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EAN : 9782253262688
320 pages
Le Livre de Poche (27/04/2022)
3.56/5   705 notes
Résumé :
Un club de vacances sur la côte basque.
Quatre solitudes qui n'auraient jamais dû se rencontrer.
Une histoire d'amitié et de rédemption.

Anglet, fin juillet. À la réception du Club Océan, Germain accueille comme chaque semaine les nouveaux arrivants, avec un mélange de plaisir et d'appréhension...
Au milieu des habitués, certains clients goûtent pour la première fois aux « joies du club ». Chantal, qui débarque sans grand enthousi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (160) Voir plus Ajouter une critique
3,56

sur 705 notes
Au club de vacances, à Anglet, une nouvelle semaine commence avec ses nouveaux arrivants, tous accueillis avec le sourire de Germain. Parmi eux, il y a Chantal qui, pour une fois, vient passer une semaine en vacances avec ses petits-enfants, Pierre et Romy, sur l'insistance de sa fille. Mais l'idée de passer ces quelques jours ici ne l'enchante guère et elle n'a déjà plus qu'une envie : retrouver son train-train. Fanny, elle, est venue en famille. Avec son mari, Victor, et ses deux enfants adolescents. L'année ayant été difficile, son couple battant de l'aile, cette semaine pourrait-elle les aider à réparer tout ce qui se fissure ? Quant à Matthias, en pleine séparation d'avec Annabelle, il est venu accompagné de ses deux filles, Héloïse et Noémie. S'il avait pu faire autrement, sûr qu'il aurait évité ce club de grands-mères. Pour éviter tous ces ravis de la crèche, il déposera les filles à leurs activités et s'enfermera dans la chambre pour y travailler. Sauf que sans wifi, ça risque d'être compliqué...

Voilà un roman idéal pour les vacances ou pour les prolonger. Direction Anglet et son club de l'Océan. Si Germain, à l'accueil, est tout sourire, de ces sourires francs et sincères, il en est qui sont beaucoup plus de façade. Car, apparemment, toutes les familles que l'on croise au coeur de ce roman semblent ici à contrecoeur et n'ont qu'une hâte : refaire les valises et s'en retourner. Sauf qu'évidemment, au club, l'on ne peut éviter le voisinage (surtout quand les enfants s'en mêlent). Cette cohabitation « forcée » sera alors l'occasion pour cette galerie de personnages, très attachante et bien dépeinte, de s'ouvrir un peu aux autres et, parfois, se remettre en cause. Si la lecture de Haute saison se veut avant tout légère et rafraîchissante, Adèle Bréau ne manque pas d'aborder des sujets plus sérieux/graves tels que le handicap, le harcèlement, le sexisme, le travail, la maladie, la fin de vie, le manque de confiance en soi... Un roman touchant, frais à la plume à la fois sensible et drôle...
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je vous l'avais annoncé, j'avais besoin d'une lecture facile et légère après une série de thrillers noirs. C'est donc tombé sur "Haute saison", d'Adèle Bréau que je connaissais déjà par la série "La cour des grandes" ( j'avais pas mal apprécié, soit dit en passant). Et comme ça se passe dans un club de vacances, en bord de mer, à Anglet précisément, je me suis dit que ça préparerai mon cerveau à se mettre bientôt "en mode" vacances (comme disent mes djeuns, et ça m'agaaaaçççe, ce "en mode" !).
Je peux d'ores et déjà vous annoncer que je ne fréquenterai pas le club Océan, même si Germain qui accueille les vacanciers est absolument charmant. Bon, il a ses petits problèmes, comme tout le monde, il est un peu asocial, mais grâce à son boulot il surmonte vaillamment ses petites obsessions et son complexe d'infériorité. Et puis il a certains collègues...disons que je me ferai un plaisir de les torgnoler un bon coup, notamment Greg. celui-là faudrait pas qu'il me tombe entre les mains ! Mais ce sont surtout les clients que j'aurai sans doute du mal à supporter. le roman nous en présente une belle brochette, entre la mamie qui se coltine ses deux petits-enfants pour la première fois (et ne semble pas vraiment ravie), le père fraîchement séparé qui au lieu de profiter de l'occasion pour se rapprocher un peu de ses filles ne pense qu'à ses "call", son RH et ses mails de boulot. Incapable de décrocher, il est ravi de se débarrasser d'elles en les envoyant au mini-club. Et puis il y a cette famille dont la maman (qui semble absolument charmante) est en fauteuil, le père grognon et de plus en plus lointain, et les enfants qui aimeraient se faire des amis, profiter des vacances quoi !
Tout ce petit monde est là pour une seule semaine, et les adultes n'ont visiblement qu'une envie : se tirer de cet endroit où tout est "cheap", les autres vacanciers grossiers et mal éduqués, et les horaires des cours de sport mal organisés. Il faut presque se battre pour avoir quelque chose de correct au buffet ! Mais pourquoi sont-ils venus, bon sang !
Ambiance loin d'être idyllique donc, vous avez compris. Est-ce qu'en l'espace de huit petits jours il y a selon vous une chance pour que finalement ces frustrés du low cost se sentent à l'aise et épanouis, nouent des liens entre eux et finissent par adorer ce club qu'ils ont tant vilipendé ? J'ai du mal à y croire...
C'est justement ce qui explique ma note aussi peu fabuleuse que le club Océan. J'ai eu du mal à croire en ces personnages et à leur cheminement de pensée dans ce court laps de temps. Si leurs histoires respectives avaient été narrées sur quelques mois, je pense que j'aurais plus accroché. Et s'ils avaient été moins caricaturés au départ, j'aurais peut-être éprouvé davantage d'empathie pour eux. Ici et là, j'ai souri, mais j'ai plus souvent levé les yeux au ciel devant les situations présentées.
Chaque chapitre se déroule dans un lieu précis du club ou des alentours, qui lui donne son titre. On visualise très bien les lieux, ça fait très série au format court. Je verrais bien des petites pastilles après les infos, genre "Mes chers voisins". Mais c'est moins marrant.
Je suis sans doute un peu sévère, mais c'est souvent le cas quand j'ai aimé d'autres écrits d'un auteur, je juge à l'aune des précédents. mais qui suis-je pour juger ? Une simple lectrice qui recherchait un moment de détente, et ressort un peu frustrée de sa lecture.
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Des romans où des gens qui ne se connaissent pas, qui n'ont aucun point commun, sont obligés de passer des vacances ensemble, à priori c'est de l'or en barre pour un écrivain... Sauf que là, point de pépites d'or... Des clichés comme s'il en pleuvait, des personnages caricaturaux, pas d'humour mais de la légèreté, ça oui !
On est fin juillet, à Anglet sur la côte basque , et au club Océan, on s'apprête à recevoir pour la semaine, une nouvelle fournée de touristes. Arrive Chantal, une mamie très sportive, qui va redécouvrir ses petits enfants, après avoir consacré dix ans de sa vie à s'occuper de sa mère. Arrive Mathias, largué par sa femme, qui s'apprête à passer en solo ses premières vacances avec ses deux enfants , un homme très/trop investi dans son travail ,qui ne sait pas débrancher. Arrive Fanny, sur un fauteuil roulant, avec son mari et ses deux enfants, il y a de l'eau dans le gaz avec son mari.
Et puis il y a le personnel, dont Germain qui peine à se remettre de ce qui est arrivé à sa soeur adorée.
Une belle brochette de problèmes + des enfants : secouez moi tout ça et regardez les effets des secousses.
Toutes ces personnes qui n'ont rien en commun, vont apprendre à se connaître en une semaine, s'écouter, s'entraider et devenir les meilleurs amis du monde, un monde qu'ils auront grandement amélioré en une semaine chrono... C'est léger, pas prise de tête, mais tellement léger que je me suis ennuyée grave en compagnie de gens pour lesquels , je n'ai éprouvé ni sympathie, ni empathie. Trop léger pour que je plonge dans ce club Océan, pas drôle, pas pétillant, virevoltant, vitaminé, comme devrait l'être un roman classé feel good, de la littérature sensée nous faire du bien (au moral).
Ça ne fait pas de mal, c'est déjà ça, mais je l'oublierai vite, et ma lecture fut laborieuse.. Rien à voir avec "La Cour des grandes" , premier roman de l'auteure, que j'avais A-DO-RÉ...
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Il y a un air de vacances et de vécu dans ce dernier roman d'Adèle Breau. C'est un livre qui fleure bon l'air iodé, la plage et la crème solaire. Un livre où chacun des protagonistes (parfaitement croqués) vient avec des bagages un peu trop lourd pour réellement passer un séjour détente dans cet hôtel club d'Anglet : Fanny a son couple qui vacille ; Chantal, après 10 ans de vie bien rodée, découvre la liberté ; Matthias n'arrive pas à se déconnecter de son boulot (et accessoirement de son portable)...
C'est la vie dans tous ses états, (beaucoup) de proximité, des joies, des peines, de l'humour, le tout porté par une plume légère et des personnages attachants.
Foncez...c'est surtout un avant goût de l'été...
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Matthias, un père totalement accaparé par son travail; Chantal, une mamie qui n'en est pas vraiment une et Fanny, une femme magnifique qui se bat pour ne pas souffrir de son handicap séjournent dans un club de vacances à Anglet.
Petit coup de coeur pour cette histoire qui sent bon les vacances et le sable chaud. Un joli feel-good qui se lit d'une traite! Les personnages sont hauts en couleur, les descriptions ne sont pas trop longues, l'histoire pourtant simple nous embarque, bref c'est un bon livre qui m'a fait penser à Anna Gavalda avec Ensemble c'est tout.
Je découvre la plume d'Adèle Bréau avec beaucoup de plaisir. Ce ne sera certainement pas mon dernier. Milesker pour ce joli tableau du Pays-Basque
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
- (…) Éteignez cette tablette !
- À la maison, on a le droit.
- Eh bien, justement. On n'est pas à la maison. Ici, c'est moi qui dicte les règles et j'ai décidé que cette semaine, nous allions la passer sans écrans.
Les deux enfants tournent la tête dans un même mouvement. Comme si leur grand-mère venait de leur annoncer qu'ils allaient cesser de se nourrir pendant une période indéterminée. Romy, cinq ans, des nœuds plein les cheveux, l'observe avec de grands yeux encore embués de sommeil. Et Pierre, trois de plus, en lâche son doudou.
- Hein ? Mais... comment on va faire ?
- Eh bien, comme autrefois : quand j'étais petite fille et qu'on ne perdait pas sa courte vie à regarder des dessins animés idiots ou à cliquer sur des ordinateurs comme des zombies. On va jouer, se baigner, lire, se faire des amis. Enfin, surtout vous. S'ennuyer, même.
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Ma grand-mère racontait toujours qu'il fallait pouvoir s'appuyer sur au moins trois piliers pour ne pas vaciller. L'amour, le travail et un toit sur la tête. Quand on est jeune, les deux derniers sont induits, alors on mise tout sur l'amour. Ensuite, on est un peu moins exigeant, plus terre à terre, et on se focalise sur les deux autres parce que papa et maman ne sont plus là pour assurer le matériel. Mais quand deux des trois ont foutu le camp, on perd l'équilibre. C'est peut-être aussi une bonne façon de se remettre en question, de réfléchir à changer de points d'ancrage. Ou à la manière de renouer avec ceux qui ont fini par céder.
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J’ai horreur de ces gens qui choisissent entre ceux auxquels ils témoignent du respect, et ceux qu’ils dédaignent — les employés, les serveurs, les dames de ménage — tout cet aréopage de « petites gens » dont la mission se résume, selon eux, à rendre service.
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Vous connaissez le kintsugi ? C’est un art japonais qui permet de recoller les morceaux d’un verre brisé. Pour le réparer, on utilise une laque dorée qui sublime les fêlures de l’objet. Et le rend plus beau que lorsqu’il était intact.
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C'est peut-être ça, qu'essayent de recréer ces clubs pour familles qui n'osent pas partir seules. Replonger des adultes solitaires dans l'évidence des liens naturels qui unissent les êtres, une évidence devenue suspecte, incongrue, encombrante avec le temps.
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Chaque année, le Prix des Lecteurs U consacre un roman francophone en associant les choix littéraires des Magasins U à ceux d'un large public. Ainsi, 100 lecteurs, membres d'un jury constitué de clients de l'enseigne tirés au sort parmi les volontaires inscrits sur UCulture.fr, ont voté pour leur roman préféré parmi une sélection de six ouvrages. Après trois mois d'intenses lectures, la lauréate du Prix des Lecteurs U 2024 a été révélée : il s'agit d'Adèle Bréau, auteure de L'Heure des femmes (Le Livre de Poche).
En savoir plus sur L'Heure des femmes : https://www.hachette.fr/livre/lheure-des-femmes-9782253246961
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