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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avant de débuter cette critique, je voudrais remercier les éditions gallimard - on lit plus fort pour l'envoi de ce livre. John Boyne est un auteur que j'apprécie alors forcement j'étais ravie de découvrir ce nouveau roman à paraitre le 9 juin 2016.

On fait ici la connaissance de Pierrot, un jeune franco-allemand dans les années 30 a Paris. Son père est revenu ravager de la Grande guerre : "Même si le père de Pierrot Fisher n'était pas mort à la Grande Guerre, sa mère, Émilie, n'en démordait pas, c'était la guerre qui l'avait tué." Il finit d'ailleurs par se suicider tant la vie lui est devenu impossible. Quelques temps plus tard, c'est au tour de la mère de Pierrot de mourir. le jeune garçon se retrouve donc rapidement orphelin. Il est d'abord placé dans un orphelinat puis la soeur de son père décide de l'accueillir dans la maison ou elle est gouvernante. Cette maison n'est autre que la résidence secondaire d'Hitler.

On assiste a la transformation du petit garçon innocent à l'adolescent monstrueux. L'influence du dictateur est affreuse sur Pierrot qui subit un véritable lavage de cerveau. Il fera des choix qui le hanteront toute sa vie.

C'est un roman passionnant, sur une triste période de l'histoire. Il plaira sans aucun doute au plus jeune comme aux adultes. Quand a moi, vous l'aurez compris, je suis a nouveau conquise.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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"Le garçon au sommet de la montagne" s'adresse à un public adolescent, mon adolescence est terminée depuis bien longtemps mais cela ne m'a pas empêchée de ressentir de l'effroi devant la transformation de ce petit Pierrot en Pieter.

Pierrot devenu orphelin à l'âge de 7 ans quitte Paris pour rejoindre un orphelinat en attendant d'être adopté. Il partira finalement très vite en Autriche rejoindre sa tante Béatriz. Il va vivre auprès d'elle au Berghof dans une des résidences de Monsieur et Madame qui ne sont autres que Hitler et Eva Braun.
Ce petit Pierrot tendre, sensible, timoré va se laisser endoctriner et endosser avec joie et fierté le costume de l'horreur.
John Boyne décrit avec beaucoup d'adresse la façon dont ce petit bout d'homme de 7 ans va se faire manipuler et basculer dans l'indicible.
Le personnel qui gravite dans cette demeure a un regard beaucoup plus distancié, lucide et voit avec tristesse et horreur la metamorphose de Pierrot qui n'hésite pas à trahir les siens.
Embrigadé, rien ne semble l'arrêter. La dernière partie du roman montre l'après. Pieter va-t-il pouvoir reprendre son costume de Pierrot et se sentir à l'aise ?
«Ne fais jamais semblant de ne pas savoir ce qui se passait. Ce serait le pire de tous les crimes. »
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C'est demain, jeudi 9 juin 2016, que le garçon au sommet de la montagne sort dans toutes les librairies de France. Si j'avais juste un conseil à vous donner, ce serait celui de vous précipiter au plus vite l'acheter.

Le plus grand nombre d'entre vous doit connaître John Boyne, l'auteur tant apprécié du roman le garçon en pyjama rayé, qui a connu un énorme succès partout dans le monde, et qui a même eut le privilège d'être adapté au cinéma. Dans la lignée de ce livre-ci, ainsi que de son dernier ouvrage, Mon père est parti à la guerre, le garçon au sommet de la montagne raconte l'histoire d'un jeune garçon, Pierrot Fischer, vivant à Paris, dont l'enfance va être bousculée par la guerre. Son père est d'abord envoyé combattre, puis revient complètement changé de cette boucherie humaine. Ne sachant pas se réadapter à la vie civile, il se suicidera sous les rails d'un train. Sa mère mourra également quelques temps après, d'une maladie. Pierrot va se retrouver seul, ballotté dans un orphelinat, jusqu'à ce que sa tante, Beatrix, gouvernante dans une grande maison, le rapatrie à son côté. Hélas, Pierrot, bien vite renommé Pieter, en raison des connotations trop françaises de son prénom, va atterrir dans une maison secondaire du grand chef Allemand, Hitler.

C'est un récit vraiment bouleversant, du grand John Boyne, avec de la douceur et de la naïveté lancées dans un monde brutal et monstrueux. le petite Pierrot (ou Pieter) se retrouve, malgré son jeune âge, face aux désastres de la guerre. Il a perdu son père, sa mère, son meilleur ami, Anshel, un petit garçon juif, qui était aussi son voisin. Il n'a plus aucun repère.

Pas étonnant que lorsqu'il emménage donc à Berghof, dans la résidence secondaire du Führer, et qu'il fait personnellement sa connaissance, il prenne ce fameux Hitler comme un modèle à suivre. Il faut dire que Pierrot, de part son jeune âge, ne connait rien de la vie, de la guerre ou de la conduite à tenir face à ce genre de personnage. Alors comment en vouloir à ce petit bonhomme, déjà rongé par la vie, de s'attacher à un tel homme ?

L'influence d'Hitler sur les êtres innocents se voit clairement à travers Pierrot. Pierrot est enrôlé, inconsciemment, sans savoir les conséquences que cela va avoir, dans ce que l'on appelle les Jeunesses hitlériennes. En mettant les jeunes en avant, Hitler s'assure d'avoir sous la main une future génération d'armée nazis. Un endoctrinement parfaitement illustré dans ce livre.

Liant histoire et fiction, John Boyne accompli, une nouvelle fois, un tour de force. Je ne m'émerveillerais jamais des histoires qu'il couche sur papier. Tout cela paraît si réel... et en même temps, on a du mal à croire à tant d'horreurs. Les émotions transmis à travers les personnages sont si fortes et poignantes, qu'on ne peut pas ressortir indemne de ce genre de lecture.

Je peux clairement dire que ce roman fût un coup de coeur. La cruauté et l'innocence s'entremêlent pour donner une histoire tragique et bouleversante.
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Pierrot Fischer en 1936 est un enfant. Son père, un allemand qui ne s'est jamais remis de la défaite de son pays lors de la première guerre mondiale décède, sa femme meurt peu de temps après de maladie.

Son seul ami Anshel est sourd et juif. Ils s'amusent ensemble à écrire des histoires. Mais très vite Pierrot doit partir dans un orphelinat. Les deux enfants continuent à échanger des lettres.

Mais un nouveau départ attend le jeune garçon : sa tante allemande réclame sa venue. Après un long voyage il découvre une bâtisse majestueuse, tout en haut d'une montagne qui va l'isoler et lui faire croire en un pouvoir illusoire.

Mais le maître des lieux ne fait que tolérer sa présence dans cette demeure où sa tante n'est que gouvernante et où la vie est suspendue à la volonté d'un seul homme…

Après le choc du “Garçon en pyjama rayé” qui nous offrait une descente aux enfers terrible et décalée dans les camps de concentration, une vision terrifiante à vue d'enfant, voici son double renversé.

L'auteur nous immerge dans l'univers glaçant des proches d' Adolf Hitler avec sa manière d'endoctriner les faibles et de terroriser tout son environnement.

Le propos ne manque pas de résonance avec l'actualité. Il y a ceux qui tentent de résister et de sauvegarder leurs valeurs et ceux qui vont se rallier à la voix du plus fort qui a perdre leur âme.

Personne n'est innocent dans ce récit qui laisse peu d'échappatoires aux personnages… à part l'écriture ?

A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Le roman commence lentement. Pierrot Fischer vit avec ses parents à Paris : mère française, père allemand. Ses meilleurs amis sont D'Artagnan, son chien, et Anshel, son voisin muet. Nous sommes en 1936. Aïe. On sent bien que ça va mal tourner.
Pas raté. Son père, traumatisé par la première guerre mondiale, finit par partir et mourir. Puis c'est sa mère qui disparaît, tuberculose. Orphelin, il est d'abord envoyé dans une institution tenu par deux soeurs charitables. Et là commence la seconde partie du roman.
Pierrot est envoyé chez sa tante, gouvernante au.... Berghof ! On va assister alors à la lente transformation de Pierrot en Pieter. Enfin, lente... elle ne paraît pas si lente cette transformation, à cause des ellipses temporelles. Cette partie fait froid dans le dos, met le lecteur mal à l'aise. On a toujours en tête le petit Pierrot du début, alors que clairement, ce n'est plus lui qu'on a sous les yeux.
Et la fin est rapide. Trop rapide pour moi, même si cela n'enlève quasi rien à la qualité du livre. Surtout que les tous derniers paragraphes sont une vraie surprise !
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C'est une fable ou un conte que nous propose John Boyne. Un conte cruel, une fable qui se termine tragiquement.
Imaginez le Berghof, le nid autrichien habité de temps en temps par Adolf Hitler, imaginez-le vu par un enfant rapporté là presque par hasard mais aussi par affection, gentil Pierrot, qui peu à peu se transforme en le pire des hitlériens, massacrant, dénonçant, déportant, assassinant... oh bien sûr jamais directement, quoique.
Livre écrit pour la jeunesse, ne l'oublions pas, l'auteur a à coeur, de démonter, dénoncer et démontrer, l'emprise d'une idéologie sur un enfant innocent, candide, mais démuni. Puis il emmène sans aucun détour non vers la culpabilité, qu'il juge un peu trop facile, mais vers la responsabilité. Cette phrase prononcée par la cuisinière à l'enfant puis à l'adolescent : "ne fais jamais semblant de ne pas savoir ce qui se passait. Ce serait le pire des crimes.".
Cette fable est terrible, terrifiante, montrant comment on lave le cerveau d'un enfant, comment le pouvoir, l'apparat, transforment un être humain en une bête féroce.
Pierrot ne s'en sortira (et encore ? comment ? le livre ne nous le dit pas vraiment) qu'en racontant son histoire. L'écriture serait salvatrice mais aussi la mémoire est nécessaire.
J'ai trouvé ce roman pour enfants à partir de 11 ans, assez dur, même trop dur pour le laisser lire sans accompagnement.
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Ce roman se passe à Paris, puis en Allemagne, à Bergesbaden.
Pierrot Fischer vit à Paris, en 1936, avec sa mère, Française. Il a 7 ans, un chien baptisé D'Artagnan et un voisin et ami, muet et juif : Anshel. Son père, Allemand, a été soldat pendant la 1ère guerre mondiale, est revenu traumatisé et a fini par se suicider. Lorsque sa mère meurt, de tuberculose, il est envoyé dans un orphelinat tenu par deux soeurs, Simone et Adèle. Elles sont très gentilles mais Hugo, leur neveu, persécute Pierrot. La soeur de son père, Béatrix, prévenue par la mère d'Anshel, réclame Pierrot.
Il la rejoint en train en Allemagne dans les Alpes Bavaroises. Beatrix est intendante dans une grande maison au sommet d'une montagne : le Berghof, résidence secondaire d'Hitler, qui le tolère à condition qu'il ne fasse pas de bruit. Il est bien accueilli par Ernst, le chauffeur, sa tante et Emma, la cuisinière, mais doit changer de prénom : il devient Pieter. Sa tante lui demande de ne plus parler d'Anshel et d'arrêter de correspondre avec lui.
Au fil des années, Pieter va se laisser endoctriner par le fuhrer, devenir jeunesse hitlérienne, se montrer suffisant, abuser de son pouvoir, dénoncer ses proches. Il devient un véritable monstre, bien loin du gentil Pierrot qu'il était en arrivant.
Nous découvrons dans ce roman l'influence d'Adolph Hitler sur ses proches : endoctrinant les faibles et terrorisant les autres. le désir d'avoir du pouvoir, d'être important, transforme un enfant innocent, bousculé par les autres, en un jeune homme sans pitié.
Ce roman à destination de la jeunesse m'a bien plu, et je lirai avec plaisir le roman précédent de John Boyne : "Le garçon en pyjama rayé", qui se déroule dans un camp de concentration.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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Magnifique roman que ce "garçon au sommet de la montagne". Un héros qui se retrouve du mauvais côté, loin des plus habituels petits héros juifs de la littérature jeunesse. ici, tout est plus confus, et même si notre petit "héros" bascule du côté des bourreaux, tout n'est pas si limpide, au regard de sa trajectoire. Lui aussi n'est qu'un enfant victime, victime de ses traumatismes d'enfant moqué pour sa petite taille, une soif de revanche sur la vie qui hélas croit trouver une solution dans le nazisme, sous l'influence forte et intensive de l'environnement de Hitler.
Un style poignant, sobre, une psychologie approfondie des personnages, loi, des stéréotypes des bons ou méchants.
Un roman "jeunesse" qui ne s'éloigne guère du roman adulte, tant la mièvrerie, les clichés, le style facile en sont absents.
Mon seul petit bémol, avoir laissé mon fils de 10,5 ans seul face à cette lecture, moi-même ne l'ayant commencé qu'après qu'il a l'eu terminé : il s'agit là d'une lecture délicate, subtile, une thématique difficile à aborder (pas seulement du fait qu'il s'agit de la Seconde Guerre mondiale, mais surtout en raison de ce point de vue, un "héros" nazi..), qui l'a pas mal perturbé, et je pense qu'il est bon de pouvoir accompagner son enfant dans cette lecture, afin qu'il puisse exprimer ses interrogations, ses ressentis, et ses jugements.
Le résultat en est positif, car il souhaite lire maintenant le "Garçon en pyjama rayé" !
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Résumé : 1936. Pierrot, petit garçon de 7 ans, vit à Paris, avec son père allemand, sa mère française, et leur chien D Artagnan. Mais le père de Pierrot meurt sous les roues d'un train, tandis que sa mère meurt d'une pneumonie. Pierrot se retrouve alors envoyé dans un orphelinat, puis est pris en charge par sa tante, qui le fait venir à Berghof, dans la villa où elle travaille au service d'un certain Adolf Hitler.

Mon avis : A ma grande honte, je n'ai jamais lu « le garçon en pyjama rayé » du même auteur, et il va falloir que je remédie à cela. J'ai donc lu ce titre sans donc savoir que l'auteur nous réserve des surprises et parle de la Seconde Guerre Mondiale à hauteur d'enfant.

Ici, c'est Pierrot qui narre l'histoire. Son père a été abîmé psychologiquement par la Première Guerre Mondiale, qui a été perdue par son pays, l'Allemagne. Pierrot ne comprend pas trop le pourquoi des accès de violence et des excès d'alcool de son père, mais il sait qu'il va mal. Il est ami avec Anshel, qui est sourd-muet et juif, avec qui il parle le langage des signes. Sa vie se trouve bouleversée quand son père meurt, broyé par les roues d'un train, et que sa mère meurt ensuite également d'une pneumonie.

Il part alors en orphelinat, où il ne restera pas longtemps, car sa tante le fait venir dans la maison où elle travaille comme gouvernante, à Berghof. C'est là que Pierrot va rencontrer Monsieur et Madame, respectivement Adolf Hitler et Eva Braun. Pierrot va progressivement perdre son innocence, et devenir un pur produit nazi, pour son malheur et celui des autres.

Le génie de l'auteur, qu'il semble avoir aussi appliqué dans « le garçon en pyjama rayé » est de mettre son lecteur dans la peau d'un jeune garçon qui va vivre aux côtés d'Hitler avec innocence et naïveté. Sa tante pensait le protéger en le faisant venir ici, mais en fait, Pierrot, devenu Pieter, va devenir le plus grand fan du régime nazi, « éduqué » en personne par Adolf Hitler lui-même.

Le lecteur assiste, impuissant, à la nazification du petit Pierrot, qui va devenir de plus en plus arrogant et impitoyable, suivant aveuglément son leader. Il va alors être l'auteur d'actes abjects et de dénonciations, et il faudra des années avant qu'il comprenne l'ampleur de sa folie.

Le lecteur, qui connaît les horreurs perpétrées par le régime nazi, va comprendre certaines allusions, comme les douches sans eau, qui sont les chambres à gaz, voir avec horreur le petit Pierrot tout gentil se transformer en fanatique. Il assiste, impuissant, à la perte d'innocence d'un petit garçon, faisant la démonstration d'un lavage de cerveau ayant eu lieu chez les jeunes allemands à l'époque.

Le caractère très lunatique d'Hitler, passant du calme à l'énervement, avec des traits de caractère psychotique, est plutôt bien rendu, montrant un homme en pleine folie, qui a entraîné à sa suite des millions de personnes.

Les points de vue alternatifs sont présentés par Pierrot, qui ne saisit pas du tout des allusions données par sa tante, le chauffeur d'Hitler ou Katarina, la fille dont il tombe amoureux, et permettent par petites touches de montrer des points de vue divergents.

L'ensemble est glaçant, et montre comment un jeune peut être finalement manipulé, passant de l'innocence à la perversité et à la cruauté, en pensant servir un idéal incarné en une personne.

Un livre à lire !
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L'histoire débute en 1936. Pierrot Fischer, 7 ans, vit à Paris avec sa mère Emilie. Sa famille s'est disloquée quelques années plus tôt, lorsque son père s'est suicidé : en effet, cet ancien soldat allemand n'avait jamais réussi à se remettre complètement du traumatisme de la guerre de 1914 - 1918 et a fini par se jeter sous un train après avoir sombré dans la dépression. Depuis, Emilie travaille comme serveuse dans le restaurant de M. Abraham, tandis que son fils passe ses journées avec son copain Anshel, un petit Juif muet qui aspire a devenir écrivain. Mais ce semblant d'équilibre dure pas ; Emilie tombe malade et meurt à son tour. Pierrot est balancé dans un orphelinat.

Là, on se dit : bienvenue chez Charles Dickens ! D'ailleurs, le narrateur lui-même y fera allusion au détour d'un chapitre.. Eh bien, on se trompe. Pierrot ne fera pas ami ami avec Oliver Twist ! le destin qui lui est réservé s'annonce bien pire, d'une certaine façon...

Alors qu'il s'intègre bon an mal an au milieu des enfants abandonnés, sa tante Beatrix se manifeste et demande à en avoir la garde. Si Pierrot était au courant que son père avait une soeur, il s'était souvent demandé pourquoi il ne l'avait jamais vue ; il fallait croire que le moment était venu...

Le voilà parti pour l'Allemagne, et, après un voyage éprouvant où il se fera bousculer par un soldat nazi puis par quelques ados des jeunesses hitlériennes, il découvre la grande maison au sommet de la montagne qu'il habitera désormais, et dont Beatrix est la gouvernante. Tout le monde se montre plutôt sympa avec lui, que ce soit Ernst, Emma, ou encore Herta. Mais il doit se plier à des consignes strictes qui ne lui plaisent pas et contre lesquelles il se braque : il n'est autorisé à ne parler ni de sa mère française, ni de la folie de son père, et encore moins de son ami juif. Pourquoi ? Parce que cela pourrait déplaire à Monsieur. Monsieur est le propriétaire des lieux, et même s'il est rarement là, sa menace pèse constamment sur les épaules de tous.

On comprend assez vite que le mystérieux Monsieur n'est autre que Hitler.

Après une ellipse d'un an, on retrouve un Pierrot -ou plutôt un Pieter_ bien changé...

En racontant la descente aux enfers d'un gamin faible, malléable et désireux de faire enfin partie d'un groupe, le garçon au sommet de la montagne est un de ces romans qui réveillent. Il gagnera à passer entre le plus de mains possible, d'autant plus qu'il peut s'adapter à des contextes autres que celui de l'Allemagne nazie. Moi qui aime bien me moquer des livres tristes, je le recommande à tout le monde, jeunes ou pas, pour le lire simplement, ou pour l'étudier...

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