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sur 334 notes
Deux jours après la rentrée, au cours d'allemand, Léa se retrouve à côté de Mattéo, un redoublant. Sans sa copine, Solveig, qui a craqué pour lui, la jeune fille ne se serait même pas aperçue qu'il était aussi mignon. le lendemain, il s'installe de nouveau à côté d'elle, ce qui n'est pas sans piquer la jalousie de son amie qui, sur un petit papier, lui écrit qu'elle n'a aucune chance avec lui. Pour prouver à Solveig qu'elle se trompe, Léa passe du temps avec lui et les deux jeunes rentrent souvent ensemble le soir. Quelques semaines plus tard, ils sortent ensemble. Un samedi, le groupe d'amies se retrouve chez Solveig, ses parents étant absents. L'ambiance bat son plein, les filles discutent, blaguent entre elles, boivent un peu et jouent à "Action ou Vérité". Quand arrive le tour de Léa qui choisit "Action", l'une d'entre elles la met au défi de faire un strip-tease. Prise dans l'euphorie générale, la jeune fille s'exécute, exhibant ainsi sa poitrine... Sans avoir remarqué que Lola la photographiait. Une photo qui fera rapidement le tour de la classe...

Charlotte Bousquet, dans ce nouvel album consacré aux affres de l'adolescence, met en avant le harcèlement. L'on fait ici connaissance avec Léa, une jeune fille entourée d'amis, un peu timide mais bien dans sa peau. Malheureusement, une photo prise lors d'une soirée entre filles va faire d'elle la risée de sa classe. L'on se moquera d'elle, on la maltraitera, on l'insultera. L'auteur prend le temps d'installer ses personnages, notamment Léa à qui toute adolescente pourra s'identifier. L'on s'attache à elle et le comportement de ses camarades de classe est d'autant plus violent, voire incompréhensible. Un album habile qui permettra aux adolescents et aux parents d'appréhender cette situation qu'est l'exclusion sociale et le harcèlement moral. Un phénomène encore bien trop d'actualité qui touche les adolescents. Graphiquement, le trait réaliste et les couleurs flashy collent parfaitement à cet album destiné à la jeunesse.

Rappelons qu'un enfant sur 10 est victime de harcèlement à l'école.
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Après leur abécédaire féministe et humoristique « Précieuses, pas ridicules », Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini poursuivent leur collaboration avec une nouvelle série destinée aux adolescents. « Mots rumeurs, mots cutter » s'inscrit donc dans la lignée de « Rouge Tagada », même si l'un comme l'autre peuvent tout à fait se lire se façon totalement indépendante. Cette fois, l'ouvrage se focalise sur le personnage de Léa, collégienne un peu timide mais plutôt bien dans sa peau, solidement intégrée dans un groupe d'amies filles, et surtout très heureuse de l'attention que semble lui porter Mathéo, le beau gosse de la classe. Tout allait donc bien, jusqu'à une petite soirée entre les copines qui décident d'entamer une partie du célèbre jeu « Action ou Vérité ». Léa choisit action et doit relever le défi de se dénuder devant les autres filles. Grisée par l'ambiance festive, l'adolescente s'exécute, sans penser à mal. Mais le lendemain, des regards hostiles l'accueillent dans la classe. La jeune fille apprend qu'une de ses copines l'a pris en photo pendant son strip-tease et a fait circuler le cliché sur internet. Commence alors une véritable descente aux Enfers pour Léa...

Après un premier tome consacré au premier amour et à l'homosexualité, les deux artistes s'attellent à un autre sujet sensible chez les adolescents : le harcèlement. Et le résultat est plutôt à la hauteur. Charlotte Bousquet prend bien le temps d'installer la situation et de montrer le quotidien de Léa avant l'incident afin que le lecteur se sente véritablement attaché à la jeune fille. Vient ensuite une succession de scènes assez violentes, notamment au niveau verbale. « Pute », « Salope », « Chienne »..., les insultes fusent et même les amies de Léa finissent par se retourner contre elles, vaincues par la pression sociale. Bousquet met en scène des adolescents crédibles, attachants mais aussi capables de véritable cruauté, que ce soit par pure jalousie ou simplement pour faire « comme tout le monde ». Un aspect renforcé par les graphismes de Stéphanie Rubini, très colorés et centrés presque exclusivement sur le protagoniste dont on ressent sans mal toute la détresse. L'ouvrage montre donc très bien l'engrenage dans lequel se retrouve pris ces adolescents victimes de harcèlement moral, et la rapidité avec laquelle la situation peut dégénérer (notamment sur les réseaux sociaux...). Tout juste pourrait-on regretter que le récit soit aussi court, même si, le public visé étant les jeunes ados, on peut comprendre le parti pris des deux auteurs.

Un ouvrage habilement construit traitant d'un sujet qui continue malheureusement de faire des dégâts chez les adolescents. L'occasion idéale pour entamer une réflexion sur des thèmes d'actualité et souvent sensibles avec des collégiens (voire même de jeunes lycéens). Merci à Babélio et aux éditions Gulf Stream pour cette découverte.
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Léa mène une vie tranquille au Collège jusqu'à ce que son attirance pour le beau Mattéo provoque des jalousies.

Alors que la jeune fille se demande si elle est prête à aller plus loin que des baisers et des caresses avec son petit ami, une soirée entre filles va faire naître une rumeur et empoisonner sa vie.

Soudainement, Léa a une "réputation". On l'insulte, on la met à l'écart, on l'humilie. Tous les élèves participent au lynchage qui, avec le temps, ne fait que s'aggraver.

Comment survivre ? Comment s'en sortir ?

Roman graphique qui offre le récit des effets dévastateurs de la rumeur. Il montre de façon efficace comment tout le monde participe à la création d'un souffre-douleur.

La victime tente dans un premier temps de se défendre, de rendre les coups, de faire cesser l'agression. Elle se bat, ferme les réseaux sociaux. Mais très vite, le groupe se transforme en meute et accentue la pression, ce qui paralysie la victime.

Il permet de découvrir aussi l'aveuglement des adultes qui ne veulent pas voir la souffrance et l'impuissance des parents face à un enfant qui ne parle plus et dépérit.

Un livre fort, avec une magnifique couverture violette qui représente les petites mots que s'échangent les élèves dans une classe.

Les personnages, au diapason de l'histoire, sont réalistes. Pas de quasimodo ni de princesse mais des jeunes ordinaires qui développent une violence extra-ordinaire par un phénomène de groupe.

Une histoire malheureusement très conforme à ce que vivent les élèves. A lire, à partager, à échanger ! Un formidable outil pour libérer la parole et tenter d'évoquer les pistes possibles pour s'en sortir.


Lien : http://www.cdilumiere.over-b..
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Après une soirée entre copines qui, après coup, a tout l'air d'un guet-apens, un "gage ou vérité" qui tourne mal, une photo compromettante prise à son insu et diffusée pour nuire, la vie scolaire de Léa bascule dans l'horreur. Elle perd son amoureux, ses copines, sa dignité... Si, au début, elle cherche à comprendre, se défendre, elle finit - inexorablement - par se replier sur elle-même, vaincue par les moqueries et les brimades incessantes de quelques-uns... Au bord du gouffre, trouvera-t-elle une main tendue pour l'empêcher de sombrer ?

En tant qu'enseignante, le problème du harcèlement scolaire est une thématique qui me touche au plus haut point. Des petites incivilités entre "amis" aux cas les plus graves comme celui évoqué dans cette histoire, on y est confronté quotidiennement. le plus souvent, malheureusement, même si on sent, pressent, certaines choses, ce type de comportement se déroule la plupart du temps loin de nos regards et de notre champ d'action. Nous ne pouvons appréhender que le sommet de l'iceberg. de ce qui se passe du côté de la partie immergée, nous n'en percevons que quelques bribes, étouffées par la chape de silence et les sourires de circonstance !

Aussi, si nous pouvons agir les mains libres sur le moment, peut-être pouvons-nous intervenir en amont. Prévenir plutôt que guérir ! Dans ce cadre, cet album graphique peut se révéler un excellent outil. Sans jamais tomber dans le sordide, les deux auteurs, Charlotte Bousquet pour le texte et Stéphanie Rubini pour le dessin, décortique toute la mécanique du harcèlement scolaire : son origine, son carburant, ses conséquences, tant physiques que psychologiques... Au bout du chemin, l'espoir est cependant là, pour peu qu'on accepte de faire un pas vers l'autre, peut-être différent mais qui se présente en ami.

Pour ne rien gâcher, cet album est aussi un très bel objet qui attire au premier regard. Mes "petits" élèves qui l'ont eu en main n'ont cessé de s'extasier sur la couverture en relief, la tranche colorée, le découpage dynamique du récit... et n'avaient qu'une seule envie : commencer sa lecture. Gageons que celle-ci permette d'ouvrir le débat...

Pour ma part, ce titre m'a donné envie de découvrir le premier opus, Rouge Tagada, afin de participer avec mes copinautes d'A l'ombre du grand arbre à une lecture commune sur la série. Un 3e tome est déjà en préparation et sortira en février 2015. Intitulé Âmes soeurs, il évoquera les relations au sein de la fratrie et la difficulté d'être soi. Tout un programme, là aussi !

Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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En ce début d'année, Léa traîne avec ses amies, elle se moque de ceux qui sont différents et elle tombe amoureuse et finit par sortir avec Mattéo, un redoublant de sa classe que toutes ses amies lui envient.
En somme c'est une jeune fille tout ce qu'il y a de plus ordinaire : "J'étais heureuse, j'avais l'impression de flotter.".
Mais Léa ne voit pas la jalousie de certaines filles qui se disent son amie, et c'est en toute innocence qu'elle accepte l'invitation d'une amie pour passer la nuit chez elle un samedi, en compagnie d'autres filles de leur groupe : "Six filles dans cet appartement trop grand, trop vide, avec des jeux stupides et la tête sens dessus dessous.".
En l'occurrence, le jeu stupide c'est "action ou vérité", et lorsque Léa choisit "action" et qu'on lui demande de faire un striptease elle s'exécute : "Au milieu d'elles, je me sentais euphorique, libérée. [..] J'étais trop partie pour m'apercevoir qu'on me photographiait.".
A partir de cette photographie, sa vie va devenir un enfer : tout le collège la verra les seins nus, elle deviendra la risée de tous, pire que ça : leur souffre-douleur, celle à qui on fait du mal verbalement et physiquement en toute impunité.
Et Léa s'enferme dans son silence : "Les mots restaient coincés dans ma gorge. Une grosse boule de honte et de douleur qui me coupait le souffle, m'empêchait de parler.", devenant l'ombre d'elle-même et la carpette sur laquelle tous ses petits camarades se défoulent,

Le sujet de ce roman graphique porte aujourd'hui un nom : harcèlement en milieu scolaire.
Je dis bien aujourd'hui car pendant très longtemps ce phénomène a été occulté et passé sous silence, laissant les personnes qui en étaient victimes dans le plus grand désarroi, en doute avec elles-mêmes et finissant par assimiler pour elles toutes les horreurs qu'on leur balançait à la figure, un harcèlement que bien souvent les professeurs alimentent ou refusent de voir.
Je parle en connaissance de cause, j'en ai été victime pendant deux ans au lycée, et à cette époque qui n'est pas si lointaine que cela on n'en parlait pas et si on le faisait on se heurtait à des murs sourds et aveugles.
Le "cyberharcèlement", dont il est aussi question dans ce livre, a sans doute contribué à libérer la parole des victimes : cela va plus loin que les agressions physiques ou les moqueries verbales puisque la personne se retrouve, à son insu, affichée sur internet, c'est-à-dire visible par tous de façon permanente (ou quasi-permanente).
Ce roman graphique a le mérite de poser toutes les bases du problème et de sensibiliser un jeune public aux dangers de ce harcèlement.
Car si le stress est considéré comme le mal du siècle dans le monde du travail, celui du harcèlement physique et/ou verbal doit sans doute l'être dans le milieu scolaire.
L'histoire est simple, le style fait très jeune et ressemble à celui d'un journal intime, la police est d'ailleurs bien choisie et très agréable à lire.
La descente aux enfers et le mal-être de Léa se ressent bien au fil de la lecture, le titre n'est d'ailleurs pas choisi innocemment car ce type de rumeur peut déboucher sur le suicide des jeunes qui en sont victimes ou les blesser profondément dans leur chair, tel un cutter.
Le seul petit reproche que je pourrai faire à ce livre c'est de ne pas aborder l'importance d'en parler, notamment à des adultes.
Léa se retrouve incapable d'en parler à ses parents et le roman se termine de telle façon que le lecteur est dans l'expectative de ce qui va se passer par la suite.
C'est un peu dommage car cela aurait permis de traiter ce problème dans sa globalité et non pas de s'arrêter avant la fin.
Certes, il n'y a pas une recette miracle universelle mais j'ai trouvé que de ce point de vue, le propos du livre était un peu léger, si Léa reste seule avec son mal-être comme cela est bien souvent le cas il me semble que la dimension pédagogique du sujet traité nécessitait d'aller plus loin.
Au-delà de cet aspect, les graphismes sont beaux et, à l'image du texte, jeunes, j'ai pris du plaisir à découvrir cette histoire que j'ai lu d'une seule traite.
Gulf Stream demeure décidément une maison d'éditions particulièrement intéressante dans la publication de livres à destination d'un public jeune et/ou adolescent, je prends toujours autant de plaisir à lire des livres issus de leur catalogue riche et varié.

"Mots rumeurs, mots cutter" de Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini a l'énorme mérite de parler de façon claire et intelligente d'un problème de société de plus en plus courant : le harcèlement en milieu scolaire.
Outre la qualité des dessins et du texte, ce roman pédagogique mérite, à ce titre, d'être découvert par les plus jeunes, pour les sensibiliser, mais également par les moins jeunes, pour leur faire ouvrir les yeux et reconnaître les premiers signes de mal-être chez un adolescent victime de harcèlement à l'école.
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Le collège. Une histoire d'amour qui balbutie parce que le prince charmant, coureur patenté, ne veut pas se contenter de simples bisous et aimerait passer à la vitesse supérieure. Une fête entre copines qui tourne à la mauvaise blague, une photo compromettante et la vie de Léa devient un enfer, entre rumeurs, harcèlement, violence et cruauté…

Un vrai plaisir de retrouver le duo Charlotte Bousquet - Stéphanie Rubini après l'excellent « Rouge Tagada ». Une fois encore, l'adolescence est au coeur de leur propos. Et une fois encore, elles en dressent un tableau aussi sensible que réaliste. Des personnalités fragiles, une vraie souffrance, une réflexion profonde sur la force de l'image. Celle que l'on voudrait préserver, cultiver. Et celle que l'on renvoie, parfois bien malgré nous. Destructrice. Aujourd'hui les nouvelles technologies et les réseaux sociaux changent fortement notre rapport au monde. Tous les faits et gestes peuvent être relayés, partagés en deux clics. La méchanceté gratuite fait ensuite le reste et l'humiliation subie est parfois impossible à supporter. Tout cela est ici abordé en finesse, sans pathos, sans en rajouter des tonnes, sans tomber dans la mise en garde moralisatrice.

Le dessin est simple et efficace, le découpage reste constamment au service du récit et de la lisibilité tandis que les couleurs pastel adoucissent l'âpreté de certaines situations. La fin est joliment trouvée, elle montre que l'adversité offre parfois de magnifiques rencontres, mais je l'ai trouvée trop abrupte. J'ai refermé l'ouvrage avec la désagréable impression de laisser Léa en plan au moment où une éclaircie s'annonce, et j'aimerais vraiment découvrir la façon dont les choses vont se passer pour elle par la suite. Espérons que ce sera dans le dernier volume de cette trilogie adolescente qui, pour l'instant, ne souffre d'aucune fausse note.


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C'est l'histoire d'une jeune fille prise dans les tourments du collège, des relations, des déceptions et des méchancetés adolescentes.

On y voit très bien comment peuvent naître de mauvaises réputations sans aucune justification et, bien sûr les conséquences possibles de harcèlement scolaire "moderne" : celui des réseaux "sociaux" en ligne. L'ouvrage incite à se méfier des cercles de connaissance pas vraiment amicaux...

Les illustrations de type BD ne m'ont pas vraiment séduite, un peu trop brouillonnes et inexpressives à mon goût. Mais finalement, les dessins sont plutôt bien adaptés à l'histoire.
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Troisième livre que je lis dans cette série de BD jeunesse qui abordent des thématiques actuelles et des problèmes qui touchent les adolescents de nos jours.
Dans ce tome, on suit Léa une adolescente rousse qui entre ses amies et les cours, rencontre le regard de Mattéo. Mais au fil des jours et surtout suite à une soirée arrosée où croyant s'amuser entre amies, elle fait un striptease et des photos d'elle finissent sur Internet. Dès lors c'est la descente aux enfers, brimades, insultes, mise à l'écart, coups. La terrible loi des réseaux la happe.
Les dessins ont des couleurs très pétillantes et vives bien loin du côté sombre de cette histoire dont la réalité frappe le lecteur.
Une série de BD nécessaire qui devrait être mise entre toutes les mains dans les collèges.
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Avec ce tome toujours consacré aux problèmes des adolescents, nous suivons Léa dans la spirale du harcèlement.
Le tome met un certain temps avant que l'on ne comprenne de quoi il va être question et j'ai vraiment apprécié le fait que l'auteur prenne le temps de présenter son personnage, qu'on puisse bien comprendre qui (et comment) sont ses amies, les tenants et aboutissants des relations qu'elle entretient dans son école.
D'entrée de jeu, on s'attache au personnage principal et c'est avec effroi que je l'ai suivie dans sa descente aux enfers. Car je ne vois pas d'autre mots, c'est un réel enfer qu'elle vit au quotidien. Ca fait froid dans le dos.
Une très bonne BD avec des ados, écrite pour les ados mais qui ouvre les yeux aux adultes qui entendent beaucoup parler de harcèlement en milieu scolaire et qui n'ont pas toujours une idée de ce que cela peut prendre comme importance...
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Un livre choc sous forme de bande dessinée.
L'auteur et l'illustratrice ont su mettre en scène le déroulement d'un processus de harcèlement à l'école amplifié par l'usage des réseaux sociaux.
C'est l'histoire de Léa, collégienne, amoureuse de Mattéo, victime de la jalousie de camarades. Mais par le biais de facebook, quand une photo d'elle dénudée circule c'est la descente en enfer...
On s'aperçoit que ça va très vite, la réaction des adolescents "dans la vraie vie" est immédiate et ne laisse aucune chance à la victime de s'expliquer et préciser le contexte de ce qui lui est reproché. Ce qui fait peur c'est la violence des actions et des paroles des collégiens.
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