lui. Je suis admirative, et encore le mot est bien faible.

Ce qui force le respect dans ces 4 premiers romans, c'est que les auteurs n'ont pas cherché à tirer la couverture de leur côté. le travail de chacun réalisé sur les tomes est respecté, tout s'imbrique à la perfection. Jasper et Ombe sont inoubliables et chacun pour des raisons différentes.

En résumé, on referme le Subtil Parfum du Soufre la tête pleine de questions. Les mystères s'épaississent, l'envie de poursuivre s'accroit ! Mais l'émotion et les larmes sont également au rendez-vous, avec une fin qui laisse un arrière-goût fort amer, plein de gravité. J'ai déjà mes petites hypothèses, notamment avec le titre et la notion d'odeur qui revient à plusieurs reprises. J'attends de voir si mes idées sont les bonnes.

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Ce quatrième tome met en scène Ombe, cette jeune femme, dure, mystérieuse et impétueuse. Ce tome fut le dernier écrit par Pierre Bottero. Une note d'Erik l'Homme nous explique qu'il n'y a pas eu de corrections. Ce tome est brut et sincèrement, c'est là qu'on voit un grand auteur !!

Des trois premiers que j'avais qualifié de genre Jeunesse Fantastique, je suis passée à du Young Adult avec ce tome 4. Ombe est une jeune femme et lorsqu'elle rencontre un séduisant garou, la voilà rapidement dans ses bras. En sus de l'action toujours présente et de cette touche d'humour, on découvre la romance… On discerne une autre personnalité chez Ombe. Malgré cette carapace dure, on s'aperçoit qu'elle a besoin d'être entourée. Enfin, le mystère s'épaissit sur sa personne… Qui veut la tuer ? Pourquoi sa coloc a rassemblé tant de documents sur son passé ? Pourquoi est-elle incassable ?

J'avoue avoir été vraiment ravie de lire ce quatrième tome et j'espère qu'Erik L'homme poursuivra dans ce sens l'aventure avec Ombe. J'ai d'ailleurs avalé les 180 pages en deux heures. Ma chronique est certes courte, mais je n'ai rien à redire de plus sur la qualité d'écriture, du récit et des personnages… J'en veux encore…
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Toujours un plaisir de retrouver Ombe, et une excellente surprise de lui découvrir un coeur, un vrai, qui palpite et qui souffre, au-delà de sa carapace de cynisme insolent.
Et comme à chaque fois, toujours le même rythme soutenu qui nous fait tenir en haleine jusqu'au bout. Heureusement que les livres sont petits, ça évite bien des nuits blanches... ;)
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A l'échelle de la saga, ce tome est excellent ! Il renoue avec la qualité et l'efficacité des premiers tomes.

Après les vampires, les gobelins et les trolls, place aux garous. Si d'habitude je n'aime guère les histoires les mettant en scène, ici, j'ai pris plaisir à les voir évoquer.

Même si elle m'énerve parfois avec son côté sûre d'elle, j'ai tendance à préfèrer Ombe à Jasper. Sur plusieurs points, ce quatrième tome est bien supérieur au précédent qui m'avait déçue par son manque d'action et d'intensité. Dans le subtil parfum du soufre nous retrouvons le charme un peu canaille des deux premiers épisodes.

L'écriture est virevoltante et moins encombrée de keux de mots, l'intrigue bien menée et ce, sans temps morts, les caractères des personnages plus fouillés, l'atmosphère plus sombre et moins adolescente (les allusions au sexe m'ont grandement étonnées). Très rythmé, ce quatrième segment ne laisse aucun répit au lecteur.

Ombe fend un peu l'armure et se révèle plus fragile qu'on pouvait l'imaginer dans les tomes antérieurs. La jeune fille nous émeut beaucoup à mesure qu'on en apprend plus à son sujet.

L'humour n'est pas lourd ou répétitif.

J'ai adoré les moments Jasper/Ombe à la fin. Leur rapprochement inattendu est très touchant.

Bref, si on établit un comparatif avec l'épisode précédent, ce quatrième tome gagne le combat haut la main. Un très bon tome qui donne plus envie que jamais de continuer la saga.
Lien : http://ladelyrante.wordpress..
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Ah décidément que j'aime cette série !! Encore une nouvelle aventure qui va me surprendre, me faire marrer et m'émouvoir. Tout ce que j'attends, au final, d'une lecture.

Dans le tome précédent, en suivant Jasper, nous avions eu quelques bribes d'éléments sur une étrange histoire avec Ombe. Une mission dans un entrepôt, la rencontre avec un troll et puis avec un loup garou inconscient.
Là, à travers les yeux de la jeune fille, son point de vue, sa narration, nous connaîtrons enfin toute l'histoire.
Et quelle histoire, toujours aussi décapant, un règlement de compte au sein de la meute des garous. Ombe qui s'en mêle incapable de rester neutre et à l'abri du danger...

Un tome toujours aussi sympa, plein d'action, mais surtout peut être plus sombre, qui nous révèle davantage les failles de l'héroïne. Une héroïne pas si incassable que ça, qui ouvre son coeur en grand.
Vous l'aurez compris il y a de la romance dans ce tome, un peu plus de part personnelle sur les jeunes héros, et une jolie fin, émouvante avec des personnages toujours plus attachants... Avant de me laisser, comme toujours sur mes larmes en terminant un roman de Bottero. le dernier tome qu'il écrira de la série. Mais surtout les larmes en lisant le petit mot d'Erik L'Homme évoquant le texte brut de Pierre Bottero bouclé et envoyé à son "binôme" quelques jours avant sa mort.

Une très jolie histoire d'écrivains, une très jolie collaboration, une très jolie plume, moins poétique, plus brute, vive, à l'image de l'héroïne qu'elle porte. Bref, une série étonnante.

Un tome qui m'a surprise, m'a émue, m'a tout bonnement donné envie de continuer pour faire durer la magie de cette collaboration "L'Homme/Bottero".
Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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Encore un tome très fun, dynamique et intéressant.
L'épisode raconté dans ce tome concerne la rencontre d'Ombe avec des loup-garous plus ou moins charmants.

On y retrouve le même schéma que dans le trois tomes précedent : un épisode propre à ce tome et dans le fond une trame plus générale qui s'esquisse à peine. L'histoire est intéressante, et comporte ici une touche presque chick-lit (littérature de midinette). Ce n'est cependant pas trop appuyer, le tout reste court et centré sur l'action, on reste dans les point forts de la série. le personages maintenant bien introduit permet de gagner encore en fluidité de lecture et son ton quand elle se parle à elle même s'apprécie d'autant plus.

Peu de passages délicieusement poétioque même si c'est globalement bioen écrit.

Ca se lit super vite et ça me fait toujours râler de voir la série qui découper en autant de tomes coute donc vachement chère pour si peu de temps de lecture, mais bon du coup je me suis contentée d'emprunter celui-ci à la bibliothèque.

D'après moi tous les points forts des tomes précédents y sont, et les défaut un peu moins : pas trop de réintrodcution d'éléments déjà connus, et une dynamique de l'histoire au top.
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Introduction d'un billet précédent :
L'Association recrute des jeunes qui ont des capacités paranormales. Au 13, rue du Horla, Mademoiselle Rose s'occupe de l'accueil, le Sphinx de l'armurerie et au sommet de cette organisation, Walter en est le directeur. le but de l'Association est de gendarmer les mondes des Anormaux, des Paranormaux avec celui des Normaux, le tout en une secrète autorité. DISCRETION est le mot clé car 99,9 % des humains ne savent pas qu'un monde parallèle les côtoie.
Jasper et Ombe ont commencé par être stagiaires, et, au fil de leur formation, ils deviennent de plus en plus indépendants…


« Qui me cherche me trouve »… Ombe Duchemin, jeune fille de dix-huit ans, stagiaire de l'Association, applique cette théorie le regard frondeur, prête à démontrer ses compétences sportives et défensives. Sa mission actuelle, surveiller une zone d'entrepôts et s'informer si des Anormaux enfreignent la loi.
Dans un entrepôt désaffecté, elle retrouve le troll Erglug qui avait tenté de la tuer dans sa précédente mission, sur l'injonction du mage Siyah. La créature, sous l'emprise du magicien, était prisonnière de ses gestes et Ombe l'avait libérée.
Pour cette seconde rencontre, Erglug ressemble plus à « un tueur psychopathe qu'à un philosophe bavard ». Oui, parce que Erglug aime les discussions conjecturales, abstraites, intellectuelles. Et la bagarre commence. Si Ombe n'avait pas la faculté d'être incassable, elle aurait, depuis le début de la lutte, été transformée en purée. le damoiseau dépasse tout de même les deux mètres ; hauteur et presque largeur ! Mais, après les coups, les explications réconfortantes… Siyah est toujours vivant et applique sa domination sur le troll qui ne peut qu'obéir, malgré toute la sympathie qu'il éprouve pour le sujet du contrat. Erglug, un peu décati, laisse partir sa proie.

Dans sa pérégrination des hangars, Ombe tombe sur une bande de douze loups-garous. le chef essaie de faire parler un homme ligoté qui succombe à l'interrogatoire. Que
faire ? Leur dire « Bonsoir ! Je ne faisais que passer », battre les cils et faire la moue ou présenter la carte de l'Association ? Dans les séries policières, les flics balancent toujours d'une main la plaque fédérale et de l'autre le flingue « Bougez pas tas de fumier, POLICE !!! ».
1. Que fait Ombe ?
2. Que font les garous ?
3. L'homme ficelé, la tête pendante sur la poitrine, est-il vraiment mort ?
4. Qui est-il ? (((Il est Waouuuuh !)))

Je vous laisse le découvrir, mais sachez qu'une bande de vampires se sert des garous pour un trafic de stupéfiants. L'Association, toujours dirigée par Walter, Mademoiselle Rose et le Sphinx, donne leur confiance à Ombe pour rouiller l'engrenage de ce manège.
Mais est-ce vraiment cela le sujet de cet épisode ? Car Ombe, la fille incassable, va se briser. Et Jasper, preux chevalier, sera là pour la relever.

Une série à recommander +++
Ce quatrième épisode de la série se lit avec l'auteur. A chaque page tournée, j'avais une pensée pour Pierre Bottero. A la fin du livre, Erik L'Homme ajoute une précision. Nous la connaissons déjà, mais elle reste poignante…

« Pierre a terminé d'écrire ce volume quelques jours avant de disparaître dans un accident de moto, le 8 novembre 2009.
Nous nous étions envoyé « le subtil parfum de soufre » et « L'étoffe du monde » le vendredi 6 novembre 2009 ; nous devions lire nos textes pendant le week-end et nous appeler le lundi pour partager nos impressions. Nous n'avons jamais pu le faire.
Il n'a donc pas relu ou corrigé son texte, ce qu'il faisait toujours et comme cela avait été le cas pour « Les limites obscures de la magie » ; ce deuxième volume de « A comme Association » vous a été proposé à l'état brut.
Pierre le disait souvent : il existe quantité de mondes fantastiques qui côtoient le nôtre, les auteurs sont des passeurs et leurs livres des portes permettant d'y accéder.
Il arrive parfois que ces mondes soient si proches qu'ils finissent par se rencontrer ; on dit alors que la réalité rattrape la fiction.
La fin du roman que vous venez de lire n'a pas été ajouté a posteriori. C'est bien Pierre qui l'a écrite et mon prochain tome en sera la fidèle continuation.
Il me semblait important de vous le rappeler.
J'espère que vous avez, avec Ombe et Jasper, apprécié à sa juste mesure « le subtil parfum du soufre », vous qui savez, mieux que quiconque, à quel point est fragile l'étoffe du monde…

Erik L'Homme »

Ombe est une fille complexe. Libre dans ses gestes et actes, elle garde au fond d'elle la part de la petite fille abandonnée, baladée de maisons d'accueil en centres, sans jamais trouver la tendresse et l'amour. Pourtant, sous son allure affranchie, altière, elle attend, elle espère et baisse les barrières qui la préservent dès qu'elle croit trouver l'Amour. La légèreté de ce tome se confond dans une mélancolie, une désillusion. Je l'entends dire « même pas mal ! » tout en retenant sa larme et j'ai envie de lui dire en la prenant dans mes bras « Petite chérie, ce n'est pas grave, la vie est devant toi et mords-la à pleines dents. »
Nous quittons cette histoire avec de nombreuses questions. L'auteur laissent quelques indices sur les épisodes à venir et ils sentent le soufre.

Merci Monsieur Bottero, votre histoire était parfaite.
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