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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans ce livre, Anne Boyer raconte avec le plus de franchise et de transparence possible son cancer du sein. Elle ne cache rien de la découverte, de son traitement, des réactions autour d'elle. Elle ne cache ni sa douleur ni ses vomissements. Elle partage ses doutes, ses interrogations. Elle explique comment au lieu d'être une personne, elle devient impatient étiqueté d'une maladie, on la déshumanise, et si cela ne suffit pas, ses traitement contribueront à la diminuer....
Je suis assez partagée sur ce livre. Si la franchise de l'auteur est touchante, émouvante, m'a projeté de suite dans l'empathie, j'ai eu beaucoup plus de difficultés avec les nombreuses références à d'autres auteurs ou aux philosophes. Ces références sont très intéressantes, mais l'auteur les apporte parfois dans une dimension un peu élitiste....
Merci à Netgalley et Grasset pour cette lecture.
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Le contenu de "Celles qui ne meurent pas" est a priori extrêmement intéressant, mélangeant expérience vécue de la maladie, le cancer, et appréhension du monde et de la société, références littéraires d'oeuvres de toutes époques traitant du vécu de la maladie, etc. MAIS le problème principal vient de la traduction française, ce me semble. le texte est, dès les premières pages, truffé d'anglicismes, de tournures de phrases d'américain parlé, plaquées en français, ce qui fait que le plus souvent les phrases sont à la limite de la compréhension. Tout semble vidé de son sens, alors que sûrement (je ne suis pas encore allé vérifier), le texte original semble posséder un ton particulier et intéressant, comme son thème. de plus, l'actrice Anne Boyer est poétesse, donc on imagine qu'elle sait manier la langue, et non ce charabia issu de la traduction française que nous propose l'édition française actuelle. En fait, je suis assez scandalisée par ce texte, qui est à la limite de l'acceptable en français. J'en attendais beaucoup et non ce ramassis d'approximations, de littéralité, de non sens. C'est illisible, une honte de traduction indigente. Etonnant de massacrer ainsi la traduction d'un "prix Pulitzer" !
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Merci aux Editions GRASSET de m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre et à l'application NET GALLEY France

Anne Boyer a écrit un roman fort, dur, certains passages peuvent nous faire peur en tant que lectrice femme.
Travaillant dans le domaine médicale, j'ai trouvé que secrétaires, assistants et médecins ont encore beaucoup de progrès à faire concernant la transmission des informations et surtout l'écoute active des patients. Au delà de cela, l'auteure nous plonge dans ce monde ultra connecté où le suivi et les traitements ont des résonnances sociales et économiques : l'inégalité d'accès aux soins et le profit instillé par l'industrie pharmaceutique.
Ce qui est encore plus troublant, c'est la faculté de l'auteure a exprimer ses souffrances, son ressenti par rapport aux traitements qui déchirent de l'intérieur mais qu'il faut subir parce que l'envie de vivre est plus forte.
Elle effectue également un parallèle avec l histoire philosophique un peu trop riche à mon gout et qui dessert un peu l'émotion première du texte.
Ce roman très travaillé reste lourd sur le coeur mais résonne comme un hymne à la vie, aux femmes dont on ne ressort pas indemne, la tête remplie de réflexion et du poids des mots.
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