Je ne connaissais
John Boyne que de réputation, à savoir sa belle plume mais surtout son faible pour le thème de la guerre et des enfants pris dans la tourmente.
L'histoire est prenante, le scénario tient la route mais je ne sais pas, je n'ai pas réussi à m'attacher à Pierrot / Pieter, je ne pense pas être si insensible que ça pourtant mais on passe beaucoup trop vite de l'enfant innocent des débuts au nazi dénonciateur à mon goût...
Autant l'évolution de
Max, dans le roman du même nom de
Sarah Cohen-Scali, était progressive, semée de doutes et tout en naïveté, autant celle de Pierrot est brutale et peu convaincante, on en vient même à le haïr pour ce qu'il fait à ses proches alors qu'on sait pertinemment qu'il s'est fait endoctriné par Hitler...
Je l'ai lu vite, je l'ai apprécié mais j'aurais aimé ressortir de ma lecture davantage émue.