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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pierrot Fischer est un jeune garçon insouciant, même si, à la maison, la vie n'est pas rose : papa, allemand d'origine, a fait la Grande Guerre et souffre de ce que l'on appelle maintenant le stress post-traumatique.

Mais en ce temps-là, il n'y avait pas de mots, juste des cauchemars, des coups, de la boisson. Pas drôle tous les jours, et pendant ce temps-là, un moustachu montait, lançait ses théories fumeuses et la haine raciale montait plus vite que le thermomètre un jour de canicule.

En quelques années, la vie de Pierrot va être bouleversée et notre jeune garçon va se retrouver sous la tutelle de sa tante, la soeur de son père, qui est gouvernante dans la maison au sommet de la montagne, le fameux Berghof du moustachu bien connu. Moustachu qui n'aime pas les enfants, le bruit, qui ne mange pas de viande et aime son chien.

Ce roman jeunesse va nous montrer la transformation du jeune Pierrot, garçon sympathique, timide, gentil, en un Pieter (ça faisait plus allemand) passé du côté obscur de la Force, avec une facilité qui fait froid dans le dos.

Le trouduc' moustachu a inculqué à Pieter ses grandes idées de merde, lui a filé un uniforme, lui a donné un peu de pouvoir et ça a corrompu le gamin qui est devenu un être immonde, méchant, fier de son pouvoir, en usant et en abusant sur le personnel, allant même jusqu'à… Terrible !

Il était naïf, il était doux, le voici devenu un petit merdeux brutal que l'on a envie de balancer par la fenêtre, surtout après ce qu'il a fait et dont il n'a pas l'air d'avoir conscience, puisque pour lui, il a défendu sa patrie, son guide suprême…

C'est une grande question qui me hante : qu'est-ce que j'aurais fait à cette époque-là, dans ce régime-là ? Résistante ? Collabo ? Planquée à la cave ? La dernière solution me correspond le plus… Je ne suis pas une héroïne et j'aurais sans doute chi* dans ma culotte...

Alors, tandis que je fustigeais ce gamin de merde, lui souhaitant le pire, je me suis mise à sa place : jeune, perdu, orphelin, balancé dans un autre pays, à l'écart de tout, le crâne bourré de théories horribles dont il n'a pas conscience, puisqu'il ne sait pas ce qu'il se passe dans les camps, à la guerre…

Pour lui, des douches qui ne délivrent pas d'eau, c'est une aberration, mais il ne comprend pas, et entre nous, à son âge et à cette époque, nous n'aurions sans doute pas compris non plus.

Tandis que moi, je sais (pas difficile quand on est née après la Seconde Guerre Mondiale). Pouvais-je le fustiger comme je le faisais ou bien, à sa place, serais-je devenue comme lui, fière de mon petit uniforme, de mon statut, de mon pouvoir ? Non, je ne veux pas avoir la réponse à ma question, parce que je pense qu'elle ne serait pas honorable à entendre.

Me mettre à sa place m'a permis de comprendre le gamin, même si je n'ai pas pardonné certains de ses actes. le cerveau d'un enfant est malléable et facile à retourner, plus facile à farcir d'idées nauséabondes qu'une dinde froide sur l'étal d'un boucher.

L'endoctrinement, c'est une arme de destruction massive, qui fait plus de dégâts qu'une bombe et dont les effets se font ressentir le plus longtemps. La propagande est sa grande complice et à eux deux, ils lavent les cerveaux, les esprits, annihilent la capacité à réfléchir par soi-même, foutent des fausses infos dans les têtes et quand la vérité met enfin ses chaussures, les mensonges ont fait plusieurs fois le tour de la Terre et c'est trop tard.

Un roman jeunesse qui fait froid dans le dos, qui montre comment il est facile de transformer un gentil gamin en un salopard imbu de sa petite personne, qui ne réfléchit plus, qui se sent agressé lorsque des gens ne sont pas d'accord avec le régime et la guerre déclenchée par le trouduc' (là, Pieter me dénoncerait).

Cette lecture permet aussi de comprendre pourquoi certains se sont sentis mis en valeur par ce régime de tortionnaires, rien qu'en ayant un peu de pouvoir, et pourquoi ça marche toujours de nos jours, quel que soit le régime : politique ou religieux. Ils ont un truc auquel s'accrocher, une idéologie qui leur donne une place.

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Voici un livre qui peint à merveille l'endoctrinement des jeunes et moins jeunes d'ailleurs. Un jeune cerveau est plus malléable, plus facile à faire croire monts et merveilles, puisqu'il n'a rien connu d'autre ou si peu.
C'est une très belle histoire, de ce jeune Pierrot de parents de nationalité que tout oppose aux deux guerres mondiales, lui, il a si peu connu la France, que facilement avec les souvenirs forts de son père, et son refuge chez sa tante en Autriche, il deviendra un vrai petit allemand, un terrible exemple parfait à la jeunesse hitlérienne comme celui qui l'accueille.
C'est intéressant de voir la transformation du jeune gamin, comment au fil de l'eau, il a pris de l'assurance, se moulant parfaitement dans les pas de son mentor. C'est tout ce côté de la personnalité de Pierter qui donne la richesse à ce roman. Un bel exemple pour une lecture jeunesse avec ce que l'on connait actuellement, ça aide à comprendre pourquoi certains jeunes n'ayant plus rien ou plus d'estime de soi, se raccrochent à d'autres étoiles même si elles brillent pas pour les bonnes causes.
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Très belle lecture que je recommande à tous les ados, jeunes adultes pour aborder le thème de l'endoctrinement qu'il soit nazi ou autre.

Autant j'ai aimé le garçon au pyjama rayé, que j'ai encore plus apprécié celui-ci.
Ils se ressemblent dans le thème abordé, à savoir l'ignorance, la naïveté des enfants confrontés à la 2nde guerre mondiale et surtout aux atrocités de celle-ci.

Dans ce livre, l'auteur va plus loin et s'intéresse à un garçon qui au départ, à un ami juif et ne comprend pas tous les stéréotypes faits sur eux, et petit à petit, on va le voir évoluer, endoctriné par les discours d'Hitler jusqu'à se perdre, ne plus avoir de raisonnement logique, il est dans l'incapacité de penser par lui-même.

On y voit aussi, le désir d'avoir du pouvoir, d'être important, respecté surtout pour un enfant orphelin, qui s'est senti abandonné et rejeté - les proies idéales pour tous ces gourous et dictateur.
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Pierrot Fischer vit à Paris en 1936, il a sept ans et mène une vie insouciante avec sa maman. Anshel son petit voisin juif et son chien D'Artagnan sont ses meilleurs amis. Son père, allemand, a été gravement traumatisé par la Grande Guerre et finit par se suicider en 1934. Seulement le temps de l'insouciance sera court, car la mère de Pierrot meurt de tuberculose. Il est d'abord recueilli par ses voisins, mais il est totalement inconscient de la situation des juifs et lorsqu'un mois plus tard il est envoyé dans un orphelinat, il pense être rejeté par la famille d'Anshel parce qu'il n'est pas juif et ne comprend pas qu'on ne veut pas le mettre en danger. La vie à l'orphelinat est bien plus agréable que ce à quoi il s'attend, même si le neveu des directrices le persécute. Quelques mois après son arrivée, sa tante Béatrix le réclame. Il part donc en Allemagne, dans les alpes bavaroises, rejoindre sa tante, gouvernante dans une grande maison.

Il ne s'agit pas de n'importe quelle maison, mais du Berghof, la résidence secondaire d'Hitler. le maître des lieux le tolère à condition qu'il se tienne tranquille et ne dérange pas. Tout le personnel l'accueille avec une grande gentillesse, en particulier sa tante, le chauffeur Ernst et la cuisinière. Mais il est trop Français et sa tante change son prénom en Pieter, elle lui demande aussi de faire très attention avec sa correspondance avec Anshel et de ne jamais parler de lui. Peu à peu il est fasciné par le Fuhrer et le gentil Pierrot se transforme en Pieter, membre enragé des jeunesses hitlériennes.

Le roman raconte cette lente descente aux enfers de Pierrot, et surtout de ses proches qui ne seront pas épargnés et bien mal payés de leur gentillesse. Il est endoctriné à son insu et son désir d'être important et reconnu fera le reste. Toutefois il est adolescent à la fin de la guerre et connaîtra une rédemption inattendue (et très imméritée !). Rien n'est figé, parce que celui qui était le sale gamin de l'orphelinat mourra en jeune héros de la résistance tandis que le brave Pierrot sera devenu un monstre.

C'est un très beau livre et une réflexion très intéressante sur l'endoctrinement des jeunes et des membres les plus faibles de la société, thème qui n'a malheureusement rien perdu de son actualité. Pierrot deviendra un véritable monstre au fil des années. Cette histoire a dû concerner des milliers de jeunes Allemands et bien d'autres depuis cette triste époque, qui n'ont pas eu vraiment le choix. Comme dit si bien Jean-Jacques Goldman, si j'étais né en 17 à Leidenstadt …
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1936. Pierrot Fisher est un petit garçon qui vit seul avec sa mère, Emilie, à Paris. Son père, ancien soldat allemand de la Grande Guerre s'est suicidé. le meilleur ami de Pierrot, Anshel Bronstein, juif et muet de naissance, vit lui aussi seul avec sa mère.
Un jour, Pierrot devient orphelin. Sa tante, Beatrix, décide de le recueillir. Cette dernière, gouvernante, vit dans une maison au sommet de la montagne : le Berghof, la résidence secondaire d'Hitler.
A partir de ce moment, Pierrot doit devenir "un peu moins français, un peu plus allemand". En grandissant, Pierrot côtoie le dictateur et se transforme en un nazi violent...

Dans la continuité du Garçon en pyjama rayé, John Boyne écrit un roman young adult sur la Seconde Guerre mondiale et l'Allemagne nazie.

J'avais plus qu'aimé le Garçon en pyjama rayé et c'est sans aucune difficulté que je me suis plongée dans ce nouveau roman. John Boyne a un talent incontestable pour nous raconter cette période si sombre avec des personnages fictives qui auraient pu exister...

Avec Pierrot, on assiste à une véritable descente aux enfers qui dérange, qui bouleverse, qui fait réfléchir tout simplement...

Un livre indispensable, à faire lire autour de soi !
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Le garçon au sommet de la montagne est le récit de la vie de Pierrot, jeune garçon de sept ans qui doit quitter Paris pour rejoindre une tante qu'il ne connaît pas en Autriche.
Pierrot a été élevé par des parents qui l'aime mais son père allemand s'est suicidé parce qu'il n'arrivait plus à supporter ce qu'il avait vu ou fait pendant le Première Guerre Mondiale ; et sa mère est décédée quelques années plus tard d'une maladie.
Il est recueilli par la mère de son meilleur ami Anshel, puis confié à l'orphelinat des soeurs Durant avant que sa tante n'entre dans sa vie. Il va alors découvrir la vie dans une résidence au sommet de la montagne auprès de sa tante et des autres domestiques qui servent Monsieur.

On s'attache vite au personnage du petit Pierrot à cause des pertes successives et de la vie qui l'attend. On le voit peu à peu évoluer, grandir mais aussi perdre son innocence et se transformer auprès de Monsieur qui n'est autre qu'Adolf Hitler. On en vient à ne plus aimer ce garçon qui va faire les choix les plus funestes qui soient. L'influence négative d'une seule personne peut pervertir le plus doux des enfants.
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Boyne nous livre un autre livre jeunesse fort émouvant. Il nous place encore au coeur de la deuxième guerre mondiale, mais cette fois, dans la maison de campagne de Hitler. le héros, Pierrot, jeune garçon, vit à Paris avec ses parents. Son père, allemand, s'est battu pendant la grande guerre, et est resté marqué à vie. SSPT. Il sombrera peu à peu dans l'alcoolisme et perdra la vie sous les rails d'un train. Et puis, sa mère perdra elle aussi la vie, cette fois amenée par la tuberculose. Après un bref passage dans un orphelinat, sa tante qu'il n'a jamais vu, viendra le chercher et l'amènera en Autriche... Elle est gouvernante dans la maison de Hitler... Pierrot deviendra admiratif de ce personnage, s'embrigadera dans les Jeunes Hitlériennes.... jusqu'à la désillusion... Un roman fort, qui nous fait vivre de l'intérieur le quotidien partager de Hitler... Certaine phrases et certains passages écorchent, nous font rager... J'ai tout de même trouvé que quelques fois il y avait un décalage entre les réactions d'un enfant et ce que nous propose Boyne... comme si le personnage était en réalité trop vieux pour son âge... Mais ça reste somme tout une bonne lecture.
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Un roman assez édifiant, qui nous laisse entrevoir comment l'idéologie nazie a pu contaminer autant de gens, et ce à travers le personnage d'un petit garçon innocent. Chapeau à l'auteur qui a du entrer dans la tête de Pierrot et y glisser cette lente et terrible transformation. Ça ne doit être ni évident ni enviable de se retrouver dans l'esprit de ce genre de personnages, mais ça n'en est pas moins essentiel. Alors, merci à lui pour ce roman.

Au début du roman, on rencontre Pierrot, alors âgé de 4 ans. Il aime converser en langue des signes avec son meilleur ami, un petit juif sourd muet. Il vénère son papa, ancien soldat, malgré les propos racistes, les soirées de beuverie, les moments de violence. Il adore sa maman qui endure, non sans broncher. On découvre en quelques pages et sous-entendus ce contexte de l'entre-deux-guerres, la vision du papa, allemand, et celle de la maman, française. Et entre eux deux, ce petit bout de chou adorable sur lequel le sort va s'acharner.

On le voit grandir, partir parcourir le pays, chercher son identité, traverser des moments particulièrement difficiles et toujours, on a envie de le serrer dans nos bras, de le consoler et on ne peut imaginer que lui, ce petit gamin plein d'espoir et de bon sens, va basculer si brutalement du côté obscur. On n'y croit pas, on ne le veut pas, mais le jour où là-haut, dans la maison au sommet de la montagne, il rencontre un petit homme moustachu, tout va petit à petit changer dans sa façon de voir l'avenir, l'Allemagne et les gens qui l'entourent. Et ça fait mal au coeur de le voir devenir si arrogant, pour finalement ne même plus se remettre en question et renier son « ancien » pays, son passé, son ancien ami.

On a beau savoir à quoi s'attendre en commençant ce récit, ça n'en est pas moins effarant. Mon seul reproche est que ce roman est un peu court sur la fin. Autant la montée en puissance du nazisme en Europe et dans la tête de Pierrot est très bien retranscrite, autant la fin de la guerre, les désillusions et remises en question se font un peu vite. Mais John Boyne écrit très bien, suscite en nous toutes sortes de questions et apporte un éclairage différent sur ce sombre épisode de l'Histoire. Il explique dans la lettre aux lecteurs que « Pierrot ne ressemble pas aux personnages d'enfants de mes livres précédents dans le sens où vous ne manquerez pas de trouver son comportement révoltant et sa prise de conscience tardive. Mais à cette époque les garçons comme Pierrot étaient nombreux et, comme lui, ils ont été obligés d'affronter leurs actes et de vivre avec le mal qu'ils avaient répandu pour le restant de leurs jours. »
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Pierrot est un garçon franco-allemand. Son père était un soldat allemand durant la Grande Guerre et, s'il en est revenu vivant, son esprit était lui totalement détruit et Pierrot ne l'aura presque pas connu puisqu'il se tue sous un train lorsqu'il n'a que quatre ans. C'est sa mère, française, qui s'occupe de lui jusqu'à sa mort, emportée par la tuberculose. Pierrot n'a que sept ans ! Malgré la grande amitié qui le lie à Anshel, un garçon juif muet avec qui il communique via la langue des signes – leur langue des signes – un deuxième conflit de grande ampleur s'annonce et, bientôt, la mère d'Anshel ne peut faire autrement que d'envoyer Pierrot dans un orphelinat. C'est à Orléans qu'il est envoyé, une grande maison tenue par deux soeurs un peu vieilles filles avec lesquelles il restera peu de temps. Sa tante Beatrix, la soeur de son père, le retrouve et l'invite à vivre avec elle près de Berchtesgaden, dans les Alpes bavaroises, dans une grande maison au sommet de la montagne, où se rendent occasionnellement Monsieur et Madame. Monsieur, c'est Adolf Hitler, et Madame, Eva Braun. Pierrot découvre alors un tout nouveau monde, au loin de l'histoire qui se joue sur le reste de la carte de l'Europe…

Avec cette histoire, John Boyne continue son exploration de la guerre et nous propose encore une fois un récit d'une grande intensité, sans doute pas aussi étonnant et terriblement naïf que le garçon en pyjama rayé, mais qui nous interroge sur la nature humaine et la déconcertante facilité avec laquelle l'embrigadement peut changer un être. Car, au contact d'Hitler, Pierrot va lentement se transformer sous nos yeux, passant de jeune garçon doux et serviable à un petit nazillon avide de pouvoir. La transition, progressive et se déroulant pourtant dans un endroit profondément reculé, est très représentative de ce qui va se passer en Allemagne sous le joug d'Hitler. Et alors que Pierrot – devenu Pieter – gagne la confiance et l'amour du Führer, il va assister à un certain nombres de réunions et découvrir l'horreur de ce qui se trame en Europe… Avec une réflexion finale sur la culpabilité, le garçon au sommet de la montagne est à nouveau un roman fort et passionnant de John Boyne, qui complète admirablement son oeuvre sur la guerre. Une très belle lecture !
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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Dans le "Garçon en pyjama rayé", suite à la visite du fourreur le père d'un jeune garçon devenait directeur de Hoche vite.

Ce livre pour lequel je doutais de la classification, "littérature jeunesse" m'ayant plu, je me suis lancée dans la lecture du "garçon au sommet de la montagne" avec curiosité.

Ce récit, scindé en trois parties, nous relate l'histoire de Pierrot Ficher. de père allemand et de mère française, il se retrouve orphelin très jeune.

Les parents de son seul ami, Anshel Bronstein, ne veulent pas le garder. Cette décision, pourtant raisonnable, perturbera le jeune Pierrot. Placé à l'orphelinat des soeurs Durand, il sera retrouvé par sa tante Béatrix. Elle travaille au Berghof au service de madame et monsieur.

Monsieur s'intéresse à lui, bien que très dur et exigeant il offre au jeune garçon une raison d'être fier.

Les évènements se succèdent, la cruauté et la soumission sont les deux plaies de cette époque.

Comment transformer un jeune garçon en être cruel ? Peut-on résister à l'endoctrinement ?

Je ne suis toujours pas convaincue par la classification en "littérature jeunesse". Ce livre est à mettre en toutes les mains.
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