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4,12

sur 8486 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un petit bijou de désespoir caché au coeur d'un écrin d'humour!

Ça commence sur un ton léger, celui d'un enfant qui découvre naïvement le fonctionnement de ce monde, sans chercher à le décrypter. La normalité est ce que l'on perçoit d'un univers que l'on découvre. Papa et maman dansent et rient dans le salon, reçoivent des amis, accumulent le courrier sans jamais ouvrir les enveloppes, boivent, boivent et reçoivent encore. L'enfant apprécie cette extravagance tout en étant conscient qu'un autre ordre existe, celui qui fait froncer les sourcils des garde-fous de la socialisation, car, non, l'école, ça ne fonctionne pas à la carte. A l'école, on a toujours le même prénom, et on ne promène pas en laisse un oiseau nommé Mademoiselle Superfétatoire, et on écrit à l'endroit…Une seule solution, pour que ces deux mondes n'entrent pas en conflit ouvert : l'enfant sera instruit par son père.

On se souvient du film de Benigni, qui raconte la tentative désespérée d'un père, qui veut faire croire à son fils que le camp de concertation est un parc d'attraction. le décor est ici celui d'une famille minée par la folie, mais le thème est le même. L'aventure est aussi folle, et vouée à l'échec.

C'est aussi l'histoire d'un amour qui confine à la folie et qui mène la danse au son de Mr Bojangles, une magnifique chanson de Nina Simone.

Le récit est très bien mené, les couleurs vives et chatoyantes qu'évoquent les premiers chapitres se teintent d'un voile qui ternit peu à peu le propos, jusqu'au plus sombre.
Le lecteur bénéficie d'un double discours, qui amène peu à peu vers la triste réalité : le roman se construit sur deux socles, celui des souvenirs d'enfance de l'auteur, relus à l'aune des carnets intimes de son père.

Très belle surprise de cette rentrée d'hiver (bien que la première parution date de décembre 2014), la critique est unanime pour saluer le travail d'Olivier qui signe là son premier roman . Et pour reprendre à l'envers le coup de gueule d'une booktubeuse qui se reprochait de ne pas avoir assez démoli le dernier best-seller de Gilles Legardinier et avec pour conséquence de ruiner le budget serré dune de ses amis étudiante avec un navet, celui-ci vaut l'investissement de 15 euros . A lire et relire pour rire et pleurer, et se réjouir de cette écriture qui restitue si bien les sentiments, dans un univers déjanté que nombre de lecteurs et de critiques associent à JD Salinger revisité par Boris Vian.

Un remarque pour l'éditeur : je ne l'aurais sûrement pas acheté pour avoir craqué pour l'image de couverture.




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Deuxième coup de coeur de l'année 2016 !
Liberty Bojangles ! Une femme-enfant, un mari qui l'appelle tous les jours avec un nom différent et un petit garçon intelligent qui vit la vie de ses parents ! Une vie de fêtes et de plaisirs perpétuels....Une histoire loufoque,qui devient très loufoque,trop loufoque ....
Une construction intéressante, une prose fluide.
Le narrateur est le petit garçon, et le papa nous interpelle aussi de temps à autre, à travers ses carnets secrets,nous donnant la version adulte de l'histoire de cette étrange famille et de ce qui en adviendra....
Même le plus tragique, l'indicible, est exprimé avec pudeur, douceur et un humour fou !
Des passages extrêmement touchants,émouvants, poétiques,nombreux,pour n'en citer qu'un,-neutre,pour ne pas vous dévoiler l'histoire-,comme celui de la passion du petit garçon pour l'animal domestique de la maison,une grue de Numidie,
-" Il s'était aussi pris d'une touchante passion pour Mademoiselle Superfétatoire, pendant une période il ne l'avait pas lâchée d'une aile. Il la suivait partout, en marchant comme elle, il imitait ses mouvements de cou, essayant de dormir debout et de partager son régime alimentaire. Une nuit, nous les avions retrouvés dans la cuisine se partageant une boîte de sardines, les pieds et les pattes pataugeant dans l'huile ...."-
Je n'en vous dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la lecture. C'est une magnifique histoire d'amour,tragique, pétillante d'intelligence,racontée avec beaucoup de tendresse et d'optimisme!
Bravo pour ce premier roman venu au fil de l'écriture,l'auteur ,n'ayant dans la tête ,au début,que l'état d'esprit et les mots de ce roman !( propos de l'écrivain lui-même recueillis durant l'émission La Grande Librairie du 14/1/2016).
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CRITIQUE DU 13 JANVIER 2022

L'émotion est toujours là, toujours aussi intense, intacte. Je craignais de ne pas retrouver le bouleversement, l'enthousiasme, l'exaltation, le délire, la passion, l'ivresse qui m'avaient étreinte lorsque j'ai lu pour la 1ère fois ce livre, à sa sortie.

Je suis allée le voir au cinéma. Et quelle ne fut pas ma joie ! le film correspond au livre, même tourbillon de vie, de folie, même tristesse et larmes à la fin.

Alors, alors, une fois rentrée, je me suis dit que j'aillais le relire. Je viens de le refermer. Quel bonheur ! et quelle tristesse et peine également. Les larmes ont encore une fois coulées…

Je jure devant Dieu tout-puissant que toutes les personnes que je suis vous aimeront éternellement ! avait-elle psalmodié, mon menton entre ses mains, pour mieux hypnotiser, de son regard céladon, mes yeux ensorcelés.
Je promets devant le Saint-Esprit d'aimer et de chérir toutes celles que vous serez, jour et nuit, de vous accompagner toute votre vie et de vous accompagner partout où vous irez, avais-je répondu en appliquant mes mains sur ses joues rebondies, gonflées par un sourire débordant d'abandon.
Vous jurez devant tous les anges que vous me suivrez partout, vraiment partout ?
Oui, partout, vraiment partout !

Il n'y a rien à ajouter, tout est dit.


CRITIQUE DU 4 FEVRIER 2016

Waouh !!!! Epoustouflant. Deux mots : lisez-le !

Vous passez du rire aux larmes, de la folie à la raison, à l'inéluctable. Un tourbillon de folie.
Je ne peux en dire plus, ce serait dommage de dévoiler l'histoire.

Chapeau ! C'est le premier roman d'Olivier BOURDEAUT. Il met la barre très haut, tant sur l'histoire que l'écriture. A quand le prochain ? D'emblée, je lui octroi le prix du Meilleur Premier Roman de l'Année 2016 !

Et merci à tous les Babeliot(e)s qui l'ont lu en premier, de m'avoir donné envie de le lire grâce à leurs critiques.
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Voici une histoire d'amour fou, un premier roman porté par la voix de Nina Simone.
Sous les yeux de leur fils en extase, Georges et Louise forment un couple fantasque .
Jour et nuit ils dansent dans leur immense appartement en buvant des cocktails colorés.
Oublient- ils d'ouvrir leur courrier?c'est pour mieux ignorer la banalité des contraintes sociales et le temps qui passe.
Au coeur des fêtes, nous partageons les fous rires et passons du rire aux larmes, de la raison à la folie, à l'inéluctable........
Dans ce tourbillon , une grue de Numidie nommée Mademoiselle Superfétatoire a trouvé sa place.
En glissant sur le parquet elle ondule son long cou noir et crie très fort.
Aux yeux du narrateur enfant, la vie familiale est faite de joies, de rires et d'amour.......
Chaque jour est une fête et Louise la Mére change de prénom comme de robe de bal.
Souvent, elle décide de quitter la ville pour un château en Espagne dont le balcon donne sur la mer et les lendemains n'existent pas ....


Dans cette fable pétillante, déjantée, drôle, tendre, déstabilisante, magique, déroutante, la mort est un mensonge et devient prétexte à poésie..
On pleure comme on rit au rythme de la valse.
Quand le fils admiratif se manifeste on croirait une chanson de Boris Vian vive, allégre et humoristique , souriante.......
Mais lorsque Georges le pére écrit son journal le ton plus inquiet nous frôle, nous saisit ..nous alerte .
Cette fantaisie débridée faite de chimères et de poésie, de plaisirs, de magie, de rêves prend un tour inéluctable .
La sombre réalité gangrène le quotidien et s'installe inéluctablement , rongeant l'humour et la fantaisie ......
Une magnifique histoire d'amour touchante et addictive, tragique et fabuleuse , douce amère et subtile, fine, tendre .........

Un premier ouvrage prometteur !


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Le narrateur est un jeune garçon, qui ne comprend pas tout de la vie de ses parents, mais ce qui est sûr, c'est qu'un amour profond les lie, illuminant leur existence fantaisiste et échevelée qui n'a qu'un seul mot d'ordre : s'amuser. Pourtant, derrière les rires, les larmes ne sont pas loin, et une dure réalité va bientôt s'imposer avec brutalité, lorsque l'extravagance ira un cran trop loin.


Voici un petit livre absolument délicieux.
On le commence le sourire aux lèvres, charmé par l'irrésistible humour de ce rafraîchissant tourbillon de bonheur. Puis la lecture prend une tonalité douce-amère lorsqu'on comprend le désespoir et l'incommensurable amour qui sous-tendent cette folie de plus en plus incontrôlable. Et c'est les larmes aux yeux que l'on quitte les personnages et leur drame.


En fait, la perception du lecteur est d'abord celle du fils, longtemps protégé par le courage paternel qui lui permet de vivre une enfance émerveillée sans se douter du drame qui couve. Le regard change complètement lorsqu'on découvre les carnets intimes du père et qu'on réalise à quel point rien n'aurait pu être drôle du tout.


A la fois tragique et léger, drôle et triste, tendre et cruel, ce pétillant et savoureux roman se lit comme une parenthèse enchantée qui vous fait passer du rire aux larmes et vous laisse impressionné, ému par cet extraordinaire numéro de clown triste et cette magnifique démonstration d'amour. Au-delà du coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Je dois bien avouer qu'au départ, je n'ai pas compris tout le tapage médiatique autour de ce petit roman. le narrateur raconte sa vie quotidienne avec ses parents - un peu déjantés, il faut bien l'avouer - lorsqu'il était enfant. Même si cela était très sympathique, je me demandais bien pourquoi il y avait eu un tel étalage. Et puis, au fur et à mesure des pages, j'ai trouvé cet engouement bien légitime. En effet, il ne s'agit pas seulement d'une rétrospective nostalgique sur fond d'un air de Nina Simone, "Mr. Bojangles". On va bien au-delà de ça !

Toute cette joie masque un autre univers, celui de la folie. Non pas la folie douce mais la vraie, celle qui fait souffrir le patient et son entourage. Pourtant, le couple va tout faire pour que leur enfant, le narrateur, passe des moments magiques. On passe du sourire à la tristesse en quelques pages. le père intervient parfois, donnant sa vision d'adulte de la catastrophe qu'il est en train de vivre. Mais l'amour qu'il porte à sa femme sublime les plus douloureux moments... jusqu'à la toute fin d'ailleurs.

Je trouve ce texte d'autant plus admirable qu'il est court mais intense. Lisez-le en écoutant "Mr. Bojangles" et vous verrez que cette chanson aura une autre saveur.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Ouawh, quel premier roman ! Ce qui est sûr et certain, c'est que cet auteur a un très bel avenir devant lui ! Et en plus, il me met dans l'embarras car après une telle lecture, me voilà démunie de mots pour exprimer mon enthousiasme. J'avoue aussi être intimidée devant le nombre impressionnant de critiques qui ont déjà été faites sur cet ouvrage et ai horriblement peur de me répéter mais tant pis, je me lance.

Un jeune garçon, dont le lecteur ignore l'âge nous narre la vie enchantée pour ne pas dire déjantée qu'il a mené avec ses parents. Entre une mère complètement extravagante pour ne pas dire légèrement dérangée et un père plus qu'aimant qui la suit dans toutes ses bouffonneries, notre jeune héros n'en est pas moins malheureux pour autant. Au contraire, je dirais même que c'est le garçon le plus heureux qui soit, vivant toujours dans un monde de danses, de rencontres impromptues, de décadence, de beuverie mais attention, tout cela avec modération ! J'allais oublier Mademoiselle Superfétatoire, l'oiseau chanteur, l'oiseau farceur mais aussi l'oiseau cajoleur de cette formidable petite famille. Famille qui est toujours complètement à l'ouest, planant sans pour autant avoir pris de calmants et qui entra^ne le lecteur dans une vie mythique, une vie magique, une vie complètement surréaliste. Ah oui, à cela aussi, il faudra vous y faire, très chers, le fait que la narrateur amie à s'exprimer en vers...

Un vrai délice, une lecture à lire n'importe quel jour et à n'importe quelle heure ! Une chose est certaine, cela met du baume au coeur !
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La lecture de ce roman nous plonge dans un tourbillon de plaisir naïf, on se sent gagné par une douce euphorie contagieuse qui peu à peu détend nos traits et provoque un sourire.

Pour Olivier Bourdeaut l'humour est une affaire sérieuse. D'où ce coup d'essai empreint d'une folie douce, soignée et réussie.
Par ailleurs, la sincérité sans pathos, sa langue simple mais touchante, font de ce récit sans prétention un concentré de douceur de vivre.

Sous des apparences légères, ce roman « feel good » fait réfléchir sur le sens véritable de nos vies, de notre attachement à ceux que l'on aime et à nos comportements qui parfois manquent de bons sens.

Ebouriffant, débridé, brillant, le lecteur se retrouve hypnotisé par la langue vibrante et poétique de cet auteur capable de suspendre le temps entre les pages d'un roman.


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« I knew a man Bojangles and he danced for you » 
« Je connaissais un homme, Bojangles, et il dansait pour vous »

Il était une fois une femme très belle, aux joues rebondies et aux yeux verts, très fantasque, pleine d'amour et de vivacité. Elle était très amoureuse d'un homme très gentil, lui aussi très original et très amoureux.
Ils étaient heureux et avaient un enfant, un petit garçon charmant.
Leur vie était un enchantement, où la fantaisie la plus débridée faisait la cour à la chaleur de l'amour.
Ils vivaient dans un appartement à Paris, surréaliste, et ils passaient leurs vacances très fréquentes dans un château en Espagne, où un lac courtisait les pins sous le soleil.
Et ils dansaient, ils dansaient, ils dansaient...
« I knew a man Bojangles and he danced for you » 
Mais quand on écoute la voix envoûtante de Nina Simone, une mélancolie nous étreint et on se dit que non, le bonheur total n'existe pas...La folie guette, elle est là, tapie dans l'ombre, et n'attend qu'une occasion pour s'emparer des gens heureux.

Comment vous dire ? Comment vous dire que mon coeur éclate, qu'il explose avec cette famille pétillante et bouleversante à la fois ? Comment vous faire comprendre que cette lecture a été un télescopage d'émotions intenses, un enchevêtrement de rires, de poésie et d'émois, un camaïeu de mille couleurs...un tremplin vers l'infini.

 « I knew a man Bojangles and he danced for you » 
Oh oui, il a dansé pour moi, Mr Bojangles, comme il dansera encore à jamais pour tous les gens heureux de lire cette histoire d'amour, de bonheur, de folie et de désespoir.
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Qu'elle est belle cette aventure, cette folle histoire d'amour, cette ode à l'Amour Fou ! Quand j'ai vu les extraits du film qui vient de sortir, j'ai su que c'était le moment de le sortir de ma PAL, avant de me plonger dans les images somptueusement tristes que j'ai déjà aperçues.


D'abord, ouvrez un nouvel onglet et écoutez ça : https://www.youtube.com/watch?v=LzofnHLOer4.


C'est fou comme c'est beau. Malgré son apparente légèreté, ce tout petit livre à l'air loufoque aide à voir la beauté dans « l'anormalité ». Un grain de folie comme un grain de beauté. Une folie douce d'une folle douceur. Mister Bojangles, c'est la chanson que le narrateur a entendu toute son enfance grésiller sous le diamant de la platine. Une enfance pas comme les autres, où son père appelle sa mère d'un prénom différent chaque jour pour mettre en valeur ses multiples facettes, où l'animal de la famille est un grand oiseau (une demoiselle de Numibie : Mademoiselle Superfétatoire) qui vit en liberté dans leur maison, où la cuisine est recouverte de lierre que la mère trouve beau pour cacher le vaisselier qu'elle ne trouve pas beau ; où la télévision est coiffée d'un bonnet d'âne car ses programmes sont nuls ; où l'on entasse dans l'entrée tout le courrier qu'on ouvre jamais, et dans lequel on saute comme sur un nuage ; où l'on boit du vin avec des fruits et où l'on fait du Gym tonic… Où l'on dansait, tout le temps ; Pour faire revenir Monsieur Bojangles.


« C'était vraiment n'importe quoi, parce que la vie c'est souvent comme ça, et c'est très bien ainsi. »


L'histoire nous est contée dans une belle langue imagée, aux tournures enfantines, pétrie d'amour naïf et inconditionnel. Il y baigne une confiance et une admiration sans faille pour ces parents excentriques qui font pétiller la vie et la rendent magique, intense, sans temps mort quitte à se mettre à dos ceux qui ne comprennent pas, l'école, les impôts… Vraiment pas d'humour ces gens-là. Une vie comme une fuite en avant pour tenir à distance l'échéance, celle que l'on sent pourtant inéluctable derrière l'ouverture d'esprit du père, dans les doutes de l'enfant… Dans le regard de quelques autres, aussi. Et via les accidents de plus en plus fréquents qui obligent à remettre cette vie si vibrante en question. Il y a beaucoup de sensibilité et un certain génie dans la manière de raconter : de façon à ce qu'on se laisse porter par l'aventure comme un enfant qui veut y croire (alors que je n'aime généralement pas les aventures rocambolesques), tout en comprenant en tant qu'adulte ce qu'est réellement en train de décrire cet enfant (un peu comme dans Fantasia chez les ploucs, de Charles Williams).


« Mais que vais-je faire de cet amour fou ? »


Cette insouciance serait-elle trop belle pour être vraie ? Pourquoi Maman passe-t-elle du rire aux larmes, pourquoi fait-elle comme si toute cette folie était normale ? Et papa dans tout cela ? Lui nous livre des morceaux de choix de son journal intime, celui qu'il écrivait sur maman, et leur folle aventure à tous les deux, leur course folle contre la montre. Mais comment se fait-il que notre petit loulou de narrateur ait accès à ce journal ? Malgré l'apparente facilité de ce récit, En attendant Bojangles est une oeuvre aussi pétillante qu'émouvante, qui nous invite à voir le verre à moitié plein même si cela signifie aussi qu'il est à moitié vide. Je filerai voir au cinéma dès ce week-end. J'espère que l'émotion crèvera l'écran autant que l'humour ! Et n'ayez crainte, c'est tellement truculent que personne ne saura si vous pleurez de rire ou de tristesse.


« Ta maman, ce sont les racines, les feuilles, les branches et la tête en même temps, et nous, nous sommes les jardiniers, nous allons faire en sorte que l'arbre tienne debout et qu'il ne finisse pas déraciné ».
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