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Quand on parle du Dahlia Noir, ça aiguise toujours les appétits. Stéphane Bourgoin nous appâte ainsi avec la plus célèbre Cold Case des USA. Il affirme avoir résolu l'énigme, mais méfiez-vous des apparences car tout n'est ici qu'hypothèse!

Elisabeth Short, alias le Dahlia Noir, cette jolie jeune femme de 22 ans a été retrouvée dans un terrain vague. Son meurtre est des plus sordides. Je vous passe les détails mais plus glauque on n'aurait pas pu. Stéphane Bourgoin ne nous épargne pas car en plus de sa glaçante description, il ajoute des photos de la scène de crime (non censurées, bien sûr).
Le récit commence par la description de l'affaire, son autopsie puis revient sur le fait que les médias se sont emparés de l'affaire, la surnomment Elisabeth Short le Dahlia Noir, en raison de sa chevelure et de sa coiffure. Une affaire qui déchaînât les foules.Une biographie de la victime nous est contée, ce qui est très rare car habituellement elle passe vite au second plan.
Ensuite tout le monde y va de sa supposition pour trouver le meurtrier, les auteurs, journaliste..... Une liste des suspects est mentionnée. Stéphane Bourgoin n'est pas en reste car il nous dévoile aussi les tableaux qu'il a lui- même effectués pour retrouver le meurtrier. ça vire un peu à de l'obsession. Il est persuadé que le meurtrier du Dahlia et le Boucher de Cleaveland sont une seule et même personne. Il est donc ici beaucoup question de l'affaire du Boucher de Cleaveland avec des photos de scènes de crimes là encore à l'appui. Mais au final, malgré toutes ces hypothèses on ne sait pas avec certitude si effectivement c'est ce suspect qui est coupable. L'homme est mort dans un incendie emportant ses secrets à jamais.
Une histoire passionnante, dommage que son livre soit si alambiquée car avec ces deux affaires on s'y perd. Il aurait été judicieux de se concentrer sur le sujet initial et de raccourcir le livre de moitié, néanmoins la lecture se fait vite même avec plus de 400 pages.
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Le Dahlia noir c'est Elisabeth Short, une jeune américaine un peu paumée, très belle mais pas vraiment chanceuse qui rêvait de devenir actrice à Hollywood et qui devint un cadavre coupé en deux dans un terrain vague de la Cité des Anges. Ce meurtre, atroce par les blessures et les tortures imposées à la victime, demeure,à ce jour, non résolu. Stéphane Bourgoin qui a étudié de très près le phénomène des tueurs en série, se penche sur ce "Cold case" et analyse la scène de crime, le rituel (Beth Short a été abandonnée dans un lieu très passant, son corps drainé de son sang et entièrement lavé), les éléments de l'enquête, la tournure prise par celle-ci, l'omniprésence de la presse à l'époque et le retentissement de ce crime atroce dans notre imaginaire collectif.
Il fait aussi le rapprochement avec les exactions d'autres tueurs en série à Cleveland et en Pennsylvanie.
Son approche est très fouillée, minutieuse et documentée. Bien sûr, rien ne pourra jamais être prouvé et personne ne pourra plus jamais dire avec certitude ce qui est arrivé au charmant Dahlia noir puisque le meurtrier lui-même est vraisemblablement décédé (le meurtre a eu lieu en janvier 1947) . Néanmoins l'hypothèse de Stéphane Bourgoin est intéressante et tient la route.
Une enquête intéressante par bien des points mais parfois un peu fastidieuse à lire par son avalanche de dates et d'histoires entrecroisées mais qui éclaire aussi d'une manière particulière le mode de vie et de pensée de l'Amérique dans les années autour de la seconde Guerre Mondiale.
Bref, une étude intéressante mais à ne pas lire seule le soir dans une maison qui craque...
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Contrairement à ce que laisse espérer son titre, ce documentaire rédigé par un spécialiste des tueurs en série ne révèle pas avec une absolue certitude le nom du meurtrier du célèbre Dahlia Noir. Etayée par un faisceau d'indices et de recoupements, son enquête au long cours ne débouche que sur une théorie, certes plus crédible que beaucoup d'autres, mais qui faute d'empreintes ou de matériel ADN à analyser ne pourra jamais être confirmée. Malgré l'intérêt de cet ouvrage, le meurtre d'Elizabeth Short reste ce qu'il a toujours été : un mystère à l'intérieur d'un secret, entouré d'une énigme... Attention âmes sensibles : de nombreuses photos de cadavres très crues émaillent les pages.
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Le début est prometteur. L'histoire est très intéressante. On se rend compte de la complexité et l'énormité de ce que représente un travail d'enquête. On se rend compte également que toutes les astuces mènent à des indices, mais que d'autres indices peuvent être facilement oubliées (volontairement ou pas). Bref ... l'histoire se déroule.

Peu à peu les dates, les très longues listes de noms, et surtout le fait qu'on s'éloigne peu à peu du personne du Dahlia rend le livre de plus en plus indigeste.

La longue litanie de faits criminels devient lassante. On est plus du tout dans le fil de l'enquête. Certains passages donnent l'impression d'y revenir de temps en temps mais définitivement ... trop c'est trop !

Un livre moins épais et plus ciblé aurait été préférable.
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Une grosse déception... Je n'ai pas trouvé le fil conducteur et n'ai pas été convaincue par la démonstration de M. Bourgoin.....
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Noir c'est noir !

Une petite remarque négative concernant l'iconographie : Les photos ne sont pas toujours légendées et il y a une photo ridiculement petite en page 392 (représentant la commission d'enquête de 1949)... Rien de bien grave.

Par contre d'autres détails m'ont fait tiquer :
1) Etait-il nécessaire de retracer la carrière et la vie d'Eliot Ness du début à la fin ? ; Je ne le crois pas, c'est un peu lourd et ça nous détourne du sujet du livre.
2) Dans le vestibule, devant la porte d'entrée du duplex de Georgette Bauerdorf, les policiers remarquent que l'éclairage du plafonnier ne fonctionne plus. On a donné deux tours de vis à l'ampoule afin que l'interrupteur ne puisse plus s'allumer. Est il indispensable d'être de très grande taille pour dévisser une ampoule située à 1,90m du sol ? ; Je ne le crois pas.
3) Stéphane Bourgoin pointe du doigt une étrange coïncidence du destin : Elizabeth Short (alias le Dahlia Noir) est né à Medford dans le Massachusetts, et son supposé assassin a vécu, travaillé et a été arrêté à Medford dans l'État de l'Oregon. Cette remarque n'est pas sérieuse !
4) Contrairement à ce qu'affirme le sous-titre de ce livre, l'énigme n'est pas enfin résolue !
À la fin de l'ouvrage, on révèle au lecteur l'identité du tueur si recherchée. Avec ce livre, Stéphane Bourgoin ne prétend pas détenir la vérité absolue mais d'avoir mis à jour un faisceau de présomptions qui toutes tendent vers le même individu.

Enfin, certaines photos sont difficiles à supporter, notamment, pour moi, celles d'enfants tués en page 186.

Malgré ces quelques critiques que j'émets, ce livre se lit aisément et quelque peu frénétiquement tant on est pressé de découvrir l'identité du tueur et les preuves indéniables de sa culpabilité (je l'ai dévoré en 4 jours).
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Qui a tué le Dahlia noir ? est une enquête menée par Stéphane Bourgoin, spécialiste des tueurs en série. le Dahlia noir est Elizabeth Short qui a été découverte morte, le 15 janvier 1947 à Los Angeles dans un terrain vague, coupée en deux, vidée de son sang et lavée. L'enquête n'a abouti sur aucune arrestation et cette affaire est devenue un cold case qui fascine l'auteur. Pendant vingt ans, il va mener des investigations pour découvrir le tueur présumé.

Ce livre raconte comment il a découvert le tueur grâce à des faisceaux d'indices mais ne peut en apporter la preuve certaine. Il est documenté d'articles de journaux, de documents inédits, de photos non censurées (attention aux âmes sensibles) des victimes, acteurs de l'enquête.

Pour les amateurs du genre.
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Cette enquête est l'une des plus passionnantes que j'ai lue de l'auteur. J'en ai parlé récemment sur le blog, Stéphane Bourgoin est le spécialiste français des serial killers. Il en a rencontré et interviewé 77 tout au long de sa carrière. le mystère du Dahlia Noir a été une obsession et il a enquêté sur ce cold case pendant une vingtaine d'années. le résultat de cette enquête nous est livré ici dans cet ouvrage noir et glauque.

On y retrouve des documents inédits, conservés par la police américaine et le FBI, le rapport d'autopsie par exemple, des faits sur la vie de la victime, Elisabeth Short, des liens avec d'autres affaires non-élucidées… Bref, en 500 et quelques pages, illustrées de quelques photos (âmes sensibles, s'abstenir), Stéphane Bourgoin nous raconte le cheminement de sa résolution du meurtre du Dahlia Noir. Sa solution a été validée par le FBI et Quantico.

Fans de polars ou d'enquêtes, ce livre est fait pour vous ! Avant de m'y plongé, j'ai lu le roman de fiction de James Ellroy et j'ai adoré lire les deux oeuvres dans la foulée.
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Le Dahlia Noir est un des « cold case » qui a fait couler beaucoup d'encre que ce soit au moment du meurtre ou durant les décennies suivantes.
Stéphane Bourgoin reprend ici la genèse, les différentes théories sur la mort du Dahlia Noir, mais expose également les siennes. Il s'appuie sur des documents, des affiches, des photographies, des témoignages etc. La démarche de l'auteur est rigoureuse et scientifique.

Il examine les différentes hypothèses, les confrontes aux données dont il dispose, fait le parallèle avec d'autres meurtres. Cet examen très rigoureux ne lasse jamais le lecteur. Stéphane Bourgoin n'utilise pas un jargon inaccessible au commun des mortels. Ces propos sont clairs et précis. Il ne fait pas étalage de la violence, mais donne les éléments nécessaires à la compréhension. Il sait amener le lecteur à travers les différentes enquêtes.

Il livre sa propre hypothèse tout en admettant que celle-ci n'est pas parfaite. En effet, elle ne pourra jamais être totalement vérifiée car les scènes de crime ont été souillées très rapidement, le dernier suspect est mort sans être interrogé... Cependant, cette hypothèse est corroboré par divers éléments et analyses d'agents du FBI. Mais l'auteur laisse le lecteur se faire sa propre opinion.

C'est un livre qui se lit comme un roman et pourtant, les photographies, les rapports d'autopsie rappellent au lecteur que cela est vraiment arrivé. L'Homme est capable du meilleurs mais aussi du pire. Il faut avoir le coeur bien accroché, les photographies ou encore les détails des autopsies sont parfois difficiles à supporter. La fin du livre est composée d'une bibliographie, d'une filmographie et d'un ensemble de reproductions critiquées par l'auteur. Cela permet au lecteur d'approfondir ses connaissances sur ces affaires.
Lien : http://wp.me/p4Llzr-qO
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Pour faire court : je n'ai pas accroché lors de la lecture de ”Qui a tué le Dhalia noir".

Je pensais pourtant qu'un ouvrage portant sur la "résolution " d'un tel cold case ne pouvait que me plaire, mais je n'ai jamais réussi à rentrer dans ce livre.
Peut-être que je suis passée à côté mais c'est au point ou j'ai abandonné à une centaine de pages de la fin.
Je trouvais la lecture confuse, fastidieuse. Je ne doute pas que Stéphanie Bourgoin ait fait un enorme travail pour ce livre mais pour moi il était indigeste et je n'avançais pas.

Quant aux photos qui apparaissent dans le livre, je pense qu'elles peuvent choquer un grand nombre de lecteurs. Les descriptions minutieuse du cadavre étaient suffisantes pour, il me semble, se passer des images.
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