Le moulin des sources

Avec "Le moulin des sources", j'ai découvert le genre roman du terroir. Bon, ce n'est peut-être pas le genre que je préfère mais le style alerte de Françoise Bourdon se laisse lire avec un certain plaisir, comment dire ? nostalgique. En tournant les pages, j'ai éprouvé la même impression indéfinissable que lorsque je rentre dans une vieille boutique d'antiquités. Ça sent la cire, la poussière et les fleurs fanées. Pourtant ce charme suranné me prend aux tripes. Objets avez-vous donc une âme ?
J'ai aussi beaucoup aimé le décor du roman : le village provençal de Fontaine de Vaucluse que j'ai visité si souvent. Les eaux transparentes de la Sorgue, le moulin à papier, les ruines du château... Toute une atmosphère restituée avec sensibilité.
En revanche, je n'ai pas trop apprécié la vitesse avec laquelle les années défilent dans le livre. J'aurais aimé m'attarder davantage, savourer la jeunesse de Noëllie. Mais ce n'est pas vraiment un reproche plutôt une façon d'appréhender les choses.
En tout cas, je recommande chaudement ce livre à toutes les mamies, qui à mon sens devraient se régaler.

Je viens d'enchaîner deux romans de cet auteur et ce n'est probablement pas une bonne idée car je me suis surprise à mélanger un peu les personnages tant la trame est similaire... Dommage car je suis une vraie fan de ce genre de littérature : le terroir. Bon moment de lecture cependant.

Deuxième roman (après le Mas des tilleuls) que je lis de cet auteur. Et ma foi comme le premier je l'ai lu avec plaisir. Françoise Bourdon a usé du même principe que dans le précédent : chapitres relativement courts, d'un chapitre à l'autre, les faits peuvent se dérouler dans la même année comme l'on peut sauter dans le temps sur une période de deux ans cinq ans dix ans voire même quinze ans sans que cela brise le rythme de l'histoire, une page historique est évoquée, là en l'occurrence Napoléon Bonaparte mais très brièvement. Nous sommes dans ce roman en compagnie d'une famille de papetiers et de fabricants de couvertures qui vivent dans le département du Vaucluse et dont les enfants vont s'unir. Il y a bien-sûr un secret de famille et moult péripéties vont s'ensuivre. Les chapitres s'enchaînent de façon très fluide, on s'attache aux divers personnages. C'est également une ode à la Provence et aux Provencaux. le terrible tremblement de terre qui a sévi en 1909 y est largement évoqué et s'imbrique tout naturellement dans l'histoire. Bref un bon moment de lecture sans prise de tête.

Au début du roman, on se dit "bof"! et puis petit-à-petit on entre dans l'histoire de cette famille de Fontaine-de-Vaucluse et on ne lâche plus le livre. Dans un style simple et agréable, Françoise Bourdon nous fait voyager au pays de Mistral et nous apprend plein de choses sur un métier disparu: ici il s'agit du métier de papetier. un bon roman de détente.

Sympa

1840, Fontaine-de-Vaucluse. La première fois que Timothée Viguier rencontre Noëlie, il décrète qu'elle sera son épouse et elle-même sait qu'il n'y aura pas d'autre homme que lui. le père de la jeune fille donne son accord sans hésiter car les Viguier possèdent depuis plusieurs générations un moulin à papier prospère sur les bords de la Sorgue.
Ainsi commence pour Noëlie une vie tissée de drames et de bonheurs, de joies et de chagrins, qui la mènera jusque dans les années 1920 quand, vieille dame quasi centenaire, elle saura, par la seule force de sa fidélité, sauver le moulin ancestral en révélant ce qui devait être tu.

Un roman s'étalant de 1840 à 1928. Histoire de famille, secrets, coutumes d'époque. Pas mal si on aime le genre terroir.

Je ne suis pas fan des sagas familiales et des romans régionaux, mais mon père aime ça. Il me l'a conseillé parce qu'il parle entre autres du tremblement de terre de 1909. Lambescain d'adoption, je vois chaque jour les traces de l'événement. J'ai donc pris le temps de le lire. Il n'est pas long, quelque heure suffisent. J'ai feuilleté, puis j'ai donné un coup sec lors d'un trajet en train.

J'ai bien aimé la peinture de la Licence comtadine et les quelques phrases de lengo nostro semées au vent. le problème est que ça fait artificiel comme diverses autres allusions littéraires ou culturelle. le style est parfois un peu scolaire ...

L'histoire en elle-même est celle d'une femme et de sa famille su un bon morceau du XIXe et jusqu'à 1928. Des affaires de familles, pourquoi faut-il jour qu'il y ait des bâtards laissés de côté, des viols incestueux et des infanticides ? Derrière les références à Pétrarque, nous rencontrons des gens qui essaient d'être irréprochables, mais qui restent bassement humains.

Certains choix me semblent étranges, certaines résolutions simplistes. Malgré tout, les erreurs finissent par s'écouler comme la Sorgue et il ne semble rien en rester.

J'appelle çà un "petit roman à l'eau de rose". Mais...
Il est tout de même intéressant par ce qu'il nous apprend sur la vie de l'époque, le XIXe siècle (que j'aime beaucoup). Mais...
Révoltant par la désinvolture avec laquelle est traité l'enfant bâtard de Thimotée. Une injustice... car jamais reconnu, toujours dénié, toujours ignoré.

J'avais lu un livre de Françoise Bourdin, il y a peu de temps, que j'avais bien aimé. Et je me suis dit, pourquoi je ne lirais pas, maintenant, un roman de Françoise Bourdon ? ;) C'est finalement le challenge historique, qui m'a servi de prétexte pour en lire un ^^

Les pages de ce livre se tournent facilement, c'est plutôt addictif.
Le récit est intrigant
J'aime bien Noëlie ! (et son prénom est joli) il y a une belle brochette de personnages, certains émouvants, d'autres qui donnent le sourire. On est témoins de leur vie sur plusieurs générations, entre 1836 et 1928
De plus, de nombreuses anecdotes culturelles et historiques sont partagées avec le lecteur (ice). Comme le charivari (que je connaissais déjà pour avoir regardé un épisode de Docteur Quinn ^^) ; les diverses superstitions, comme celle d'être 13 à table (que je connaissais aussi d'une pièce de théâtre que j'ai vue étant enfant) ; le tremblement de terre de 1909 , en Provence - quatre enfants d'une même famille périssent :( ; la guerre 14-18 ; chose qui m'a surprise, le préservatif existait déjà dans les années 1900, moi qui pensais qu'il avait été inventé dans les années 80..
On voit vraiment le mode de pensée des personnes de la Provence dans ces années là . Aussi, il y a de nombreuses phrases dans le langage provençal
Ensuite, le début du roman est plutôt léger, il s'agit d'une belle histoire d'amour, et aussi familiale. Mais dans la deuxième moitié du livre, l'atmosphère s'assombrit, avec des personnages qui n'ont pas la vie rose, certaines événements sont très durs...
Par ailleurs, il y a une scène qui n'est pas sans me rappeler le Bal des Folles (avec le dr Charcot, à la salpêtrière)
Le récit est triste dans son ensemble, mais j'ai versé une ou deux larmes de joie à la fin, c'est touchant, je me suis sentie investie dans le récit
Et j'ai beaucoup aimé l'arrivée de Violette et Edmond :)
Bon, s'il fallait trouver un côté négatif, pour trouver à redire, je dirais qu'il manque une petite touche d'humour, pour rendre le récit un peu plus léger ;)

Cette lecture est pour moi presqu'un coup de coeur, mais je suis si difficile, lol, pour ce qui est des coups de coeurs ;) En résumé, c'est une belle fresque historique, que je recommanderais si vous êtes interéssé par la Provence ou le XIXème-XXème siècle !

Voilà un roman intéressant qui se déroule sur presqu'un siècle. L'histoire débute en 1836 pour se terminer en 1928. Françoise Bourdon a décidé d'implanter son histoire à Fontaine-de-Vaucluse, le long de la Sorgue. Ses héros sont papetiers de père en fils.

Le plus gros du roman se déroule autour de Noëlie qui sera presque centenaire. Elle épouse Timothée Viguier et vient s'installer avec lui chez ses beaux-parents au moulin à papier. le jour de son mariage, une femme apparait avec un petit garçon qui ressemble assez à Timothée. le gamin serait-il le fils de son mari? Une question que Noëlie se posera toute sa vie.

De leur union nait un fils : Elzéar qui reprendra le moulin. L'héritier épouse, contre l'avis de ses parents, Clélia, une jeune femme troublante, belle comme le jour, mais qui cache un terrible secret. Ce secret la trouble et, petit à petit, elle deviendra neurasthénique et finira enfermée dans un hôpital psychiatrique.

Leur fils unique, François, ne veut pas reprendre le moulin. Sa passion, c'est la médecine. Ses parents espèrent qu'il aura un héritier qui sera plus intéressé que lui par le papier.

La vie de François sera brisée en 1909 lorsqu'un terrible tremblement de terre emportera sa femme.

Alzéar est prêt à vendre le moulin lorsque Noëlie, presque centenaire, lui parle du fils qu'a eu son mari avant leur mariage. le garçon est mort, mais lui-même a un fils. La solution se trouve peut-être chez lui...

Un livre qui se lit très vite, avec les mêmes ingrédients que tous les romans du terroir, mais avec lequel j'ai passé un bon moment.
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