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EAN : 9782490288212
169 pages
Editions Nouvelle Bibliothèque (01/04/2019)
3.62/5   13 notes
Résumé :
L'hélicoptère militaire Nkussu One, se crashe mystérieusement. A son bord, une arme de destruction massive qui menace d'exploser dans 72h. Une unité spéciale est dépêchée sur les lieux pour désarmer cette bombe. En pleine jungle, les membres du contingent font d'étranges rencontres et se voient pourchassés par une force invisible. Dans la capitale, un tueur professionnel est aux trousses du général chargé de superviser cette mission. Axelle-Marthe Koumba, jeune insp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Opération Forêt des Abeilles m'a gentiment été envoyé par Max Axel Bounda, que je remercie.
Un hélicoptère militaire s'écrase dans la mystérieuse forêt des abeilles, au Gabon.
Problème, il transportait une arme secrète acquise par l'armée gabonaise, auprès de l'Arabie Saoudite.
A bord de l'hélico, il y a quatre agents : deux de l'armée de terre, et les deux pilotes de l'armée de l'air. Ils donnent signe de vie jusqu'à deux heures après le crash.
Après cela, plus rien, silence total... Black-out complet.
Un sérieux problème se pose alors... L'arme transportée ne peut pas être exposée à la température ambiante plus de 72 heures. Sans quoi elle peut exploser et faire des dégâts sur 500 km à la ronde.. Des milliers de vies sont donc menacées.
En parallèle, plusieurs morts sont à déplorer.. Tout ça est ce lier ? Et si oui, pourquoi ?
Opération forêt des abeilles m'a fait voyager loin, dans la forêt gabonaise. J'ai apprécié le voyage, certes dangereux ;) mais vraiment captivant.
Ce roman policier est bien ficelé même si je l'ai trouvé parfois un peu compliqué. Il faut bien suivre, il est nécessaire de se concentrer sur ce court roman, mais une fois dedans il est difficile à lâcher !
Je l'ai trouvé bien écrit, l'histoire est bien ficelée et l'ensemble bien construit.
Je n'ai pas eu de coup de coeur mais j'ai pris plaisir à le lire d'une traite.
Je mets quatre étoiles :)
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Voilà un roman qui a su me surprendre de bout en bout. Je dois admettre que je n'avais pas trop lu le résumé avant de le découvrir, car la couverture m'a tellement attirée, que j'ai eu immédiatement envie de le lire. du coup, je suis allée de surprises en surprises, ne m'attendant pas du tout à la tournure prise par les événements et par ce qui se passe dans cette forêt pas comme les autres.

Tout débute avec un crash d'hélicoptère dans une forêt appelée "La forêt des abeilles". Un crash qui tombe mal, car cet appareil transportait un paquet très important et très dangereux. S'engage alors une course contre la montre pour récupérer les occupants de l'appareil, mais surtout pour retrouver ce colis au contenu destructeur. Mais ce qui ne devait être qu'une bête mission de sauvetage va devenir un cauchemar sans nom.

Alors que cette partie de l'histoire est déjà passionnante, l'auteur ne s'arrête pas là et fait encore monter la pression en faisant s'accumuler des meurtres au coeur du pouvoir. Y a-t-il un lien entre les deux ? Comment ces deux problèmes vont-ils pouvoir se régler ? Que cache cette forêt qui effraie tous ceux qui disent son nom ? Qui cherche à éliminer des personnes et dans quel but ? Autant vous le dire tout de suite, dans cette histoire, il n'y a pas de temps morts.

J'ai vraiment adoré toute la partie dans la forêt. J'en ai eu des frissons, tellement l'auteur réussit à nous mettre dans l'ambiance et à nous faire vivre les peurs de ses personnages. J'aurais aimé que ces passages soient encore plus développés et qu'ils prennent d'avantage de place dans l'histoire, car ils amènent une force au récit que j'ai adorée. Mais le reste de l'histoire est aussi très bien ficelé et l'auteur nous offre un roman qui se dévore et qui est bien abouti, même si j'ai trouvé la fin est un peu trop rapide à mon goût.

En bref, ce roman est passionnant et nous plonge dans une histoire originale et qui nous surprend du début à la fin.
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Mon avis :
En lecteur attentif que vous êtes, vous l'aurez deviné, ce roman est à l'image de sa quatrième de couverture que j'ai recopiée telle quelle : bavard, en non exempt de coquilles et autres acrobaties syntaxiques… Mais entre le moment où l'auteur m'a confié son ouvrage et aujourd'hui, d'autres que moi ont soulevé ce problème, et à l'heure où j'écris ses lignes, ce livre a été retiré de la vente. Je suppose que Max Axel Bounda a tenu compte des retours et s'emploie à le corriger. Je ne m'étendrai donc pas là-dessus, pas plus que sur la quantité impressionnante de répétitions, qu'elles soient de mots ou d'idées. Il est vrai que certains passages sont assez redondants.
J'espère que sa relecture ne s'arrêtera pas aux problèmes d'orthographe ou de grammaire, car, outre ses défauts, j'ai relevé quelques incohérences, la plupart causées, il me semble, par une méconnaissance du sujet. Pour exemple, je parlerais de cet hélicoptère qui continue à planer alors que ses rotors se sont arrêtés… Un appareil de ce type ne plane pas ! Si les rotors ne font plus leur travail, il tombe. D'autre part, on a du mal à croire que des pilotes expérimentés puissent décoller sans avoir fait tous les contrôles nécessaires. Une panne de carburant est tout à fait improbable, et c'est pourtant ainsi qu'on nous présente les causes de l'arrêt du moteur. Même si on apprend, beaucoup plus loin, qu'il ne s'agit pas de cela. Contradiction qui ajoute d'ailleurs une nouvelle erreur : « Les registres et les compteurs sont formels. le Nkusu One avait une semaine de carburant à son bord lors du décollage. » Aucun hélicoptère n'est capable d'embarquer assez de carburant pour rester en vol aussi longtemps !
Soit, l'auteur ne connaît rien aux hélicoptères et il existe certainement des milliers de gens dans son cas… mais un auteur, justement, se doit de savoir de quoi il parle, et aujourd'hui, avec internet, on n'a aucune excuse à ne pas se renseigner.
Des incohérences, il y en a d'autres, et pas toujours dues à un manque de connaissance ; comme ce cadavre coupé en morceaux et brûlé au fond du jardin, dont on retrouve un bout de doigt calciné dans la poubelle de la cuisine… On regrettera également la fin, qui omet de revenir sur des choses importantes… mais je ne vais pas spolier !
Je ne ferai pas ici la liste de tout ce qui m'a interpellé, j'en ai plus de deux pages, et je n'ai pas tout noté !
Cette Opération Forêt des Abeilles est donc un roman raté ! Et c'est bien dommage, parce que malgré tous ces défauts, il porte un vrai potentiel.
D'abord parce qu'il nous propose un vrai polar africain qui ne cherche pas à ressembler à ce qui se fait ailleurs (ce qui n'empêche pas les nombreuses références à certaines séries américaines).
Ensuite parce que Max Axel Bounda sait construire une histoire, à défaut de maîtriser tous les rouages du métier. S'il y a des détails à rectifier, l'ossature est solide et tout est à sa place !
Enfin, parce qu'il est un auteur engagé ! À travers un roman qu'on classe d'office dans la littérature populaire, il fait une peinture sans concession de la société gabonaise. La politique, l'armée, les ingérences étrangères dans les affaires du pays… Tout est abordé avec finesse et souvent un certain humour, sans tomber dans un excès revendicatif ou défensif, mais en témoin précis et méticuleux.
Et ça, c'est le début du talent… le reste n'est que travail ! Alors souhaitons que le prochaine version, corrigée, de ce roman mérite son plein de compliments.
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La forêt des abeilles nous révèle ses mystères et nous plonge dans sa légende. Que se passe-t-il en ce lieu qui semble être sacré pour les habitants du secteur. Une forêt où l'on entre, mais d'où personne ne ressort. Les superstitions sont tenaces, la peur est grande et, petit à petit, elle nous enveloppe totalement. Des phénomènes inexplicables se produisent, fruit des croyances ancrées dans les esprits, ou réels événements inexpliqués qui ont donné naissance aux légendes ? Que cache cet endroit ? Va-t-on faire la lumière sur ce qui s'y tapit ? Et surtout, en a-t-on vraiment le désir ? La réalité devient-elle tout à coup effrayante ou les hommes sont-ils pris d'hallucinations ?
Lorsqu'un hélicoptère s'y écrase, un commando est mis sur pied pour les secourir et surtout retrouver ce qu'ils devaient convoyer en lieu sûr. Un secret d'état est en jeu, le chrono est enclenché pour 48 h. Il faut récupérer le colis avant qu'une catastrophe ne se produise.

La première partie de l'histoire traîne un peu en longueur à mon goût.
J'ai lu une version non corrigée. Des fautes et des maladresses dans certaines tournures de phrases qui ont un peu parasité ma concentration semblent avoir été corrigées depuis que j'ai fini ma lecture.
On passe de longs moments sur les descriptions physiques des personnages ou des lieux, l'action prend son temps pour se mettre en place. Décrire c'est important pour s'immerger dans l'histoire, mais trop de détails ne laissent pas d'espace pour que mon imagination travaille à se représenter les lieux ou les personnes.

Puis, on plonge enfin avec les différents protagonistes, on suit leurs périples, les uns tentant de quitter cette forêt, les autres faisant tout pour y pénétrer et porter secours aux premiers. La tension monte.
Une intrigue supplémentaire se met en place en parallèle, des personnes bien informées disparaissent les unes après les autres. Nous voilà entraînés sur plusieurs fronts qu'il faut bien suivre sous peine de se perdre nous aussi même si ce ne sera pas forcément au milieu des arbres.
Les officiers enfermés dans leur salle d'état-major sont eux-aussi pris dans la spirale infernale de la tension qui grimpe d'un cran à chaque instant pour un contact qui ne se fait pas, une info qui menace de fuiter une personne proche du secret qui meurt dans des conditions suspectes…
Quel lien y a-t-il entre le sauvetage en cours et les morts qui commencent à parsemer les lieux ? Plusieurs actions s'entremêlent les unes dans les autres. Charge au lecteur de tirer les fils pour voir à quel moment tout va se rejoindre.
L'histoire est bien ficelée, mais le dénouement arrive un peu rapidement et ouvre sur plus de questions qu'il ne m'apporte de réponses. Mais peut-être y aura-t-il une suite pour éclairer sur les points restés mystérieux ?
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Opération forêt des abeilles
Max Axel Bounda
204 pages
Sorti : 09/03/2018
Chez : Max Axel Bounda édition

Quoi de mieux qu'une superbe journée ensoleillée pour lire "Opération forêt des abeilles" tranquillement à l'abri sous un arbre, protégée par les branches touffues de celui-ci ! Si j'avais su avant, j'aurais fait cette lecture ailleurs ! Vous saurez pourquoi après l'avoir lu...

Samedi 24/12/2016 au Gabon à 10h30.
Le capitaine Silvère Nze pilote l'hélicoptère avec comme co-pilote, le sergent Ndoumou. Ce sont les meilleurs pilotes de l'armée !! Ils transportent le caporal Iboundji et le lieutenant Ikapi avec une boîte étrange, que peut-elle contenir ? Leur mission est de les transporter à Libreville. Pendant le survol de la forêt des abeilles, le rotor cale et une chute vertigineuse commence. Ils évacuent l'hélicoptère avec ce paquet, après avoir lancé un SOS ! Sauf le co-pilote qui est resté coincé par sa ceinture de sécurité...
Libreville 10h45
Suite au crash, une réunion d'urgence a lieu, il faut absolument mettre sur pied une mission de sauvetage pour récupérer cette boîte nommée F3B contenant une BOMBE.
Forêt des abeilles 11h
Atterrissage dans cette forêt épaisse, étouffante, oppressante, des 3 hommes avec leur colis, pas de blessures graves. Un silence de mort, la forêt est muette, pas un seul bruit de vie. Bizarre... Puis des coups de feu se font entendre, arrivés sur les lieux, ils trouvent le caporal Iboundji mort, attaqué sûrement par un fauve ! Il y a du sang partout , des morceaux de chair arrachés, mais pas de trace de griffure, ni de morsure. Vraiment de plus en plus étrange, mais qui a tué le caporal ? Et comment ?
La mission de sauvetage est arrivée à l'orée de la forêt avec le code de refroidissement, car il faut changer le code toutes les 72h, sinon la bombe explose et dévaste tout sur 50 kms à la ronde ! Faire vite et surtout éliminer tous les témoins. Dès leurs premiers pas dans cette forêt mystérieuse, remplie de légendes, de superstitions, tout s'enchaîne et... ?
Max, j'appréhendais un peu cette lecture, mais tu m'as littéralement envoûtée avec ta plume qui décrit avec précision, les personnages, les décors, les mystères... Je me suis sentie oppressée comme tes personnages durant leur aventure. Tu as réussi avec brio ce thriller qui mélange, légendes, enquête policière etc... Je peux vous dire que maintenant je regarde la forêt avec un autre regard.
Merci pour cette lecture originale.
Ne passez pas à côté de ce thriller.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Carine se sentait parfois mal à l’aise dans cette maison où elle avait l’habitude d’être toute seule durant des journées entières, mais le frisson qui venait de la parcourir était différent. Elle tenta vainement d’ignorer la sensation de danger qu’elle percevait dans cette cuisine qu’elle connaissait si bien. Pourtant elle ne parvenait pas à identifier la raison de son anxiété. Son instinct lui conseillait d’immédiatement sortir de cette pièce.
Une main s’abattit soudain sur sa bouche et tira violemment sa tête en arrière. Le bras puissant de son agresseur se referma sur elle. Carine eut beau se débattre et essayer de se dégager, elle était incapable d’affronter un homme aussi fort. La paume collée sur sa belle petite bouche l’empêchait de crier. L’homme se pencha pour lui murmurer à l’oreille :
— Tu es très belle, et très gentille Carine, et j’ai quelques questions pour toi. La peur dans le ventre, Carine hocha vigoureusement la tête.
— Ne me tuez pas s’il vous plait ! articula la jeune femme à bout de souffle.
— Il y a qui d’autres dans la maison ?
Carine se sentait complètement impuissante. Elle pensa au garde à l’entrée.
Au secours !
— Le garde va m’entendre ! mentit-elle, elle savait très bien qu’il était trop loin pour entendre le moindre bruit.
— Je me suis déjà occupé de lui, répliqua l’homme. Une peur glaçante saisit Carine aux entrailles. Elle réussit à libérer un bras en remuant furieusement, se retourna et tenta de griffer son agresseur. Mais celui-ci bloqua chacune de ses tentatives, avant de lui donner une gifle qui la fit tournoyer sur place. Elle trébucha et se retrouva sur le sol. Le blond la saisit d’un bras et la hissa sur le rebord de la gazinière d’où brulait une marmite pleine d’eau que Carine avait, elle-même, mise en feu.
Cela tombe bien.
— Qui d’autres vit ici ? Parle ! dit l’homme en la poussant plus près de la surface de l’eau chaude. La vapeur chaleureuse se propagea dans la gorge de la jeune femme.
— Personne ! Personne ! Ils sont tous en vacances, il n’y a que M. Boussamba et moi. Sa femme est en voyage. Je fais le ménage et la cuisine, hoqueta-t-elle. Laissez-moi partir s’il vous plait !
— Si tu mens... Il augmenta encore la pression jusqu’à ce que les cheveux de Carine se retrouvent en partie dans l’eau bouillante.
— C’est la vérité ! cria-t-elle en toussant. Le quatre janvier, elle rentre le quatre janvier. C’est ce même jour que les autres employés reprennent le service !
— Merci beaucoup, Carine. Croyez-moi, ce que je m’apprête à faire ne me réjouit pas beaucoup, mais je dois le faire.
Ses mains puissantes se refermèrent sur la nuque de la dame de ménage. Une force implacable plongea son visage dans le liquide bouillant, une douleur ardente jaillit dans ses yeux et sur son visage. Protégé par des gants de cuir noir, l’homme enfonça complètement la tête de Carine sous l’eau chaude. Elle se débattit, mais sans succès. Tellement la douleur était insupportable. C’était comme gouter aux buchées et se faire bruler vive. Avec la dernière force possible, Carine essaya d’émerger, mais malheureusement, les mains de son agresseur ne bougèrent pas le moins du monde.
Il faut que je respire ! Je vais m’étouffer !
Complètement submergée, elle s’efforçait de n’ouvrir ni les yeux ni la bouche. Carine luttait contre une puissante envie de respirer, mais le pire c’était la douleur des brulures. Et le réflexe naturel finit par prendre le dessus, la bouche de la jeune femme s’ouvrit grandement, sans qu’elle lui en donne l’ordre. Ses poumons se dilatèrent d’un coup pour avaler l’oxygène dont son corps avait éperdument besoin. En une fraction de seconde, des litres d’eau bouillante s’engouffrèrent dans sa gorge. Le liquide chaud envahit sa trachée, lui remplit les poumons.
Carine n’avait jamais ressenti une douleur aussi horrible. Elle se débâtit par instinct, mais sans espoir. Elle succomba et la nuit éternelle tomba sur son univers.
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Il ne faut que quelques foulées pour décoller d'un coup, m'emportant sur ses ailes dans un fabuleux tourbillon de senteurs inattendues. Bientôt mes amis ne sont plus qu'un petit point auprès de la grande maison blanche aux carillons dorés !
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