Touchant!
En octobre, 1995,
Paule du Bouchet publie le journal d'Adèle, un roman touchant au paysage inspiré de son enfance. En effet, il est inspiré par «une nostalgie infinie pour un certain monde rural qui a disparu aujourd'hui, dont elle a connu les dernières années pendant son enfance» (p126)
Dans le roman, nous suivons Adèle, la narratrice, qui vit en Bourgogne. Jeudi 30 juillet 1914, c'est le jour où Adèle commence son journal. Elle nous raconte comment vit son petit village à Crécy: les travaux des champs, les nouvelles du front... Adèle voit les soldats défigurés, amputés revenir au village. La narratrice nous raconte aussi son rêve de devenir institutrice.
J'ai apprécié la lecture de ce roman pour plusieurs raisons.
Tout d'abord,
Paule du Bouchet nous fait entrer dans les coulisses de la Première Guerre Mondiale. Ainsi, elle ne nous donne pas à voir le quotidien des Poilus dans les tranchées mais nous met en contact «avec l'arrière» à Crécy. Cela nous montre donc comment les conditions de vie sont dures aussi pour les villageois. En effet, les habitants sont affamés, car ils sont rationnés et envoient des colis de nourriture à leurs soldats: « Les boucheries sont obligées de fermées le lundi et le mardi»(p94) c'est ça le rationnement.
Ensuite, je trouve que ce livre est correctement écrit et il y a peu de personnages ce qui empêche la confusion. J'apprécie que ce roman soit écrit sous forme de journal. Cependant, je trouve que certains passages mériteraient plus de détails: «1septembre: rien»(p19)
Pour conclure, nous pouvons dire que le journal d'Adèle de Paule du Bouchet fait preuve de reconnaissance envers les soldats bien sûr, mais surtout envers les familles des soldats dont la vie pendant la guerre n'a pas été simple non plus.