Malfosse

Je n'en suis qu'à l'épisode 10 car les 12 ne sont pas encore disponibles mais je fais ma critique maintenant car je ne pense pas avoir tous les épisodes avant la fin de mon délai pour masse critique.

Des meurtres en séries ont été commis dans le petit village de Malfosse en 1948, 1949 et un dernier en 2019. En effet, Thomas Loreau, journaliste enquêtant sur ces derniers et pensant avoir compris certains mystères se fait tuer en 2019 au sein de ce village.
A partir de là, plusieurs policiers et journalistes vont poursuivre les enquêtes et nous assistons à leurs échanges via leurs enregistrements. C'est pourquoi ce livre audio est presque entièrement composé de dialogues, les récits sont ceux des personnages visités et demeurent rares. Nous avons donc plus l'impression d'assister à une séance de cinéma sans l'image qu'à une lecture. Cela peut plaire, je n'en doute pas au vu des commentaires de plusieurs personnes mais personnellement, ça m'a assez déroutée. J'avais envie d'être plongée dans une lecture, audio certes mais une lecture tout de même et là les suites de courts dialogues et bruitages me font l'effet d'un film ou d'un livre assez superficiel. Mais il n'y a pas que ça. J'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire à cause de ce qui paradoxalement était destiné à y faire rentrer l'auditeur : le nombre incalculables de bruitages (portes qui claquent, vent omniprésent, corbeaux, grincements...), le ton catastrophé et angoissé de certains protagonistes ou volontairement très inquiétant de d'autres. Ces effets, très -trop- appuyés m'ont fait l'effet d'une parodie à plusieurs moments, un effet kitsch qui au lieu de me faire peur m'a plutôt fait sourire. Après, c'est vrai, je pense être de base plus réceptive à des comportements louches et réalistes qu'à des histoires de démons invoqués par les adeptes de sectes satanistes. Mais cela aurait pu je pense me captiver si les suspects étaient plus fouillés psychologiquement, chacun à leur tour. Or, ils nous sont présentés assez rapidement (à part Nathaniel, un bon épisode selon moi, avec du récit) et sont beaucoup trop nombreux pour qu'on puisse s'interroger en profondeur et s'attacher aux motivations de chacun (bien qu'on se doute que l'auteur des assassinats fait partie du groupe sataniste et xénophobe). J'ai eu l'impression que tout était survolé. le format y est sans doute également pour quelque chose : ne pouvant pas écouter beaucoup d'épisodes à la suite à notre rythme habituel de lecture et les épisodes étant très courts, sincèrement, on finit par s'y perdre et oublier certains détails de l'enquête.
Désolée de ne pas avoir accroché plus que ça mais merci tout de même à l'éditeur et à babelio pour cette masse critique privilégiée.

J'ai pu bénéficier de l'écoute gratuite de ce feuilleton audio, ce thriller découpé en plusieurs petites parties et diffusé en podcast sur Audible "Malefosse", sur une idée de Frank Thilliez, Stéphane Bourgoin et bien d'autres, qui participent à l'écriture de cette sombre histoire.
Au final, un feuilleton radiophonique inégale, trop parasité par les bruits ambiants : les bruitages oui, mais le moteur d'une voiture, plus les essuis-glace, plus la radio, plus le vent dehors et la pluie qui tombe sur l'habitacle de la dite voiture pendant que des gens discutent dans cette voiture.... heu... ça fait pas un peu beaucoup là ....? Pour moi, oui.
Du coup, j'ai parfois trouvé énervant de devoir en plus comprendre ce qui se passait, parce que c'est pas très clair tout ça... Des meurtres horribles dans un petit village, des journalistes qui mènent une enquête, puis des légistes et des flics... bah, j'y comprends plus rien des fois...
Trop d'écrivaiins je trouve, pour cette histoire au final pas si compliquée que ça, mais rendue chaotique par les allers retours des uns et des autres.
Ceci dit, j'en suis à l'épisode 8, il y a peut-être d'autres épisodes qui seront plus audibles. Jusque là, mon épisode préféré est le 5, là où on commence à comprendre un peu ce qui se passe et où il n'y a pas trop de bruitages.
Oh, et aussi, on se croirait dans un épisode d'X-Files tout au long de ces podcasts, car les voix sont très connues, celle d'un enquêteur en particulier, qui nous rappelle furieusement un certain Fox M. ....
En résumé, je ne peux pas dire que je n'aime pas, c'est marrant, court, les acteurs lisent bien et jouent le jeu, mais je ne peux pas dire que j'adore, car trop bancal, trop de bruitages comme dit précédemment, et trop inégal.
En tout cas merci à Babelio et Audible pour cette écoute inhabituelle.

Un préalable : j'aime les livres audio. J'apprécie de découvrir via l'écoute une histoire romantique, policière ou un document. J'ai passé de très bons moments en voiture ou en accomplissant des tâches quotidiennes grâce au talent des acteurs ou auteurs qui lisent ces textes. Je suis même abonnée à un site de téléchargement de livres audio.
J'avais déjà eu l'occasion de découvrir une série audio, mais complète, à l'issue de sa diffusion et j'avais beaucoup aimé.

J'avais déjà lu et apprécié certains des auteurs impliqués dans cette opération.

C'est donc dire que j'ai un a priori très positif face à ce média et que c'est pour ces raisons que j'ai répondu favorablement à la proposition de Babelio et Audible, que je remercie, d'écouter et de chroniquer Malfosse. D'autant qu'une histoire policière contée par des auteurs divers m'intéressait fortement.

Hélas, je suis passée à côté. Pour de multiples raisons.
Ce qui m'a plu, c'est le jeu d'acteurs : chaque voix correspond à un personnage. le début était attractif : en 2019, un journaliste, Thomas Loreau, vient enquêter dans la ville de Malfosse qui a connu des meurtres non élucidés en 1948 et 1949. le corps sans vie du journaliste est retrouvé. le mystère s'épaissit : qui avait intérêt à le faire disparaître, et pourquoi ? D'autres journalistes et des gendarmes enquêtent, autour des discussions des villageois qui semblent en savoir plus qu'il n'y parait.

Et c'est là que cela se gâte pour moi. Car je ne m'attendais pas à découvrir une série axée sur un pacte avec le diable, des messes noires, ... Je ne doute pas que cela plait à nombre de lecteurs, mais c'est très exactement le genre littéraire que je fuis, car cela me met mal à l'aise. Qu'on y fasse allusion, soit. Qu'on y assiste, ce n'est plus possible. Aller-retour entre aujourd'hui, le dix-septième siècle et les années d'après-guerre, tout tourne autour de ce sujet. (Mais paradoxalement l'épisode avec Nathaniel est celui qui m'a semblé le plus abouti !).

J'ai donc interrompu mon écoute, essayé de la reprendre à autre épisode pour arriver tout de même jusqu'à la fin. Mais j'ai définitivement arrêté après une énième scène où les protagonistes se repaissent de sang sacrificiel au cours d'une réunion... à la mairie !

Outre l'histoire, ce qui m'a gênée était le côté « série ». En effet, l'écoute d'un épisode hebdomadaire ne m'a pas permis de reconnaître tous les personnages. C'est pour cela que j'ai à un moment essayé d'écouter deux épisodes d'affilée.
Mais ici, c'est le manque de cohérence et l'inégalité d'écriture entre les différentes histoires qui se superposent qui m'ont dérangée.

J'ai appris très récemment qu'il y avait autour de l'histoire des « produits dérivés », avec enquête parallèle sur les réseaux sociaux, mais je ne pense pas que cela aurait changé mon avis sur ce projet.

Pour finir sur une note positive, je continue à trouver l'idée de l'écriture chorale intéressante, et cette série me conforte dans mes choix de thématiques de lecture et dans l'idée de pouvoir les écouter à mon rythme.

D'ailleurs, je vais de ce doigt télécharger immédiatement un nouveau livre audio !

lirelanuitoupas.wordpress.com

A la base, il y avait au moins 4 raisons pour que ce livre me plaise : la première c'est que Malfosse est une enquête que l'on peut résoudre seul, que le projet est mené par Stéphane Bourgoin dont je suis une grande fan, que certains épisodes sont écrits par des auteurs que j'admire comme Franck Thilliez ou Sire Cédric pour ne citer qu'eux (en tout ils sont 14) et que c'est mon premier livre audio.

J'ai de suite été embarquée dans l'histoire. le côté audio amène un vrai plus. L'ambiance se crée grâce aux bruitages et aux voix particulières. On navigue entre les époques et les meurtres dans le village de Malfosse à l'atmosphère plus qu'anxiogène. J'ai suivi l'histoire pendant 4 ou 5 épisodes d'un coup avec toujours l'envie d'en savoir plus. Et puis tout est retombé comme un soufflé. Comme le veut le principe d'une série, il sort un épisode par semaine donc j'en ai eu marre au bout d'un moment d'attendre pour connaitre la suite de l'enquête. En tout, il y a 12 épisodes. Je les ai tous écoutés. Plus ou moins perdue à certains moments. Je ne suivais plus rien des tenants et des aboutissants et clairement je n'ai pas compris grand-chose. Enfin, il y a bien l'histoire d'une secte sataniste et j'en ai saisi les grandes lignes mais comme je n'ai pas accroché plus que ça au fond de l'histoire, mon esprit vagabondait souvent durant la lecture des épisodes.

Il faut savoir que Malfosse est une enquête qui peut se mener seul ou à plusieurs, on peut gagner une récompense à la fin si l'on trouve le méchant (enfin à ce que j'ai compris, le jeu se finit en avril 2020), il y a une application, un documentaire, un jeu de société…bref ça se décline en un grand nombre de produits dérivés. Pour ma part je vais m'arrêter là, cela me suffira.

Par contre j'ai découvert les livres audio sur Audible et là je dis oui ! Une belle découverte de mettre ses écouteurs et de se laisser porter par la voix du narrateur.
Lien : https://lenezdanslesbouquins..

Cette chronique remplace la chronique d'attente postée il y a plusieurs semaines – avant la livraison de tous les épisodes de Malfosse – pour respecter les délais liés à Masse critique.

Cette première expérience de roman audio m'a rappelé les pièces radiophoniques de France Culture et surtout les dramatiques sonores qui firent (et font) le bonheur des auditeurs depuis les années cinquante. Les anglophones connaissant certainement « The Archers », série diffusée par la BBC et qui doit approcher les 18 000 épisodes à ce jour, et les francophones « Signé Furax » et « Bons baisers de partout », du regretté Pierre Dac. Cela étant, « Malfosse » est beaucoup moins drôle tout en étant tout aussi compliqué.

L'histoire mêle des événements passés, des meurtres de femmes juste après la fin de la seconde guerre mondiale, et présents, l'enquête d'un journaliste sur ces crimes et, suite à sa disparition tragique, les investigations de la police. Il est donc question d'assassinats, mais aussi de sorcellerie, de messes noires, de massacres perpétrés par des nazis…, cela sur fond de rivalités entre villageois, de cupidité et de jalousies haineuses. C'est assez confus, même si le titre de chacun des douze épisodes peut aider l'auditeur à s'y retrouver. Qui plus est, le principe de faire rédiger l'histoire par des écrivains de talent, un pour chaque chapitre, est intéressante et sympathique – on pense aux Cadavres exquis des Surréalistes – mais, très vite, l'ensemble manque cruellement de cohérence et de clarté. On passe ainsi du témoignage au cours d'histoire, de l'avis éclairé d'un scientifique à la recherche journalistique, de l'enquête de police à la reconstruction d'un procès d'assises, de scènes en direct à l'évocation de souvenirs rapportés, etc. et on s'y perd un peu, ou plutôt on se lasse. Enfin, la livraison hebdomadaire ne favorise pas l'identification immédiate des personnages dont on oublie parfois les voix d'un épisode à l'autre.

Malfosse, « La plus grande enquête policière jamais imaginée » (?), se veut aussi une dramatique sonore interactive – l'auditeur est invité à participer à l'enquête et à découvrir qui se cache derrière les mystères entourant le village de Malfosse – et s'accompagne d'une application, d'un livre, d'un jeu de société, etc. susceptibles d'aider l'auditeur à jouer les détectives. Je dois dire, que je n'ai pas été tenté : ayant écouté (attentivement) les douze épisodes avec un intérêt modéré – et malheureusement décroissant – je suis resté sans envie réelle d'en savoir plus. J'ai noté la date du 16 avril 2020 sur mon agenda pour prendre connaissance du treizième et dernier épisode qui doit fournir le dénouement de l'enquête. Sans impatience…

Merci à Babelio et à Audible Original de m'avoir fait découvrir cette production et de m'avoir introduit au monde du livre audio.

Depuis bientôt un an, je suis devenue une adepte des livres audio et j'étais donc curieuse de découvrir Malfosse. Pour Malfosse, cependant, nous sommes loin d'un livre audio classique qui est en fait le livre lu par un comédien. Ici, on suit l'histoire avec tout ce qui englobe: il y a des bruitages, des voix différentes selon le personnage, des blancs, on est plus en présence d'une série audio, une série avec le son mais sans les images.
J'avoue que j'ai été déstabilisée au début n'étant pas habituée mais j'ai trouvé cela agréable car plus de sensations, de ressentis au final. Malheureusement, Malfosse est en 12 épisodes, un par semaine donc on perd vite le fil et surtout, je n'ai pas encore la fin car l'ayant écouté dans le cadre d'une masse critique, j'ai un délai à respecter pour faire mon retour... C'est vraiment dommage...
Revenons au "livre", on y suis un journaliste dans un sombre village avec un passé des plus mystérieux et du coup, il y a des retours en arrière, dans le passé afin de comprendre tout ce qui passe et le pourquoi des évènements.
Mais pour mieux appréhender l'histoire, il aurait fallu que je suive toute l'aventure sur les réseaux sociaux car en plus, d'être un "livre", c'est une enquête à résoudre, un jeu et j'avoue que c'est pas trop mon truc, comme on dit.
Toutes ces conditions font que j'ai moyennement apprécié ma "lecture": trop d'attente entre les épisodes, pas connaissance de la fin, des épisodes pas trop compréhensibles, un jeu pour lequel je me passionne pas...
Pour moi, à part l'audio en lui-même que j'ai aimé, le reste ne m'a pas accroché... Dommage...