Frangines

J'ai bien aimé cette histoire même si je lui reconnais une écriture lisse et sans reflet.
J'ai bien aimé car qui a des soeurs (j'en ai trois) se reconnaîtra dans certaines situations : des tensions, des secrets, des jalousies, mais un grand bonheur d'être ensemble dont les bases sont bien ancrées dans l'enfance.

Que vous dire de plus sur cette lecture distrayante, sinon que cette année encore les trois soeurs (Mathilde, Violette et Louise) vont se retrouver, avec leur famille respective, à la Garrigue dans le sud de la France (Saint-Rémy-de-Provence) où leurs parents ont rénové une vieille bâtisse. Lieu incontournable de leurs vacances et enfance. Mais cette année, elles vont vraiment tout se raconter...

Un roman sympathique qui se lit vite mais je le crains qui s'oublie vite aussi.

Les"frangines et leur mère", c'est une histoire de filles. Même si elles sont très proches, elles se titillent souvent. Et se cachent aussi beaucoup plus de choses qu'on ne pourrait le croire. Même des choses...importantes.
Bon, les secrets de famille, ce n'est un secret ;-) pour personne, se servent à toutes les sauces dans nombre de romans. C'est dans l'air du temps.
Cela dit, l'écriture est agréable, les personnages sympathiques, je n'ai pas boudé mon plaisir.
Mais il ne restera pas dans ma mémoire comme un chef-d'oeuvre.

« Grandir avec une soeur rend plus apte au bonheur. »
Ah ? Parce qu'on a morflé ? Alors on trouve la vie douce, après ?
Et avec deux frangines, double peine, double effet pas peace, pas cool... Ça m'a surtout rendue susceptible et teigneuse, je crois, étant la dernière de trois filles - l'alliée de l'aînée contre la cadette, qui me l'a fait payer ensuite quand la grande a pris son envol.
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Ce roman montre bien les ambivalences des sentiments entre soeurs, et la façon dont les rôles au sein d'une famille semblent figés. Ici l'aînée-princesse, si jolie & élégante depuis toujours ; sa cadette, dans son ombre, boulotte, peu sûre d'elle mais bosseuse et intello...
C'est également un bon bouquin de plage : les ploc-ploc des jeux de raquettes n'empêchent pas de se concentrer, tant il est facile à lire.
J'ai même été accro, à un moment, parce que l'auteur sait entretenir le suspense avec quelques rebondissements.
Mais assez vite, on comprend que cette famille-là aura (eu) son lot de malheurs et difficultés ordinaires, et on voit venir pas mal de 'surprises' à des kilomètres.
La fin m'a presque mise en colère, tant il est facile, dans la fiction, de tout résoudre d'un coup de baguette magique. Même si l'on se doute que ces quatre femmes ont encore du boulot, au jour le jour, pour s'entendre sans heurts.
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Je suis un peu vexée/déçue que mon super libraire de l'été m'ait conseillé ce livre. Nous venions de parler de nos goûts communs, il m'a fait découvrir quelques 'vraies' pépites depuis quelques mois. A-t-il vraiment apprécié ce récit formaté et plein de bons sentiments ?
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Entre 'L'esprit de famille', de Janine Boissard (j'avais adoré cette série, ado) et les écureuils & crocodiles de Pancol pour les clichés...
Semble écrit en vue d'une adaptation TV/ciné. A. Lamy dans le rôle de Mathilde, M. Seigner pour Violette ? Non, elles ont 10 ans de trop...
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PS1 : on ne peint pas quand il fait plus de 25° ! donc un après-midi d'août, à St Rémy-de-Provence, on oublie l'idée de donner un coup de frais à la façade de son mas.
PS2 : non, ce n'est pas encore plus difficile pour les femmes que pour les hommes... d'être homo , quoiqu'en dise l'auteur via ses personnages.

Frangines est un roman que je me suis octroyée à lire cet été. Je découvre l'auteure.
C'est l'histoire de 3 soeurs réunies pour les vacances d'été dans la propriété familiale de saint Rémy de Provence où vit encore leur mère.
Adèle Bréau met en scène les relations complexes entre elles ainsi que les liens non moins compliqués avec d'autres membres de la famille, notamment leur mère et leurs compagnons.
En tout début de récit, on découvre une infirmière dévouée, une bourgeoise égocentrique, une avocate en reconversion, fragile, une mère abandonnée.
Les personnages en seraient presque caricaturaux.
Dans chaque chapitre, le narrateur fait un focus sur une partie de l'histoire de l'un des personnages principaux, c'est ainsi que le passé ressurgit révélant au fil de la narration, l'histoire de chacun d'entre eux, avec certains moments de bonheur ainsi que les blessures qui en font les personnages du récit actuel.
Le récit est loin d'être idyllique, c'est une histoire familiale comme on en rencontre tous les jours, avec son lot de conflits, de silences et de rancoeurs.
Des drames personnels surgissent à l'occasion d'une querelle, c'est ainsi que l'on découvre la face cachée des personnages.
En effet, les masques tombent et nous révèlent des égocentriques au coeur fragile, d'anciennes rivalités amoureuses expliquant les relations tendues entre deux soeurs, une jeune femme aux amours inavouées...
Outre l'histoire familiale, le roman aborde les travers de la société actuelle, la condition féminine. C'est également une interrogation sur l'amour, la sexualité, la communication entre les êtres.
C'est d'ailleurs au cours d'une réunion familiale que les secrets de famille vont tous rejaillir et auront une fonction d'exutoire, de purgatoire dont cette famille avait bien besoin pour se reconstruire.
Un roman à la fois facile à lire ; l'écriture et la narration en sont simples, mais il peut faire écho aux douleurs que chacun d'entre nous porte en soi.
J'ai passé quelques bons moments mais je n'ai pas vraiment été enthousiasmée par la lecture de ce roman qui comporte quelques évidences.

Rien qui ne renouvelle vraiment le genre de la saga familiale mais un petit roman assez sympathique, qui se lit sans déplaisir.

Violette, Mathilde et Louise sont soeurs, elles s'apprêtent à passer quelques semaines de vacances ensemble dans la chaleureuse bâtisse provençale que leurs parents ont acquis alors qu'elles étaient encore enfants.

Jeanne leur mère les y attend, seule depuis que son mari l'a quittée pour sa meilleure amie, après quelques décennies d'un mariage qui semblait heureux. La séparation est récente et elle réapprend à vivre après ce qui fut un véritable choc pour elle.

Adèle Bréau croque des personnages qui auraient pu être davantage attachants, si les situations ou caractères avaient été un peu moins attendus. L'aînée qui se sent mal aimée, version un peu princesse ; la cadette, maltraitée par son ex conjoint ; la dernière qui s'est installée dans le village où elle a vécu ses plus beaux étés… Sans spoiler, l'auteur balaie assez large pour que chaque lectrice (je crois bien que c'est la cible 😊) puisse s'identifier à une de ces quatre femmes.

Toutes cachent des secrets, taisent certains maux, nourrissent un peu de rivalité mais sont profondément attachées les unes aux autres. La construction des chapitres autour de chaque personnage, si elle n'est pas originale, rend la lecture fluide et rythmée.

Un roman à déguster sur la plage (c'est de saison).

Challenge MULTI-DEFIS 2021

Une lecture facile et agréable. " Frangines" m'a fait un peu penser à " L'esprit de famille" de Jeanine Boissard.
Trois soeurs : Mathilde, Violette et Louise. Trois caractères très différents. Elles se retrouvent le temps d'un été dans la maison familiale à St Rémy de Provence. La mère, Jeanne, presque 70 ans doit se reconstruire après le départ de son mari après 48 ans de mariage, pour vivre avec une autre femme du même village.
Cet été- là, les trois soeurs vont se rapprocher et s'avouer de grands secrets ou non-dits.
Ça sonne juste, c'est plaisant à lire mais la fin fait un peu trop " happy end" pour moi.

Un très bon moment passe avec ce livre.
Fille unique je ne me suis pas reconnue mais je pense que beaucoup de lectrices pourront se reconnaitre
Toutes ses petites brouilles entre soeurs m'ont fait sourire et la famille n'est ce ps pour tout partager que ceux soient soucis ou bonheur
Unies comme les cinq doigts de la main à n'importe quelle age
Une fin très sympathique pleine d'avenir et d'optimisme.

Pour une fois, je me suis lancée dans un roman à succès sans lire aucune critique. La découverte complète et zéro a priori, mais décidément les romans à succès et moi, ce n'est pas une grande histoire d'amour. La preuve en est qu'encore une fois, ça n'a pas fonctionné et je n'ai pas trouvé les qualités vantées par la plupart des autres critiques. Sans avoir été compliqué à lire, ce roman m'a ennuyée. Seules les 100 dernières pages m'ont accrochées, et encore. le roman est long, et pour un livre qui parle de lien j'ai trouvé qu'il en manquait cruellement. Les histoires pourraient presque se lire indépendamment les unes des autres. A croire que les 3 soeurs vivent dans des mondes parallèles. Dommage pour cette histoire de famille qui avaient pourtant tout pour me plaire.

J'adore les histoires de famille et de fratries qui plus est lorsque la maison de famille est en Provence et lorsque les retrouvailles se passent l'été.... Mathilde, Violette et Louise sont trois soeurs qui vont être réunies cet été là. Mathilde l'aînée, belle et brillante, est mariée et heureuse, elle est aussi habituée à tout régenter. Violette, la seconde , très proche en âge de Mathilde, a réussi à se libérer d'un mari toxique, elle a une fille adolescente. Elle va profiter de cette réunion de famille pour présenter à ses soeurs son nouveau compagnon.
Louis, la dernière est beaucoup plus jeune que ses soeurs, elle vit à l'année
à Saint-Rémy de où elle exerce le métier d'infirmière et s'occupe aussi également de leur mère qui occupe la maison familiale. Petit à petit, les trois soeurs vont prendre leurs marques, leurs retrouvailles vont être l'occasion de revenir sur des querelles de jeunesse mais aussi de se" re-découvrir."
L'atmosphère des vacances en tribu est bien retransmise ainsi que les caractères différents des "frangines"! Un agréable roman qui donne un avant goût d'été!

Comme je regrette de ne pas avoir su apprécier pleinement « Frangines » après avoir adoré « l'heure des femmes » qui avait une dimension féministe et historique. J'ai pourtant retrouver avec plaisir la plume sincère et limpide d'Adèle Bréau mais il m'a manqué un peu noirceur dans cette histoire. Sa description des rapports dans une fratrie est d'une vérité troublante pour ceux qui le vivent. La place de chaque enfant et l'image qu'on se fait de ce qu'on attend de nous selon « notre rang » est très juste. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce terme de trait-d'union pour évoquer le deuxième enfant quand il y en a trois. En tant que petite dernière, j'ai retrouvé chez Louise, ce sentiment que l'on a d'être investie de la mission de devoir veiller sur ses parents étant partie de la maison après les autres. Mais voilà, j'ai malheureusement trouvé l'histoire un peu lisse et invraisemblable. Je n'ai pas la rancune tenace mais l'acceptation et le pardon me semblent ici trop faciles. Les sujets abordés sont pourtant délicats mais l'ensemble manque d'émotions. Je comprends cependant que beaucoup est apprécié ce roman qui reste un roman frais à classer dans les feel good. Pour moi, ce n'était peut-être pas le moment. C'est ,après tout, ce qu'il y a de merveilleux dans la littérature : il y en a pour tous les goûts.