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sur 8486 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quand on monte dans le dernier bateau, il vaut mieux être le premier passager..

Plus de deux cents critiques, presque toutes dithyrambiques sur "Bojangles"...

A moi le pilori des causes perdues( et orphelines) : je n'ai pas aimé Bojangles et avant de me faire assassiner, je vais tenter de dire pourquoi.

Je n'ai rien contre les livres faciles, qui se dévorent en quelques heures, ces lectures-plaisir, dont la trace s'efface aussi vite de nos mémoires qu'elle s'est imprimée dans notre rétine.

Je sais, en ce qui me concerne, que mes livres préférés sont toujours ceux qui se sont fait prier, qui ont frappé à ma vitre sans que je leur ouvre, d'abord, que j'ai lus lentement, lâchés, parfois, et repris pour ne plus les abandonner, enfin conquise, captée, envoûtée. Ainsi La Recherche du temps perdu , Jérôme, Au-dessous du volcan, lus, pour certains, il y a belle lurette, et toujours inscrits dans mon souvenir en lettres de feu. Voire dans mon Panthéon personnel.

Mais j'ai aussi dévoré ET adoré des livres : les Trois Mousquetaires, par exemple, dévoré plusieurs fois à la vitesse d'un canasson gascon qui sent son picotin, et quelques autres du même tonneau...

En attendant Bojangles, je l'ai lu vite et sans surprise -trop de tapage et beaucoup de déception- je l'ai lu vite et sans émotion, je l'ai lu vite et sans admiration.

Je l'ai lu vite et c'est tout.

J'ai trouvé son narrateur-enfant aussi naïf qu'un vieux briscard: le mensonge romanesque doit être parfait, sinon c'est juste un truc qui fatigue à la longue et décourage même le lecteur le plus patient. Pour établir une simple comparaison qu'on pense une seconde à la merveilleuse innocence, au ton si justement décalé et à la sincérité enfantine sans fard du héros de Salinger: Holden Caulfield, voilà un « vrai » enfant, avec ses raccourcis de langage, sa pensée indomptée, rebelle, rétive au langage policé des adultes..

J'ai trouvé la fantaisie et l' imagination de Bojangles bien pauvres. Qu'on songe aux trouvailles de Vian pour parler du cancer, de l'addiction, du bonheur qui fout le camp, du terrible poison de l'amour maternel, de l'ivresse, de la mort...Et pour essayer de vous convaincre, à la fin de L'Ecume des jours, devant tant de malheur, la petite souris demande au chat un suicide assité : il ouvre grand sa gueule, met sa queue sur le trottoir et attend. « Il venait en chantant onze petites filles aveugles de l'orphelinat de Jules l'Apostolique », rajoute sobrement Vian. Une autre allure que le bouquet de fleurs et la boîte de pilules, non ?

Quant au livre du père qui devient le best-seller final -juste prémonition: c'est un énorme succès de librairie- c'est une vieille ficelle là aussi. le livre dans le livre qui devient le livre...J'aime mille fois mieux L'Hisoire sans fin...ou La Modification!!

Oui, on est étonné –en tous les cas, je m'étonne- de toutes les comparaisons élogieuses avec Vian, avec Salinger. Passe encore E.E. Schmidt ou Pascal Jardin, mais pas Vian, pas Salinger!!!De grâce, relisez-les!

Pour le thème central, la folie douce qui devient folie furieuse, j'ai pensé sans cesse à un film, autrement plus dérangeant, plus terrible, plus pathétique et qui dégage une vraie émotion derrière les comportements bizarres et la connivence affichée : Une femme sous influence de Cassavetes, où le mari de Geena Rowlands, l'excellent Peter Falk, joue avec la folie de sa femme pour mieux la faire passer, parce qu'il l'aime comme cela, un peu frappadingue- et ce faisant, il la pousse, inconsciemment , vers les ténèbres de la psychose.

Je me sens donc un peu seule devant ce concert de louanges , et je ne suis pas sûre que, passionnés comme vous êtes pour ce livre, vous entendiez ma faible voix. Mais j'assume : je n'ai pas aimé En attendant Bojangles.

Mais j'adore la chanson éponyme de Nina Simone, une des plus grandes voix qui soit, et qui passe, elle, une émotion formidable en un seul morceau…3 minutes 35 de bonheur…
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Cette histoire d'un « amour fou » a cartonné à sa sortie. Que d'éloges, partout, dans les medias et chez les 'vrais' lecteurs (auxquels je fais davantage confiance).
« On rit comme on pleure au rythme de la valse », dit Télérama.
Je n'ai pas ri, ni pleuré, mais vite grincé des dents parce que j'ai du mal à suivre les narrations - artificielles - d'enfants, et surtout parce que les mères malades, ça ne me fait pas marrer, surtout si elles boivent, même si elles ont l'alcool joyeux, même si elles ne s'en prennent pas à leur progéniture...

Cette façon d'évoquer le tragique à travers un filtre de légèreté m'a fait penser à 'La vie est belle' de Roberto Benigni, et je suis complètement hermétique à ce mélange d'humour, de poésie (?) et de désespoir. Pire, ça m'agace. Et je suis confuse d'avoir offert ce livre, en l'occurrence.
Je retourne lire un bon roman noir réaliste où les dégâts des troubles bipolaires sur les proches du 'malade' ne font rire personne...
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Je m'excuse d'avance, je n'ai pas aimé.
Pas du tout du tout.
En fait, je l'ai lu il y a plus d'un mois, et devant les éloges unanimes, j'ai reculé, me disant que j'avais dû rater quelque chose.
Mais le texte tend à s'effacer complètement, et j'ai lu, depuis et avant, des choses tellement plus puissantes, sur la folie, sur l'enfance, que j'ai envie de dire que cela me paraît bien léger, voire inconsistant.
Sur l'enfance et la folie, j'ai lu Sorj Chalandon, Profession du Père, avec le père paranoïaque, la mère dans le déni complet. Vraiment pas de quoi rire. Il pourrait faire semblant de rigoler quand Papa l'emmène assassiner De Gaulle, mais, bizarrement, ce n'est pas le cas. J'ai lu aussi, pour le cas des mères bipolaires, Delphine de Vigan. Trop rigolos, les suicides maternels. On en redemande. Je ne parle pas de Justine Lévy et de sa mère zinzin de chez zinzin qui l'emmène dans des squats d'héroïnomanes, ou l'abandonne au parc. Elle en rigole encore, pas d'école, youpi. Ils sont trop bêtes, à l'école, ils ne comprennent pas comme c'est bien quand c'est délire. Etrangement, Justine s'est réfugiée chez son père, qui la faisait réviser tous les soirs. Manque de fantaisie, ces deux-là.
Bon, je sens que je m'énerve un peu. Vous avez compris, je n'apprécie pas qu'on minimise la folie, ou qu'on l'utilise, car elle n'est ni charmante ni divertissante, elle est dévastatrice. Surtout sur un enfant.
L'auteur d'ailleurs, le sait, il me semble. C'est pour ça que je plains cet enfant qu'on nous met en scène, et que l'on plonge dans un immense mensonge, qui se termine, soyons claire, en cauchemar. Un enfant qui a cent ans dans sa tête. Un enfant qui ne peut pas exister.
Quant à l'amour "fou" entre monsieur et madame qui change de nom tous les jours...Bon, je vais m'arrêter là.
Une seule s'en sort à mes yeux, petit délire délicieux (comme quoi, ça peut exister), c'est mademoiselle Superfétatoire, dont le nom autant que les apparitions m'ont séduite jusqu'au bout.
Voilà. Après, ce n'est que mon avis. Et si certains ont vu l'ensemble des personnages comme moi, j'ai vu mademoiselle Superfétatoire, je comprends qu'ils aient passé un très bon moment.
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À mes risques et périls, j'avoue que ce roman ne m'a pas séduite.
Trop décalé, ambigu, humour qui m'a laissé de marbre. Trop loufoque pour un sujet aussi grave que la folie d'une mère.
Je préfère 3' à écouter Nina Simone, j'y trouverai bien plus d'inspiration.
Tous les goûts sont dans la nature et bien heureusement d'ailleurs.
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Superfétatoire.
Voilà, j'ai trouvé au sein même de ce livre le mot idéal pour le qualifier. Et quel mot ! Confondant, spectaculaire, émotionnant, inaccoutumé et majestueux, n'est-ce pas ? J'en suis toute guillerette et - oserais-je l'avouer ? - je suis presque tentée de m'arrêter là. Presque. Parce que tout est dit, parce que ça veut tout dire : superflu, inutilement ajouté, qui vient en sus, de façon peu naturelle. Ça c'est la définition de superfétatoire, j'ai cherché, je ne connaissais pas. J'ai au moins appris quelque chose, tant mieux pour moi. Et c'est vraiment, c'est exactement ça. Superfétatoire tout ce qui a été dit et redit sur ce livre, superfétatoire l'écriture, une véritable orgie de paillettes et une débauche d'adjectifs, ici la rencontre est pétaradante, la cavale tonitruante, on nous sort le grand jeu niveau vocabulaire et la loufoquerie est de mise. Seulement voilà, je trouve ça indigeste d'une part et totalement artificiel d'autre part. Je n'ai rien contre l'amour fou, la rage de vivre, la folie douce (ou dure) - au contraire - mais ici, malgré le feu d'artifice permanent, il m'a manqué l'étincelle. J'aurais aimé trouver derrière cette mascarade, après la fête, au milieu d'une danse ou entre deux gin-tonic un peu de profondeur, un peu d'émotion - ou alors la véritable ivresse, celle qui donne la gueule de bois, celle qui retourne la tête et le coeur.
Mais rien. Rien. Encéphalogramme plat. Je n'ai même pas besoin de prendre une citrate de betaïne (clin d'oeil aux connaisseurs), une tape dans le dos, un petit rot, et je m'en vais oublier tout ça en m'en jetant un autre. De livre.
Pour conclure j'ai bien envie de lâcher en soupirant un petit “'tout ça pour ça ?” Fallait-il vraiment attendre Bojangles ? Pas moi en tout cas…
Je me rends bien compte au vu des autres avis - super emballés voire extatiques - que par un tour de passe-passe qui me dépasse ce roman a su jeter sa poudre de perlimpinpin sur un grand nombre de lecteurs. J'assume. le baroque, décidément, c'est pas pour moi (et c'est pas à mon âge que je vais me refaire ;)
Lien : http://tracesdelire.blogspot..
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Ah là là, qu'est-ce qu'elles ont ces petites "pépites", ces "découvertes à ne pas louper", ces "révélations de l'année", à me décevoir presque systématiquement ?
Je le pressentais un peu, pour tout dire... Non que je sois fermée au loufoque en littérature, non que je sois incapable de second degré ni d'imagination (enfin, je crois...!!!), mais à vrai dire les résumés et critiques m'avaient un peu inquiétée...

Et à juste titre ! Bien sûr, il est possible, louable et parfois talentueux de dépeindre la folie maternelle avec des yeux d'enfant, d'autres s'y sont essayés avec brio (j'en parlerai plus loin), pour autant ça ne marche pas à tous les coups...
Dès le début, ce roman m'a agacée par son côté très "fabriqué" : il est loufoque POUR être loufoque, émouvant POUR être émouvant, etc... Bref, sur moi ça n'a pas fonctionné.

J'ai continué néanmoins (il a au moins le mérite d'être court !), car ce personnage de la mère m'intriguait, je voulais voir si ma corde sensible parviendrait à vibrer... Mais non, ce kidnapping qui la sauve de l'hôpital psychiatrique n'a fait que renforcer mon agacement, qui se muait peu à peu en exaspération (marre de ces grosses ficelles...). C'est dommage car l'alternance des chapitres entre voix du fils et du père aurait pu être sympa et efficace (ouais bon, on sent la fin arriver, mini-twist final genre mise en abyme), sauf que les chapitres du père sont sur le même ton que celui de l'enfant, donc je ne vois pas l'intérêt...

Au final, je reste très mitigée quant à ce roman mais ne le condamne pas pour autant ; en effet, il a le mérite d'être, à mon avis, facile à conseiller à quelqu'un qui cherche une lecture divertissante, facile mais pas commune. Oui, je comprends qu'il puisse plaire et "marcher" ! Mais, personnellement, je lui préfère d'autres exercices du genre, comme l'indétrônable à mes yeux "Courir avec des ciseaux". Là on tenait quelque chose, le fil de la folie, l'incompréhension des proches en même temps que leur lente contamination, la loufoquerie douce et méchante, dangereuse et familière à la fois...
En attendant, je vais passer à autre chose !
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Bonjour et bienvenue dans l'univers de mon point de vue personnel qui va aller à contre-courant de la majorité des avis positifs !

Pas facile dans la mesure où ce roman a été un franc succès récompensé de nombreux prix. Je vais essayer d'expliquer pourquoi je suis totalement passée à côté de cette histoire mettant en scène l'amour fou (au sens propre et au sens figuré) entre un homme et une femme (visiblement atteinte d'une pathologie mentale) vu à travers les yeux émerveillés de leur fils.

Dans un premier temps : malaise profond et incompréhension (presque révolte).
La « romantisation » des troubles mentaux et la glorification du mensonge (ceux du père envers son fils, ceux du père envers lui-même) m'ont vraiment dérangée.
Mensonges d'autant plus faciles que l'auteur a confié les clés de son récit à un enfant qui par son innocence et sa naïveté rendent la lecture drôle et candide et obligent en quelque sorte le lecteur à trouver cela joliment extravagant.
Résultat : nos vies si structurées semblent tellement ordinaires à l'aune de cette folle extravagance, on se sentirait presque honteux d'être si conformiste et surtout envieux face à tant d'originalité et d'insouciance … Et pourtant on parle bien d'une pathologie là, il n'y a vraiment rien à envier en fait !

Dans un deuxième temps, j'ai eu envie de laisser une chance au roman et je me suis poussée à la réflexion : dans une société où on a tendance à stigmatiser les différences et les handicaps, n'est-ce pas une bonne chose que de mettre au centre du récit une personne en situation de handicap mental de façon positive?
Car après tout, c'est bien ce qu'a fait l'auteur : nous donner une héroïne flamboyante et fantasque atteinte de troubles du comportement (ce qui n'est pas si fréquent que ça en littérature) et surtout parvenir à traiter ce sujet sans misérabilisme, sans pathos excessif et avec beaucoup d'amour surtout, ça je le concède bien volontiers. En cela, je peux atteindre une forme de compréhension.
Certes…

Sauf que l'amour fou, dans la vraie vie, ce n'est pas de l'amour et c'est à coup sûr destructeur et toxique. Et la « douce » folie n'est jamais un concept glamour dans la réalité, surtout lorsqu'elle recouvre une pathologie. J'en veux un peu à l'auteur de nous vendre cette chimère.
Car lorsqu'on enlève tous les artifices et les paillettes, restent le désespoir, le mensonge, l'abandon et la mort.

Je ne veux pas être trop dure avec ce roman, je n'aime pas « descendre » une oeuvre, j'ai un immense respect pour le travail de l'auteur et pour tout dire, j'ai beaucoup apprécié sa plume et son style.
Mais le traitement de ce sujet m'a mis trop mal à l'aise pour que je puisse faire autre chose que de donner mon ressenti brut et sans fard. C'est probablement de ma faute : je n'ai pas compris, je n'ai pas su lire comme il fallait. Tant pis, passons à autre chose.
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J'hallucine...Trois prix reçus pour une histoire qu'on m'a présentée comme déjantée, une famille extravagante. A ce moment là, j'ai dit oui ça me tente bien d'autant plus que ma bibliothécaire lui a collé son "coup de coeur".
Franchement je suis déçue, j'ai trouvé que ça ne tenait pas debout, l'auteur parle pour ne rien dire. C'est pour ma part insignifiant...bref, pas de pollution inutile je vais de ce pas oublier cet auteur pour lequel je félicite d'avoir su trouver et convaincre un éditeur Français...
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Dommage, c'est un beau gâchis.

L'histoire est touchante. On passe du fantasque de la folie douce à la réalité de la folie dure.
J'aime l'idée de le traiter à façon de la vie est belle de Roberto Benigni (que j'adore). J'aime la fin.
J'aime les passages des écrits du père en rimes,
mais je suis ravie d'atteindre le rivage,
de la dernière page
que tout cela ne sauve pas du naufrage.

" Au contraire, Miss Liberty, vous n'y connaissez rien, les cavales c'est comme les mensonges, plus c'est gros, mieux ça passe!"

Hélas, je n'y connais rien. c'est trop gros, ça ne fonctionne pas.
Ce n'est pas faute d'être bon public pour le naïf et le loufoque mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cet univers. Cet univers fantasque constitue l'essentiel du livre.

Je suis restée hermétique à cet humour, j'étais tour à tour agacée par cette impression que l'on nous prend pour des imbéciles puis mal à l'aise comme quand on se sent forcé de rire à une blague pas drôle tant on est gêné à la place de celui qui la fait.

Si j'essaie d'expliquer cela, je dirais que ça m'a paru être un cocktail de la philosophie des romans d'Alexandre Jardin, du style ingénu de David Foenkinos, avec l'univers
de l'Ecume des jours caricaturé de façon très balourde.
Evidemment, être sensible à Alexandre Jardin et David Foenkinos est un avantage certain. Malheureusement, ce n'est pas mon cas.

Je regrette sincèrement de ne pas y avoir été sensible, je sens bien que j'étais à deux doigts de l'enchantement que j'ai bien saisi dans toutes les critiques que j'ai lues.
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.... et en attendant autre chose !
Quelle idée farfelue a eue Olivier Bourdeaut d'écrire un roman totalement foutraque sur un sujet aussi sinistre que la folie !
Car le roman se veut gai, déjanté, plein d'humour, avec des situations rocambolesques, des personnages improbables et hauts en couleur, tels la truculente "Ordure", le sénateur, ou Mademoiselle Superfétatoire, l'exotique volatile, tous deux amis de la famille !
La vie est une fête, n'est que danse, réceptions, beuveries ... et rien d'autre. le quotidien n'existe pas, cela va même plus loin, il est réduit à néant ; pour preuve l'invraisemblable pile de courrier jamais ouvert qui encombre l'entrée..... mais cela n'a rien d'amusant, car derrière cette fantaisie, on devine très vite le drame !
La plume est alerte, vive, primesautière pour un sujet qui ..... heu ! ne l'est pas !

Rire de la folie et de la souffrance qu'elle engendre, eh bien, non ! pas comme cela en tout cas, au moins pour moi.

Car franchement, cela n'a rien de drôle de voir le gamin du couple se balader dans les couloirs de la clinique pour y rencontrer au troisième étage les "décapités mentaux" - ainsi nommés par l'auteur, (hilarant, non ?) - sinistres épaves d'une vie brisée, que le gamin ne perçoit que comme des compagnons de jeux !

Cela n'a rien de drôle non plus d'assister à la déchéance de la mère, cette femme hystérique, trop gaie, trop fofolle et fantasque jusqu'à l'absurde ... et capable du pire ! - ce qu'on devine dès son apparition en libellule exaltée.

Et comme ce livre est écrit comme une joyeuse fantaisie, il en devient très vite sinistre.

Je suis restée stupéfaite de constater l'engouement que cet ouvrage a suscité ! tant de chroniques enthousiastes pour cette sordide histoire traitée comme une gentille bluette !

Vite lu et sans doute aussi vite oublié !
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