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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est avec un mélange de tristesse et d'excitation qu'on se lance dans ce dernier opus. Excitation car le suspense impeccablement maîtrisé par l'auteur depuis le début de cette seconde trilogie nous enthousiasme au plus haut point, en faisant un véritable page turner. Tristesse car avec ce titre se clôt l'une des meilleures sagas de littérature jeunesse jamais écrite. Il restera la trilogie "Ellana" à (re)découvrir, certes, mais le décès de Pierre Bottero nous rappelle que ses univers ont une fin et qu'on s'en rapproche dangereusement. C'est d'autant plus regrettable que ce tome, nous faisant voyager de l'autre côté de la Mer de Brume, amène à élargir la carte conçue pour la première trilogie et nous laisse rêveur face à toutes ces terres à explorer et à ces histoires que l'auteur ne pourra jamais raconter.

Dense, riche en intrigues, particulièrement rythmé, "Les tentacules du mal" témoigne de la capacité de l'auteur a faire toujours mieux que l'opus précédent, challenge ici particulièrement ardu à relever que la secte d'Ahmour, le peuple de Valingaï et Ahmour elle-même s'imposaient depuis déjà deux tomes comme des ennemis invincibles. Challenge pour les personnages comme pour Pierre Bottero, d'ailleurs, la victoire se devant d'être à la hauteur des embûches qu'il a lui même semées. En la matière, il faut reconnaître que l'auteur use ici et là de quelques facilités et tours de passe-passe pour retomber sur ses pattes alors que tout semblait définitivement perdu pour les protagonistes. Ce n'est pas une nouveauté, cela lui est déjà arrivé par le passé et, comme à son habitude, il parvient à le faire avec assez de subtilité pour que le tout ait du sens, voire même que cela serve les intérêts de l'histoire. Comme toujours, son talent de conteur l'emporte.

Outre la tension dramatique et le sentiment d'urgence qui habitent cet ultime tome, la psychologie des personnages prend plus de place encore ici que dans les opus précédents. L'auteur explore notamment les relations dans le groupe ou au sein des couples anciennement ou récemment formés : Mathieu et Siam, Ewilan et Salim, Ellana et Edwin, mais aussi les parents d'Ewilan, dont ce tome dévoile un secret particulièrement inattendu en lien avec Elea Rill' Morienval. Si cette révélation amène son lot de surprises, elle reste un ressort scénaristique peut-être un peu trop éculé. On sent la volonté de l'auteur d'épaissir le personnage de la sentinelle félonne, mais la situation qu'il tente de raconter ici aurait gagné à être amenée progressivement sur plusieurs tomes. Elle aurait également eut davantage de résonance si Pierre Bottero avait joué de l'effet miroir qui se dessine pourtant naturellement avec le triangle Ewilan-Salim-Liven.

Cette légère inégalité dans le traitement des intrigues secondaires liées aux histoires sentimentales des personnages n'empêche en rien de profiter de l'aventure (ou des aventures, en l'occurrence) et le final tient ses promesses : nous l'avons, notre apothéose ! L'affrontement qui se tient à Valingaï est probablement l'une des meilleurs scènes de combat de toute la littérature de fantasy : chaque personnage y fait preuve d'un talent qui lui est propre pour mener le groupe à la victoire, non sans sacrifices, mais non sans humour non plus. Les ultimes chapitres, finement construits, nous permettent de reprendre notre souffle et nous apportent le baume nécessaire pour dire au-revoir à chacun d'entre-eux.

En bref : Final aussi explosif qu'émouvant, "Les tentacules du mal" vient clore la trilogie des "Mondes d'Ewilan" en apothéose. Outre une scène de combat particulièrement ingénieuse et mémorable qui mène les personnages à la victoire, on retient de ce livre la capacité de Pierre Bottero à toujours faire mieux que le tome précédent et à ne jamais craindre d'explorer des territoires inconnus, au sens propre comme au figuré. Pas de doute : le cycle d'Ewilan a mérité son succès.
Lien : https://books-tea-pie.blogsp..
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Et ça y est... C'est terminé. Je suis actuellement dévastée. Pour plusieurs raisons. La première, Pierre Bottero n'avait pas le droit d'écrire une si belle histoire. Si bien ficelée, si complexe, sans être compliquée, si drôle et pourtant si triste, avec des personnages si attachants et détestables à la fois. Deuxièment, parce qu'il m'a fait détester des personnages que je ne voulais pas détester. Troisièment, parce qu'il a gonflé mon coeur d'amour avec certains rebondissement, avant de le piétiner, découper et brûler à la fin. J'ai failli lâcher une larme, alors que je connaissais déjà l'histoire, c'est pour vous dire! Enfin, parce que c'est la fin. Je suis sincèrement triste que l'histoire soit terminée, de sortir de l'univers et de ne plus pouvoir lire leurs aventures, de ne plus pouvoir en apprendre sur l'univers dans lequel ils évoluent. Et en tout dernier, parce que la fin m'a un peu déçue... le sentiment de trop vite, qu'elle était presque bâclée. Mais c'est Seigneur Bottero, alors on s'incline et on pardonne sans soucis.
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Commencé hier soir, je termine Les tentacules du mal à l'instant. J'ai le coeur serré et les yeux mouillés. J'aurais aimé ne jamais terminer Les Mondes d'Ewilan qui marquent la fin des aventures d'Ewilan, de Salim, d'Edwin, de Bjorn et de tous les autres. Je me console en me rappelant que je retrouverai bientôt Ellana dans le Pacte des Marchombres. Ewilan monte sur le podium de mes sagas préférées. Pierre Bottero était assurément un grand monsieur.
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Quelle saga ! J'ai adoré découvrir (enfin !) les aventures d'Ewilan. Je suis triste que cela soit fini… Ce dernier tome est mon préféré, il est explosif ! On ressent beaucoup plus les émotions et on est tellement attaché aux personnages (normal vous allez me dire après 6 livres) que dès qu'il arrive quelque chose, on est tenu en haleine et on a peur qu'il arrive un drame. Et on sait que tout le monde n'arrivera pas à survivre…

Petit retour sur les 2 trilogies :

La première trilogie “La quête d'Ewilan” était celle que je préférais au début. On découvre ce nouvel univers, il y a plein de monstres, une guerre presque perdue et surtout la capacité d'utiliser l'Imagination (on peut voir ça comme une sorte de magie qui rend réel ce qu'on imagine mais qui n'est pas donné à tout le monde). Même si Ewilan est très en avance sur son âge, cette trilogie fait plus jeune que la 2e même si bien sûr il y a des évènements aussi sombres et dramatiques. le gros plus : la découverte de ce monde et l'attachement aux personnages avec une nouvelle famille découverte.

La deuxième trilogie “Les mondes d'Ewilan” est tout de suite plus sombre. Ce qui se passe dans le 1er tome est horrible et donne le ton pour la suite. Plus on avance et plus l'attachement aux personnages est fort mais fait mal quand il se passe des choses difficiles. Plusieurs fois, ceux-ci seront malmenés et amenés aux portes de la mort (peut-être que certains la passeront, ça je ne vous le dis pas). Après autant de pages (ou d'heures d'écoutes), les émotions sont là. de plus, on découvre une nouvelle partie de l'univers qui nous était inconnu et au lieu de nous enchanter, ça nous horrifie mais c'est sans compter notre petite bande qui va tout faire pour changer les choses.

Deux trilogies remplies d'aventures, de suspens, de moments explosifs, d'amitiés, de beaux passages bourrés de tendresse ou d'amour, de l'attachement pour les personnages et une histoire jeunesse mais qui ravira tout autant les adultes. Je ne peux que vous les conseiller.
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Encore et toujours sous le charme de la plume de Pierre Bottero qui m'a fait voyager dans son imaginaire avec brio.
Dans cet opus, on découvre un territoire inconnu des Alaviriens où sont envoyés en ambassadeurs Elicia et Altan Gil'Sayan, les parents d'Ewilan.
Ce nouveau monde est semé d'embûches, de bestioles en tout genre et d'exploits réalisés par nos compagnons pour survivre.
Mon coup de coeur, dans ce récit, va aux Haïnouks, peuple de navigateurs sur terre dans les plaines Souffle. Ils vivent sur d'énormes navires à roues qui bougent grâce à la force du vent violent. C'est un peuple évolué, dirigé par un conseil des femmes.
Extrait page 178 : « Les femmes sont la vraie richesse des hommes, mais trop souvent ceux-ci l'ignorent. Nous, les Haïnouks, nous le savons. C'est pour cette raison que nous sommes libres et heureux. »
extrait page 322 d'un chant haïnouk :
« Quand le vent souffle sur la plaine
Et gonfle nos voiles
Et gonfle nos coeurs
Je vogue droit vers le bout du monde.
Libre. »
Et comme toujours, face au Bien il y le Mal et dans cet opus je ne sais d'Eléa Ril'Morienval ou la Méduse, qui est le plus emblématique du Mal.
Mais mon chouchou reste toujours Edwin, le Maître d'armes de l'Empereur de Gwendalavir.

Cette saga est à lire à tout âge, dès l'adolescence.
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Et voilà comment on clôture en grande pompe une saga qui pour moi n'a aucun défaut. L'équipe part à l'aventure à l'est, affronter les monstres mythiques et le passé trouble. J'ai adoré comment chaque pouvoir trouve sa place, comme chaque personnage est extraordinaire mais c'est bien le groupe en tant qu'entité qui sort vainqueur. Une belle leçon, dans un style simple et léger, à la gloire de la forme et de la couleur du monde.
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Dans le cadre d'une relecture, je prends le temps de rédiger une critique.

Ca y est, j'ai terminé la deuxième trilogie d'Ewilan, Les Mondes d'Ewilan et quel plaisir cela aura été.

La première partie n'aura pas été ma préférée, avec un schéma qui a tendance à un peu se répéter. Mais dès la deuxième partie avec la découverte d'Hurindaï, j'ai retrouvé tout ce qui me plait dans les livres de Pierre Bottero, et cela a continué jusqu'à la conclusion.

J'aime toujours autant la plume de l'auteur, son talent de conteur, ses personnage, ses histoires, ...

Dans ce tome j'ai particulièrement apprécié : la scène d'escalade, la confrontation avec Eléa et ses révélations, la scène de l'arène et la conclusion.

J'ai hâte de lire la trilogie d'Ellana désormais.

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Quel dernier tome incroyable ! J'ai l'impression qu'il paraît un peu moins enfantin que les tomes précédents, les personnages ont mûrit, la violence est plus présente et il m'a mis les larmes aux yeux. C'est probablement un de mes tomes préférés de cet univers pour le moment. Je me suis vraiment attachée aux personnages que ce soit de Salim et d'Ewilan, d'Ellana et d'Edwin ou encore de Bjorn, d'Artis ou de Mathieu. On découvre ici de nouveaux personnages, de nouvelles contrés, de nouvelles épreuves. Certaines histoires d'amour voient enfin le jour pour de bon (il était temps au bout de six tomes 🤦). J'étais absolument captivée et je l'ai lu très rapidement. Je suis un peu triste de terminer cette trilogie mais je sais qu'il m'en reste encore deux autres à lire dans cet univers : le Pacte des Marchombres et l'Autre. J'espère que ces histoires seront toutes aussi bien !
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Dans ce dernier tome de la trilogie, on retrouve Ewilan et ses compagnons qui sont en train de traverser la mer des Brumes dans le but d'atteindre Valingaï pour ramener Illian chez lui. Sauf que, avant d'arriver à cette cité, ils vont devoir traverser ce nouveau continent inconnu de tous et plus dangereux que l'on ne le pense, sans oublier la méduse qui envahit peu à peu les Spires et menace l'équilibre de Gwendalavir… Et, si Ewilan arrive à Valingaï saine et sauve, elle risque de découvrir de dangereux secrets gardés depuis bien longtemps, qu'il aurait mieux fallu ne pas dévoiler.

Les deux trilogies sur les aventures d'Ewilan finies !! Qu'est-ce que ça m'a fait du bien de relire cette série, je ne peux pas expliquer à quel point je suis heureuse d'avoir redécouvert la plume de Pierre Bottero et, à travers elle, son splendide univers et ses personnages si attachants et uniques !! Je dois avoir l'air de répéter les mêmes arguments au fil des critiques, mais je t'assure que c'est vrai ! :)
Bref, ce troisième tome est un magistral final, rempli d'action, de suspense, d'émotions, de découvertes, d'aventure, d'amitié… Comme je le disais dans le résumé, Ewilan, Salim, Edwin, Ellana, Bjorn, Mathieu, Siam et Artis traversent la mer des Brumes pour accoster sur le nouveau continent, là où se trouve Valingaï. Oui, comme tu peux le lire, Chiam et Erylis ne font plus partis de l'aventure, je ne dirais pas pourquoi mais par contre, Bjorn, Siam et Mathieu nous ont rejoint et ça c'est une très bonne nouvelle, parce que Bjorn me manquait beaucoup !! C'est donc avec plaisir que j'ai retrouvé ses chamailleries constantes avec Salim et son caractère légèrement vantard.
Toute la petite troupe va donc explorer cette nouvelle terre et, qui dit nouveau lieu, sous-entend nouvelles faune et flore, nouveaux peuples, nouvelles coutumes, nouveau rythme de vie, nouvelles histoire… Et nous avons encore un exemple de l'Imagination formidable de ce génialissime auteur !! Sous sa plume, il fait naître des créatures toutes plus splendides et uniques les unes que elles autres, il peut nous faire passer en un instant d'une végétation luxuriante à un désert hostile... Quant aux gens qui peuplent cet endroit, il y a des personnes viles et affreuses, tout comme des personnes avec des idéaux magnifiques qu'on ne peut qu'admirer. Je parle ici des Fils du Vent, aussi appelés les Haïnouks, un peuple qui habite sur d'immenses navires à roues qui sillonnent de long en large les plaines Souffles. Ils croquent la vie à pleine dents, s'amusent d'un rien et privilégient l'entraide et le respect. Même si on ne les a vus que quelques chapitres, ils m'ont profondément marqués et resteront un idéal de vie que j'admire et envie. Une petite phrase tirée du roman pour donner un léger goût de leur vie : ‘'Rires et chants s'entremêlaient, se joignaient au bruit du vent dans les cordages, pour former une musique magique. Une musique de vie.''
Mais parlons maintenant d'une facette un peu plus sombre de ce livre.
Comme tu le sais, Ahmour, la méduse, menace les Spires, les Dessinateurs et, à travers eux, Gwendalavir. À Valingaï, on va en apprendre davantage sur les origines d'Ilian, mais aussi sur cette monstruosité et la manière dont elle est apparue.
Il y a également beaucoup de batailles, de duels, notamment entre deux villes, Valingaï et Huringaï ; cet affrontement (non, cette boucherie) résonne malheureusement avec la situation actuelle, ce qui donne encore plus de poids à l'histoire et nous touche d'autant plus.
Si je continue à parler d'action, il y en a à gogo dans le dernier tiers du roman, qui est plein de suspense et de retournements de situation : Pierre Bottero nous tient en haleine !
Dans la ténébreuse cité d'Ilian, on retrouve Élicia et Altan et l'auteur nous dévoile peu à peu des pans de leur histoire, de leur jeunesse. Des secrets se dévoilent, ce qui sème encore plus le trouble dans le groupe, déjà rendu précaire par différents événements et caractères des personnages. Mais fort heureusement, certaines relations sont plus fortes que tout, mention spéciale à celle d'Edwin et d'Ellana qui est magnifiquement mignonne et qui termine de se construire dans ce tome.
C'est une fin resplendissante d'amour mêlée de beauté et de tristesse que nous offre Pierre Bottero, c'est avec une boule au ventre que j'ai refermé ce roman. Tu vois la sensation que tu ressens quand tu finis une saga, ce moment où tu tournes la dernière page et, même si tu voulais connaître la fin, ça te déchire le coeur de laisser partir ces personnages qui t'ont accompagné durant des jours, semaines ou mois ? Et bien c'est exactement ce que j'ai éprouvé.
Je me suis profondément attachée à tous les gens qui peuplent les pages de ce bouquin, et je suis vraiment émue et heureuse de finir de relire les aventures d'Ewilan. Je n'ai pas forcément les bons mots pour décrire à quel point j'adore cet univers que Pierre Bottero a créé, à quel point il est juste magique, et à quel point sa plume est magnifique. Mais ce fut un gros gros coup de coeur pour tous les six romans que j'ai lu durant ces dernières semaines. de toute façon, je ne quitte pas vraiment ce monde splendide car je vais désormais commencer la trilogie dédiée à Ellana, une de mes personnages préférés !!
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Dans ce troisième tome des mondes d'Ewilan nous suivons les protagonistes, qui sont en route vers Valingaï, la ville d'origine d'Illian. Sur le chemin, nos héros vont rencontrer de nombreuses embuches.
Dans ce tome 3, mes émotions ont fait les montagnes russes. J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai été en colère, ébahie et surtout dégoutée vers la fin, quand on voit comment à fini Eléa sur le moment je me suis dis « non mais sérieux ? Tout ça pour ça ? » Je trouve que c'est vraiment le plus gros point noir du récit. La fin de la jeune femme qui voulait accéder au pouvoir aurait pu être mieux amenée. J'ai surtout pleuré pour l'un des personnages que j'adore. En tout cas j'ai adoré écouter cette trilogie, et je vais écouter ou lire avec plaisir la trilogie sur Ellana.
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